Abbé de Sade  

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Illustration: Portrait fantaisiste du marquis de Sade (1866) by H. Biberstein

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Jacques-François-Paul-Aldonce de Sade (1705 - 1778) was a French ecclesiastic and man of letters.

Described as erudite and libertine, the abbé de Sade played an important role in the life of his nephew the Marquis de Sade. The paternal uncle took care of Sade's education between the ages of four and ten at the Château de Saumane-de-Vaucluse, in the castle and surrounding area of his older brother Jean Baptiste François, comte de Sade, the father of the Marquis.

Of his writings, he is best-known for Mémoires sur la vie de François Pétrarque.

Contents

Biographie

Cadet de famille, il embrasse l’état ecclésiastique, devient vicaire général de l’archevêque de Toulouse et, ensuite, de celui de Narbonne, en 1735. Chargé, par les états de Languedoc, d’une mission à la cour, il réside plusieurs années à Paris, où il se lie d’amitié avec Voltaire et Émilie du Chatelet. Ils correspondront très longtemps, au moins jusqu’en 1765. On sent chez Voltaire un véritable attachement et une estime sincère pour Jacques-François. Lorsqu’il est nommé grand vicaire en novembre 1733, Voltaire lui envoie ces vers : <poem>

   Ainsi donc vous vous figurez
   Alors que vous posséderez
   Le triste nom de grand vicaire
   Qu’aussitôt vous renoncerez
   À l’amour, au grand art de plaire.
   Ah ! tout prêtre que vous serez
   Seigneur, seigneur, vous aimerez
   Fussiez-vous évêque ou saint-père,
   Vous aimerez et vous plairez,
   Et toujours vous réussirez
   Et dans l’Église et dans Cythère.

</poem>

Dans une lettre de décembre 1764, il lui dit encore : Template:Guil

Quant à Émilie du Chatelet, elle écrit, en 1745, à l’abbé : Template:Guil

En 1745, il est nommé abbé commendataire de Saint-Léger-d’Ébreuil, en Auvergne, et son esprit, sa figure et son nom, l’auraient fait parvenir aux premières dignités de l’Église, s’il n’avait pas abandonné de bonne heure le monde et les affaires. L’auteur de la Vie du maréchal de Richelieu dit que l’abbé de Sade consolait Françoise de La Pouplinière de l’inconstance de ce seigneur, après qu’elle fut séparée de son mari, le fermier général Alexandre de La Pouplinière, en 1748. Si le fait est vrai, il peut expliquer les motifs de la retraite de l’abbé de Sade, qui eut lieu vers l’année 1752, époque de la mort de cette dame. En tout cas, un de ses biographes<ref>Henri Fauville, La Coste. Sade en Provence, Aix-en-Provence, Édisud, 1984.</ref> n’hésite pas à le traiter de sybarite. Dès 1765, son neveu le marquis ne se priva pas d’indiquer à ses tantes religieuses qui le tançaient sur sa conduite, que leur frère Template:Guil. Donatien lui fit écrire que Template:Guil

Retiré à Saumane en 1733, à une lieue de Vaucluse, son existence était, selon Maurice Heine, Template:Guil. Il s’y livra entièrement à son goût pour les lettres, et principalement à la composition de l’ouvrage qui a fait sa réputation. Après un dernier voyage dans la capitale, pour y puiser des matériaux dans les vastes dépôts littéraires qu’elle renferme, il retourna dans sa solitude. N’ayant pu réussir à embellir l’antique château de ses pères, à Saumane, il bâtit une maison à un quart de lieue de là. Ce fut dans cet asile qu’il rendit son dernier soupir dans les bras d’une dame espagnole et de sa fille.

Ses œuvres

On a de l’abbé de Sade des Remarques sur les premiers poëtes français et les troubadours, mais c’est surtout par ses Mémoires sur la vie de François Pétrarque, Amsterdam, 1764, 3 vol. in-4°<ref>Le titre porte : Œuvres choisies de François Pétrarque, traduites de l’italien et du latin en français, avec des Mémoires sur sa vie, etc.</ref>, ouvrage, publié sans nom, qui l’a rendu célèbre. Purement écrit, contenant des recherches aussi curieuses que remplies d’érudition, il ne s’y borne pas à faire connaître le poète italien, à entrer dans les plus petits détails de sa vie privée, à mettre en scène tous les amis de cet homme célèbre, à analyser ses écrits, à en traduire des fragments : il offre un tableau intéressant et animé de l’histoire politique, ecclésiastique et littéraire du quatorzième siècle, où Pétrarque a joué un rôle si important. Il n’est aucun personnage un peu considérable de l’Italie, de la France, de l’Angleterre et de l’Allemagne, que l’abbé de Sade n’y passe en revue ; aucun événement remarquable qu’il ne rapporte, n’éclaircisse ou ne développe, par le moyen d’une critique judicieuse. Il cite tous les biographes et commentateurs de Pétrarque, discute leurs opinions, et rectifie un grand nombre d’erreurs. Il établit la réalité et l’état de son ancêtre Laure de Sade, la nature de l’amour que Pétrarque ressentit pour elle ; et son système à cet égard fut généralement adopté. On a reproché à l’abbé de Sade d’avoir interrompu sa narration par des traductions, en vers médiocres, de plusieurs Poésies de Pétrarque, mais il avait eu la modestie de n’attacher aucune prétention à ses vers. Le fait que la plupart des exemplaires de cet ouvrage ait passé en Italie et en Angleterre le rendirent rare. Tiraboschi et Ginguené y puisèrent d’abondants matériaux.

Publications

  • Remarques sur les premiers poëtes français et les troubadours
  • Mémoires sur la vie de François Pétrarque, Amsterdam, 1764, 3 vol. in-4°, 1764

Source





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