The Mother and the Whore
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The Mother and the Whore (French La maman et la putain) is a 1973 French film directed by Jean Eustache. It is one of the most typical French films of the 1970s and an extended essay on the Madonna-whore complex.
Contents |
Plot
Clocking in at over 3½ hours, this marathon drama focuses on three twentysomething Parisians in a bizarre love triangle: Alexandre Jean-Pierre Léaud is a seemingly unemployed narcissist involved with both a live-in girlfriend Bernadette Lafont and a Polish nurse Françoise Lebrun whom he picked up at a café and with whom he begins a desultory affair. The film focuses less on plot than on the confused and ambivalent interrelations of these three lost souls.
The film has a style seemingly borrowed from cinéma vérité and it tries to capture real life in post-May 1968 France. A typical scene is one where Marie comes home, puts a record on the turntable and listens to it in real time. It was preceded by a similar 1969 American film called Coming Apart.
Synopsis
Se remettant difficilement d'une rupture avec Gilberte, Alexandre vit avec Marie. Oisif mais pauvre, son emploi du temps bien rempli est consacré au bavardage, avec ses amis, ses connaissances, ses maîtresses et ses ex-maîtresses. Un jour au Café de Flore, il rencontre Veronika, une infirmière.
Fiche Technique
- Titre : La Maman et la Putain
- Scénario et dialogues : Jean Eustache
- Image : Pierre Lhomme
- Son : Jean-Pierre Ruh
- Montage : Jean Eustache
- Producteur : Pierre Cottrell
- Production : Elite Films, Ciné Qua Non, Les Films du Losange, Simar Films, V.M. Productions.
- Durée : 220 minutes
- Noir et blanc
- Année : 1973
Distribution
- Jean-Pierre Léaud : Alexandre
- Bernadette Lafont : Marie
- Françoise Lebrun : Veronika
- Isabelle Weingarten : Gilberte
- Jacques Renard : l'ami d'Alexandre
- Jean-Noël Picq : l'amoureux d'Offenbach
- Jean-Claude Biette
- Pierre Cottrell
- Jean Douchet
- Douchka
- Bernard Eisenschitz
- Jean Eustache
- Caroline Loeb
- André Téchiné
- Noël Simsolo
Commentaire
Dernier film emblématique de la Nouvelle vague, La Maman et la Putain étonne par sa thématique décalée : alors que la société revendique une redéfinition des rapports amoureux, le film de Jean Eustache s'achève sur une très traditionnelle demande en mariage, et montre la tristesse d'une certaine « liberté sexuelle » ou encore le désespoir lié à l'interruption volontaire de grossesse. La jalousie, sentiment que chacun affecte d'évacuer, frappe à son tour chacun des personnages principaux du film.
Le jeu des acteurs, qui semble au départ un peu faux - ils récitent un texte théâtral, très écrit, très éloigné du langage parlé - aboutit pour finir à des scènes très intenses, comme le long monologue de Veronika à la fin du film, ou, un peu plus tôt, le récit de sa rupture avec Gilberte par Alexandre.
Á sa sortie, le film créera un scandale important pour différentes raisons. Son titre, pour commencer, et ses différentes affiches qui évoquent l'amour à trois ; sa thématique jugée réactionnaire par la génération soixante-huitarde : des emblèmes de la gauche sont moquées - Sartre est traité d'alcolique, Duclos de rat) - et le mot d'ordre « jouissez ! » est retourné contre lui-même ; sa trivialité, enfin, dans certains dialogues et dans certaines scènes comme celle où Alexandre doit ôter un tampon à Veronika.
Lien externe
- In 1996, the monologue by Françoise Lebrun extracted from the film was put to music mis en musique by the band Toulousian band Diabologum.