Buffet froid
From The Art and Popular Culture Encyclopedia
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| - | L'intrigue du film est extrêmement [[complex]]e et [[insaisissable]], du fait que l'on ignore la plupart des raisons qui poussent les protagonistes à agir systématiquement à l'inverse de ce que l'on peut attendre d'eux. Ainsi, l'inspecteur de police admet les meurtres, en commet lui même et prétend ne pas s'en préoccuper en dehors de son service. | + | The plot of this film is extremely [[complex]] and [[elusive]], for the reason that we do not know what the motivation of the characters are that systematically drive them to do the opposite of what is expected of them. Thus, the police inspector allows murders, commits murders himself and pretends not being occupied with his profession when off duty. |
| - | Le style du film est donc fortement empreint de [[surréalisme]], renforcé par une ambiance [[mysterious|mystérieuse]] et [[theatrical|théâtrale]], proche des films de [[Luis Buñuel]], que ponctuent les nombreux meurtres « [[gratuitous|gratuits]] ». On pense aussi au théâtre d'[[Alfred Jarry]] et d'[[Eugène Ionesco]]. | + | The film owes much of its ideological framework to [[surrealism]], re-enforced by an ambience of [[mystery]] et [[theatrical]]ity, very similar to the work of [[Luis Buñuel]], who has punctuated his work with numerous « [[gratuitous|gratuits]] » murders. We are also reminded of the [[absurd]] theatre of [[Alfred Jarry]] and [[Eugène Ionesco]]. |
| La mise en scène de la station de [[réseau express régional d'Île-de-France|RER]] [[La Défense]], alors en fin de construction avec des tours qui n'accueillaient pas encore chaque jour 170 000 employés comme aujourd'hui, contribue fortement à l'ambiance d'ouverture du film : un espace urbain [[dehumanization|deshumanisé]], [[cold|froid]] et [[angst|angoissant]], filmé de nuit, dans lequel les seules rencontres à attendre sont des êtres en marge. Toutes les scènes "urbaines" furent tournées à [[Créteil]], dans des quartiers encore en chantier. | La mise en scène de la station de [[réseau express régional d'Île-de-France|RER]] [[La Défense]], alors en fin de construction avec des tours qui n'accueillaient pas encore chaque jour 170 000 employés comme aujourd'hui, contribue fortement à l'ambiance d'ouverture du film : un espace urbain [[dehumanization|deshumanisé]], [[cold|froid]] et [[angst|angoissant]], filmé de nuit, dans lequel les seules rencontres à attendre sont des êtres en marge. Toutes les scènes "urbaines" furent tournées à [[Créteil]], dans des quartiers encore en chantier. | ||
Revision as of 12:10, 15 July 2007
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Buffet froid is a 1979 French movie, written and directed by Bertrand Blier, and starring Gérard Depardieu, Carole Bouquet, Bernard Blier and Jean Carmet.
Clip
Analysis
The plot of this film is extremely complex and elusive, for the reason that we do not know what the motivation of the characters are that systematically drive them to do the opposite of what is expected of them. Thus, the police inspector allows murders, commits murders himself and pretends not being occupied with his profession when off duty.
The film owes much of its ideological framework to surrealism, re-enforced by an ambience of mystery et theatricality, very similar to the work of Luis Buñuel, who has punctuated his work with numerous « gratuits » murders. We are also reminded of the absurd theatre of Alfred Jarry and Eugène Ionesco.
La mise en scène de la station de RER La Défense, alors en fin de construction avec des tours qui n'accueillaient pas encore chaque jour 170 000 employés comme aujourd'hui, contribue fortement à l'ambiance d'ouverture du film : un espace urbain deshumanisé, froid et angoissant, filmé de nuit, dans lequel les seules rencontres à attendre sont des êtres en marge. Toutes les scènes "urbaines" furent tournées à Créteil, dans des quartiers encore en chantier.
Bertrand Blier en réunit un trio à la fois marginal et magistral, avec un paumé pour son acteur fétiche (Gérard Depardieu), un commissaire à contre emploi (tel que décrit plus haut) (Bernard Blier) et un assassin étrangleur de femmes composé par Jean Carmet, en pleine forme.
