Église Saint-André de Lille  

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L'église Saint-André de Lille est une église située rue Royale à Lille, dans le quartier du Vieux-Lille. Sa construction s'est étalée du Template:Sp- grâce à la contribution de deux architectes, Thomas-Joseph Gombert et Louis-Marie Cordonnier. Elle a été classée monument historique par arrêté du 17 octobre 1949.

Historique

L'église paroissiale Saint-André existait depuis le Template:S- mais était située au rempart Saint-André. Endommagée par des obus lors du siège des Autrichiens en 1708, elle est finalement détruite en 1784.

On utilise alors la chapelle du couvent des Carmes déchaussés, Notre-Dame du Mont-Carmel, rue Royale, qui sera rebaptisée en église paroissiale Saint-André. Les Carmes déchaussés avaient fait appel à l'architecte Thomas-Joseph Gombert pour la construction de leur chapelle. Les travaux ont débuté de 1701 à 1724, puis repris de 1753 à 1758. Le campanile, situé près du chœur, est érigé en 1756, en revanche la tour-clocher, en façade, a été rajoutée par l'architecte Louis-Marie Cordonnier en 1887.

Description

La façade de l'église est en pierre de taille calcaire. On peut observer deux ordres superposés: ionique et corinthien. Elle porte deux statues, représentant saint Pierre et saint André, sculptées par Jules-Victor Heyde en 1889. La tour-clocher est en brique et en pierre avec un dôme en métal au sommet. Les murs latéraux sont en brique et la toiture en ardoise.


L'église, de plan allongé à trois vaisseaux, sans transept, mesure 71 mètres de long sur 23,5 mètres de large pour une hauteur de voûte de 28 mètres. Elle est formée par :

  • une nef de six travées, séparée des bas-côtés par deux rangées de colonnes en pierre d'Ecaussine,
  • un chœur de trois travées,
  • et des bas-côtés terminés par une absidiole.

On peut y contempler de nombreux tableaux dont La guérison du paralytique et l'Annonciation de Arnould de Vuez. De part et d'autre de la porte principale, se trouvent deux tableaux de Otto Van Veen : à gauche, L'adoration des mages et à droite, La présentation de l'enfant Jésus au temple. On peut également voir L’Enfant Jésus tendant les bras à la croix offerte par le Père de Jacques Van Oost dit le Jeune, Le Martyre de saint André réalisé par Guillaume Descamps et La Vanité de Franciscus Gysbrechts ou Cornelis Norbertus Gysbrechts. L'extrémité de la voute en berceau, terminée en cul-de-four, porte une fresque de Joseph Hussenot, L'extase des saints devant la Sainte Trinité, réalisée en 1853.

Le chœur porte une grille en fer forgé posée en 1844. Les vitraux du chœur ont été réalisés par Charles Gaudelet d'après des dessins de Joseph Hussenot. Les boiseries murales sont l'œuvre du menuisier Charles Buisine-Rigot et du sculpteur Félix Huidiez.

À gauche du chœur, la chapelle de la Sainte-Vierge rappelle l'origine de l'église, initialement consacrée à Notre-Dame du Mont Carmel. Le retable comprend notamment une grande peinture de Jacques Van Oost dit le Jeune, La remise du scapulaire à Saint-Simon Stock. Le blason des Carmes est représenté sur le mur, au dessus du tableau. Les lambris de la chapelle portent également quatre tableaux d'Alphonse Colas représentant la vie de la Vierge réalisés en 1850.

À l'intérieur, en se tournant vers la porte principale, on peut voir un A et un S entrelacés en l'honneur de saint André et au-dessus, les orgues. Le buffet d'orgue, installé en 1844, provient de l'abbaye de Loos. L'instrument est un Merklin de 36 jeux à trois claviers et un pédalier, inauguré en 1864.

La chaire à prêcher est en bois de chêne taillé avec un décor en demi-relief sculpté en 1768 par Jean-Baptiste Danezan. C'est un véritable petit bijou : les drapés d'une tapisserie suspendue dominent un ange tenant à la main droite une croix et dans la main gauche une trompette. C'est l’ange de la Vérité qui soulève le voile de l’erreur pour révéler les Vertus théologales représentées sur la cuve : la Foi (symbolisée par la croix), l’Espérance (tenant l’ancre) et la Charité (une femme allaitant deux enfants). La rampe de l'escalier de la chaire comporte une allégorie de la Vérité naturelle (un érudit qui compulse un livre ouvert sur une souche desséchée) et une représentation du Triomphe de la Foi (une femme qui tient un ostensoir entourée de têtes d'anges).




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