Kryptádia Vol. 4  

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Kryptádia Vol. 4]] (1888).

Full text[1]

Tire a 135 exemplaires numerotes


KPYHTAAIA


EECUEIL DE DOt;UME!4TS POUR SKRVIg

A U^TUDE

DE5 I-RADITIONS POPULAIRES

VOL, IV



VT HE[LBRONN HENNINGER FRERESj £DITEURS

1888,

Tqua droits ffiderv^s




w


3 e^t-t ^<^- ^^^*


Imprimerie de G» 1 1 o k Darmstadt.



UNE SOTTE JEUNE FEMME.

(CONTE D'UN TSI6ANE DE POLOGME, TRAD. DU TSI6ANE).

[l t AVAiT un paysan veuf, qui avait une belle fiUe. — Un jour ie phe hii dit : «va, ma fiile, laver le linge a la riviere.» ^ Mais c^tte fiUe etait une sotte. —

EHe alia laver k linge et qui est-fce qu'efle renc<Mitra ? EUe ren<:ontra d^x sd- dats qui allaient a fexercice. ^ L'un d^k, jEiyant vu cette iSUe, dit k son caitaarade: «Ohl si je pouvais avoir une si belle fille pour la foutre au ihbitts itn6 ibis, je *ne laisserais volontiers donner eeiit coups de baton au cul.»

Cette title r«i«iidit ^t lorsqti'^Ue revint a la maison, le pere lui demanda: ^iis^u

K^vitraSta^ . IV. I


UNE SOTTE JEUNE FEMME


lave le linge?» — «Oui, mon pere, je Tai lave; mais j'ai rencontre quelqu'un: c'etaient deux soldats qui passaient pres de la riviere et Fun d'eux a dit : ««0h I si je pouvais avoir une si belle fille pour la foutre au moins une fois, j'accepterais volontiers cent coups de batons sur mon derriere.»» Eh bieni mon pere, tous-moi toi-meme.» —

Le paysan ne le veut pas; car c'est sa fille; mais la fille le poursuit et ne cesse de Tennuyer des ses supplications. — Le pere se met en colere, saisit un baton et apres avoir bien rosse sa fille: «hein», lui dit-il, «fai-je bien foutu?» — «Tres bien», lui re- pondit-elle. —

Eh bien, elle demeura encore cinq ans aupres de son pere qui enfin la maria. — Mais le jeune mari etait aussi sot que sa femme. — Quatre jours a peu pres apres leur noce, dans la cinquieme nuit, il dit a sa femme : ccouche-toi, je m'en vais te foutre !» — «0h!» repondit-elle, «mon pere m'a deja foutue une fois, je ne veux plus etre foutue par personne.» —

«Tiens>, — ce dit-il, — «il a foutu sa propre fille et me Ta ensuite donnee pour femme !»


UNE SOTTE JEUNK FEMME


Eh bien, le lendemaln, le sot se leva de bonne heure, 11 alia chez le juge et lui ra- conta <que le paysan avait foutu sa fille et la lui avait ensuite donnee pour temme.»

Le juge appela au cabaret ce paysan, le pere de cette fille, et lui demanda: <qu*-est- ce que tu as fait avec ta fille ?»

Le paysan, avec son bon sens, lui raconta ce qui s'etait passe: «elle m'a demande de la foutre, cela m'a mb en colere, j*ai pris un baton, je Tai joliment rossee et je lui ai demande si je Tavais bien foutue. EUe m'a repondu que c'etait bien. — Je I'ai mariee ensuite avec un jeune paysan qui est aussi sot qu'elle.»

«Eh bien! allez-vous-en chez vous, avec le bon Dieu», dit le juge.

Eh bien! ce jeune mari vint un jour chez son beau-pere et lui dit: «mon petit pere, apprends-moi comment je dois m*y prendre pour arriver a foutre ma femme?> — <Ecoute>, repondit le beau-pere, cva en ville, achete-toi des brioches a deux cen- times, cache-les sous ton oreiller, et, pendant la nuit, leve-toi et mets-toi a manger ces brioches. — Elle te demandera: €«qu'est-ce que tu manges P»> Reponds-lui: «je mange

I*


UNE SOTTE JEUNE FEMME


^ne brioche.* EW^ te priera de lui en donner. Donnc-hii en une. — Lorsqu'elk fen demandefra une autre, donne^la lui eti- cote. Enfin, lorsqu'elle t'en demand era potrr la troisieme fois, alorsreponds-iui: «tres-bien, tu as la un poelon, passe-le-moi , je ni>n vais te cuire une brioche, et je te la donnerai.'»

Eh bien, il alia en ville, il acheta trois brioches a deux centimes, et, revenu chez lui, il mit ces brioches sous son oreiller. — La nuit venue, il se coucha et sa femme se coucha avec lui.

Dans la nuit, il tira une brioche et se mit a la manger. — tQu'est-ce que tu manges la?» lui demanda sa femme. — «Je mange une brioche*, repondit-il. — EUe le prie de lui en donner une aussi ; il lui en donne une. — «0h! que c'est bon», dit-elle, — «donne m'en encore une». II lui en donna encore une. — Elle lui en demande encore; alors il lui dit: «Je n'en ai plus, mais voyons: ^tu as la un potion, passe-le moi, je m'en viais ^ <uire une brioche toute fraiche.

«Tiefts», lui dit-elle, <tcuis-donc!» II monta sur sa femme et se mit h la foutre jusqu'a ce que — veuillez m'excuser, -^ elle peta.

— «Qu'est-ce que tu as fait h> den>ahda- t-elte.


UNB SOTT« JEUNE FEMMB


— 4tTop poelon s'est ccisse!»

Lorsqu'ils se leverent le lendemain, le paysan donna trois florins a sa femme pour al^r e^ ville achetej qu^ques provisions. ^ EUe partit et alia chez. soc^ pere, qui Uu. demanda: «ou vas-tu?»

— «Je suis venue te voir, mon pere, pour te raconter quelque chose.»

— ^gb bieat q^'asrtii k nae, oontv?*

— «Voila, nous avons eu un bal cette nuit;^ mon mari a cuit des brioches, nous en avons cuit ef, oiaptig^ toute la miit.%

— «Et pourquoi ne m'en a»-tu pas ap^ porte un^ peu ?» lui demanda le pere.

— «Mpn. pef e, — parce qi^'il ne ^pus ei^ est rien reste; U a'y a, q^'un pe^ de graiss^i dans le potion; vous pouvez venir et la lecher**

Le pere ne repondit rien a cela, parce qu*elle etait une sotte.

Btant sortie de chez son pere, o\i est-ce qu'elle alia? — Elle alia chez un marechal ferrant. — Cehii-ci etait absent, il n'y avait que son gar9on. •— Elle entra dans la fbtge.


UNE SOTTE JEUNE FEMME


et le gar^on, voyant cettc belle femme, lui demande: «Qu'est-ce que vous desirez chez nous?»

— <Je viens, Monsieur, vous prier de r^parer mon po6Ion.»

— «Allons, montrez-le», lui dit le gar9on.

Elle leva haut sa jambe et lui montra le con. — Alors le gar9on lui demande : «Avez- vous de Pargent, Madame ?» ~ «Oui, j'en ai.» — «Combien avez-vous?» - «Trois florins.*

Eh bien ! elle donna ces trois florins. Le gar^on Tappela dans la forge, il la fit cou- cher, il monta sur elle et lui repara son poelon jusqu'a ce qu'il n'en put plus de fa- tigue, et il lui dit: «Allez, personne ne pourra plus vous casser votre poelon ».

Lorsqu'elle revint a la maison, le mari lui demanda: «Qu'est-ce que tu as achete en ville?»

— «Tiens ! qu'est-ce que je pouvais ache- ter, quand tu m'as casse mon poelon? — Je suis allee chez ie marechal ferrant, je lui ai paye trois florins et il me i'a repare.»


UNE SOTTE JEUNE FEMMB


Alors le man prit un baton, et il en battit sa femme. — Celle-ci s'enfuit et ne revint qu'a la nuit. --

lis vivent encore ensemble, mais je ne sais comment. ~



FOLK-LORE POLSKIE.


a) piosnki.

(MUva)

JToszIa do spowiedzi, spowiada<3 si^

chciala, A ksii^dz jej sIq pyta: wiela§ razy dala?

— DziewiQC razy dalam swemu kochan-

koju.

— Dajze mnie dziesi^ty, ksi^dzu klerykoju A ona sIq pyta: za jaki| przyczyn^?

— Zapomniala's kurwo, ksi^dzu dsiesi^

cinQ.

(Krak«w)

2. Chocia^ ci ja katoliczka, Moja piczka heretyczka;


FOLK-LORE POLONAIS.


A> CHANSOftlS.

£ille alia a confesse, voulut se confesser, Et le pr8tre lui demanda: combien de

fois as-tu donne? Dix fois J^ai dioaa6 k mon aman*. — Donne done la dixieme fois au prStre

dUF€.

Et die hii demanda: pour quelle raison

est oela^? L'as-tu oubli^, putain, le dftaeil ton cure ?


%,T9m;^.<?^hpliqj;|e, que; j^ sui;s^ g^<?^:qiemc, Mqq (;on est heretique,


10 FOLK-LORE POLSKIE


bo czy pii^tek, czy wilija,

zre kielbasQ jak bestyja. (ksii^z:) Chociai ci ja ksii^dz gwardyjan, Kropic dziewek nie pomijam. Wykropi^ ci diabia z piczki, By nie bylo heretyczki.


(Warszawa)

3. Na przypiecku dziecko klecil, A miesii^ mu w dup^ dwiecil, Jasna dupka (v. ku6ka), jasna piczka, B^dzie c6rka lunatyczka.


Na przypiecku pod koiuszkiem, (v. tl6-

moczkiem) Zrobil chlopca z jednem uszkiem. (v.

oczkiem) A coze6 ty, chamie, zrobil? Zed ty uszka (v. oczka) nie dorobil.


5. Daj^e pok6j ksi^ie, b^d^ wolac na ci^. — Dziewczyno nie wolaj, zm6wiQ pacierz

za ci^.


FOLK.LOR£ POLONAIS


Car vendredi ou vdlle, II se repatt de saucisses cotnme un animal (Le pr8tre:) Pere gardien que je suis,

Je ne manque pas d'asperger

(foutre) les filles. Je m'en vais asperger le diable

de ton con. Pour qu'il ne soit plus un hire- tique.

3. (Lorsque) dans la niche du po3e il charpentait un enfant. La pleine lune lui eclairait le cul Le cul si clair et le con si clair, La fille qui va naftre sera lunatique.


4. Dans la niche du poele, couvert de petite pelisse (var. petit cofifret) II fit un gar9on avec une oreille (v. un

oeil). Qu'as-tu done fait, vilain paysan Que tu ne lui as pas fait d'autre oreille (var. oeil).

5. Laisse-moi done tranquille, abbe, car je

crierai. — Ma fille, ne crie pas, je dirai une oraison

pour toi.


12 FOLK-LORE POLSJCIB


— Pacierz-ta jak pacierz, ate Uianijv — -T^. Nie welai dziewcasyoQ, (tern ci pleb^ttji^


6« Qrganista dzwoni, A ksiiidz Kafik^ goni. Dogonil ii^ pod dzwonnici^ I szukal jej pod spodnici^.

Or^mistft woU,

U \k K«^ki gola.

A ksMz tylk^ gtown kjwn,

Lopsea gola m^i si^r^

(of. iCf. UK p. 33P. ».• 4.)


Ppszhi krowy dole, napotkala byka: Coi to za bestyja, co nie chce dac mleka.

(oe Kq. hi, n. 45).


8. J94Qi4 PWJa <iwie, — druga miala trzy, Trzecia miala brodaweck^ — niedalcd^o

niej. J^den-gi mial dwa, — drugi trzeciego, A trzec^i mial g^sty kosmyk, — , welc samego.


FOLK. LORE POLONAIS 1$


Une oraison c'est peu de chose, —

dites une litanie. Soit, ma ^Ik, tie crie pokit, je te don- nerai ma cure.


L'organiste tmte la cloche,

£t le Ciire poursuit Cathi.

l\ Tattrapa sous le clocher,

Et chercha (quelque chose) sous son

jupon. L'organiste Im crie (d'en haut), Que Cathi a le con tout nu (encore) • Mais le cure hbchant la tStfe, (se dit :) le nu vaut mi6ux que le gris.


7. EUe alia traire les vaches et trouva un

taureau: Ohi quelle bete est cela, qui ne donne pas de laiti

8. Une avait deux, — Tautre avait trois, La troisieme avait une verrue, — non loin

de la. Un avaft deux, ^ I'autre une tit)isieme Et le troisieme avait une gtosde iheche, — tout pres de Ik,


14 FOLK-LORE POLSKIE


Moja dziewa Bronia Ma u dupy konia. Jakiego? ~ Bialego, Z kija brzozowego.


10. A hyiy ino, hyz!

Pod fartuszkiem mysz.

A mam-ci ja kotka w portkach

b^dzie se ji^ gryz.


(Krak6w)


II. Jak{^ miala, takt^ dala Po piecu j{^ uwalala; Uwalala jt^ w popiele, Sprzedala ji^ za karpiele.


12. Nie daj, nie daj, nie obiecuj, Kiej§ nie dala wcoraj wiecor. Bo mnie tez to moc kostuje, Powrozek sIq w gaciach psuje.


13. Miala dziewcc calom, calom, Dalo dziewce dw6m owcarom.


FOLK-LORE POLONAIS 15


Ma iille Bronia A un cheval pres du cuL Quel est-il? — II est blanc, D^un baton de bouleau.


10. A hige! a Mge! a higel* Une souris sous le tablier. J'ai un chat dans ma culotte, Qui va la manger.


II. Tel (con) qu'elle eut, tel elle donna, Sur un poele elle le barbouilla; Elle le barbouilla dans la cendre Et Ta vendu pour des navets.

12. Ne me donne plus, ne me donne, ni me

le promets, Si tu ne me I'as donne hier soir. Car cela me coute bien cher aussi, Mon cordon (de ceinture) s'abtme au cale^on.

13. La fille Ta eu (le con) tout entier, Elle en donna a deux bergers.

  • •xclamation en chassantq uelque chose.


l6 FOLK-LORE POLSKIE


Pomacala, — jesce ma, -^ Powiediiala, jesce da. ^


14. W Krakowie na mo§cie, W picy same koScie; Same ino ziobra, E>obra-e taka, dobral

(Goralska)

15. Chodzila po Polsce, dawala po trosce; Skoro do Orawy, dala kus (k^s) niemaly.


(Goralska)

16. Eh dziewcyno, dziewcyno, — rozp6rek

ci widac. — Eh nie caduj chlopce, — moze ci si^

przydac.

17. Westa na wirsycek, — zawolala cieli^t, Wystawila telom, — cystom si^ jej przeli^k


18. A 'ty dzi^wCzc kodiaj^ce, P6fd£^ie ze mnt^ na zaji^;


1


FOLK-LORE POLONAIS


(et msuite) I'ayant tate, qu'il lui en reste, EUe se dit qu^elle en domiera encore.


14. A Cracovie sur le pont, Le con n'a que des os; II n'y a que des c6tes, Cest bon, comme $a, c'e&t bon!


15. En voyageant en Pologne, elle donnait

peu a peu; Des qu'elle retourna a Arva, elle en donna un beau morceau.

16. He, fiilette, fillette, — on voii ta feme, — He gar9oa, ne f^n etonne pas, — tu

peux en faire usage.


17. EUe monta sur le pic, et appela ses veaux, EUe y fit voir un (con) si grand, -^ que fen fus vraiment effrayl,

18. O toi, aimable fille,

Viens chasser des lievres avec moi;

K^vnraSia* IV. 2


l8 FOLK-LORE POLSKIE


A ja ci dam taki^ lask^, (lasicQ) "Lt se kupisz na zapaskQ.


19. Niewola byla Jadwidze,

Poszla z koszykiem po rydze. Takiego rydza nalazia, Ledwo z pod niego wylazla. Oj rydzu, rydzu, rydzu m6j, Jaki to twardy korzen tw6jl


20. Jak mi scpce, tak mi sepce, Po owsianej slomie depce. Jak mi septal, tak mi septal. Po owsianej slomie deptal. Eh juz ginQ, ju^ gin^ Wyseptal mi dziewcyn^.


2L Eh, dye ty mi nie lomaj, — fartusccka

u kolan, Eh, bo mi ty nie wydres, — jak ci sama jej nie dam.


FOLK. LORE POLONAISES I9


Et je te donnerai une telle belette. Que (pour son prix) pour elle tu f ache- teras un jupon.

19. Hedvige alia malgre elle

Chercher des champignons avec sa cor-

beille. Elle en trouva un si grand, Qu'a peine elle put sortir de dessous de lui. Oh, mon champignon, mon champignon, Quelle dure tige* as-tui

20. En me chuchotant, en me chuchotant II me foule dans la paille d'avoine. Comme il me chuchotait, ainsi il me

chuchotait, II me foulait dans la paille d'avoine. Oh, je m'en meurs, deja je m'en meurs, Car il m'y a chuchote une fillette.

21. Va done, ne me froisse pas mon tablier

aux genoux, Car tu ne Tarracheras pas, si je ne te le donne de bon gre.


  • korsek = racine. est une des denominations du

membre viril.

2*


20 FOLK-LORE POLSKIE


22. Lezeli my na laci, —

(r)ozdarIa mi p6l gad ; (bronit^ sIq) Z poniedzialka na wtorek, Ja jej ozdar nadolek.


23. Jak ogieh zagadnie, ojciec matka zaiSnie, To ja dQ tak wypucuJQ, ze ai 16zko trzaSnie.


24. W kolibeczce Vi§, u&y — na I6zeczku lala; Ktoz ci tu narobil ? —- to Jasiowe jaja.^


25. Poszly panny na zol^dzie I radzily co to b^zic? I nalazTy taki^ iuyl^di, Co nie mogly gar§di^ obji^c. I zaczQly sobie radzic, Gdzie tQ zoTi^di majt^ wsadzic. Naraii im chtop ubogi: Wsadide ioltiidt mi^dzy nogi.


FOLK-LORE POLONAIS 21


22. Nous couchames sur le banc,

Elle Doe dechira a demi mon cale9on* (ensuite) entre lundi et noardi Je lui ai dechire son con.


23. Aussitdt que le feu sera eteint, et les

parents endormis, Alors je te frotterai tant, que le lit en craquera.

24. Ousscy ousse au berccau, — laia sur le lit. Qui est-ce qui fa fatt cela > — Les belaux

de Jean,

25. Les demoi^lks allerent cueillir des glands Et deUb«rai£nt sur leur chance.

Et elles trouverent un gland si gros, Qu'elles ne pouvaient Tempoigner. Elles se mirent a tenir conseil, "Comment et ou caclier ce gland? Un panvre paysan les avist: Gachez ce gland entre les cuissfis.


• en se defendant.


22 FOLK-LORE POLSKIE


26. Wyjechalem na ielech6w, Dalem pannie garSc orzech6w; Ona gryzie kiej wiewi6rka, A ja szukam k^dy dziurka.

(cf. A"^. III. n. 54.)


27. Zagrajze mi na pitaku, Dam ci zagon pasternaku. Zagon duzy, zagon maly, Masz ty pitak podufaly.


28. A moja Marysiu, ~ gdzie§ pisi^ podziala ? Przedalam j^ za s61, — bom soli nie

miala. Bylo nie sprzedawae pisi bez porady, Bylo se poiyczy6 soli u s^siady.


29. Szewcy si^ zwiedzieli, — pichn^ zakupili, Siedem par trzewik6w z pichny narobill Siedem par trzewik6w, — na 6§m^ nie

stalo, Naci%gli z^bami, — jeszcze im ostalo.


FOLK-LORE POLONAIS *3


26. Lorsque je passais par ^elechow,

J'offris une poignee de noisettes a une

demoiselle; Elle les ronge comme un ecureuil, Et moi je cherche, ou est son trou?

27. Joue moi un peu sur ton con,

Je te donnerai une couche de panais. Une couche grande et une petite, Tu as-la un con tres gai.

28. ^coute ma Mariette, ou as-tu laisse ton

connet ? Je I'ai vendu pour du sel, car le sel me

manquait II ne fallait pas vendre le connet sans

mon avis, II fallait preter du sel chez ta voisine.

29. Les cordonniers avertis (qu'un con est

a vendre), ont achete un con tout entier, Et ils en on fait sept paires de souliers; Sept paires de souliers, — pour le 8"ae U

leur en a manque; Mais lorsqu'il se mirent a le tendre avec ses dents, il en resta encore.


a4 FOLK-LORE POLSKIE


Nie wielec ostalo, — tylko te ochla^^ Co se zakupili chlopiska na kApy, (do

cep6w) Kap6w narobili. ~ siecUm lat ml^cili, W 6smym kapy zdarli, — w Wifilc utopilL


30. Oj ciuch nie dala, Pakulami zatkala, Dlugim kolkiem przylnia, Zeby dziurka nie byla. —

31. Chlop stodolQ wyml6cil I w niwecz si^ obr6ciI; Ja dawalam, — jeszcae dam, Pomacam siQ, cali^ mam.


31. M6wilem ja Magdsie, leby mi raz dala. «Na micsii^c chorujc*, -- tak mi odped-

ziala.


FOLK-LORE POLONAIS 25


U n'en restait pas beaucoup, ^ rieo, que

de lambeaux^ Que les paysans ont achetes pour en faire des chapes (liens de cuir des bdions a battre le bl6). lis ont fait des chapes, ils battirent le

bi^ pendant 7 ans Et dam le 8«« ayant rompu les chapes, ils les jetterent dans la Vistule.

30. Oh, tsiukh, * elle n'a pas donne (son con) Elle Pa bouche avec de Tetoupe Eile Ta ferme avec un long clou de bois, Pour qu'il n'y ait pas de trou.

• 3L Le paysan a battu (tout le ble de) son

grenier, Et il resta (ensuite) completement nune ; Moif je donnais (mon con), ~ je le don-

nerai encore, Je me le ttte, et je le trouve toujours

entier.

32. ^ai dcmandc de Madeleine, qu'elle me donne une fois, — «J'ai mes lunes», vofla ce qu'elle me repondit.

  • exclamation.


26 FOLK-LORE POLSKIE


Juz to trzeci rocek, jak t^ dupQ lupi^ Jescem tyk nie slysal o miesii^cu w dupie.


33. Sturchal Maciej Malgorzal^ Bez spodnicQ w carni^ lat^; — Malgprzacie si^ nie zdalo, Rzekla : lepiej w gole cialo.


34. Dziewce moje, dziewce moje, — dziew- cyno nadobna, - jak cebi: drobna.


cyno nadobna, Mas suswaiki wedle dupki, — jak cebulka


35. Matka c6rk^ naucala. Zeby dobrze wypucala, — Ty mnie matko nie naucys. Bo ty lepiej nie wypucys.

36, Jak mi nie das dzisiok w nocy, Nie docekas Wielkijnocy, Jak mi nie das swojej pice, To ci^ psio-krew okalic^.


FOLK-LORE POLONAIS 27


TiensI il y a trois ans depuis que je

tourmente ce cul, Je n'ai encore jamais entendu d'une lune dans le cul,

33. Mathieu poussait des coups (de vit) a

Marguerite, A travers son jupon, a Tendroit ou est

la piece noire; Cela deplut a Margueritte, Elle dit: il vaut mieux pousser au corps nu. -*

34, Ma fille, ma fille, ma charmante fillette, Tu portes des franges au cul , (si

mignonnes) comme des petits-oignons.


35. Une mere enseignait sa fille

A hausser bien (en se foutant).

Qu'as-tu a m'enseigner, maman,

Si tu ne hausseras pas mieux que moi.

36. Si tu ne me donneras pas cette nuit, Tu ne vivras pas jusqu'a Pslques.

Si tu ne me donneras pas ton con, Je t*estropierai, sang de chien.


a8 FOLK-LORE POLSKIE


3^. Prosila mnie Jagus raz o jedn^ laskQ, Zel^m jej zgotowal z barscykiem kiel-

bask^; Kielbaska sIq gotowala, W jej garnusku ai trzescala.


38. Szwander, mander, portki zszywal, Nici kr^cil, kuSki^ kiwal.


39. Moje dziewcze nie umieraj, Ktoi mi b^dzie portki pieral? Ty upierzcsz, uprasujesz, I w rozporck pocalujesz.


40. Od Radomia do Radomia Wsi^d^ na ci^ jak na konia. Wlozc na ci^ uidzicnice, Par^ jajec i kosic^.


41. Miala baba syna« widkiego puflta3ca, Usyla mu capk^ z samego pitaka. (ct JC^ III, 19.)


FOLK-LORE POLONAIS 29


37. Agnes me pria )adis, de lui faire \me grace, Et de lui bouillir du potage-aigre avec

une saucisse. La saucisse bouiWait si fort, Qu'elle crcpitait dafis son petit-pot.

38. Schwandery mander*^ (lorsque) il cousut

sa culotte, En tordant le fil, il branlait sa pine.

39. Ma fiUette, ne meurs done pas,

Car qui est-ce qui va me laver ma culotte ?

Toi, tu la laves, et tu la repasses,

Et tu la baises (aprcs) a la fente (de devanQ.


40. De Radom a Radom

Je te monterai comme un cheval.

Je te mettrai une bride,

Une paire de bclatnc et uue pine.


41. La vieiUe £emme avail un fiis, ^and

polisson, EUe lui cousut un bonnet, rien que de con seulement.

  • sans signification.


3o FOLK-LORE POLSKIE


42. Oien-ie sIq, ozeh, Kiej ci stoi korzeA; Bo iak ci opadnie, To b^dzie nie ladnie. (v. malzenstwo przepadnie).


43. Jakem chodzil do Marysi, Korzen stoi, brzuch jej wisi. Jakem wr6cil od Marysi, Brzuch jej stoi, korzen wisi.


44. Po cem-ci to poznac chlopca krako-

wiaka? Jajca jak u byka, ~ kuSka po kolana.


A jam rozumiala; ze ten zdrajca chybil, A on trafil prosto w dziurQ i jajcami

przybil, A bodajes olinial z twojemi jajcami, Wytlukleg mi biedn^ pick^ kieby kamie-

niani.


FOLK-LORE POLONAIS ^^I


42. Marie-toi, done, marie-toi (vite), Tant que ta pine bande; Car apres qu'elle sera tombee L'aflfaire ne sera pas belle, (v. le manage s'en ira au diable).


43. Lorsque j'allais chez Mariette

Ma pine se levait et son ventre pendait; Lorsque je revins de chez Mariette, Son ventre s'est leve et ma pine pend.


44. A quoi reconnait-on un gar^on Craco-

vien? Ses belaux sont (gros) comme chez un raureau, — et la pine lui pend jus- qu*aux genoux.

45. J'ai <ionc pense, que ce trailre a manque

(le coup) Et lui, il enfon^a juste dans le irou et

Ta frappe avec ses belaux. Oh! que tu eblouisses avec tes belaux, Tu m'as battu mon pauvre conet, comme avec de pierres.


$2 FOLK-LORE POLSKIE


46. u Kukuiyku na chliwiku,

Kaj Maryna §pi. (bis). Posed do ni^j Matyj^ek, Chycil-ci ]^ za pitSsek,

A 6na mu scy! (bis). 2. Kukuryku na chliwiku

Daj, Maryna, daj! (bis) WSciubi^ ja ci na p6l lokda Tlusty palec bez paznogckt

Ino si§ wysraj! (his)


47. Kiedy orzech czerwienje, wlos na pisibuja, Do orzecha trzeba miotka, a do pisi


chuja.


48. Dziewcyno, mas pic^; Tak ci JQ wycwic^ Kusic{^, jajcami, Az scQknie z^bami.


49. Od Krakowa zydzi jadi^, Po talarze w pizdQ klad^.


FO|.i^.LOK£ jPO^O^JlIS


46. I. Coucourmu^ sur T^tt^k*

Ou eottctte Mflrietne. <ibis). Mathias se rendit chez eUe, II la saisit par son connet,

£t eUe Uii pissel (bisj 2. CoucouricQu sv^ I'etabk,

DQJuajs, MarioQ, donaei (bis) Je t'cjafQQcerai }u$qu^ demi^aune Un gros doi^t, qui n'a pas d'ongle,

Meis ya dbier avcuaxl (bis).


47. Lorsque k noisecte roQ^, des cheveuz ponssent «o con, La noisette a besoin de marteau, et le con d'une pine.


48. Filtettc, tu «s un con la-bas; Je m'en vais te le poseer (si ft)rt) Avec ma pine ec mts belaux, Qu'il gnacera des deiiia.


49, Les juifs arrivent de Cracovie

Et mettent, chacun, un ecu dans le con.


  • ChanA 4»cq^

Xfvnradia* lY.


34 FOLK-LOKE POLSKIE


A to taka wielka pica, Iz mySleli, ze boznica.


50. A ja biedtiy rzemieSnicek, Nalapalem torb^ picek. Jedna tylko bystra byla, Co mi z torby wyskocyla. A ja za nii^ kicul, kicu§, Nie umykaj moja pica§l Uciekala pisia bruzdi^, A kiirasek za nii^ z uzdi^. Nie uciekaj picu4 w pole, Niech cie kuros w domu kole.


51. Moja kasiu, jak mi^ kochas, Choc mi nie das, to mi pokaz. A pokaz mi tycko, tycko B^e my§lal, ze to wsycko.


52. Czy mnie kochasz, czy nie kochasz, Choc mi nie dasz, to mi pokaz.


FOLK-LORE POLONAIS 35


Et ce diable de con est si vaste, Qu'ils pensaient que c'etait une syna- gogue.

50. Moi, petit pauvre artisan,

J'ai p8che des connets un sac plein.

Un seul connet fut si agile,

Qu'il me sauta dehors du sac.

Je Pappelle: kitsu, kitsu^

Ne fuis pas, mon petit connet 1

Le connet fiiyait le long du sillon,

Et le petit-coq (la pine) le poursuit

avec une bride. Ne fenfuis pas aux champs, mon

connet, II vaut mieux que le coq te pique a la maison.

5L Ma petite Catherine, pour I'amour de moi, Si tu ne veux pas m'en donner, montre

le moi au moins. Montre le moi un tout petit peu, tout

petit-peu, Et )e m*imaginerai, que c'est tout entier.


52. M'aimes-tu, ou ne m'aimes tu pas, M6me si tu ne donnes, montre le moL

3*


FOLK-LORE POLSKIE


Coi ci przyidzie z pokasania?

Ni ioilodci, ni kochania. <v. trzepa«ia)

lakhym ci raz pokazala,

Zawdy by cIq chQtka brala.


53. lik'em pasal bydio, Widzialem straszydlo; Kawaiek koincha Dziewcynte u brzuchal


54. Zeby^ ty wiedziala, Jaka u mnie strzaTa, Dalabys mi dala Kosmatego ciala; DalabyS mi pice Na irodku ulice.


55. Bez obrazy bo&kiej. Dajze mi kokoski; Bez boftki^j obrazy, Daj-ze mi seSc razy.


FOLK-LORE l»OLOMAlS


— QiM gsrgfieras^tu done en It yojfvnt ?

Point d'amaur, aucun toutage. Si je le le montre^ vtnc fois, Tu efi anrais envie Tmj^ouf &


53. Lorsque je p«fssais mon miupeatt, J*ai vTi un epouvantail : On morceau Je fourrure Sous la Tentre d'une fillel —


54. Si ttl le savais.

Quelle fliche, niot, j'ai, Tu m*aurai5 donnee De ta chair poilue, Tq me donnerais ton con Au milieu de la rue. —


55, Sans offense di%ine,

Donne -mot ta poulette; (ton con). Sans divine offense, Donne- mo L six fois.


38 FOLK-LORE POLSKIE


56. Odpii^I portki, dobyl chuja, Wyrznul dziewce alleluja; Lecz zeby sIq nie zmordowal, Zapif^I portki, chuja schowal.


57. A dajze mi tej bestyje ;

Wsak'em nie pies, nie zjem ci je. Wsak'em nie pies, nie sobaka, Nie ugryz^ twego klaka.


58. Chocby§ byla z nieba 0blapia6 siQ trzeba; Ale ie§ z Wieliczki, Nie zalujze piczki.


59. GdybyS byla nieznajoma, Wpakowalbym ci z jajcoma; Lee po dawnej znajomo§ci. Po jajcyska doSc miIo§ci.


60. Niemasz-ci to, jako tkaczom, Dupa siedzi, jajca skaczi^


FOLK-LORE POLONAIS S9


56. II deboutonna sa culotte et sortit la pine, II fit a la fiUe un alleluia; Mais pour s'epargner la fatigue U cacha sa pine et boutonna sa culotte.


57. Donne-moi done cet animal Ik; Suis-je un chien, de te le maimer? Je ne suis pas chien, pas chien, Je ne te mordrai pas ton flocon.


58. Si meme tu provenais du ciel Tou jours tu devrais foutre; Mais parceque tu es de Wieliczka, Ne me refuse pas ton connet


59. Si tu m'^tais inconnue,

Je f aurais enfonc^ (ma pine) avec couilles, Mais a titre d'ancienne connaissance, Jusqu'aux couilles tu en auras assei

d'amour.


60. n n'y a de felicite, que d'8tre tisserand. Son cul est assis, et ses belaux lui dansent.


F«)S.K>LOR£ ^OL$RlE^


6t. A \Hdd« Vf ^p^ ftift, Co to Mdcm^ i K«Ske| cytii ?

I d^dbywa z portek miecft.


€06 ini^ tak rok ^ nd€y ddpad. A bodi^z^ zgnil w r okieft,


63. Sitd^ KaH^ w riepnytn ^le, A Macf^ ji^ w ^N9f»^ kole.

Ai jej sop6r z dupy ciecze.

Ojie! ino! dziewko dworska,

Madlanka ci a dupj par^d.

A oiiyc^'se j^* n warfeckcze^ (md piczs^)

Vitdt )(f^z dupy nk parki>oi&


FOLK. LOUS POLQSr AIS


6i» ViiyVJ>'fO'Ui doaC). nn |>acix>inie» Ce <pifc iut Mtttfaieii awmc Otfai ^ ^ Vm couchee pres da po^ Et il digige son ^w« «b la cukxtte.


63. Puisses-tu maigrir jusqu'aux os

Pour m'avoir saisi dans la nuit, il y a un

aa Puisiei*^ pourrir d*»& fontr, Pour n'vroir im uti petit b^bd -^


63. Cathi se tient dans la fosse aux. navets, Et Mathieu la pique au cul. L'ayant piqu^e une fois, il la rosse sans

cesse, Jusqu'a ce que des glaires lul coulerent

du cuL He! tiens! toi, fille courtisane, VoiUi le petit-lait qui te vomit du cuL Vite done, saisis la par la tresse, (cheveux

du pUbU) Que son cul casse de vocair*


42 FOLK-LORE POLSKIE


64. Dala mi dziewcyna w skorupeck^ m^ki, Zebym jej oganial kole dupy bi^kl Dala-ci mi dala, potem mi umkn^la, Aze mi palecka w pierz3me utkn^Ia.


65. W izbie kotek, w sieni wolek, Od-sie sady! k'sobie boc^ek! Poszed tatui krowy dajac, Ozgniewal si^, wskoczyl na mac. Jak go zaczna piQ§ci% buchac, Az musial si^ tatu§ ruchac. Ej tatusiu, CO robicie, Matusi^ mi udusicie. O m6j synu nie udusz^. Chocbym nie chcial, to i musz^.


66. Moje dziewcze, moje zioto,

Przeprowadi mnie przez to bloto; Przez t^ kladk^, przez kalui^, Na weselu ci odsluz^.


FOLK-LORE POLONAIS


64. La fille me donna de la farine dans un

tesson. Pour que je lui chasse les butors pres

de son cul. Elle me donna, elle me donna, et

echappa ensuite, De sorte que ma canne (pine) s'enfon9a dans la couette.

65. Un chaton est dans la chambre, un petit

boeuf au vestibule; A droite sady! a gauche bocjek!* Papa est alle traire les vaches, n se facha et sauta sur maman. Comme elle se mit a lui donner des

coups de poing Papa fut force de branler dessus. He! Papa que faites-vous done, Vous allez etoufFer ma petite mere. Non, mon fils, je ne Tetoufferai point, Bon gre, mal gre, je dois le faire.

66. Ma iille, mon or, Conduis-moi par cette boue; Par la planche sur cette mare;

Je te rendrai ce service a ta noce.


  • tody et iocMtkt sornoms de boeafs.


44 FOLK.LORB POLSKTK


JeMlf dittgo, sia^ przf sivpie, DiG^ mi tego co przy dupie.


6f^ Jodwiga! — A czego?

Nk tndziaiad byexka mego?

— A iakiego ? Czarna palka, biale jajka Wisz% u niega


(Wacscawa,)

68. Z kurwiarza' m ja sIq pocz^a w matczy- aym zywocie, I kurwa mi zycie dala, wraz z dupki^ w

ochocie. Kurw%-em si^ narodzila, kurwi^ umrzec

muszQ Czego dupi^ nie zarobiQ, nie obzywi^

dUSZQ,


69. Dzi^kuJQ ci Wo^ck, Za Injar^ z portek.


FOXX-LORB FOLOMJIIS


Si cela le par ait trop long, niets-toj au

pilier & dDnne-moii ce que tu as Ir pris du


67. Hedvjgel — He, quoi?

N'as-tu pas vu mon laureau I

— Lequel? Celui qui a une canne noire et des oeufe (testicyles) blancs Qui lui pendent.


6S* Je ftjs concue d*un putainard* dans le sein de ma mere* Une putain me mit au monde, douee d'un

con avide (d 'amours). Je naquis putatn ( mot- mem e) et putain

je do is mourin Si je ne ^agne par mon cui (= con), je n'aurais de quoi me, Qi>urrir,


6g, Merci, mon Adalbert

Pour la flCite de ta culotte,


  • Mot &€t pour designer un hcunme qui a an com-

mcfce CO [1 tin u el avec i« puuiiu, (enpolon: kurwiarm


46 FOLK-LORE POLSKIE


Co mi pi^knie grala,

Ai mi dupka drzala. To mi to wesele, kiedy druiba druchnie. Tak zagra mazura, az jej dupka spuchnie.


70. Ozenil si^ miody,

Na tydzien przed Gody, Nie dala mu pice, Aze na Gromnic^.

71. A c6z to ci Zuchna, GoS cala napuchia?

Od oleju,

Dobrodzieju, Com go w nocy tlukla.


72. MaryS moja, Maryd, juzeS nie Marysia, Obrosia ci koprem dupa, rozmarynem

pisia.

73. U moje} Marysi pietruszka przy pisi, Koperek przy dupie, — wygoda w cha-

lupie. —


FOLK-LORE POLONAIS 4^


Qui m'a joue si joliment Que men cul en tremblait

Voila une noce, lorsque la garden de la noce a la fille de la noce

Joue un imif owr*, dont le con lui enfle.

70. Le jeune homme s'est marie Huit jours avant le Noel; Elle ne lui livra son con Qu'aii jour de la Chandeleur.

71. Qu*as-tu done, Sophie, Que tu es toute enflee?

— Cest de Fhuile, Monsieur Tabbe, Que j*ai battue dans la nuit


72. Marion, ma Marion, tu n'es plus Mariette, Ton cul s'est couvert de fenouil, et ton

connet de romarin.

73. Ma Mariette a du persil, au dessus de

son connet, Et du fenouil pres de son cul ; c'est utile dans notre menage.

  • dansc polonaise.


FOLX.JLOKE POXSKIfi


74. A cy aie wies^ kady je? Na tney piQdzi od syiT) A na jo^ od p^fika, Siedzi sobie jsk k^pka.


75. A moja dziewcyno, pozw61-ze $1^ zacii^ Od kolanka na dwie pi^dzi, a od p^pka na pit^L


76. Dalabym ci dala, — serca polowicQ, Zcby§ mnie tak kochal, — jak byk jalo-

wicQ.


77. U naszego pana groszek drobno wschodzi: Panna lezy na maluikie, — pani ledwo

chodzi.

76. Chyciia si^ Macka nieboraczka bieda, Opadly mu portki, wylazla mu dzida.


79. Kochaneczko zTota, Pozycz^ ci kota;


FOLK-LORE POLONAJS 49


74. Ne sais-tu done pas oh il se trouve? A trois empans au dessous du con, A iin empan au dessous du nombril; II est la, pareil a \m bmsson.


75. O ma fillette, laisse-moi f enfilcr, La-bas, deuxempansau dessus dugenou,

et un empan au dessous du nombril.

76. Je te donnerais, je te donnerais la moitie

de mon coeur, Si tu m'aimais ainsi comme le taureau aime la jeune vache.


77. Chez notre seigneur le petit pois prospere : La demoiselle est en couche, et madame marche a peine.

78. Un malheur arriva a notre pauvre

Mathieu : Sa culotte lui est ixnob€t ec le dard iui tu sortit

79. Ma bien-aimee doree,

Je m'en vais te preter un chat, ^^vnruSia* ly, 4


50 FOLK. LORE POLSKIE


B^dzie Tapal szczury Wedle twojej dziury.

80. Zaplac mi dziewczyno za mojn robots, Com ci chlopca zrobil z pii^tku nu so-

bot^.

8l Na mojej po§cieli Robili CO chcieli; Zrobili Bartosa, Bez nogi, bez nosa.


82. Kowal na kowalce kowal^tko kuje, Kowalicha kowalowi kowadlem kieruje.


83. Kowalu, kowalu okujze mi szkopek, I tQ baryleczkQ, co w ni^ wkladam czopek.


84. Dziewczyno kochana. JeszczeS nietykana; Padniesz ty na franta, Utnie ci kuranta.


FOLK-LORE POLONAIS


Qui te chassera les rats Aupres de ton trou.

80. Paye-moi, fillette, pour men travail, Que je t*ai fait un gar^on entre vendredi et samedi.

8l Sur mon lit

lis faisaient ce qu'il voulaient; lis ont fait Barthelemy, Sans jambe et sans nez.


82. Le forgeron a la forge forge un petit

fbrgeron, Et la forgeronne au forgeron dirige son enclume.

83. Forgeron, forgeron, forge-moi mon seau, Et aussi mon barillon, ou j'enfonce le

bouchon.

84. Ma fille tres-cherie, Tu es inviolee encore? Mais tu rencontreras un mattre, Qui va te jouer un joli tour.


4*


52 FOLK-LORE POLSKIE


85. A stoi mi, stoi, — kolnierz u sukmany, A wisi mi, wisi, — pasiczek kowany.


86. Stala BaSka nad strumykiem I nazwa|a Bartka bykiem. On t^z se rozek przyprawil, Jak ji^ vib6dl, tak zakrwawit Teraz placze i narzeka; Nie nazywaj bykiem czleka.


87. Chodsil ksi<^z po desce, Zalecal si^ Teresce. A ona go po czuprynie: Do koScioIa poganinie! Do koScioIa w dzwonki dzwonic, Nie po deskach pamiy gonic.


88. Raptem do nie), raptem do niej, Nie uwaiaj ie si^ hroni;


FOLR.LORS POLONAIS


85. n est debout, il est dcbOut, ^ ie CfA dc

torn mnklue, II me pend, il me pend^ *— tnon cein- turon garni.

86. Barbc restah au bord du nrisseau Et appela Barth^Iemy tm taureau. Et lui, s'ayant apprfte sa corne, L'eii a percee Jusqu'ati sang.

Efle jrfeure maintenant et s'en plaint; Tiens, n'appelle pas taureau im homme.


87. L'abbe se promenait le long da la

planche * Et faisait la cour h Therese. Elle le frappa a la chevelurc, Va-f-en a FegU$e, payeni A revise va sooner les clocketteS) Et ne poursuis pas les filks sur les planches.

88. Brusquement vers elle, brusquement vers

elle, Ne regarde pas qu'elle se defend,

  • trottoir de planches entre la maison da car6 et

r^Ue.


54 FOLK-LORE POLSKIE


Nie uwazaj kawalerze,

Choc siQ broni. to nie szczerze. M6wiiem ja KaSce wczora, Ze przyjdQ do niej z wieczora; A ona do mnie m6wila: «N6zbym w toble utopiIa.» Ja przychodz^, ona leiy Na l62eczku bez odziezy. «M6j Jasienku nie mam noia, Niech siQ stanie wola bozaU


89. Kiedy§ sobie kowal, To ji^ sobie obal

Pod kuinii^, pod kuinii^; Wyjmij z portek miotek, Naklep w kolowrotek

I pu§c ji^ i pu6c ji^,


FOLK-LORE POLONAIS 55


Ne le regarde pas, men gar9on, Elle se defend, mais pas serieusement. Je dis hier a Catherine. Que je viendrai chez elle le soir; Et elle me repliqua a cela: «Je t'enfoncerai un couteau* (dans ton

coeur). J'arrive pourtant, et la voila couchee Sur son lit, sans nul habit, (et qui roe

dit:) — cMon petit Jeannot, je n'ai pas de

couteau. Helas, que la volonte divine soit faitel»


89. Es-tu forgeron, Alors renverse la Sous la forge, sous la forge; Tire ton marteau de ta culotte Forge lui bien son rouet, Et laisse-la et laisse-la.


$6 FOLK-LORE POLSKIE

Wesdna, od L^zycy. — Gdy iwwo- za^i^ieni st^ w Tcimcy w komorxe, drui- bowie gpiewaji^:

90. Matulenku 6wiec!

W komorze niediwiedi. Matulenka za^wiecili, Cztery n6iki zobaczyli,

Cztery n6zki w kupce

I ogonek w dupce.


(PtmaiYtx)

91. Kanien (kamiefi) na kanieniu, Na kanieniu kanien; Nie m6g go chlop podnie§c I usral siQ na nim.

(GiSralska.)

92. Daria, daria piaskiem rzyc, Boby rada mlod% bye* Chocby§ daria i skali^, Zawse rousis bye stari^.


FOLK-LORE POLONAlS 57


Ckanson nuptiale des environs de Len- ccyea, change par les gar^ons de k xioce» lorsque ks feunes marl^s, conduits dans line ciuHfibre a part, scmt conchea am lit :

90. Maman, apportc hi himierc!

Car il y a iin ours dans la chambre.

Maman vint avec la lumiere

Et aper^ut quatre cuisses,

Qnatre cuisses toutes ensemble Et une petite queue au cul.


91. Une pierre sur une pierre, Sur une pierre une pierre; Le paysan ne put Tenlever Et il chia IsMlessus.


92. Elle gratta, elle gratta son cul avec du

sable, Car elle voudrait etre Jeune. Tu as beau de le gratter avec ime roche,

m£me, Et du dois rester toujours vieille.


58 FOLK-LORE POLSKIE


(iywiec)

93. Chodzila dziewcyna kolo rybnika (stawu) Wystercyla dupu na uradnika.

Dobrze mu zrobila, co ji^ wystercyla,

Niech-ze ta nie kuka (patrzy), — to jemu nauka.

94. U nas w Polsce taki zwycaj, Jak srac pojdzies, to si^ przycaj. U nas w Polsce ta natura, Srac na desko, choe je dziura. U nas w Polsce taka moda, Nie zmyc zadka, choc je woda.


95. Mialem ci^ dziewcyno, sceri^ woli^ poji|6, Ale§ siQ zebzdziala, przy kominku stojf^.


96. A po C0'ie§ ZB. piec zalaz, Nie wylizQ, bo si^ boJQ, Nie wyliz^, bo si^ boJQ, Bom juz osral dziewce moje. —


FOLK-LORE POLONAIS 59


93. Une fille se promenait au bord d'un

etang Et presenta son derriere au gardien Et elle eut raison de lui le presenter, Car il ne doit pas regarder par la; — le voila pum.

94. En Pologne nous avons telle coutume, Qu'en allant chier, tu dois te cacher. En Pologne nous avons cette nature, De chier sur la planche, quoiqu'il y ait

un trou. Chez nous en Pologne il existe telle

mode De ne pas layer son cul, quoiqu'il y ait

de I'eau.

95. Je voulus sincerement, ma fille, te prendre

pour femme, Mais tu a pete en restant pres de la

cheminee.

96. Que fais-tu la derriere le pofele? Ne sortiras-tu pas a Tinstant de la? Je ne sortirai pas, car j'ai peur, Car )e viens de chier sur ma fillette.


60 FOLK-LORE POLSKIE


^7* A c6z'e§ ty za dziewecka? Ino jedna podusecka. Ni siQ odiiaci ni cem poslao, Taka§ dziewka, ino osrac.


98. A moja dziewcyno, moje ty kochanie, Podaj-ze mi ri^ckQ, to ci nasram na ni$. A moja dziewcyno, moje carne ocyi Calu|-ze mnie w dup^, az ci leb odskocy.


i^. Siwa kobylina bez pole leciala,

Caluj-ze mnie w dupe, kiedyS mnie nie

chciala. KiedyS mnie me cfadala, to Qmie i nie

zaluj, Podtdei psu ogona, -^ w di;^^ go po^luj.


loa G4mo w dupie meis^ Maryii% Ckmo w dupie mks; Idi'ze sobce do jezsoni^ Wyskrob dtqiQ wzii|wsy widra. To mi si^ udas, bestyjo, To mi si^ udas!


FOLK. LORE POLONAIS dl


97. Quelle filk «s-tu donel

Si tu n'as qu'un scul oreilkr,

Stos fa^ts ec sans literie,

Tu n'es qu^une fille a chier dessus.


98. Oh, ma fiUe, oh toi, mon amour, Tends-moi ta petite main, et je te

chierai dessus. Oh ma fiUe, mes yeux tous noirs, Baise mon cul, jusqu'a ce que ta t^e en tombe.

99. Une jument grise courait par le champ, Baise -moi au cul, si tu ne me voulais

pas. Si tu ne m'as pas tovJu, alors ne me

regrette pas, Souleve la queue au chien et baise lui son cuL

100. Ton cul est tout noir, Marie, Ton cul est tout noir; Cours done, toi, bien vite au lac, Et gratte ton cul avec un copeau, Alors tu me plairas, canaille, Alors tu me plairas! —


6a FOLK-LORE POLSKIE


loi. Idzie Maciek prosti^ drogi^, Ka§ka za nim, fik, fik nogi^. Macku st6j, Macku st6j! Nie omiia) domek m6j. Maciek stani^l, nie rzeki nic, SpuScii portki, wypii^l rzyc. «Oj uderzyc-em go chciala, Alem sobie przypomniala;

Ze to grzycli, Macka bic Goli^ r^kn w goTn rzyc.»


102. Na kominie siedzial, w piscaleckQ piskal, Wsy mu dupQ )edzi^, bo siQ nie obiskaL Dydy moje dydy 1 mas na jajcach gnidy, Daj-ze gros Hali^ce, to ci ich wyisce.


FOLK-LORE POLONAIS 63


lOL Mathieu marche son chemin droit,

Cathi le suit en faisant 6k, flk (remuant)

de son pied*

Hake Malhieu, halce Mathieu!

N'evite done pas ma maison,

Mathieu s^arreta, sans lui dire rien,

11 tit tomber sa culotte et lui montra son

cul, Oh I que je voulus le f rapper, Mais je me le suis rappelee, Que c'est peche de frapper Mathieu Avec main nue a son cul nu.


102. Etant assis suir la clieminee il stfAait dans sa HtHQf Les pou$ lui rongent son ciilj car il

manqua de s*epouiller. Dy^ mes dydy\^ tu as des lenies

sur tes belaux, Donne done un sou a Haline, potir qu'elle te les epoullle.


  • Aaiii ngnificfttion*


64 FOLK-LORE POLSKlE


103. Cbodzil kolo §ciany, -^ rusal rcmio*

namjr; A c6c mu siQ stalo ? — m6) Jezu kochany t Albo-li to nie wi^s, co mu siq to stalo? Joi-ci nic inn^go, -^ sc&6 ma sIq zach-

cialo.

104. Scys, bidzis,

Kiedy ixmie iiie widzis; Chocbyl siQ sesrala, Nk b^zies ixmie miala.

105. Scys, bzdzis, —

Daj mi tego, cem ty scys. — Nie dla ciebie ja to mdm, Dam ci tego, cem ja sram. CaTuj-ze mnie w dup^, Bo ja s&m to m^m.

K>6. Wlasla Basia na drabinkQ, Pokazala o<b'obink^. Bartek iny§lti, ie to dusza I nadstawil kapelusza. A ona mu sik, sik, sik, sik. Napelniia kapelusik.


FOLK-LORE POLONAIS 65


io3. II marchait pres de la muraille, — ct sc-

couait les epaules;

Qu'est-ce que lui arriva ? o mon cher Jesus !

Ne sais-tu done pas, ce qu'il lui arriva?

Rien autre chose, siirement, qu'il avait

besoin de pisser.

104. Tu pisses et tu petes, Lorsque tu ne me vols; Si meme tu chierais, Tu ne m'auras jamais.

105. Tu pisses-la et tu petes, — Donne-moi cela, dont tu pisses. —

— C'est pas pour toi que je Tai, Je t'ofire cela, dont je chie.

— Baise-moi done au cul, Car moi-m8me je Tai. —

106. Barbette monta une echelle, Et fit voir sa petite-chose. Bartek, pensant que c'est une ^me Lui tendit son chapeau.

Et elle, faisant pisse, pisse, pisse, Lui remplit le chapeau.

0<^

KqvnradM. IV. 5


66 FOLK-LORE POLSKIE


b) ZAGADKI

(z nad Buga i Narwi.)

L Przysed pan do pani Polozyl brzuch na niej; Ona m6wi: do§6\ A on m6wi: jescel (skrfy7iia.J


2. Dziad bab^ lechce, A babie siQ nie chce; Ddiad babQ za cialo, Babie siQ zechcialo.

(rygiel u drfwi,)


3. Oko w oko patrzy mile,

Brzuch na brzuchu leiy chwil^, az si^ gole schowa.

(djiecie u piersL)


4. Sto pic, Sto kusic; W kafdej picy Po kusicy. (ramy w kroinach,)


folk-lore polonais ^7


b) devinettes

fdes environs di Bug tt dc Karftw).

L Monsieur vim h Madame Et rait son ventre sur le sien; Elle lui dk: assea ! Et il lui dit: encorel (Un coffre,)


a. Le vieiJlard chatouille sa vielUe femme^ Et la vieille n'en veut plus; Le vieillard lui saisit le corps^ Et ]a vjeille gagna de Ten vie.

fVerrou a la poftej


3. L'oeil plonge avec delice dans I'autre ceil, Le venire couchc quelque temps sur Tautre

ventre, Jusque le nu s'est cache.

(Un nourris^on au sein.}


4. Cent cons, Cent pines; Dans chaque con Est une pine, (Metier a broder,}


68 FOLK-LORE POLSKIE


5. Patrzys na mnie, — chce si^ tobie: Wlei-ze na mnie, — sprobuj sobie. (idjko.}

6. Cam a lata mi^dzy nogami, Ma do§c roboty z jajami; Zeby w ni^ pud mydia wlozyl, Toby jej nie wych^dozyl.

(patelnia,)


, Moja panno mds, Daj-ze mi choc raz. M6j ty panic kawalerze, Bardzo gruby m4sl B^d^ mocyl, b^d§ mocyl, Zeby dale) wliz.

(sygnet na paleCf}


Stoi Piotrowa, Dziura gotowa. Przysed Piotr, Wsadzil jej w dziur^ knot.

Piotrowa slucha, Co siQ jej w dziurze rucha.

(skrfjrnia i kiuc^.}


FOLK-LORE POLONAIS 69


5. Tu me regardes, et tu me desires; Monte-donc sur moi et goiite un peu.

(Le lit.)

6. Une piece noire entre ies cuisses, A assez a faire avec des oeufs;

Si m8me on mettrait 20 kilos de savon

dedans On ne pourrait pas la nettoyer.

(Une poile.)

7. Ma mademoiselle tu Tas, Donne m'en une fois. — Mon monsieur chevalier, Tu Tas qui est trop gros. Oh )e le mouillerai et le mouillerai, Tant qu'il s'enfonce plus loin.

CLa bague au doigu)


Mmc Pierre reste la Avec son trou tout pret.

Vint M' Pierre Et lui enfon9a une meche dans le trou

Mme Pierre ecoute, Qu'est-ce que se meut dans son trou. (Le coffre et la clef.)


70 FOLK-LORE POLSKIE


9. Nusej p^pa, wyzej koyin

Jest tarn dziurka, co w nif^ kolt^ (kies^eh.)


10. Przysed pan do pani, Polozyl si§ na niej; Zrobil swoj{^ rzec I posed prec

(hot ^jcuU mys^,)


II. Lezy pani kolo drogi, Rozlozyla nogl Przysed chlop, Wsadzil cop, Panie Boze dopom6z! (soeha,)

Waryjant:


Zsedl chlop z drogi, Wlaz mi^dzy nogi I m6wil sobie: Boze dopom6zI


12. Matusi sIq ozdziawilo, Tatusiowi wisi.

(studnia f fdratviemj


FOLK-LORE POLONAIS 7I


9. Au dessous du nombril, au dessus des

genoux II y a UD trou» qu'on pique to u jours*

(La poche.J

10, Monsieur vint a Madame, Se coucha sur elie. II fit son affaire Et s'en alia, (Le chat qui divora une soumj


«. Madame est couchee pres du chemia^ El ecarta ses jainbes Tune de Fautre. Vint un paysan, Enfon^a le boochon, Le bon-Dieu en aidel (La charrue.)

Variartte: ■ ^_


Un paysan quitta le chemin, S'enfonca entre ses jambes et se djti Dteu k naon aide!


u, Amaman (quelque chose) s'cst entreouvert A papa (une chose) pcnd.

(IM putts ayec bascule).


FOLK-LORE POLSKI£


13. Witam Pani{^ z wlosamil

— A ja Pana z tym lysym.

Cy tego lysego mozna pulcic do kosma-

tego?

— Jak si^ go pusci do kosmatego, To mu si^ zechce golego.

(kon, — sianOy - owies.)

14. Przyjechal p. miody do panny mlodej. Kaz panno puScic lysego do kosmatego.

— Nie pozwol^, az ogolQ.

(kon, — tqka.)


Cego na mnie patrzys,

Cego na mnie mrzys?

Kiedym ci si^ spodobala,

To na mnie wlez,

Tylko mnie nie urai,

To ci dam drugi rdz. (jaMon,)


16. Bok do boku, sierc do sierci, Mi^dzy niemi koiek wierci.

(woly i dys^eL)


FOLK-LORE POLONAIS


i3. Je vous salue, madame, avec vos cheveuxl

— Je vous salue, monsieur, avec ce chauve. Peut-on laisser ce chauve au poilu?

— Sitdt qu'on le laisse aller au poilu, II prendra envie d'avoir le nu.

(Le cheval qui a un chan/ram blanc, — le fom, — tavoine.)


14. Le fiance vint chez sa fiancee:

Permettez moi, Madame, de laisser mon

chauve a votre poilu. — Je ne le permettrai avant que je rase. (Le cheval — la prairie.)

15. Qu'est-ce que tu me regardes, Pourquoi me contemples-tu ? Si je fai plu, Alors monte sur moi; Mais prends garde de me blesser, Alors je te donnerai une autre fois.

(Le pommier,)

16. Le c6te tout pres du c6te, le poil tout pres du poil, Et entre eux un gros clou de bois qui

tourne. (Le 2 bceufs et le timon de la charettej


74 FOLK-LORE POLSKIE


17. Mocno stoi, slabo wisi; Sam obrosly, koniec lysy,

(or^ech.)

18. Mam takie rzemioslo, Co dokola obroslo; Przyjdzie na nie przygoda, To siQ z niego leje woda. (oko.)

19. Przysed do niej, spojrzal po niej; Jak jej dal chlastanie po porastaniu, To az sIq kudly zatrz^sly. (Slwa.)


20. Co to za zagadka?

Jednowscibi,a drugiemmerda kolo zadka. (kaa{ka w wods(ie,)


21. Wlei-ze na mnie z r^kami, nogami A nie uwazaj, zem pani. (pieriyna.)


22. Srala krowa, sral i w6l, A oboje w jeden d6l. Czlowiek z dolu wyzbieral. By omast^ lepszi^ midl.

(nawdjf).


FOLK-LORE POLONAIS 75


17. II reste debout fierement et pend lachement; Tout poilu lui-meme, et son bout est chauve.

(Le noisette,)

18. J'ai un metier

Qui est tout autour poilu; Sitdt qu'un accident lui arrive, Alors de Teau commence a en couler. CVceil.)

19. 11 vint a elle, il la regarda;

Lorsqu'il se mit a la fouetter sur son en-

droit poilu, Des meches commencerent a en trembler. (Le prunier,)

20. Quelle devinette est cela?

Une partie est enfoncee et I'autre se meut pres du cul. (Le canard sur Veau.)

21 Monte sur moi avec tes bras et tes jambes, Ne £ais pas anention a ce que je suis une dame. (La couette.)

22. Une vache chiait et le boeuf chiait, Tous deux dans la meme fosse. L'homme tira la merde de la fosse Pour avoir la meilleure graisse k sa nourri- ture. (VengraisJ


7^ FOLK-LORE POLONAIS


b) CONTE

(province de Cracovic.)


L'OURS ET LE LifeVRE

[ paysan labourait avec un boeuf etavec un taureau atteles ensemble et criait de temps en temps: «Sa, chatre! — Sa, non chatre!,* — Un ours s'approche et salue le paysan: «Dieu vous aide!» — «Donne, o bon- Dieu I» — «Lequel des deux boeufs est le plus fort ?» — «Celui, qui est chatre !» — «Si c'est ainsi,» — dit Tours, — «alors ne pourais tu me chStrer aussi?* — «Volontiers», — re- pondit le paysan. Et il le chatra.

Mais en s'en allant, Tours lui dit : «ecoute, je m'en vais revenir demain ici, et si je me sens plus faible, je te chatrerai a mon tour.»

Le paysan retouma a la maison et raconte tout cela a sa femme. — Enfin il lui dit: «mais je n'irais plus labourer demain au champ, c'est toi qu^ ^ois y aller a ma place.*

Le lendemain, 1* femme vetue des habits de son mari, parti^ ^^ champ. — Elle la- boure, elle laboure, et voila Tours qui arrive ; mais il ne la reconnut pas et Ta prise pour


FOLK-LORE POLONAIS 77


le paysan. — «He», dit-il, «est-ce comme 9a que tu agis? tu m'as assure que je de- viendrai plus fort et me voila beaucoup plus faible; viens done, je m'en vais te chatrer maintenant.»

II renversa la vieille femme, mais ayant aper9u ce qu'il y a, il s'ecria: <tiens! tu as done la un plaie encore plus grande que moi?» — « Attends - done, je m*en vais fap- porter un emplatre.» — Dans ce moment uste, un lievre courut par la, et Pours se mit a Tappeler: «beau-frere, Hyacinthel viens done ici!» — Le lievre accourut et Tours lui ordonna de chasser les mouches de la plaie de la femme et s'en alia chercher de Templatre.

Lorsque un grand nombre de mouches entra dans la plaie, le lievre selon Tordre de Tours, donna un coup de patte la dessus pour chasser les mouches; aussitdt: pchchchououj un bruit sortit de la plaie. — Le lievre s'efFraya terriblement, mais il con- tinue de chasser les mouches, craignant son beau-frere. — Lorque beaucoup de mouches entrerent de nouveau, le bruit se renouvela encore plus fort.

Cette fois le lievre en fiit tellement effraye, qu*ayant oublie les ordres de Tours et le


yS FOLK-LORE POLONAIS


chatiment qui Tattendait pour sa desobeis- sance, il se mit en fiiite.

En courant par le champ il rencontra Tours, qui revenait en portant un gateau de miel pour la plaie. — «0u est-ce que tu cours, beau-frere?» demande Tours. — «Oh, mon beau-frere, mon beau-frere!» repondit le lievre, «si tu voyais, ce qui ce passait la dans cette plaie ! deux fois elle fit faux-coup, mais la troisieme fois elle eclata juste contre moi; je m'en suis enfiii au plus vite, pour te pr^venir. — Des qu*il Tentendit, Tours se mit a fuir et la vieille femme retouma tran- quillement chez elle.



VIERZEILEN

AUS DEN OSTERREICHISCHEN ALPEN.


VORBEMERKUNG.

|IE nachstehenden Vierzeilen oder Schnader- hdpfeln stammen aus verschiedenen Ge- bieten der 6sterreichischen Alpeniander ; sehr viele, wenn nicht die meisten, sind, wie die Vierzeilen tkberhaupt, dem gesammten Gebiete gemeinsam. Der Herausgeber bat aus der ihm vorliegenden handschriftlichen Sammlung einige ausgeschieden, die ihm allzu deutlich das GeprSge eines nicht volkstOmlichen Ursprungs an der Stim zu tragen schienen; er Obemimmt indessen keine Verant- wortung dafQr, dass nicht noch eins oder das andere aus ahnlich trtiber Quelle stammende stehen geblieben ist: reizt ja doch gerade der Inhalt der-


8o VIERZEILEN


artiger Produkte studentischen oder touristischen Obermut zur Nachahmung. In der Wiedergabe der mundartlichen EigentOmlichkeiten wurde von phonetischer Grenauigkeit durchaus abgesehen, da die Texte keinen linguistischen Untersuchungen zur Grundlage zu dienen beanspruchen; mass- gebend war das Bestreben einen Compromiss mit der Orthographic der Schriilsprache zu schaffen, welchem selbstverstftndlich, wie alien Compro- missen, viel Mangelhaftes und Inconsequentes an- haftet. Was trotzdem den mit den Alpenmund- arten nicht bekannten unverstSndlich bleiben dOrfte, ist in kurzen Anmerkungen erklSrt worden.


1. S Mensch is mudlsauba Und stark wir a Bar; Aba was nutzt mi das alls, Er steht ma net mehr.

2. S Deandl liegt am Ruckn, Da Bua thuat si buckn; _

Af oamal sclireits : das is dumm, Hiazt fallt eam sei Nudl um.


X. mudlsauba 'aehr hiibsch' Schmeller Bayr. Worter- buch I, 157a. a. Nudl 'penis'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 8l


3. 'S Deandl is kloanboanli, D Leit sagn, si hat koani; Das is aba dalogn,

Si hats so viel weit obn.

4. 'S Deandl is schwanga, Wer hat ihr's denn than? Zwoa abgeschmalzne Nockerl, A Nudl voran.

5. Warum soil denn mei Deandl Koa Freud mit mir habn? Bin lusti und thua's gem Und bin net schwar H tragn.

6. Und s Liserl ban Wieserl Hats Kitterl aufghobn; Und da is ihr a Heuschreck Beim Schlitz eini gfiogn.

7. Deandl, geh scheissn, Wird da Bauch a weng lar; Aft gehn ma wida tanzn, Bist neama so schwar.


4. Nockerl 'kleinc Klosse', hier natiirlich fiir 'Hoden* K^vTrrdSia. IV. 6


82 VIERZEILEN


8. Is hiazt nix mehr wia imma, Es geht alls in die Triimma; Is hiazt a nit wia eh,

Es geht nix mehr af d' Hoh !

9. Fertn in da Stadt

Hab i a Mensch petschiert; Hab an Guldn zahln miiassn, Hat ma s ganzi Gscham ruiniert.

10. Warum hat denn das Deandl Koa Pfoadl net an? Damit da Bua leichta, Du woasst schon was, kann.

II. Es thuat mi am meistn harbn, Dasz d Fotz stinkn thuat; I v5glet viel liaba, Schmeckat sie guat.

12. Wann d V5gl liabn thoan, Da singens so rar; Wanns Mensch in d Hosn greift, Wird d Nudl glei starr.


8. hiant •jetit'.

9. fertn 'im vorigen Jahr*. petschieren 'coire . Gscham •Geachlechts* (Scham-) teile'.

10. PJoadl, Pfoad 'Hemd' ; bair. pfaid^ got. paida. ,

11. harbn 'krankcn'. v'cgln 'ccax^' rschmecken 'nechen .


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 83


13, Hiazt kimm i ma fur Wir a vornehma Herr:

I han obascht die Krat^^nn Iniascht a Rohrlpcscbwar,

14, Mei Deandl ihr Gscbam

Is kohlschwar^ wir a Tinrn, Und s Lcichl so Idoan, Kani da Weg eini z findn.

15, Da Jagatonj vo dar Altn

Hat ban Scbibissn schwarz troffn; Und is da Bauenn von See In d Fotz dabei gschloftn.

16, Solgi is richti und i muasz Es aufricbti sagn:

Wer a dreckats Mensch voglt, Hat an hungrign Magn.

17, So leg di nur zua, Mei Uaba Toni j

Zwoa schneeweissi Tuitln Und no was hon L


16, sa^ 'dai' (cig. 'dasiclbc'),

17. iHitln 'BrList<\


84 VIERZEILEN


i8. Mei Bua is a rara Bua, Er is halt a Back; Mit 'n Salzstangl kimmt er, Mifn Kipfl geht er weg.

19. Di Sau, do habn Tuttln, Die Menscha habn BrOst; Ha, ha, du Talpatsch, Hast denn d6s no net gwisst?

20. Den Lenzl sein Schwanz Habns m Spital drin kuriert; Der Schwanz, der is gsund worn^ Da Lenzl is krepiert.

21. Bhiiat di Gott, mein liaba Schatz^ Und er war dir vagunnt,

Und i lassatn da,

Wann i n aschraufn kunnt.

22. Wann i a Bada war, Aft wollt i s probiern,

That die Buabn fest schrbpfn Und d Menscha kristiern.


18. Salnstangel die graden, Kipjl die halbmondformig^ gebogenen Produkte des Backerhandwerks.

21. aschraufn 'abschrauben*.

22. Mensch 'M adchen, Gclicbte*. kristiern 'ein Kiystier gcben'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 85


23. Wann i mit mein Deandl Am Sunntag will schmiern, Da muasz i am Samstag Zerst d Muata petschiern.

24. Wann mei Fotz trauri wird, Fiihr i s am Tanz,

Und suach ihr zan Trostn A tuchtigs Trumm Schwanz.

25. So denk, i war a Henn Und du warst a Hahn; Broatatst d Fliigl vanand Und hupfatst halt dran.

26. Wann i wissat, dasz wahr war, Dasz bein Deandl koan Gfahr war, Gang i aussi in Stall

Und probierat s a Mai.

27. Oamal in Habastroh, Oamal in Heu,

S dritli Mai in Rachfang In Winkl hiebei.


37. Habastroh 'Haferstroh'.


86 VIERZEILEN


28. Gelt, Deandl, mi hast gem, Du alti Mistlatern; Rinnaugets Wasserschaff, Dir scheiss i was.

29. Seis Christas, scheans Mensch, Mach mir auf, wannst mi kcnnst; Wannst mi aba net kennst,

Leek mi im Arsch, du scheans Mensch.

30. Mein Deandl hat an Brunn, Wachst Mias umadum: Muasz a rara Brunn sein, Schliaft da Fuchs aus und ein.

31. Mein Deandl hoasst Anna Maria,

Hat hintn di Orgi Und vorn s Klavia.

32. So leg di nur zuwa, I hab di so gem, Dasz unsere Buabn Recht schwarzaugat wem.

38. r/nnaujg-ats 'triefaugiges'.

39. Seis Christas, wol aus 'Jesus Christus' entstanden. 30. Mias 'Moos', scklia/t 'schliipft' ; dazu in 36 das

Particip gsckloj^.


AUS DEN OSTERKEICH. ALPEN 87


33. Drei Tag in Fedabett, Drei Tag in Stroh ;

Uvdzi is ma mein Schati vareckt, Hian bin I froh,

34. Tutttn fest, Baucherl fesT,

A Dinger! vvir a Schwalbnnest i Was muasz das fUr a Dinger! sein? Js ja lioan Scliwaiberl dreia

35. S Dingerl is steif, Steif, prugelsrarr^ Wanns nur schon erst Amal dritina war.

36. Wann da Wudl Wud! net war, War da Wed! Wed! net srarr; War da Wudl Wud! net offii. War da Wed! Wed! net ^schlofFn,

37. Das Deandl sdireit Au\Sf^e!il I bin ja koan Wauweb^

1 bin ja dein Bua, Druck d Augn zua.


jC' ^'ifffif '^cunnvi5*.wol blass ia aUg'cinhlickUchftr Wort- qnj^lerj^i nach ^>£tf *Schwonz, penis* gtJjildet. Wieoc-


VIERZEILEN


38. I han an altn Wetzstoan,

D Leit sagn, i sollt n wegthoan; I wirn aba glei ghaltn, Den Wetzstoan den altn.

39. Hoch af da Brust

Hat da Tauba sein Lust, Und sch5n zottert muasst sein, Wannst mein Taubin willst sein.

40. Was hat denn die Taubin, Dasz goar a so murrt?

Da Tauba hat s plodert. Drum is ihr net guat.

41. Und lustig is gwesn, Hats Kellnacnensch gsagt, Und a Bussl hat s ma gebn, Wia s n drin hat ghabt.

42. Thua ma*n treu eini, Thua ma'n treu aussa; Hast ma die Fotz dazogn, Putz ma s a aussa.


38. glei •gleich', hier 'eben, grade' . ghaltn *behaUcn',

39. zotUrt 'mit Haaren bewachsen' (am cunnus)

i^. plodert vom Coitus der Voijel; plodern eigentlich

  • flattern'.

4z. Bussl Kuss\


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 89


43. Pikati, pakati,

S Mensch hat a nackati. —

  • Spitzbua, es is nit wahr,

S' is voUer Haar.'

44. Dort hinterm Wald fiira Auf der obern Leitn,

Da kann man d Frau Wirtin In Sattl reitn.

45. D Frau Wirtin in Sattl, D K6chin in d Hand,

D Kellnerin ins Loatseil, Das liederlichi Land.

46. Du Deandl du steifs,

Du moanst, dasz i greif;

I greif dir nit dran,

Wannst rai zahln thatst drum.

47. Deandl, wo hast es denn, Dein rauchi Buttahenn ? — I hab di a nit gfragt. Wos dein Kapuzina hast.


43. pikati Pakati ohne Sinn.

44. Leiin 'Berglehne\ 44 und 45 bilden ein Schnader- hfipfelpaar, wie deren noch einige in der vorliegenden Sammlung vorkomnien.

- 47. Butiahenn 'Huhn ohne Schweir, Schmeller i, 3x1.


90 VIERZBILEN


48. Leg di nur eina, Wills no a Mai wagn; Es kann ja zum Teuxel Not allewal schadn,

49. Thua nur und thua nur, Thua nur fein gschwind; Wannst gnua hast, muasst aufhbrh, Sunst machst mer a Kind.

50. Kreuzweis iibers Bett Hab i mei Schatzerl glegt; Schneeweiss sein die Knia, Aba gschobn habns nia.

51. Das Deandl is narrisch, Hat goar koan Vastand, So viel vastehts glei wol: Thua d Fiiass vanand.

52. Herdi und herdum, Was scher i mi drum ; Zwoa lass i net driiba, Oana bringt mi net um.

53. Herziga Tausendschatz, Mit dir is nix,

Hast n rothn Fiirhang Bei da Wixwix.

S3« Wixwix fUr 'cunnus', dcr 'rote Vorhang* geht auf die Menstruation.


AUS DEN OSTKRREICH. ALPEN 9I


54. Deandl, hebs Kitterl auf, S Hemdl nlmm mit ; I liab und i leid ja Das Bauscherwerk nit,

55. iMei Deandl is harb af mi, SJ woasz net wins thuat; Greif i ihr af ihr Jungferschaft. Is glei wieda guat

56. Mir hat aner gsagf Af da mittn Strassn, Er wurd mi guat zahin Fiirs druba lassn.

57, Nachtn bin i pempert worn, Is heunt no mei Freud; Menscher, lassts eng pempern, Sunst seids koani nGt gscheidL

58^ A Mai bm i ausgangn Und bin zu oan keman, Der hat ma glei wo!n Do Jungferschaft nehman.


54. BamsfJkerwirk *wa* aicli auflsnscbi'.

55. har^ bfise", vg^U lu it* 59. /fwf/frrt 'c&ire';


^1


92 VIERZEILEN


59. A Schuster hat gschuastert, Hats Leder not kennt,

Er ist mit seln Loast In a Mensch eini grennt.

60. Wann du mas heunt a nit thuast, Lass es halt bleibn;

Wann die Sauschneida keman, So lass i di schneidn.

61. Bua, kimm und thuas ofters, Das hat rair recht gfalln;

Du darfsts nit umsonst thuen, I wir di echo zahln.

62. Die Fischersche Liesl, D5 fischt a recht viel. Bald fischt sie in Teichtln, Bald unta da Hiill.

63. Mei Deandl hat a Kohlmasn, Das woasz i gwiss;

Aba her gibt sie's nit, Wals ihr Lockvogl is.


59. schuasUrn fur •coire*. Loast 'Leisten*.

62. Teichtln 'Teichen*. Hiill 'Eettdccke'.

63. Kohlmasn 'Kohlmeise'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 93


64. A Mai is ka Mai, Zwa Mai is a Mai;

Und drei Mai is a nit z viel, Wann da Bua will.

65. S Deandl is sauba,

Sie hat a scheans Kload Und a sakrisches Wischlzeug Unta da Pfoad.

66. S Deandl hat an schneeweissn Bauch, Untn an braun Fleck;

Und da Bua reibt die ganzi Nacht, Er bringt n net weg.

67. Da zwonim a Mai

Bin i ba mein Deandl gwesn, Und hatt vor lauta Liab Bald am Micheli vagessn.

68. S Deandl hat an grossn Bauch, Sie lasst si net greifn;

Sie hat an kloan Tambur drin, I hab earn ghort pfeifn.


65. Wischlzeug^ 'cunnus' ; •wisckln ist 'pissen'.

67. ^tt'tfiy/m *neulich'. Michaelis ist der *Ausxieh'terinin


94 VIERZEILEN


69. I will di fort liabn,

I hab di recht gem;

will dir das Herz Von der Hosn verehrn.

70. Ban Deandl im Schoba Heu Liegt a Husar dabei;

Der hamm teremtette Steht ihm auf d Hoh.

71. Beim Wirthshausi drentn, Untn ban Eck,

Sein halt die Menscha Und Buama recht keck.

72. Die Menscha und Buama D6 sein recht bekannt; Er reckt ihrn aussa Und gibt ihrn in d Hand.

73. Wiar is a so nackat,

Sagts Mensch, und wiar arm Steckn a weng eina, So hat a do warm.


70. hanim teremtette 'penis' mit Beziehung auf c risch teremtettii 'fluchen\


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 95


74. Weit aufi, weit aufi! Bin eh schon weit obn; Du lept di ndt zuwa, Mit dir is dalogn.

75. So leg di nur zuwa, Du herziga Bua;

Wann du mar was macha^t, I lachat dazua,

76. S Dcandl is sauha, Und lanzn thuats guat; Bin no nia bei ihr gJegn Und 1 woasz net wias ihuaL

77. Wans zan Liegn a so war^ Wias in Tanzn guat geht, So wars halt a Deandl, Wia wettum koani steht,

78. Du heriigs sch6ns Mad I, Hast wol dicke Wadl, Und a mollati Brust, Bist moan oanzigi Lust*


7S. m&il^t <vueich\ 'flei^chlif'.


96 VIERZEILEN


79. S Mensch von der Tannamiihl I^sst n Bubn, wann er wil, Lasst n Bubn ubristeign Uber di Geign.

80 Deandl, wo hast es denn, Dasz i s not find? — Du dalkata Bua, Am Buckl is n5t hint.

81. Mein Schatz ihri Zweschpn Is patzwoach, aba guat; Koan Jungfa mag i so n5t» Mi thuats grausn voan Bluat

82. Kanns af dar Welt Was rareres geben? Mei Deandl hat Filzlaus Und i han di Schebn.

83. Des is halt do gspoassi,

Frisst da Mensch schlecht oda guat,

Dasz er halt alii Mai

N gleichn Dreck scheissn thuat


8x. Zweschpn 'Zwetschge\ hier 'cunnus*. ^ patwmomch

  • klebrig weich'.

82. Scheben 'Raude, Kratze'.

83. gspoassi 'gespassig*, 'spassig*.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 97


84. FQr a jungs Deandl Thuat si s an oanziga Bua; Ftir a recht alti Schachtl Da sein sechsi n6t gnua.

85. Da Herr Vawalta iin Gschloss Der thuat beim Diskurieren In oan fort in da Hosn

Ba da Nudl umastiera

86. Deandl. steig afn Boam,

Lass ma dei Rebhandl schaun, Was «s fiir Federn hat, Schwarz oda braun.

87. Baabl, steig du afo Boam, Lass ma dein Schncpfo schaun, Was er ftir an Schnabl hat, Kurz oda lang.

88. Sch5n kurz und schSn dick, Sch5n rot untan Gsicht, Schdn hoch um an Magn,

A solchs Deandl muasz i habn.


84. ikuai sis 'geniigt*.

85. nmastiem 'hcrumsuchen'.

Kftvnradia, IV.


9^ VIERZEILEN


89. Dar Apfl am Bam

Und das Semmerl in M5t

Is no net so suasz,

Wies Btieberl (Deandl) in B5tt.

90. A Radl, was links geht, Kann rechts gehn a ;

A Deandl, was greifii lasst, Lasst pudem a.

91. Bua, schau, wias ma geht, Wia da Bauch aussi steht; Mit dein scheiss eini Bohm Is er a so worn.

92. Dasz i n5t gfalln bin, Dank i mei Gott;

I bin nur glei gstolpert Cbas sechsti Gebot.

93. Mit den scheiss Urlaubgehn Han i koa Gllick, koa Gliick; ArschprUgl ban i a scho kriegt, Und s Mensch is dick.


89. Mot 'Meth'.

90. pudem 'coirc'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 99


94. Mei Schatz is kloanwinzig, D5s thuat mi vaariassn; Schupf i s aufi zan Kopf, Bleibt ma nix bei die Fiiass.

95. S Mensch af der Aim

Is ins Scheissh'ausi gfalin;

Wias aussar is gstiegn,

Hat sie si weichselbraun gschriebn.

96. Wann i a Mai heirat, Heirat i zwa;

Die oan fuhrt mi scheissn, Die oan putzt ma s Loch.

97. Vierundzwanzig Kreuza Macht a Guldenzettl,

Und s Mensch reckt n Arsch Obas Fenstabrettl.

98. Und die Wcichseln san sauer Und die Kerschen san siiasz,

Und die Menscher habn Backenb'art Zwischen die Fiiasz.


97. Ziemlich alte Vierzeile, da sie sich auf die friihere vihrung bezieht.


lOQ VIERZtlLEN


99. Am Himrael stcht a Wetta, Aber dunnern thuats net; Steig eina beim Fensta, Aba blitzn derfst net

100. S Morgens um a zwa

Habn d V5gl eana Gschra; Sagt da Bua zu sein Mensch: Gehma wischerln all zwa.

loi. Dort unt in der Au

Liegt da Herr af da Frau; Liegt da Herr af da H5h, Was sie thoan, woasz i eh.

102. Entern Bach, drentern Bach Stengan zwa Fuchs; Der oan hat an langn Schwaf, Der andre hat nix,

io3. Und da Bua, der nit springt, Und da Bua, der nit singt, Der is halt wir a Schoasz^ Der nit kracht und nit stinkt.


100. wischerln %, txx 65

toa. enUrn und drentern *4rubeu, iiber'

103, Schoass 'Schiss, Furz'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN KM


104. Wann d Kerschn zeiti wern, Aft gehn sic von Kern; Wann die Fotz schlatzig is, Aft schliaft da Schwanz gem.

105. Nettar urns kenna

Is mei Schatz sch5na;

Nettar urns gspiim

Thuats n Arsch bessa rUhrn.

106. S Mensch in da Brentlhlittn

Lasst ihrn Buabn recht sch5n bittn; Er mecht ihr ihrn KaskUbl kittn, Wals allwal rinnt bei da Mittn.

107. Mei Deandl hat an. Brunn, Wachst Mias urn und um; Reiss i n aus, thuats ihr weh. Lass i n stehn, wachsn d Fieh.

108. Wan i af mei Deandl denk Und i denk af ihr Loch, So kunnt i n daschiagn. Er stengat ma doch.


104. a/i 'dann\ schlaizig^ *klebrig'.

X05. KtUar nm* MtMma, urns ge*}urH 'grade dasz mans kenuen, spUren kann*.

Z06. BrentlkMU*: brtnUln wird in Karncen roa den Abendbesuch^n der Liebhaber gesagt.


I02 VIERZEILEN


109. Mei Schatz is jung, Is ma schon vahassn; Hat a Stricherl am Bauch Wiar a Manndel Masn.

IK). Leg di nur zucha

Schdn nach da Langst;

An Buam muasst ma roachn,

A Mensch bin i eh.

in. Mannigs Mai hat mas. Da mag mas net; Mannigs Mai that mas gern, Da kriagt mas net.

112. Leg di nur zucha

Sch5n nach da Schneid; Wanns alii Mai grathn that, Wurdn z viel Leit.

ii3. S Deandl is gruslkloan, Sitzt af n Tanglstoan; Tangln liasz gem, Wanns neamd ihr that wehrn.


T09. a Mdundl Masn 'Mannchen von einer Meise' i 1X3. grathn 'glUcken'.

wi, gru*lkl4Hut *sehr klein', salzburgisch. Schmeller I, 1073. iangeln 'tengein, dengeln'; hier fiir 'coire'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN IO3


ii4. Das Deandl is sauba Vom Fuass auf und au( Sie legt si schon zucha, Sie woasz schon mei Brauch.

115. Mei Schatz is a Schwoagrin, A liederlichs Land, Und sie zrreisst ma mei Hosn, Han eh schir koan Gwand.

n6. Du herzigs sch5ns Deandl, Wia Q\uasz i mi legn, Dasz i dir kann auf d Nacht An schSn Nehmasgschwind gebn?

117. Mei Vata is a Fleischhacka, Sei Suhnl bin i;

Mei Vata sticht Kalbla Und d Menscha stich i.

118. Deandl, wo hast as denn, Dasz i s n&t find>

Hat da s der Raf vabrennt Oder der Wind ?


1x5. Schwoagrin 'Sennerrn'.


I04 VI£RZ£ILEN


ng. S hat s n5t da Raf vabrennt Und n6t der Wind; Zan Binda hab i s gschickt, Weils so vicl rinnt

lao. Aus i da Tanz,

Und da Bauer is a Schwanz» Und die BSurin is a Huar Und s Mensch a no dazua.

lai. Sagst allweil, es thuat nix,

Es macht nix, es schadt dir nit;

Da hast hiazt dein Thuat-nix,

Dein Macht-nix, was thuast denn damit ?

laa. Thuen eini, thuen eini Und thuen net nebn fiir; Bin a an arms Deandi, Thua betn dafUr.

123. Da Wirth z Maria Zell Hat a durstigi Seel; Sei Weib hat n gschmiert, Wal er s Schwanzerl nia rliahrt.

134. Juchhessa, sa sa, Kittl aufi, Pfoad a» Geh weg, kloana Bua, Hat a grossa z thuan gnua.


AUS UEN OST£RR£ICH. ALPEN. IO5


135. I und mei Bua

Habn uns fest zsama glegt, Und da Floh in da Mitt Hat oft z jammem anghebt

126. Zwoa schneeweissi T'duberl Fliagn auf a Kfanzl;

Und so leg di nur zucha, Mei liaba FranzL

127. Und s Mcnsch hat an Trutz. Mei Stutz is nix nutz; Wann i s Pulva hat ghabt, Hat i s no a Mai gwagt.

128. Mei Schrotbeiti, mei KugltnodI Und mei Pulvahurn

Und mein Spanna zu da Annamtrl Hon i a valum.

129. Deandl, so halts nur zsamm, Halts zsamm in Gottesnam«  Dasz dir koa Bua nix thuat, Sunst kumst ums Jungfembluat.


zaS. KugltnodI 'Kugelform*. Spanna 'Spaoncr'.


I06 VIERZEILEN


i3o. Sch5 Stat hoassts eigspannt Und sch5 stat hoassts gfahrn ; Wanns dt guat ziemt, muasst authbm, Sunst kimmts dar in Magn.

131. Sch5 handsam muasst einspann, Sch5 gsqhickt muasst fahrn; Wanns guat geht, musst ausspann, Sunst mechts a Mai schadn.

i32. Mei Schatz is a Jaga, Hat koan Pulva, koa Blei, A rostigi Bixn. Koan Spanna dabei.

133. Bald beissn mi d Wanzn, Bald beissn mi d Fleh,

Und bald steigt ma mei lederna Sabl in d Heh.

134. In Bergrischn Thai Sand d Bettn gar schmal, Muasz mi gleim zuwilegn, Dasz i net aussa fall.


130. siemt *gefant*.

131. handsam 'gefiigig, geschickt'. rZ^.gMm *nahe'.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN IO7


135. Steig aufi, auf mi ; Bringst mi um, bin i hi. — Bist gscheidter als i, Wirst wol acht gebn auf mi*

136. S Mensch hat ihr Kerschfl»kaft, Kerschn san sUsz;

Und hiazt wachst ihr

A Schnauzbartl zwischn d FQass.

137. Mei Vata in da Lejtn Hat Span milassn klobn, Und er hat si an Schiefer In Arsch eini zogn-

138. Muasst &fta zan Tanz gehn, Wirst 6fta bekannt,

Aft kri^^t ari grossm'achtign Vazeih-ma's in d Hand.

139. Deandl, magst an rothn Apfl ? Deandl, a Birn a?

Deandl, magst a weng schaastern? Ja )a, i mag a;


136. ihr '»ich'. Vgl. lu der Vierteilc No. <j&.

X37. Sfan klcbn *Hol2 spalxen*. Schiefer 'Httkftplitter*


108 VIKRZEILEN


i4o. Afh Neumaricta Platz Steht a gn*ddige Frau, Hat an buxbaman Arsch Und an bamwollan Bauch.

141. Den^dl, wo hast es denn, Dasz i s net find? —

I bans ja zan Binda gschickt, Wals allwal rinnt

142. Das Deandl in den rupfern Pfbad Hat mar in d Taschn gsoacht; Deandl, was is denn das?

S Taschl is waschlnass.

143. Hin urns Loch, her urns Loch, D Bauerin scheisst Apflkoch ; Da Bauer scheisst a dazua,

Aft ham ma d ganze Wochn gnua.

144. Dreihundert Soldatn Und oan Oflfiziar,

S Mensch hebt a Kittl auf, Zoagt ihnen s Quartier.


141. Vgl. X18. S19.

Z43. rup/trn 'aus gcwohnlichem, rauhem Stoff '. gsoticki geseicht, jrepisst*. 143. AJtfikoch 'Art .MehUpei;se mit ApCeln*. .


AUS D£N OSTERREICH. ALPEN IO9

145. Ba den scheiss Gbafarn

Is mei Mensch schwaoga wonv

War ma net Ubagfarn,

War mei Mensch net schwanga worn.

i46. Die {Name emer Ortschaft) Deandlo Habn an rothi R5ck, S5 farzn wia d Eseln Und stinkn wia d Bdck.

147. Ertegata, langi Hosn, Steckn eina, lassn lo^, Schiassn aussi, schaun an, Fragn, was er drin hat than.

14& Dort is a kloans HdusI,

Dort habns an schdn Gspoass; Sitzt a Schuastabua drinna, Schlagts Mensch uban Loast.

149. Z Mtttag ham ma Lebawurst, Af d Nacht ham ma Plunzn; Mei Schatz hat ihr Ding valom„ Sie kann net brunzn.


147* trUgaia ohne Sinn, loin 'horen*. 149. Plunzn 'Blutwurst*. brunsn 'pissen*.


no VIKRZEiLEN


150. Mei Schatzerl is sauba, Is kreidlweiss gmahln; Hiazt is ma da Schatz Ins ScheisshHusl gfalin.

151. Oba d Staritzn Und d Hochalm,

Wo die Kua glei gschissn hat, Bin i abi gfalin.

152. Wann ka Fischerl net war Wurd ka Reuscherl net gmacht; Wann ka Dcandl net war, Gang ka Bua bei da Nacht.

153. Ba da Wischbank, ba da Waschbank, Ba da HoUastaudn is gwen»

Dort hab i mein Birnbartl Bei da HoUapritschn eini gebn.

154. Drei Schuasta, drei Schneida, Drei Weissgerbergselln,

D5 habn alii neini

Auf can Mcnsch aufi w611n.


xsa. Reuscherl 'Reuse*.

153. HoUastaudn 'Holluaderstaude'. Pritschn kennt Castelli in Niederosterreich als %eibliche Scham, BirH' bartl ist unklar.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN III


155. An Spann unterm Nabl Da geht da Bauch aus, Da sitzt a schwarz Katzerl Und passt auf a Maus.

156. Geh a niamer aufi

Zus Nachbarn sein Diarn Hat a Warzn am Bauch, I kinnt a oani kriegn.

157. Koa Haus und koa Hof, Koa Kellafensta,

Koan Arsch und koan Bauch Und koan oanzigs Mensch a.

158. I geh niamer aussi Ins Salzburga Land; Sand viel Menscha drinna, Do goar koani hand.

159. So bald's oani habn,

So habn sie s ganz hint;

Es hat cans da Reif vabrennt,

Weil s da so stinkt.

160. Herzigs sch5ns Deandl, I hab di so gern,

Gib dir n Zepter in d Hand, Kannst Konigin wern.


Iia VIERZEILEN


i6i. Was wir i denn macha? I wuzis a weng; Greif an niir mein Zapfn, Dein Loch is ma z eng.

162. Dahin und daha, Sagt da Fischa Sima, Und was machst mit da Hand Untan Fiirterl drinna.

i63. Das Ding is recht guat,

Wann man aus und ein thuat, Wann a recht grossa steht, Dasz da Patz aussa geht.

164. Mei Schatz das Herzerl Is goar a schdns Kind, Hat zwischn FOassn a BrOnndl, Wo da Bach aussa rinnt.

i63. Auf der Simmringer Had

Hats an Schneider aussigwaht, Und es gschicht ihm scho recht, Warum flickt er so schiecht.


x6i. tuuzeln 'ewischen den Fingern hin und her roUen*.

x6a. PurUrl 'Fiirtuch'.

163. Paiz '£ingeweide% 'Flussigkeit'.

\ti. flichen •coire'.


AUS DEN 6STERREICH. ALPEN rij


i66. Die steirische MexsBdia San alii grossi Schnalia, Sie lassa si schuastern, Dasz d Arschbacken kmlkk.

167. Hia2t hoassts niama schuastenr Hiazt hoassts nit ponziem, Hiazt hoastts nur: Hau's^ aufi, dasz d Hoar davon fliagQ.

i68. Mei Weib hoasst Trautl Und i hoasz halt Franzl; So oft mar uns zama legn^ Nimmts mi bein Schwanzl.

169. Du dickarschigs Mensch, I hab di so gem,

Und i mecht w^n deinr didtcn Arsch A SchdsshSusr^ wens.

170. Frau Wirthin kocht Nockerl Und brunzt a weng dran. Das Ding wird hdibsch suppat Und bncnat si net an.


x66. ScknalU llure'.

167. punxitren wie stem^tln 232, pttsekiertn 262. 263 •coire.*

X^vnraSia* lY. 8


H4 VIERZEILEN


171. I hab an Bubn kennt, Der hat ka Madl gliabt,

In n Himmel is er kemma, Aba Schlag hat er kriagt.

172. Dort obn af dar Aim, Wo si d Holastaudn biegt, Dort scheissn zwoa Bauern, Dass der Dreck davon fliegt

173. Deandl, hast ghSrt?

Afh Freitag wirst gschert, Am Samstag balbiert Und am Svinntag punziert.

174. Du sakrischa Mann» Ba dir kann i nia sein,

Bald i n Hausknecht dazua lass, Im Flux hat era drein.

175. Trinkts a mal uma, So kimmts af mi a;

D Frau Wirthin lasst v5gln, D Kellnerin a.


X74. im Flux 'rasch, sogleich'.


A.US DEN OSTERREICH. ALPEN 115


176. Wanns regnt und schneibt, Wanns dunnert und blitzt, Wanns Mensch ins Bett brunzt, Aft sagts, sie hatt gschwitzt.

177. O du scheanglats Luada, Du bist mas recht Land; Hiazt greif is da Blinden, Soachts mar in d Hand.

178. Wann da Schwanz a mal patzwoach is, Aft is nix mehr z than,

Und wann d Fotz a mal zrrissn is, Muasz mas zsamm nahn.

179. A Tiirk und a Jud

Und a kloan zrrissni Fut Und a patzwoacha Schwanz Is a trauriga Tanz.

i8o. Mei Schatz is a Schwoagrin, A bluatjungi Huar, Sie legt si schean zuacha Und hiillt mi schean zua.


177. schemuglat 'schiclend'.



Il6 VIERZEILEN


i8i. Heunt Nacht hot ma tramt, Und es dnickt mi die Tnid; Wiar i munta bin woarn, Han i s .Mensch bei da Fut

182. Heunt Nacht hat ma tramt Und da Tram hat mi gfreut;

I han gmoant, i han s Mensch» Han n Brunzscherbn \mikeit

183. S Deandl hat in Kittl gschissn Und ins Pfbad a;

Aft han i ihr oans afigebn, Lassts an Schoass a.

184. £>ort imtn ban Zaun Hat mi kraxlt mei Mum;

Han *taiiscndmal yagalts Gott* gsagt, Wie wohl hats ma thm.

185. So a steirisches Mensch Das hat a frisch Bhiat, Muass a rechti Huar seia,, Wals an jada scheen thuat.


x8i. Trud 'Alp*.

x89. n Brunucherhn umheit 'den Nachttopf umge- worfen*. ♦


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN Tiy


i86. Auf der Simmringer Had Hau zwa Fut aussigwaht, War a Schwann a dabei, Habn's preferanzelt alle drci.

187. D steirischn Menscha Sand all in can Adxt,

Han d P£oad untn sschmtten, SchneiztUachla draus gmacht

188. Mei Schatz is a Schwoagrin, Kann strickn und nahn,

Da Bua is a Hafna, Kann Scheisskachl drahn.

189. Mei Schatz is a Laufa, Er lauft vorm Wagn;

Sei Schatz is a Stubenmadl, Muasz d Scherbn austragn.

190. Was nutzt mas obn weit, Gehts ma untaschi z drSng; I nimm glei a Zangl

Und »ach mas in d LSng.


t86. pre/iranziU 'Pref<6rence gespielt'. X89. Sckerhm *NachttopP. X90. drang *eng*.


n8 VIERZEILEN


191. Und goar oft denk i dran, Was i heunt Nacht han than, D Fiiass ganz vadraht,

D Wadln voran.

192. Geh leich ma dein Deandl Zum Umaflankicrn;

Di meini is schwanga, Sie kann si net rliahrn.

193. Mei Schatz hat a Brettlgefgn Ba den oan Fusz;

Und wer wird denn da geign,. San d Soatn voll Ruasz.

194. Du bist von Umhausn Und i bin von Zell;

Hiazt than mar a weng mausn, I hab Hosenrewell.

195. Der Vater hat gsagt, I soil besser hausn,

Die Katz ausn Haus gebn Und selber mausn.


194. Hosenrewell 'Aufruhr in den Hosen'.

195. hausen 'spftren*.


AUS DEN OST ERREICH. ALPEN II9


196. Blattl aufi, Blattl abi, Blattl hin und wieda, Koani Tuttla, koani Watzla, Is denat zwida.

197. Und es is af da Welt Schon oamal so da Brauch, D6 Deandln legn si unta Und d5 Buabn afh Bauch.

198. I lass di net aufi steign, Mochst ma was thoan^ Und i lass di net schliafii Auf mein neign Stoan.

199. Du herziger Schatz, Bei dir is guat liegn, Hl^t du n6t so gschissn, War i no oamal bliebn.

200. Af da Hochalm scheint d Sunn wann, Liegt d Sennrin afn Heu,

Und da KUabua, der Schlankl, Liegt selbn dabei.


196. dtnat 'doch'.


ttO VIERZEILEN


20I. Bist denn da da HopfEnrogl,

Bist denn da da Steig-auf-d-Leit ? Stejg af mi, aiecka emi, Hast a net weit.

202 Z Linz und c Mathausn Is a sasdtga Bodn, Und da iiat der oan Sua S Measch in Tanfaokobl gschobn.

203. I bin a Twigs Bi&abl, Geh gem :ni da Geign, Drum kennan d& Deandln Mi alii gnat ieido.

204. Leg di nur znwa. Schwarzaugata Bna, Woanst alii Nadit kcmast, I lachat daena.

••5. Werst ja qm niama znakefarn, Werst |a epa mama dabletei, Went iB epa jatama «iisa lego, Werst ja epa niama ^nnetsn/


aos* <^ 'vielleicht, etw-a*.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN I« 


206. Oan Berg iind oan Thai, Z^voa R&ssl in Stall, Zwoa Deandl in oan Belt, Oans liab i, oans net

207. K'artnerisch halsn, Tirolerisch fiabn, Steirerisch schuastern, Dasz d Hoar davon fiiagn.

208. Deandl, na, na,

Und du schlafst net aloa, Wia kinnst denn aloa So viel schnauferln thoan?

209. S Diandl ist jung und schen, Buama hats mehr als zween, Sechs und sieben hat sie gwis$, Wals a Wixerin is.

21Q* S Mensch hat a siiass Loch Und an schen Tram, Sie h'att mi viel liaba, Wann i Sfter nur kam.


908. schnauferln 'gerauschvoll athmen*. •09. Wixerini m Niedcrosterrcich Wixa 'galant homme* Castelli. Oder quae maaibiis penem feicat?


122 VIERZEILEN


211. S Deandl is kloan,

Kannst ihr ban Stehn nix thoan; AUzeit muass liegn in Bett, Sist that sies net.

212. I und mei Alti Mir hausn nit ubl;

Wann ma koa Schmalz net habn, Scheissn mar in d Kttbl.

2i3. Hessa, Bua, hast a Schneid, Her af mein Bauch ; DSrfst ja so schiach net thoan, Is ja so Brauch.

214. Alii Madln kunnt i habn, Bis af oani,

D5 kimnt i a no habn, Sie hat aba koani.

215. Deandl, hast ghort,

Schau, dei V5gerl war gschert. — Warum denn n5t goar? S ist gsteckt vollr Hoar.

216. Han a wol a Schwoagrin, Is drausst in da Veitsch;

, Und sechs Fratzn hats ghabt, A Huar is af deutsch.


AUS DEN 6STERREICH. ALPEN WS


217. Deandl, du bist a rechts Ludaland, Was hast denn Nachtn mer than? Legst di zan Buabn, und kennst n net, Und hast koan Pfoaderl net an.

218. Mei Schatz hat an Dofl, Kami ihrn net wendn;

Do Tuttln habn zwanzig Phind Und da Bauch an Zentn.

/

219. I iss nit gem saures Kraut Und nit gern sliass;

Mei Deandl hat an Ranzelbart Zwischn di FUass.

220. Bald reit i an Schimmel, Bald reit i a Ross;

Mei Schatz hat a Pumperl Wiar a Haltahaus gross.

221. Das Kitterl is zrrissn, Das Pfoadal vanand, Und da hab i glei gsegn,

Wia d schwarz Katz aussa zahnt.


318. Dojl *Dickfu8z mit blcibcndcr GeschwuUt'. 3x9. Ranzelbart 'Schnurrbart'. 330. Malta 'Hirt*.


114 VIEKZEILEN


322. S Mensch steht herenteni Bach Und da Bua steht derent; Da hebt sie ihr Pfbadi auf, Zoagt earn die Zahnt

223. Was nutzt mi da Bua in Bett, Wann er net sticht?

I schneid earn sei Schwanzerl weg, Wirf earns ins Gesicht.

224. S Deandl hat zwoa Kittischlitz, An grossn und an kloan; Oana ghort fQr die Noblen, Und oana fiir die Gmoan.

225. Seitdem i bei dir bin gwest; Han i koan Gsund;

I woass net, was than hast, Du sakrischa Hund.

226. Leg di nur zucha, Du mei Schatz;

Liegt der Hund a alii Nacht Bei unsra Katz.

227^ Wann d Sunn niama scheint, Nur leichtn d Stem, Gehn d Buama zan Menschern, Wie d Sau zum BSm.


997. Bar 'mannliches Schwein'. Vg*! %j%,


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 195


228. Der Oansiedia z Ka^rcin Hats HaUn afbracht; Bein Tag geht er bettln Und vdgln af d Nacht.

229. Du Deandl, willst wisso,. Wia d Herzapfel sein? Sq geh nur glei her da Und beiss a Mai drein« 

230. So roat wia Bluat,

Und so sUass und so guat; Geh, beiss na glei drein, Aft woasst, wia s'6 sein.

231. Mei Stutzel is gspannt, Ktkngt daham af da Wand;, Bei mein Deandl in Bett Geht cr af da Rast weg.

232. Mei Schatz is a Kellnerin, Si» hat ma treu gschwora, Dasz sie 36000 Mai Gstempelt is worn.

233. Wann d Fuhrleit than schnalzn, So kracht a glei d Schnuar; Wann a Deandl zwa Buabn fiabt. Is a doppeiti Huar.


ia6 VIERZEILEN


234. Es lasst si net leugna Und es bleibt a Mai gwiss, S besti af Erdn

Is a saftiga Schiss.

235. Und d Sau hat an schweinan Fuass und Kopf a,

Und s Mensch hat an Tritschla than Und an Schoass a.

236. Mei Bfiabl hat Hiasl, Hat Hiasl ghoassn; Hiazt is a ma gstorbn Von lauta Schoassn.

237. S Deandl hat n rotn Kini, Glaub goar, sie hat d Ruhr; . Bua, wannst n rotn Oba hast, Gibst ihrn dazua.

238. Und mei Schatz is a Schwoagi^n, Hat vorn an braun Stern;

Sie hebt mar oft zuacha, Dasz i dalkat mecht wem.


aSs. Tritschla 'ein Furz, welcher nicht sehr prall, sondern mit etwas weichem vermischt ist\ CastelU 1x5.

337. M rotn Kini 'roten Ko&ig, die Menstruation' ; det- 'rote Ober* vom Kartenspiel.


AUS DEN OSTBRREICH. ALPEN 127


239. Leg di nur zuacha Und schlaf an eichtl, Und schau, dasz di net schneidst Bei mein TaschenveitL

340. So leg di nur zuacha, Du schwarze Mierl; Du megst di bald schneidn Bei mein Hosenthurl.

241. Sakrisches Mensch,

Du hast Fleh in dein Bett, Und s'6 thoan mi z Tod beissn, Sunst wissat i s net.

242. Leg di nur aufi

Und denk net afs Bett, Und sei hiazt net so faul^ Aft beissens di net.

243. Bin ban Fensta ausgangn In da zwblfte Stund,

An Floh han i gfangn Wiar an Fleischhackahund.


339. an ttchtl *ein Mremg\ TttsctuKvtitel 'kuostloses Tascheumesser', hicr fUr 'penis*.


isd VIE]t2£ILEIir


244. Leg di nur zuacha Und thaima& gschwind;

Wanns da wokhaat, mcMsst zuckn, Sist machst mar a Kind.

245. Drei Deandla han i ghabt^

D5 oani scheanglat, d5 oam blind; Der oiBi han is angriffa, D5 hats goar % weic kim,

246. Wenn mei BUabl a Soe^itr wsr Und i war a Zeiseri^

Da mecht i do Gsposi teffk In den VogelhSuserL

247. Geh i da neuli ins Grasa aus, Geh-i da nenli in n Kkee, Kemmatt drei lustige Jagersbuabn, Hebn mar met KBnerl itf d Heh,

248. Der erste, der hat hok ka Pulver net, Der zweite, der kat bolt ka Bid, Der dritte, dent steht haltati Hatol net» Kinneni nix machn ail drd.


«44. guckH tnrtdtdelhi'; Ajif •sornstf. 346. Gtpusi Mas Schdntttn Ycrlfebter.


AUS DEN 6STERREICH. ALPEN I29


249. An Wein miiassn mar trinken, An Rausch miiassn mar habn, Sist findn mar net hlntri

In n schwarzen Schliafgrabn.

250. In n schwarzen Schliafgrabn Wird nix gstossn, nix gschlagn, Wird nix gscholtn und nix gfecht, Aber gschuastert wird recht.

251. Der Pfarrer von Damischbach Dreimal verkUnd't:

A sch5ns Deandl liabn (pempem) Is allweil ka Siind.

252. Der Pfarrer von Thauer Hat an, wia a Bauer; Der Pfarrer von Rum Hat an eselsgross Trumm.

253. Dort obn am Bergl

Is die Weltkugl rund, Dort vbgehi zwoa Pfafi&i An schUbign Hund.

254. Kan Pfaflfn lass i n5t driiba,

So a Saumagn war ma no recht, Da ma, statt rechtschaffii z flickn, Allwal in Arsch leckn mecht. K^tmrdSm. IV. q


130 VIERZEILEN


255. Der Pfarrer z Sankt Peter, Bald geht er, bald steht er, Bald loahnt er si an

Ba da Kochin voran.

256. Obers Bruck, imters Bruck

Hat der Pfarrer d Kochin buckt; Er hat glacht, sie hat glacht, Habn an schean Buabn gmacht.

257. Unsa Herr Pfarrer Is a heiliga Mann;

Er pudert statt da Kochin Sein eignen Kaplan.

258. Der Pfarrer z Sankt Veit Hat sei K5chin eingweihtj In da Thqmas-Wachn Hat er s heifi gsprochn.

259. Der Pfarrer von Grinzing Der hat an kloan winzing, Zugspitzte Huat,

Aba stehn thuat er n guat


«S7' pudtrn *coire\


AUS DEN dSTERRElCH. ALPEN Ijt


260. Der Pfarrer voa Orinnng Der hat an kloan winzing;: Sei K5chin jedoch'

Hat a damis^h^s Loch.

261. Der Pfarrer von Sankt Martn Hat an Schwoaf, an stoanharta; Er wussts nit worum,

A so schwar is sei Trumm.

262. Der Kapkn zu Mdarizn

Thuat ban Pudera-sttfrfc schi?^4tzn; Mi thuats ban Petschleren' ■ Halt allewal gfriem.

263. Der Pfarrer z JSankt Lienhard Der hat si vairrt, .

Und hat statt der Urkund Die Kbchin petschiert.

264. Der Pfklrrcp voft Graundii Hat-an Knecht,' an krumpn,'

Der hats Mensch ban Arsch ghalsn, Hats Gsicht n5t gftmdii.


360. dami»eh'*%f^tt gross*.


132 V1£RZE1L£N


265. Der Pfarrer af da Lindn

Hat an Schwanz, an krumpn; Wier a schuastern hat wolln, Hat ers Loch net gflindn.

266. Unsan Herm Pfarrer Hat die Liab so vablendt, Hats Mensch ban Arsch ghalsn, Hats Gsicht goar net kennt.

267. Der Pfarrer von Falkenstan Sagt, ma muasst narrisch san, Wann mas net that

Wegn den ScheisscSlibat.

268. Der Pfarrer von Oberw6lz Hat an fnchsgrabn Pelz, Und die K5chln z Maxlan^ Hat allwal oan an.

269. Dort obn af dar Ahn,

Wo da Kukuk schean singt, Dort tanzt da Herr Pfarra, Dass eam d Kuttn umspringt

270. N Pfarrer von Sankt Sem Will da Schwaf niama stehn; Hiazt frisst er an Kren, Wird er n glei wieda stehn.


AUS DEN OSTERREICH. ALPEN 133


271. Hat da Pfarrer schSni Thala, Geit er da K5chin oan dran; Er geht mit ihr aussi in Gartn, Dort loahnt er s an Zweschpnbam an.

27a. Thua i mit mein Deandl schmiern, Aft thuat da Pfarrer raisonniern; Macht aba da Pfarrer a Kind, Aft is koan Sund.

273. Unsa Herr Pfarra

HStt d Sauschneida gem, Er liass n Vikari schneidn Statt n Saubarn.



NOVELLE POPOLARI UMBRE.


I.

IL FESTINO D^AMORE TORBATO

Novellina popolare di Nocera (Umbra)


I'era una volta un marito e una moglie. La moglie avea ramicizia d'un frate. £1 marito se n'era accorto e penso d'acchiap- paccili e de dagliece una gran bastonatura. Un giorno disse alia moglie che annava fori e che se sarebbe trattenuto diversi giorni; e parti Invece d'anna fori, gi da un amico suo, glie racconto el fatto, e po' glie disse: «Tu sta sera t'hai da vesti da poveretto, hai da ^ a casa mia a domanna la lemosina, e scropi si c'e el frate.»


NOVELLE PO]?OLARI UMBRE 13$


La moglie, appena partito el marito, manpo subbito a chiama el frate, e queila sera prepa- j-arono una bella cena; fecero una bella crescia, e messoro a coce una bella porchetta suUo spitq. Mentre steono preparanno, va sto poverello, bussa e domanna qualche cosa per carita. £1 frate disse: «Facemolo entra, gUe faremo gira Farrosto, senza che ce stemo a abbrucia noi». £1 fecioro entra e glie dissoro : «Bonomo, gira Tar- rosto, che doppo ce sara qualche cosa anche per te.» Di li a un momento si sente una bussata. La moglie va a apri e vidde che era el marito. Arripose subbito la porchetta su pel camino, la crescia dentro la buca del foco, e fece niette el frate sotto el letto. Quel poeretto el fece mette a sede sopra una catasta de legne. Va su el marito e dice: «Che ce {^ questo qui ?» «Marito mia, e un poeromo, Thp ratto entra per daglie qualche cosa*. «Veni aua, bonomo, dis§e el marito, veni qua, magna gualciie cosa.» QuelUomo anno la e disse: «ve voglio raconta un fatto; quannp ero

Soenotto, un giomo annavo fori e viddi \ux |)0 grosso e grasso come queila porchetta die sta su pel camino. e glie tirai un sasso

fcbssb e tunno come queila crescia che sta entrOj la J)uca del fpco; allora quej l\ipo me giiardo con un occhiaccio come quel


136 NOVELLE POPOLARI UMBRE


frate che sta sotto al letto. El marito, che sente questo, piglio una legna e comincio a dk tante bastonate al frate e alia moglie, che ce dovettoro sta a letto diversi giorni, eppo' se magnarono tutta la cena lue e quell' dmlco.


IL LU PRETE SMINCHIONATU

Novellina popolare folignate

I'era una vorda un prete tantu sminchio- natu (difficile a contentarsi) che ni- sciunu (nessuno) ce volia sta per garzone. Un- ghiorno che stia a piagne, trovo unu che glie disse se ce lu pigliava per garzone, ma con pattu che insomma non se doviano lascia mai, e che lue (lui) avria fatto quello che glie commannava, se no glie dovea taglia un bracciu, e che, se lu prete lu mannava via, glie duvia taglia lu bracciu. £ lu prete glie disse de sci; una vorda glie disse che iiie dovea semena un saccu de fae (fave), intanto che lue dicea la messa; e lu garzone piglia la zappa, va ghio lu campu e fa 'na fossa e


NOVBLLE POPOLARI UMBRE 137


ce butta tutte le fae; quanno (quando) lu prete tornd, glie disse se Pia (aveva) fattu; lue glie disse de sci, e lu porto 'nteli' ortu a vede; lu prete comincio a lagnasse, e lu garzone glie disse : «Ma abbi pacienza, come ho da fa a semena un saccu de fae, intanto che tu dici 'na messa, non pd sta : se non te capacita (non ti place), manneme via e fam- mete taglia lu bracciu* e lu prete dovette sta zittu ; 'n altra vorda lu prete glie disse : c Jo vo in un locu; tu fa passa un paru de boi da sta finestra;» e la finestra era ciuca (pic- cola); lu voleva fa, perche se lu garzone non glie lu facea, glie tagliava lu bracciu ; lu gar- zone piglia li boi, li fa tutti a pezzi e butta sti pezzi dalla finestrella; lu prete torna e dice: «L*hai fattu?» «Sci, padrd» e glie fa vede sta cosa, lu prete commincio a piagne e a strilla e lu garzone glie disse : <cMa come ia (avevo) da fa ; po'sta (possibile) che im pftru de boi poteno cape (entrare) 'nt' una fine- strella ?» E ^Uora stu prete glie da un brancu de pecore e lu manna (manda) a paralle (parade, custodirle^ ma non glie dia (dava) gnente a magna, e quistu ogni ghiorno se vennea una pecora e magnaa: alia fine glie ne'rmase (rimase) una sola e va dallu prete »Ah ! prete mia, che m'e successu (awenuto) .


ijS NOVELLE POPOLARI UMBRE


So* venuti Tagholi (angeli) dar cielo e m'honno (hanno) portate via tutte le pecore in cielo ; me ce ne'rmasta (ce ne e rimasta) una perche e cattia (e la peggiore)» ; lu prete stette zittu : e glie da un brancu de porci ; lu garzone glie 11 vennette tutti per magna e se lascio tutte le code; e un ghiorno pianto tutte ste code per terra, e pua (poi» anno (ando) dallu prete a diglie che lu diavulu glie s'era pdrtatu sotto teiYa tutti li porci e che spuntavono su tutte le code; lu prete anno a vedc e comincio a tira tutte le code che glie veniano su, e se credette che se stroncaano (rompevano) perche lu diavulu tirava sotto. Intanto pe' tiri via s'era scordatu (dimenticato) delle scarpe: e disse allu garzone de ghielle (an- dargliele) a pigliii. La garzone va a casa e dice alle sorelle dellu prete che ce n'ia (aveva) due, che lu prete ia ditto (detto) che loro db^aho anna a dormi con lue. Quelle non ce crediano, e allora lue s'affaccio alia fine- stra e strillo aUu prete : «Tutte due, zi' (zfo) pre' (prete) ?» E quillu, che glie parea dicesse delle scarpe, gli rispose: «Tutt(B due». Allora Iti garzbne ^i ahnd (atido) a dormi, e piia dbpo s^appo via pe' noh fasse taglia lu brac- thi ; e lu prete smihchionatu 'rmase (rimase) c6ii tantii de' ilasii.


NOVELLE POPOLARI UMBUE 139

III.

TIMITILLA NoveUina popolaure di Nocera (Umbra)

pra una volta un maritoe una itio^Ue. El marito gia sempre fori e quanno 3tea fori «1 marito, la moglte ce facea gi sempre qualche frate, e faceono pranzi busca- roni. Un giomo che el marito stea fori, Timittlla fece un >gran pranzo, e ce gi tm frate. Quanno steono per mettese a tav<^a, ecoote ehe te sentono 'na bussata. «Jiii ....», dfsse Timitilla, «questo e el marito mia ; per cartta,» disse al frate, «metteteve dentro *sto oredensone, che nun v'artrova.* Eppo' anni- teose subbito tutta la robba, e va « apri al fBaritb. El marito va su, sta un po' H, (eppo^ "ctisse alia mogiiei «Damme la chiave del credensone» (se I'era immaginato lu mantu ehe ce stesse qualche cosa sotto, perch^ Favia fatto aspettk tanto d« fori, prima de giglie a apri) «Ghe te ne fai marito mia?» glie rispose Timttilki. «Damme la chiave del cre- densbne te dico> Basta daglie che te duglie, aUa fine gHe la d^tte. AllOra apH el ere- ti^nsone^ e virdde ei frate. «Che M c)m?» glie disse; tO quatrihi, a la pelle.» El frate ttia


HO NOVELLE POPOLARI UMBRE


quanno se 'ntese di a quel modo, caccio su tutd li soldi che ci avia, glieli dette, e se gi via. Figurete che bastonatura ce piglio Timltilla. Un altro giorao el marito argi fori, e eccote TimitiUa che t' arfa un altro pranzo, e se sa, ci argi un altro frate. Sul piu hello, quanno steono per mettese a pranzo, sentono una bussata. «Uuun.... questo e el marito niia,» disse Timitilla. Basta fece come quell' altra volta; fece annisconne el frate dentro el credensone, eppo' gi a apri. Va su el marito, e ^e disse: «Dammelachiave del credensone.» «Ma che te ne fai ?» cDamme la chiave del credensone, te dico ;» alia fine glie la dette; apre quel credensone, e ce trova el frate. «0 quattrini o la pelle.» Sto poro frate nun ci avia manco un soldo; allora el marito de Timitilla, manno a compHl una cannela de sego, eppo' alzo su la tonnica al frate, e glie attacco la cannela sul cu . . . ; eppo' glie I'accese, e Tarmanno ^1 convento. Un pezzo doppo Timitilla gi alia messa dalli frati, cala giu un fi*ate dal coro, va in mezzo all' altari e disse : «Timitilla, Timitilla, ben composta e ben tomata, la mia borsa se n'e andata.» (Era quel frate, che el marito de Timitilla gli avia levato 4a borsa.) Ecco che scappo; fori un altro frate e d^se: «E


NOVELLE POPOLARI UMBKE HI


io die non aveo ne borsa ne borsiere, el mio cu . . . e servito da canneliere^ Timitilla che sente questo, fischia via a casa, e doppo de quella volta non ce gi piu.


IV.

LA PERFIDIA DELLE DONNE

NovelUna popolare vitorbese

|i erano due sposi che si amavano da parecchi anni e, avendo mantennto uno verso I'altra reciproca fedelta, viveano in pace e concordia fra loro. Una volta il marito dovette partirsene, e andar lontano per certi suoi interessi; prima di separarsi vennero a scambiarsi mille dimostrazioni d'afietto a vicenda; la moglie lo sollecitava a ritomare al piu presto, che non poteva stare senza di hii, e si struggeva dal desiderio che ritomasse ben tosto. Nel partire si era di- menticato qualche cosa da lui lasdata sopra il como, e dopo 506 pre da che era in viaggio se ne accorse; per questo motivo gli toccd ritoniare indictro; entrd in cosa, pe- netro neUa camera della moglie e rimase


142 NOVELLE POPOLARI UMBRE


moUo . maravigUato e addolorato troYanda la.moglie chp poco fa parea dovessc sve- nire di amore per lui in compagnia di per- sona tutt' altro che aspettata. Li per li resta attonito, come si disse, e silenzioso a tal vista, e se ne parti subito incoiierito, deciso di non piu ritornare per un pezzo pensando fra se : «I1 Cielo ne scampi e liberi da mogli fedeli di questa fatta» e non pote trattenersi dal piangere e sospirare. £ fii tanto frastornato e commosso che si dimentico del viaggio che doveva fare, e solo si trattenne in un villag- gio poco distante di li. Mentre ivi dimoraya, se jie . stava tutto pensieroso, e nel leggere taote volte 1 fogU, trovo che in un altro paese vi era un.uomo bellissimo, e non poco a lui soougUante^ e non vi aveva'altri che lo su*> perasse in bellezza, salvo lui stesso. Allora che fece ? Appreso il nome e il cognome di esso, ando in traccia di quello, e, gianto in sua co$a> divenne subito suo amico. Bisogna ayyertire che il marito ingannato dal dispia^ c^r^ sofierto era non poco dimagrato t im- pajyMito. QjUiando si videro, quell' altro che aveva avuto pure notizia della sua inooii^a*> rabil^ beUecz&, lo trovo molto pallida e sciupato (eatei^uato)., Mcoire se ae stava il nuDvo venutoin casa deUuagendle ospite^


NOVELLE POPOLARl UMBRE I43


essi viveano allegramente ; pero il marito in- gannato non poteva dimenticare Tingiuria ricex-uta dalla moglie, sempre sospirava e a. lei pcnsava. Un giorno, essendo il suo amico andato a spasso, stand osene il marito ingan- nato mesto, e pensieroso alia finestra, volgendo sempre in mente I'offesa ricevuta, da una porta del giardino di quella casa vide aprire una finestra. appoggiarvisi una scala di seta, e salirvi su un orrido indiano nella camera di quella. Allora egli si rallegro pensando che mentre aveva trovato con sua moglie un bellissimo giovane, quest' altra si dava in braccio a un uomo mostruoso e ben vide che tutte ledonnesonoingannatrici; allora, di- menticando Toffesa ricevuta, ridivenne vispo, allegro, bianco, rosso come prima; sicche que' due parevano fratelli carnali, poiche in breve questi si rimesse in cari^e; per qualche giorno nascose all' amico lo schi,foso segreto? e intanto la moglie continuava sempre la sua vergognosa tresca. Dppo alcuni giorni i due amici andando a spasso, Tuno paleso air altro la. colpa della sua edella moglie deir ospite, facendosi giurare segretezza, e a^giunse: <Ora siamo perfettamente uguali, che abbiamo mogli parimente infede^ e ingannatrici; io mi consolo che la nostra sorte sia uguale,


144 NOVELLE POPOLARI UMBRE


poiche primacre devo essere il solo ingannato ; pero vostra moglie mi parve piu colpevolc deUa mia, perche, se questa si dette in braccio ad un bel giovine, la vostra invece si e lasciata andare in braccio ad un sozzo in- diano.» A tali parole rimase meravigliato e costemato il marito di costei, tanto piu, quando assistette alio sconcio fatto. Allora costui dedse di partirsi col suo amico, e andarono entrambi a fare un viaggio, lasciando le loro mogll infedeli. Camminarono per diversi giorni e alline capitarono in una cittk, si fer- marono ad una bella locanda, la migliore di quel paese. Dopo qualche giorno videro che il locandiere aveva una bellisima giovane, e chiesero se era possibile di averla a loro disposizione ; la ragazza acconsenti (doveva essere, come sivede, d'lma virtu molto spec- chiata), questi due galantuomini adunque la tenevano notte e giorno a' loro piaceri. In questa osteria vi era un suo antico, amante, e un giorno trovatala sola, la invito a volerlo la notte ricevere e piegarsi alle sue voglie; ma essa disse essere la cosa impossibile, tro- vandosi sempre in mezzo a quel due; ma Taltro insistette tanto ch' ella acconsenti ai desideri del suo ragazzo. £ la notte seguente piano piano il ragazzo entro nella camera, ov'essa


NOVBLLX POPOLARI UIIBRE 145


fjacevai coo qud ^be galftntuoniiiii t tnyvd modo d'ingafmarli eotrambi; ckiscuno di loro crcdera che £o8te il compagoo coUa giovanc, e sul fare del giorno, ridralosi qud ragano, quest! due coatuociarooo a querctarsi a vi* cenda di aver troppo voluto eiasouio di lom asare coUa giowane, defrattdando il cempagno e imo ffido Tahro a duello. Ma quesd pro- pose di <:faiamare la ^lovaoe per coaoscere com Ibsse aadata la eosa, e, appena da lei venacro a sapere il tuttp, agendo coUa sua infedelta k prova che certe daunt non «i cootentano neppure di due aooiim e tutta k donne sono ugiiali, decitero di conten* tarsi delle proprie mogli e ntemarono dalle medesime, riprendendole cqbqc se foasero sempr^ state buone e saggie.


V.

LA PKOmViA DEI FRATI PUNiTA

(NovelUna popolare spoleCtfm)

aa ¥oha c' era uo fiovluMtto efae faeeva il ^oidato. Un florae gli veoat k oofa che k madre atava a letto per aiorke. Eeio iiiiese la licenza di tenuure in casa jt

X^tmraSia* TV, lO


146 NOVELLE POPOLARI UMBRB


la ottenne e il colonnello gli diede un suo cavallo, perche facesse piu presto. Questo giovane aveva un' innamorata, ma posticcia; e costei, come, seppe che il suo amante do* veva partire voile accompagnarlo per \m poco di via; quando ebbero camminato in- sieme molto tempo, la giovane se ne doveva ritomare via, e, mentre si congedavano in- sieme, in un posto appartato dalle via passa un uomo e gli ruba il cav^lo. Mora il soldato dove camminare a piedi. Giunto a casa la madre gliene dette un altro e un giorno gli disse che andasse a venderlo. Cost fece, ando in citta e una signora avendo visto, quel bel cavallo, gli domando se lo ven- deva; il giovane rispose: «Si, sono venuto a venderlo.» «Quanto ne volete?» «Io'non ne voglio niente.» «Come niente ?» «Mi con- tento soltanto di un bacio.» «Che parole sono queste disse la signora ?» E la setva. di- ce va che un bacio non era niente; e cosi la signora si lascio baciare. II giorao appresso tomo di nuovo con un altro cavallo; la signora lo vide e domando quanto ne va- leva. «Io non ne voglio niente?* «Come niente?* «Mi contento soltanto di vedere Tallacciatura delle caizette.» «Che parole sono queste ?» E la serva le diceva che cid non


NOVELLE POPOLARI UMBRE I47


era mente. E la signora si lascio vedere Tailacciatura delle calzette ed ebbe il cavallo. U giorno appresso di nuovo il giovane torad con un altro cavallo; lo vide le signora e domando quanto ne voleva. II giovane rispose: «Io xK)n no voglio nulla.» «Come nulla ?» «Mi contento solo di vedere Tallaccia- tiira delle coscie.» «Che parole sono queste ?» La serva le diceva che non c' era niente di male. Andarono in camera; e allora la signora pregava il giovane. II giovane faceva il non euro queste cose: e la signora gli promise 400 scudi e tento fece e tanto disse che il giovane si piego. Poi chiamo la serva e disse che andasse a prendere un cartoccio nel suo cassetto. La serva ando e con- segno il danaro al giovane che parti; poi disse alia padrona: «Abbiamo dato al giovane il cartoccio piu piccolo^ e cosi meno danari si e portato.> «Come? II cart6ccio dell' oro invece di quel dell' argento? Gh ha dato invece di 400 scudi, 4000 scudi: va, corri arrivalo e fatti restkuire il danaro.» La serva se ne va, arriva il giovane e gli dice che gli ha dato piu di quelk) che aveva chiesto; e quindi la prego di restituirgli il danaro. U giovane ri^>08e: «Se Uii qudlo che ha fatto la tUa padrona te lo doj» £ la porto in disparte;

io»


148 KOTBLLE POPOLARI VJilBRE


Ml <qtiesto flottitpe passa il fmdrone swi cbt tctiMTflt a cttt, c la scrvm totla ttnipatinlte •on japera ch6 £EU3i. Altora il gionow ki oopre con le ioi^c e 4a tiene forte )>0r i aapdH; pei quasdo passa il ^drone cofumast a ^dare cbc gli si e rocta «ie pelle «tt Joiio edttafloavaaocooraa AUorailsigiioFesctacle da oavaUo, prendtf per i capelH qndla eke esso cpedeva una pelle >di idiD c dace al gaovana: «Va corn in ckta e <dikraa «& aiiico e, ^cr Imw pitt presto, portad il aaio cavaik).^ fl giovane monta a cavallo, parte e lum « ^ aaai pin visto. Dopo aloaoi anni ^cato giovane^ noru la aiadre, si iDce ^ate; ma la gente cattiwi ecatdva da per tutto. Ogm gaomo esso andeava, ad una iBnte,^v€Teni*a afta gtovane a preoMlere Tacqua. QueMi giovane era qneUa aerva die aveva da peoo teaopo sposato, ma il fiace non lairioonobbe. Dunqne ogoigiomoil^«ieaadav«alkfanae e ifoando venivia ik aerva dioeva: i^i,Jui, iwUa gi«yane.» Ma la aerva non rapondeaa, e lanMita a casa idisse al marito che ua Jiate le diceva aUe fionte: dUi, ui;» mamm^ «ttsae (fee lo ceoQsceaa. MmadioileTi^ioee: «tru d^: ««lH,ui,finceoheTQietejM» EiagieniWM oosi fece> c il fraae.diBsa(cheToievaj a uw9tt m^cmuLf a ia giovane xoi


VOrmhhM P09LARI UlCBRE I49


dftt mmtotf fispose ehe vcidsse Frndomwai, pc0ch« il BMtfita non c^ «% H giorao ape^ prvtM il marito d'«eco«da coo 1» mogMe uscri 4t cm, Yeone il frate av nMntre mangtatvaft% tofiiQ fl ntritd, carico di hastooate il frate • b rmaodoirtaL Hgtorao appraaao, quaado la§»>^ vaiieaa(^,aUafoniev trevh '^ fratt e gU diaae chiL fbsae anEtoto Viadomani, percha il laarila ara-ttdatdfooiii ilfratavi aodd, nsapcraictt^ raasaapoffidnnalirofirataamicosua Iteitre man^aivaMi^ tamiail autriio, bussa e la meglie la €i aspeftare e dke ai kati che si mattano dentro ma banc, perdie cost il marita ooii li avrebbe scoperti. Poi va ad aprirc a i( marito non esce in quella gioitlata; le sera disse forte alia moglie che mettesse a bollire dell' acqua, perche. voleva accomodare la botte, doven4o m/etterv^ il vii^o. E quando Facqua bolliva, la butto nelle botte e i frati morirono. Questo marito aveva un smiGo pasff>, a la ooua gU disse cba in oasa aii« e' era im frale morioi percid lo preg^ 4m dt laMcoma lo geitasse nel fiume vicina. Uamic^ glielD promette, s'incc^a il frate m «Q aa^oo e k> gitta nel fiume, ma toroat^ datt' 9mco gU dice i ^Come non mi avete piu tJMiiQ il firateH fS2, cbe rbo giktato^ nal i«» «Ma sta ancora qw» E allora gU


150 NOVELLE POPOLARI UMBRE


fece vedere Taltro firate, e Famico mfenocko contro il fra^ lo prende e lo^orta un^ ahre volta al fiume; ma mentre tornava dall' amico^ incontra per via un povero frate che oorrcva a cavallo verso il convento. AHora il pazzo grida: tAh birbonel Per questo facevi prima di me, perche vai a oavallo 1 Ma ora non me la farei pii^.» L'at^raccia, lo porta al fiiune e ve lo gitta dentro: quando tomo dali' anuoo gli disse: «Sai? Quel frate toriiava a casa prima di me, perche veniva a catailo; ma llio anivato e poi Pho nportato nel fiume.» L'amico si mise a ridere e disse: «lnvece'4li due sono tre.»


VI. La spezialett a

Novellina popolare di' Nocera (Umbra)

J 'era una volta un re e una regina e non ci avevano manco un figlio. Un giomo la regina gi da una fata a diglie perche non poteva partori, allora la fata glie disse che avrebbe fatto una figlia, ma che a i6 anni avrebbe partorito. La re^a anno via, e dopo 9 mesi parton, e fece 'na femmena. Qpanno la figlia avea 12 anni, per ndn fa awer^


NOVELLE POPOLARI UMBRE 15I


quello che avea detto la fata, fece racchiude la figlia in una palazzo con altre iinnici re- gazze, e comanno che non ci avesse d^annli nessun omo. Un giorno quelle regazze sen- tirono un gran rumore sotto le finestre; allora messero un taolino sopra all' altro, e montarono su una finestra, perche le finestre ^ono tutte alte, e viddero che ce stavono a gioca a palla un figlio d'un re con certi altri giovinotti. El figlio del re alzo la testa, e vedde quelle regazze; domannd chi erono e glie dissero el fatto come era. Allora el figlio del re penso d'annacce la notte; messe la scala de seta, monto su, glie disse che vo- leva dormi con loro una notte per uno. Quelle regazze furono contente, e cosi el figlio del re, comincianno dalla figlia del re, anno a dormi una notte con ciascuna. L'ultima notte toccava a una regazza ch' era figlia d'uno speziale. Sta regazza, perche non ce voleva anna, accommodo el letto sua sopra el loco commodo; cosi el figlio del re quannps' ann6 al letto, el letto se scaricd, e cased drento el loco commodo. La matina certi muratori che passavono, sentirono certi fiotti, guarda- rono giu per un fosso e ce trovarono el £glio del re tutto sporco e tutto rovinato* el pigliarono su e Tarportaronoa casa. Doppo


152 NOVILLE FOPOLARI UMBRE


flo?e mesi tntte \e regtoe partorirotio, dm la fi^ dello spctUle, chc glie dicevoaa k Speaaletta. Tntte quelle regazze noo »- pevoQo come se fa, ma la Speiialetta cha era pnk birba de tutte disse: cLasckte ik a me die ce penso k» Eppo' scrisse alia regma die glie mamnsse mmid vesdari da bambini, a im vestiario da medico, perche era carne- T^ e se volevono divertL La re^na gHeM mamid; allora la Spezialetta vesd tutti qoelli figii, e li messe drento un canestrone eppo' se vesd da medico, scappd per mia finestra, e amid al palazxo dd re, bussd, e dtsse cfae era im medico venuto da fori, e che voleTa rintk el figlio del re, perche avea sapnto dbt era cascato drento im fossa El fecero entrit, vistto el figUo del re, e disse cfae ce sarebbe artomato doppo pran2o, e che intanto ce lasdava li quel canestrone che portava; glie dissero de si; aUora lo messe sotto al lecta der figlio dd re e se n'ann6 ria e artom6 daMa compagne. Poco doppo li figli che starooo drento al canestrone cominciarono a piagna. El figlio dd re chiam6 el servitore che gfie scacciasse li gatti, ma el servitore glie dtssa che non e'en gnente. Allora s'accoraoaa die piognevono drento el canestrone dd medico, e dopo pranzo el medico non


NOVSLLB POtOLABl UltBRE l$3


Afftofnd) lofo apfiroQo €^ cssMtronCf € cc tronrarono qwe^ uttmct figll El figfio dd re capi subbito^ e pens6 cbe era stata k Spcntlettit Intanto la fi^ del re avea finkt tS waaiy e Ufc madre oredenao che noo ae fosse awerato quelle che f^ area detto la fatAf la cavo da quella casa» e oosi aetp* paronoanche queU' altre regazze. Quaimo di figlio del re se guari, pens6 de vendicasse delk Spezialetta, disse alia madre che voleva sposa la Spezialetta; essa disse subito che non voleva, perche diceva che la voleva aimnazza, ma la regina glie dose che spo- sasse puru el figlio suo che ci avrebbe pen- sato essa per non falta ammazz^. Allora la ^NBoaletta lo sposd. La regina fece !a *Km statua de zacchero che s'assomigliava tutta aAla ^esialetta, eppo* la messe sul letto del %[io mvece deUa sposa, e fece mecte la ^posa sotto al letto, e gtie disse che se el figlio tllceva qualche cosa a quella statua, avesse dato uno strtllo; eppo' La regina s'anniscote dtoro la porta. Aiin6 per coricasse a Iwao el figlio, e cacdo fori unas^o, dette uml ttifiettata a quella statua e giie disset «eOhl oe sei capiuta.» Allora la Spezialetta dette uno striUO) la regina corse 1^ e disse al figlio: Wftntto birbone, aveva ragione che non ce


04 NOVELLE POPOLARI UMBRE


voleva U Spezialetta, adesso chiamo li caro- binieri per fatte mette carcerato,* AUora el iiglio se inesse tanto a piagne e se racco* manna tanto alia madre, che allora lece scapp^ fiora la Spezialetta e el figlio Fabbraccio, e doppo gli voile sempre bene, e cosci stettero bene e meglio.


VII.

LA SPOSA CARITATEVOLE

(Novelltna popolare reatina)

He stea 'na femmena che se chiamaa Catarina e c'aea maritvu Nu gioma lu inaritu je fore e disse a la moie che la sera no' saria renutn. Appena partitu, Ca- tarina se mese da la finestra. Passaa 'nquiUu xnumentu lu compare Ricciu: «Oh compal Massera, bemme a troa, che maritemu e itu fore; faremo du' frittelli de pulenta, 'npo' de lunidu, e ce lo magnaremo a core a core; lo 'inu po' no' ce mancara.3> . «Sci, sci, commit did be' : a che ora pozzo 'eni ?> «Be' 'mpo' a k aemmaria.» «Ba be.* Catarina segnitaa a sta da la finestra e eccote che passa lu compare Oentincasa. «Auh compaf» «Auh comma 1»


NOVELLE POPOLARI UNiBRE I55


»Me 'eniristi a ia 'na visita massara ? Maii- temu c itu fore.> «E preche no ?» «A che ore poszo 'eni ?» «Be^ a 'n' ora 'e notte, ce raffia- taremo .'mpo'ji «No' maiicaria»

La'mpocu eccote lu compare Chicchessia. «Compari I Staio sola, preche no' me' enchi a troah» «£ lu compare ?» «E itu fore.» «A che ora po2zo 'eni?» «Be' 'mpo' a du' ora !e notte. «Allora ce deertiremo.» No aea mancu £eaitu de parla, eccote ki compare Pretcl «Sor com^ pa U «Caterina che f ai^». «5taio sola come 'na mammoccia«» «E tu' mantu?»^ «£ itu fore; me potristi 'em a fa 'na .visita no^ cA che'ora?» «A tre ore de notte.» cOibo I E troppu tardi' se potrebbe da scandalu.» Ma be*, he* che no^ te 'ede nisciunu e po' te ne troarai contentuj» «Sia come v6i.» Catarina passatu lu prete se ne rentrdy che era gia tardi, e se mese a prepara da cena. Tiro lu collu a du' pollastrilli e li mese 'na cazzaroia. Fece nu brau caUaru de pulenta; caocio nu carafionciilu, apparec- chid pe' dui e 'ntantu 'rtooco i'aemmaria. Ecco lu compare Ricciu che se presenu. «Brau compare 'e* 'enmu a tempo», e s'assettani a mai^ilL Mancu aeanu fenitu, eccote 'na bms- sata. cGompage Ricciu meu» ecco maritemo, nascunnite, nascunnite^' caritaU «Ma do' diaulume metto?» «Mittite 'mpo' a' pei de hi


^6 NOVELLK I^OPOLARl XTMBRK


lettttcciuomi^ «Babe^iBaaietoeesspoglft.c JMimme *tBt% pcUi da li danchr chff to' tone 'afosse, che Oflgt a pidatm.* «Ncr, mlttite )0 come te troi « Icstuji cAppiattalr be*, cosd i» « apre. Gempare G^itbieasa intra che sta ammtnituu Eessacacciadn'aiitrtpiattidriHH knta e se sMttemi a magna. Se faium dn^ora aema iiocorgeseoe e ecco 'n' aixtra bnssata. vGomparemeni Emarkcmaschiaf&aesottoa a lo Ittttoccm mea^ ma ptanu pe' carit^ tuef te moth E oorre a apri. Era kt compsv Chicchesm. «Comara so' ariatu a ora?» «Soi» ml Attettaie e magnama* Passo 'jq^ autra ora e ecco V autra bustata. «Comp«re meu, ccco marttemn; mitiite entroaista crecnaone cbe staE* sicQru»» e rechtute e corse a apri Era hiprete. cSo' stato puotuale Caterinufida mia?* «Scv sor compa, e tuttu all* 6rdiiie.» La poru prete, appena s'era assettato, eccote au butsatooe. cOhpoeraccianttl Eccomarke*^ niLB cDici daero e come £tccio?» cArrampi* cate sopra a itta creenacmeeaccucdate be' che <stotuiioaceguwiiaradaero.» LaporaGafi^ rina tutta triaUta tpere^hia ne tui laa^sn e oorre a apH. £iitratu lu monto' nttst uaoertia odom dc cMctita a 'Acuintoid a dl : ^(Cheodonel Ha' cueinatu quarbaaa?» i&cu marita tam^ pareache lu core me io 'ioetse che tarenitfli« e


NOTBLLE POPOLARl UMBJIE IS?


faiafiittotroli daceiiiu» *As>ettamoc>^oncft t magnaoro *n grasw de Dia;» Beone l^om de je a lettu, e lu lettu de lu maritu non era refattu. «Aspettate maritu meu che mo' lu strarefacciu.» «Ma no; che pe' massera me metto ne lu teu.» «Ma datte fremma che lu refaccio 'n du' battu^» Ma lu maritu fece lu surdu e se schiafid entro a lu lettucdu de la moie. Stende li cianchi e seiite certu pihi. «0 poru Ricciu! (che cosci se chiamaa hi 'attn cfae ce tencaau^) (e 'nfuua t«tta che a' Jsttub Lit compare JRicoiacbese pensaa die F«esse co* isan seuppd fim e dnae: «Ooinpare loeu Ixioa ^nota de moglieia dw flD(*hachiaaiacu> La marits idlora zonpa da In lean, W^ mmnaaaooe e dice: «Dun|«e oe sta gcafie 'mcassL» iSentiansa seap^ iart eac^oifla>OMait,aMihniiarku^ficoHwittcia<iJKi ^Ctkm&t cMccfaeada obn reapelto aiacbuiiL* Soappa <ie iu areenaNie dikcheana e gli'Ut iJPigiMacon moffUeta eno' co^ fl»i autti p««  flBiitu» Ma immaritoi se 'aifoad taom « wia JMtaeqttarcliC spropositn'iotflB^ aui«etrattpnoe edteec^«Stiio' fiMse pe* Mnone 4e Ula Itmsi^ U m taptKt t eke ae pttnaaa i'aeMe ^co* »«<: «iMnnft, ^ diase, ebe pamiispcttM a ii *sa66P> da6» e-oalo^ la taitq^ pc'ieoa. Mn «a pwu »r Arci|B«^ ce atti'j» AUona teaoMdil a


I5S NOVELLE POPOLARI UMBRE


bassona de core e illi poeiitti feceru a curt curi e chi scapp6 de qua e dii de la.


vm.

LA CAPRA BERGOLLA (Biciafavola DUurcbigUna di Cagli)

era ^na volta 'n giovitiott; era 'n con-

tadin, ma erabeii stu ragazz^; issu come

fann i contadini giya alia mattina a bon'ora fora a laora. Passeva pen prate bHssimo tutt fiorite, dett '1 prate fiorite. Ze stu prate c'era 'na bella fontana cu Pacqua d'argent e i pesd <Foru» 'Gni. mattina stu contadm vedeva a canta alk font 'na bella r^azza ch' era de 'na Wezza 'mpossibil a dicesse. Ste giovin ce s'era apassionate, la nott 'n dromivapiu, '1 giom 'n roagneva, e al camp laiForeva poco o nient. Penseva sempre a cla giovina; ma 'n $a rischieva de diUe che i vokva ben, *Na mattina s'azzattid de salutalla; lia i rispondette. •L giom dopp arfece li stess alfine po' i disse che i volefSL ben e'ce volia fit l^amore^ Lia fo tutCa contenta,.e lu contentone. Bastti


NOVELLE POPOLARI UM6RE 159


pen falla tantf longa *n passo tant temp che la ragazza a resta gravida. Lu la volia sposa, ma sicome ancora era giovine 1 patre 'n volia. Basta lu tutt '1 sant gkn*n steva a costa alia gonna dla mare come 'n ma- nelL 'Na sera i disse: «pmattina me tocca gi via, per cui aspettme fino a sera; se a sera 'n me vidi 'n te mett in pensieri, che avniro la^lnattina dopp» perche ho da fa ^n citta.» Lia i' diss che fuss amuto prest, e lu gi via. Ma anvece de gi via, stett a chesa; la nottscappo, va alia fontana, entra 'n ten bosc; drent al hose c'era:la chesa de sta ragazza; pi jo 'na scala ch'era vicina alia porta, rentro pla finestra e va 'n tla stanzia dla so amant. Steva la 'n belgiovin, bell cooie lia» Figuratve la rabbia de stu por contadin; ebbe pro tanta virtu da pia '1 fiolo sue* e gissene via, senza dt nient a essa. Appeaa pro cla ragazza vist ch' i porteva via 1 &olo, cmincio.a fa Tinfern e ie (tiss: . «Se '1 fiol 'n m'ardaral 'L su' cor tu mangiarai.» 'L contadin gi via cu chel bambin, e 'n se fece piu arveda da cla ragazza. Dopp quakh ann i moritte V patre a stu cun- tadin e penso de pia poie^per manda avant' la chesa. Pijo 'na ragazza bona e bdla,


l6o NOTBLLB POPOLARI UMBRS


ma era 'm coattwlifia. A qaesta i feee oreda ^e chel tnmell «ra 'n pcur ba- iianlift arcok per x:ompas$iofi. Sta ragaiaa i ^vtotia bea come a *n fiUi sno. 'L mariti^ iera cmtoulkito 'a fin dd prim giom xie In gi mai a ^iqk Fac^ia all bosc Ma 'n giofn ciie Facqua 'n sf akra font te a'em tdncca, gi a p^alla al bosc Cera cia ragaza, cmincionn subtit a discur £ra de lor e se sa come ^uma ie ragazse, fesen subbit l^a. Cla Jeita .oercaya As di coma de *1 mark de cF akca ; alfine i diss che diel munell ch?e» ven per chesa era ^1 filli del macfto, ma da oomadma 'a ci credia% Aline lo^gi m diesa; appena arivatti bi«tt I'acqiia, e4>cfia bmtXML Facqaa, dirento bruttai brutta, .e po' ae semiva jUreoca al coip if^sdo ou chdmuaeU ohe Faria 4siaszato. Quand* ami '1 maiit ebbe da adaatti al i«da la moie dveatata taat^ bnmn. Ma la ai^uitd a benzole It stees^ purche iesse abadato a dbel mimell. Ma la mme dventova 'gm giora piu trtsta. Alfin 'n giom scappo de oasa jC yist 'na bella oappa xzhe mi^nava l^evba, dmando AiTkiiil 9 era la homy ma en ex>a de nisciuo: Ha ailoraJa pifo-per se e la mannaTaia pasool^i ^gai ^iera <da iifad mundL Qmgt la sem dftoevajalk-capaa 4ciie padeviO*


NOVELLE POPOLARI UMBRE l6l


Capra bergoUa, se' tu ben satolla ?

Ben satolla e ben satollata

Benedett chel pastore che m' ha parata.

Monta'a cavall che te port' a casa. 'L munell gtva se la schina dla crapa, e rivayen ten moment a chesa. AUora la matregna dmandava alia crapa:

Crapa bergolla si* tu ben satolla?

Mai satolla e mal satollata;

Maledett chi se la schina m' ha montata. Allora la matregna dai a bastuna chel fiolo. Un giornie je ne die tant che chel por munell diss: <Quand arvien babb el diro.t La ma- tregna allora pija 'n coltell e lo scanna. E po' per vendetta pensa de fa magna '1 core al so* marito. Di fatti cocette '1 core de chel munell. Ami '1 marit dal camp e come feva sempre dmando: «Do* e Ambrogino?» «L'ho mess a lett sta sera che era tant strani.» V marito se mise a taola e cmenzo a magna. Pena eva magnat do' bconi sent a canta: Magna, magna de bon sapore, Magna del to' filli '1 core. Era la crapa che cantava. *L por contadin i s'ebbe da pija 'n accidente. Va 'n stanzia e vist '1 fiolo mort s'a '1 pett spacato. Pija '1 coltell, arva 'n cucina per mazza la moie e s' artrova davanti cla ragazza dla fontana. KqvnraSuxm IV. ^ 11


l62 NOVELLE POPOLARI UHBRE


Armanett de sass. I casco '1 coltdl e 'n poteva piu parla. La moic sua era per terra morta. AUora la ragazza cmincio a parla cosi: «Ambrogio i' sero la fija de 'n principe; mi' padre eva fatto da ragazzo 'na burla a 'na fata e po' 'n Teva piu sposata. E$|a i fece magna '1 core der fiolo^ e po' prese me e mi' fratell, ce perto ten chel basso e ce condanno, a me de annane fatata finche 'n avessi partorito e fatt magna U core al mi* marito e lu' finche 'n 'vesse mazzato Pocell grifbne. Adess mi' fratell ha mazzato I'ocell giifone; sf ucell drenta alF oss de 'na penna porta cerf olio che arsus^ta i morti, adesso ve rinviviro '1 vostro filiio». Di fatti, Tarsussito. Sta ragazza era sempre piu bella tia era la crapa bergolla. Chel contadin, allora sentito questo odendo che cla p6ra giovine 'n c'eva colpa, la sposo, e ie fece 'n branc de fioli« 

Fecen le nozze e le nozzarelle,

A me 'n me detter cuelle.

Me detter 'na tazza de broda,

La misi 'n tna sacoccia,

Me scottd tutta 'na cbscia.

Stretta la foia lunga la via,

Dicete la vostra che ho detto la mia.


^ MOVELlE POPOLARt TTMBRE I63

DC. LA MALIZIA PRECOCE D^ UNA FANCIULLA y-' (Novellina popoIar« d' Amelia)

I'erano una volta marito e moglie che non potevano avere un figlio. Dopo molto tempo dacch^ s' erano sposati, ebbero una figKa femmina che chiamarono Rosina. Poco dopo nata, fecero venire in casa degli indovini, affinche predicessero la fine 4ella loro figlia. E tutti dissero che doveva morire per un osso. Chiusero adunque la figlia in una casa, e con essa un uomo ed una donna, atfinche le servissero da educatori, coi patti per6 che non le facessero mai vedere alcun osso. Ma, col passare del tempo, la figlia sa che^si trovano gli ossi, e minacciando gU educatori, ne arriva ad averne uno. Tuttp il giorno stava rinchiusa nella\:amera a ap- pizzatare quelF osso, finche T ebbe ridotto buono a forare un muro. Udendo vicino alia sua camera, ove era il dormitorio dj un collegio, fare molta cagnara, si mise in testa di forare quel miiro e vedere cosa facessero nell' altra camera. Dopo molto lavorare lo ford, e per sua buona ventura

II*


l64 NOVELLE POPOLARI UMBRE


dall' altra parte era tappezzato, sicche po- tea vedere i fatti degli altri e poi ricoprire il buco fatto. Per caso sotto al suo buco c'era il letto di un giovane. Rosina ingrandi tanto quel buco> che gli ci entrava un braccio, ed allora prowistasi di un foglio di carta dorata, ne taglio una Stella, e di notte 1' ap- piccio sul viso del giovane, mentre dormiva. II giovane si raise a cercare chi gli avesse potato fare questo scherzo, e dopo molti e molti giorni la Rosina si scopri. Allora comincia- rono ad amarsi, ed il giovane per non lasciarla mai si finse ammalato. Dopo qualche raese di malattia, il rettore del luogo lo avverti che ritornasse a casa fra pochi giorni. II giovane avviso la Rosina, ed essa chiamata la educatrice, anche questa volta con minacce la fece piegare alle sue voglie; si fece portaref una tonaca da frate all' insa- puta de' genitori. E d'accordo con quel col- legiale un giorno ad un' ora stabilita partirono, Arrivarono in un albergo e si fermarono li a passare la notte insieme. La mattina essa si sveglio e non si trovo piu Pamante a lato, di certo era fuggito. allora ficcatasi un pugnale nel core fini di vivere.


NOVELLE POPOLARI UMBRE 165

X.

LA DONNA HA UN PUNTO PIU DEL DIAVOLO

(Novellina popolare d'Amelia)

|n giorno un contadino stava a zappare; in quell* istante passo un prete, e gli do- mando che cosa faceva, mentre che il prete gli domandava questo, 11 contadino zappando ritrovo uno stivale pieno di danaro. II prete gli domando i quattrini promettendogli di mandarlo in paradiso; il contadino accon- sent! alia proposta, e il prete gli disse che la vera strada per andare in paradiso era di salire in cima d' un poggio e gridarer «Mi butto! Mi buttol* e poi buttarsi. II con- tadino ando in cima d* un poggio e comin- cio a fare, come il prete gli aveva detto, mentre questi fuggiva. Alia grida del villano accorse una sua figlia che si chiamava Vit- toria, e, sentendo il Tatto, corse dietro al prete, e lo raggiunse. Arrivarono in un' osteria, man- giarono e poi chiesero alloggio. Gli fu dato. II prete si accprdo colla Vittoria, che dopo la mazzanotte V avrebbe chiamata per venire a giacere insieme con lui. Andarono a letto e dopo che il prete si fti addormito, la Vittoria


l66 NOVELI.E POPOl*ARI UMBRJE


va nella camera di lui^ vuota lo stivale dei danari e fiigge. II prete verso la mezzanotte si alza, e comincia a gridare: «Vittoria, Vit* toriaU Alle grida accorre Toste, che lo prende a bastonate e lo fa andare a casa con una bella vittoria sulle spalle.


XL LA FINTA INFERMA

(Novellina popolare di Amelia)

^ff^Hna volta c'era un marito e 'na moie con- l ^^jBI tadini e ci a veano un compare prete. Una sera che il marito stava fuora il com- pare disse: «Commare, e tanto tempo che non siamo stati un po' allegramente, ch'io non me ne recordo. Quanno la potressimo fa 'ria cenarella insieme ?» «Domani, rispose, la donna, quanno non ce sta issu. Appena che retorna dalla campagna io me metto a letto^ faccio finta che sto ammalata, e gUe dico che me chiami lu compare prete. Issu te doman- nera che medicamento ce vole, e tu glie re- sponnerai che 'na medicina se trova^ ma sta lontana. Lui cosi minchione com' e ce andara,


NOVELLE POPOLARI UM8RE 167


e no' resteremo insieme.» II giomo dapo la moie fa come aveano concertato. Quanno revenne il marito, la chiama: «Mariuccia, Mariuccia !» E quella de la su letto : «Me so' dovuta corca, che sto tanto male.» «Ma come > Se stie bene questa matina ?» «E che ce vo' f^ ? Lo male e venuto tutto in \m momento ; chia- mame un po' lu compare prete ch' io mo' me moro.» Va, e il marito chiamato il prete lu porta a casa. «Commare, e che hal ?» «Stio tantu male, sto tantu male l» Quello attenta li polsi ? «0 compare, e molto gravata questa, sta senza polsi.» II povero marito responne piaghenno : «0 compare, fatelo per amor cle Dio, diceteme lu rimedio che ce vole, credessi de fa qualunque sacrificio, vojio che mo- gliema campi> «Se non te sa duro, il rimedio ce sarebbe, ma bisogna anda lontano, lon- tano.» «0h non glie fa gniente, credessi d'anna anche all* Inferno, ci annerd.» Allora gFinsegno un paese, e glie scrisse sora 'na carta la robba che ce volea. II marito piija il feraiolo e se ne va. Appena sortito, la moie s'alza e prepara ogni cosa pe' fa 'na bona cena. Finito de cenare se misero a fk festino. In questo mentre passa il com- pare che vendea Folio, quanno senti sona disse fra se: «Capperi, qui dalla commare


l68 NOVELLE POPOLARI UMBRE


c* e festino.» Volea bussa, ma poi se ripenso e tiro via. Piija la stessa strada del marito e Tarriva. Lu riconosce, e glie addimanna dove andava. «Titto, compare mio, respose, me sento tanto sturbato che non ne posso piu. Mogliema sta tantu male che V ho lassata in mano de lu prete, e mo' vaio a pija certa robba de medicina.» «Ma non e possibile questo, perche a casa tua se sona e se balla.» <cMagari fosse come dici tu, ma non puo esse, perche Mariuccia sta a letto e Tho vista cogli occhi mia, che appena potea discorre.» «Ebbene, scommetto *na borsa de quatrini che a casa tua c*e festino.» «Scom- mettamo.» Se retornarno, e 1 marito, quanno arrivarno a casa, se mese dentro il sacco deir olio. II compare bussa e la moie s'afTaccia tutta scagnata. «Commare, per pia- cere me fai starma quest* olio?» «Si compare, entra pure.» «Capperi, qua come se sta alle- gramentel E il compare .>» <(E andato fora, ha fattu meijo, cosi ci ha levato Tincom- modo. Tiralo un po* piu qua quest* olio.» «No no, commare, in quel cantone se vie' starmenno un po' alia volta.» Lo fece cenare, e poi glie disse: «Adesso, compa, voijo che cantamo insieme.* «Ebbene pe* contentatte


NOVELLE POPOLARI UMBRE 169


cantaro. Allora essa ch'era ubbriaca cotta,

comincio a canta: Lo mio amore e andato in la in lane, E andato in la e non possa revcnire, Je venga '1 feraiolo e a quissu none.

Rispose il compare dell' olio: A me che m* ha promesso tre tiorini, Voijo la borsa e voijo li quatrini. In questo mentre responne lu marito

dentro lu sacco; Se non bastano tre, te ne do quattro; Tiemme lu prete e scioglime lu sacco.

Allora sort! fora, e a forza de bastonate am-

mazzo prima il compare prete, poi la moie,

e cosi se ne annette a venne I'olio coir altro

compare.


XII.

LA NIPOTE DEL PRETE E IL MORTO RISUSCITATO

(Novellina popolare ternan^)

Jl'era 'na vorda un prete e avea 'na ne- pote assa' curagiosa. Quissu la man- naa 'gni sera a accenne lu lume aliu mortu


170 NOVELLE POPOLARI UMBRE


quaimo che ce stea. 'Na sera iu 'attu dellu prete stea chiusu na chlesa, e la nepote vane a appiccia lu lume come de s(^tu: lu gattu s'era missu a dorme sopra lu mortu, e quanno 'ntese che venea ggente fece nu £umbu, e jette vicinu alia gioinotta. Quissa ebbe 'na gran paura: brillo un po* intumo, e la entro je se smorzo lu lume. Lu 'attu pe^ no esse chiuso 'n te la chiesa, se attacco alia vesta della nepote coU' ugne. Quissa pe' k paura che fosse lu mortu je se pijiomo le 'nfantijole e comindo a strillane. Lu mortu che nun s'era mcMtu, ma je s'era pijatu 'nu stravasu, se sveija e se 'mpaurine, e jette a vede se che era. Vedde questa bardascia e se penso che fosse morta, e la schiaffo 'n tu lu catalettUy e pe' consolalla je se messe su 'n cima. Lu prete ch' ea intesu de strilla la notte, malappena fo giorno, se schiafio su le braghe e jette 'n a chiesa 9 vede se che era. Nun dubita che te vede lu mortu bellu bianco e ruscio che stea su lu catalettu a rescalla la nepote che s'era morta. Dice lu prete: «Ma mortu meo, che te buggiari? Ma si' cica paciu ?» cScine, dice lu mortu, e un millu I Audru che padu: tu bruttu paciac- du, che manni de notte sta pdra fijia a guarda lu mortu, e pe' la paura s' e morta


NOVELLE POPOLARI UMBRE I7I


pure essa. AccussigUe arricconto tuttu er fiBLttUy e lu prete, com? e de solitu, senza scbmmedasse cica arispose: «Ebbe, parcieoza, vo dine che le sequie, che dovea canta a tene, la cantaro a essa: accusi non la canto a uf!a.» Se schiaffa su la stola e lu piviale, fa le sequie: la mortu resmijatu lu fece sa- gristanu e la pora sagristana jette a fa la terra pe li cici.


xra.

LA MERLA E COSTANZA

(Novellina popolare di Am«Ha)

'erano 'na volta due mercanti, uno avea 'na fijia zitella, Taltro un fi)io giovenetto, e faceono Tamore insieme. 11 padre de Peppino felli, e la ragazza quanno vide che lu sposo s'era impoerito, non avea piu voija de discorrece. (^ello che non era un minchione, e capiva tutto, dissc fra se : «E metjo che me ne vada via, cosi me ne scordero mei)o.» Piija un cavallo c parte. Cammina, cammina, arriva da 'na dtta, e capita proprio 'n una bottega de mercante. Li come se sa, comensano a discorre. Luc


172 NOVELLE POPOLARI UMBRE


glie racconta ogni cosa, che s'era innamorato d'una certa Costanza, e vulia sposalla, ma quilla dopo 'n po' de tempo no' je dava piu retta, e s'era messa sulle grandezze, allora pe' scordarsene, se n'era annatu via. II mer- cante glie rispose: «V6i venire pe' giovane con me?» Peppino senza dire ne come ne quanno acconsenti. Di fatti ce stette molto tempo. Pero prima de parti, lasso ditto a casa sua che, se sposasse Costanza, glie Tavessero fatto sapere un po* de giorni prima. Va e tutto un momento je arriva una lettera che Costanza annava a marito. Quisto allora disse ar padrone : «E tanto tempo che non sono andato piu a casa, che voijo vedere un po' come stanno le cose, e se j'e successo niente.» Al padrone glie rincresceva molto che partisse, ma Peppino promise de ritorna. Allora fecero li conti, e gHe rientrava tutto '1 salario, perche nun avia pijato gniente. Va da una citta vicina e se ferma puro da 'na bottega die mercante ; se fa fare tre tonache, una da pellegrino, una da prete, e una da romito. Rimonta acavallo, e se parte perun* aitra cittli, entra da un orefice e se compra tre diamanti; uno da cento scudi, uno da ducento, e uno da trecento. Se armette in icammino, e artorna alia patria sua; entra 'n t* una locanda, e


NOVSLLE POPULARI UMBRE I73


dice al padrone se ce ha un luogo da dor- mire per tre sere e un altro per arpone la bestia. Quanno fu sera, ceno, e se mise a letto. La mattina s^arza e se veste da pellegrino, se mette ar deto Tanello da cento scudi, poi se n' annette alia casa di Costanza^ e bussa pe^ un po' de limosina ; la serva che glie diede 'na pagnottella, s'accorse del dia- mante. Va dalla padrona e glie dipe : <icSora padrona mia, che belP anello porta quel pellegrino! Mancu lu sposo ce Tha come quello.» <cDavero, rispose quella, chiamalo un po'.» L-a serva s'afiaccia e glie da 'navoce. Quello-se artorna indiiierente^ e allora la serva glie disse : «La padrona e sposa, faglie vede un po' ranello,» Costanza se lo misuro, je dice che glie piaceva, e volea che }e lu ven- nesse.» Ma il pellegrino glie respose: «Jo non lo vendo, ma giacche siete sposa, ve lo regalo^ se toccamo assieme la punta del piede.» Co- stanza diceva: «No, no, non vogUo, ma dopo tante chiacchiere della serva fece quello che vulia.» II giorno dopo Peppino se veste da frate, se mette I'anello da ducento scudi e artorna alia casa de Costanza a chiede Tele- mosina. Succede la st^ssa scena del giorno avanti. La serva )e lu vede, e lo dice alia padrona. La sposa se lo vulia compra, ma


174 ltOVELL£ POPOLARl UMBRIt


hi frate birbo glie respose che je favrebbe dato se accostava il ginocchio col suo. Quella non voleva, ma la senra anche 'sta volta la persuase, c cosi se contento. Peppino se ftc Tcvk alia locanda, e fl giorno dopo se veste da romito con Tanello da trecento acudi, e bussa alia porta de Costanza. La serva fa cB\k giu la padrona, che se lo volea compra a qualunque costo per hi giorno de lo sposalhdo. Ma lu romito glie disse: «Jo lo voijo regalily purche me facci dormi una notte con te.» Costanza assolutaraente nun valfSL, ma la serva: «Che glie fe se 'sta notte dormi con questo, tanto domani sera devi dormi co' lu sposo, e non te ne vie* danno.» Cosi se accomodamo, e la ser/i lu romito ce doveva and^ a tre ore de notte, perche prima ce stava lu sposo. La sera va e se ferma da uno stanzino 'n capo le scale ; quanno se ne annette lo sposo, sali de sopra e andd a dormire con Costanza. Questa se spoglio, se caccio la camiscia, e la mittie' sopra lu letto. La mattina Peppii^p s'alza avanti giorno se piglia la camiscia e se ne va proprio a casa sua. A casa tutti chi de qua, chi de la : «Ben tomato, ben tomato! Ti trovi proprio alio sposalizio de Costanza Paffiant6 tua anttca.» Dopo lue se ne va 'n


NOVBLLE POPOLARI UMBRB IJS


piazza, incontra i fratelli della sposa issi, glie diedero il ben tomato, e poi per forza lo in- vitarono al pranzo. Questo sulle prime disse de no', ma poi ce annette. Al pranzo $e ne stava tutto malinconoso. Gli altri glie fanno : «Ma troppo stai zitto, eppure sei stato fiiora e dovresti racconta qualche cosa.» «Giacche lo volete, ve posso raccontk un jfiatto che mr successe. Una volta andiedi a caccia, cstficai lo schioppo da cento scudi, tirai a una merla, e la colsi sulla punta del piede. II giomo dopo ce ritomai collo schioppo carico da dacento scudi, glie colsi 'n un ginoochio, ma non la potetti colpi. II terzo giomo cancai lo schioppo da trecento scudi, tirai e la feci fredda. La merla e Costanza, questa notte ho dormito insieme con lei, e se non ce ere- dete, eccove la camiscia sua.» Tutti armasero maravigliati, Cosftanza che se ricord6 de tutto, disse ch'era vero, e allora tutti se misero a ride. Lo sposo non ne voile sape pii^ de essa e se la svigno, e cost Pepptno che prima era stato disprezzato, e rifiutato fii per fona el marito de Costanza.


176 NOVELLf: POPOLARX UMBRB


XIV. LA COMPAGNIA DI SAN BFACALE

(Novellia popolarc folignate)

I'era 'na volta un omo e quist' omo avia moije e se n'era innamorato un prete. Quista donna ci avia 'na comare che sempre je diceva: «Ma quillo prete te vo' bene, te vo' parla, e ha ditto che il primo giorno che va fora lu to marito ti vo' veni a trova; ha ditto che vo* fa 'na grande cena e che ci avemo da sta noi tre solL» E quilia je disse: «Lu faremo.» Un giorno va a casa iu marito e je dice : «Domani sta la fiera in un paesetto vicino, e io ce voijo an^na. Parto quista sera, cosi domane per tempo me trovo alia fiera.» E quista tutta contenta va a trova la comare e ^e dice: «Ohu! comare mia, lu maritu va alia fiera, tu avvisa lu prete che questa sera facemo la cena.» La comare corre, corre su dallu prete: «EhI Don Crispoldo, lu maritu della comare mia va alia fiera, tu damme li qiiattrini che preparamo la cena> Lu prete je li dette e la comare preparo la cena. Lu maritu


NOVELLE POPOLARI UMBRE l^^


parte e lu prete va a ritrov^ la moije. E mangiarono bene e dopo yt disse lu prete: «Vedi questa sera che non c' e lu maritu tua no volevi sta con me, e vedi quanto stamo bene.» E la comare )e diceya le medesime cose. £>opo che avevono mangiato e bevuto, lu prete che s'era straccato de beve e mangia, diceva: «Mo* che faccio? Bisognerebbe che andassi a casa.» E la comare je diceva: «Dove vuoi ann^, Don Crispoldo? La comare mia sta senza maritu e te po' accomoda con essa.» Lu prete fu contento e anno colla comare nella camera de questa; i due amand se spojomo nudi, se ne girno au letto insieme, e comindomo a trastullarsi amorosamente ; mentre che lu prete se la godeva cdk comare, se udi 'na gran bussata : «0 comare mia, quistu e lu maritu; come facemo?» «Risponnegli 'n po% ma non lu fa entra.» S'affaccia la comare e dice : «Chi e?» Lu ma- ritu de sotto la fenestra disse: «Comare mia, famme el place, buttame giu le bisacce che me ne so' scordato, stanno sopra 'na cassa li alia camera mia.» La comare in fretta e alio scum prese le brache de lu prete e je le butt6. El maritu prese le brache e anno alia fiera. Se fece jomo e lu prete se Yoleva vesti, e dice: «Ohul Doe sono

K^vnrddta, IT. Q


IT* NOVELLE POPOLARI UMBRE


annate k brache mia che non rho?» E an- niede a domanna alia comare doe stassero k brache dellu prete: cEhl oomare mia, quista notte r ho buttate allu maritu tua; inveoe delle bisaccie je ho buttato le brache deUu prete.» «E mo' come fiacemo? Ghe je diceoto ailn maritu mia? Vedemo 'n po de fa atta mei|o.» «Sta 'n po' 2dtta, comare mia, che mo' rimediamo a tutto; ki prete ce n'ha ^a ahro paruP» La comare annette aUa oasa dellu prete a pijia 'n altru paru de brache, e poi se le mise puru essa, e cu^i stava li in casa della comare e venue hi mmtu, bussa e je apnmo. £ la comare je disse: «Ohu lu compared £ je zompava attomo: «Che hai apportato dalla fiera? Mr dbpiace che la comare sta pocu beae«» E intanto che je fmceva quistu discorso je finceva vede le gambe. £ alk>ra lu maritu de qoelisi dice va alia comare : cGhe vuol dk« che porte qmste gambe oosi nere?» «AhI com- pare mio, ahl Che non losai? Non fc Phai vhte ipoai alia mo^e tua H «Ma d»e je ho da yede alia moije mia?» «Ahl Ma che oon io sai, compare mia? Io e k moije tua stamo scritte solla compagnia di San 3racale^» %Ok ! comare mia, quanto te. so^ obbUgataU £ la oofnsre, je disse : «Pen;he me ad obbligato?»


NOVELLE POPOLARI UMBRE 179


«Te so' obbligato, comare mia, perche adesso veniva a casa e ammazzava la moije mia, perche me credevo che stasse a dormi collu prete. E in vece che me dite, state scritte a quista compagnia e io non lo sapevo. Ho calunniato quellu p6ru prete ch' e cosi bono. Invece, comare mia, vallo a chiama che io je voijo domanna perdono, e lo voijo fa pranza con me, e cc deve sta tu pure, co* mare mia, e dovemo sta allegrL» La comare anniede a chiama lu prete e pranzorno bene e meijo e vissero in pace. Accussi lu prete senza perdere Tamicizia de lu maritu, potette continua a godere i piaceri d'amore coUa so' comare, e p^ gratitudine de lu servizio auto da P altra comare, ch' era puru giovine e bella e innamorata anche de lue, se con- tento de £aje gustare insieme anche a essa li stessi piaceri camali.



12*


NOVELLE POPOLARI TOSCANE.


I.

IL PRETE BRACALONE

1'era 'na volta a Bibbiena un macchta- jolo abbastanza rozzo e ignorante d'una: trentina d'anni; costui abitava presso un con- tadino, col quale era stretto in anucizia^ sicche stavano sempre insieme. II macchia- jolo aveva in moglie una bella giovinotta di 21 anno, che godeva fema della ragazza piu perbene del paese, e non aveva mai ascoltato ne prima del matrimonio, ne ora nemmeno ascoltava nessuno dei tanti innamorati che le fecevano la corte. Non e pero a stupirc se avesse tanti ammiratori, e&sendo veramente


NOVELLE POPOLARI TOSCANE l8l


un bel tocco di sposa, come si suol dire, una vera bellezza sensuale; era brunazza, dagli occhi neri e sfavillanti, dalle guancie rubiconde, assai atticciata di membra, paf- fttta, rotonda, piena di succo. Anche la moglie del contadino sua comare , perche li aveva tenuto a battesimo un bambino, era pure una bella sposa grassa e fresca come una mela casolana, e superava di soli 4 anni Teta della vicina. Erano esse molto amiche e stavano sempre insieme special- mente, quando i loro mand non si trovavano in casa. La moglie del contadino aveva Tamicizia d'un nerboruto prete cappeliano in quel paese, e quando suo marito andava fiiori al mercato e stava assente per qualche giomo da casa, (e cid gli succedeva spesso) lei si faceva venire il prete suo ganzo in casa, e passava nottate deliziose in letto insieme con luL Nel frequentare la casa della moglie del macchiajolo ebbe occasione di parlare col- Tamica sua del proprio ganzo e delle nottate deliziose che passava insieme con esso in letto ; onde questa che, sebbene onesta, pure amava la celia ne' discorsi, un poco alia volta senz' accorgersene comincio a prender gusto alia descrizipne de suoi piaceri amorosi col capellano, sicche anche la Geltrude (che


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oosi ayeva nome la mogtie del macchk^o) non pote asteciersi pure dalP ardente rogini d'imitare la sua comare Antonictta <la oiogiie del contadkio) e di procacctarsi essa pure un ganzo, e flBche lei dedse di sc^^tersi un prete, perchc in genere queste persone sodo piik di^Kn^te, e satino piik piacere alie dome» E piik d^lna voha la Cieltrude avendo Teduto passare il curato s' innamoro di lui. Era questi im sacerdote <li carattere integerrimo^ assai caritaterole per i poveri e moko amato da' suoi parrocchiani. Sebbene piuttosto austero di natura, pure piaceva per il sua aspetto assai simpatieo; egli aveva 40 anni, era molto ben <:omplesso, gagliardo, e grasso% dal nero cfine, dal voho vermiglio e gioviale, dalP ampie spalle, dalT oochio vivace e kicente; insoftmna spirava una grande aria dt salute e di esuberanza vitale da dover pia- cere alle donne. Sulle prime la donna ver- gognandosi di scoprire la sua passione al curato, molto piu che sapeva quanto fosse austero, cerco di frenatia, ma poi, non po- tando piii reprimersi, gli scrtsse una lettera, in cui g^ facefra un' ardente dichiarasione d'amore e lo pregava d'aver pietit di lei e di votemela ricand)iafe. Verso la fine la Gehrude mformava fl curato, che se avesse


NOVBLLEPOPOLARI TOSCANE 183


c<msentko a hcambiaria d'amore, gfi avrebbe iatto sapere per metzo ddia sua comare Antoniatta, quando suo marito fosse con qoello di costei assente da casa, perche pMesse venire a passar la nottata in letto con Iti. Don Bernardo, il curato appena ricevuta la lectera amorosa, la lesse e, siccome conosceva benissimo di vista la Geltrude, dall' immagine ddla sua belta sensuale si sent! subito cost commuovere il cuore, che gli si sciolse il duro ^liaccio che attorno Tavvoigeva, e invadere da un uguale intenso fuoco; onde sotto I'impero della nuova possione rispose tosto alia Geltrude che accettava molto volentieri il suo amore ; ch' era disposto a ricambiarla dl pari amore, e che sospirave il momento di testimoniarglielo coi £atti. Non e a dire quanta consolazione desse alia Geltrude la risposta del prete; quindi a lei pareva miile anni che il marito si allontaoasse da casa per starsene un poco a suo agio col curato che amava tanto. Ma non ando guari che i suoi voti fiirono esauditi, okre a quetla parecchie ahre volte; poiche quasi tutte le notti aveva bisogno il marito di andarseoe a cancare la soma deile legna, e si accom- pagnava sempre col vicino, e con lui dopo dmdeva ii guadagno. Onde la Geltrude


l84 NOVELLEPOPOLARI TOSCANE


maii46 ad awisare Don Bernardo, che ve- nisse da lei quella sera in sua casa, poiche il marito se n'era andato via. L'Antonietta sua comare, che dovea andare a riportar Tambasciata al prete, fece capire alia Geltrude che voleva prender parte al festino anche lei, perche s'era pure molto incapricctta ancor essa di Don Bernardo. La Geltrude, che non era punto egoista e geiosa, e che amava tanto la compagnia di lei per il suo umore gioiale e aUegro, prevedendo che la sua presenza avrebbe reso il festino piu diletta- vole consent! appieno al desiderio del- FAntonietta. Questa dunque corse trafelata dal prete a far Tambasciata, e nello stesso tempo ancora chiese a lui di poter prender parte al festino. Don Bernardo che ormai akra volonta non avea che quelJa di ccmi* piacere altrui, consent! ad amare pure FAn- tonietta. Venuta la sera stabilita, essen* dosene gia partiti il macchiajolo e il conta- dino, TAntonietta si reco in casa detta Geltrude. QuesU oltremodo lieta di sapere che il marito col compare doveva star fuori tre giomi apparecchi6 un lauto pranzo colie prowiste gia mandate dal prete. La Geltrude e I'Antonietta, per poter piu piacere al prete, si vestirono in abiti negletti con guamelletti


NOYELL.E POPOLARI TOSCANE 185


cord, ccm busti molto scoUad e cogli abiti s^iza maniche. Sicche la Geltrude mostrava nude le giunonie polpute candide braccia fino alle spalle, e dal busto scuro che faceva risaltare il candore della pelle lasciava uscir fuori fino alle fragolette le sue macicane lattee mammellone , cosi protuberand e ricolme, che parevano due mapfMimondL L'Antonietta pure dal vesdto scollato e senza maniche mostrava sporgend fuori le bianche turgide pc^pe, e nude pure le cicciute braccia. Eccod frettoloso venire Don Bernardo, ed en- trando nella saletta rimaner estatico dal piacere libidinoso alk vista delle due donoe seminude. Queste non meno al vedere il nerboruto prete, gia pregustando le delizie veneree, che avrebbero con lui goduto, ardono di concupiscibile appedto ; onde gli si fanno incontro e coUe desiderose braccia a gara se lo strmgono al seno, lo inondano di focosi baci^ e di altrettanti stretdabbracci e caldi baci ven- gono ricambiate ad usura. Indi le due donne si seggono a tavola, ficendo ada^are il prete in mezzo a loro, e cominciano a macinar a sei palmend e a tnncar allegramente, Le donne servono il prete, beata quella teaen- dosi, che gli porge il mighor bocc<Mie, e spesso gli 4anno e ne ncevooo i piu ardenti


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bttci, e i piu stretd abbracd. Intaoto i cibi copiosi e i vini fanno circolare il sangue loro piOl rapido neile yene, onde le ardent! ocdiiate, i palpeggi, le strette, i bad e i pi2zicotti vanno sempre piii crescendo, e vierso la fine del pranzo esaltate le due donoe dai vappri del vino si seg^ono suite coscie d^ Don Bernardo e si awinghiano al collo di iui cfae calate gM le brache avea posto a nudo le sue cosde polpute e pelose e te pudende» ma ormai non potendo piu contenere tl lussurioso loro fboco, dopo aver esaunto quanto i piaceri pretiminari della vista, e del tatto hanno di pti2l squlsito, le due fendde sposc e il prete corsero in camera e spogliatisi afibtto ignudi tutti e tre, per godere piu saporite le camali deline, I'Antonietta e la Gekrude si coricarono e fecero giacere in mezzo a loro il pretew Anzimtto si bearono coUa vista scamlHevole delle profurie nude bellezze, e poi dettero prindpio air amorosa kma, e salito il prece sul ventre della Gdtrude comincid a cor* rere la geniate palestra coa un vigore ed una maesiria somma, forte spronando la giumeita ai corso, e susdtando netta domia un sovrumano dtlettb col suo mostruoso palafirmo. Compima ia prima posta, coPse


NOVELLE POPOLARI TOSCANE 187


la seconda colP Antonietta, e cosi per non far torto aD' una o all' altra, inondando edtrambe dlmmenso venereo godimento e, palesandosi un gagliardissimo e infaticabile Stallone, parecchie volte scosse vigorosamente il giuggiolo ad esse. Intanto il prete aveva gia ricominciato un' altra volta la danza trivi- giana sulla panda deila pafiuta Geltrade, facen- dola silinguire dal gusto, quando eccoti sul piu hello sentotto forte bussare alia porta viella strada. Era il macchiajolo che bussava, esscndo tomato a casa per prendervi il pa- strano dimenticatosi, del quale aveva bisogno, perch^ s'era kvato tempo cattivo. S'aifaccia la comare alia finestra e gli chiede tutta impaurita che cosa voglia. II macchiaj<do grida che gli getti giu il pastrano. L'Anto«  nietta in fretta e al bujo cerca il pastrano, non lo trova; atfkie a tastoni scatnbia le brache del prete col pastrano, e, in cambio di questo, le gitta gtd al macchiajolo, che le prende e se le butta addosso mezzo son^ nacchioso e ritorna via. La comare richiude la finestra, e si corica di nuoro, e si ripwn- dono gl' interroni piaceri fra le due donne e il prete. E questi senza punto stancarsi fiiM> alF alba gflfgliardamente lavord "^ sdiiexia, e rtippe dodici ben arresmte lance


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nel gagliardo venereo scudo delle due ganze e prima di alzarsi concertarono di trorarsi altre volte a tanto soave convegno. Intanto il prete si alza, comincia a vestirsi per an- darsene via, ma non gli riesce piii di fitro- vare le brache. Le due domie disperate non sanno che fare, e sospettano d'averle gettate al macchiajolo in cambio del pastrano, onde al prete tocca d'andar in fretta, per non esser visto da alcuno in mutande, alia cura. II macchia}olo, fattosi giomo, s'aocorge d'avere addosso le brache del prete invece del pa- strano, indi sdegnato brontola: «Birbona della mia moglie ! Quando vado a cosa, la voglio ammazzare; che aveva il curato con se a giacere in letto.» La comare pero pensa tosto ad un' astuzia e £a coraggio alia Geltrude. Si fa dare un pajo di brache nere dall' altro prete suo ganzo; se le mette, poi se ne va via e, quando venga il macchiaiolo, essendosi prima gia dato Tintesa coUa Geltrude, questa lo dovra mandare dair Antonietta. Eccod ritoma il macchiajolo a casa tutto arrabbiato e grida a sua moglie: «Porca buggerona! Stanotte ti eri fiatto venire il curato In letto per s<^lazzarti con lui eh ?» — «Marito mio^ pt rche did mat questo ?» nsponde la Geitrude. £d esso mostrando a lei le brache del prete


NOVELLE POPOLARI TOSCANE iSg


riprende: «E queste brache nere che m*hai gittato dalla finestra per errore invece del pastrano di chi sono?» — «Marito mio, soggiugne lei, non lo sai? Ebbene te lo diro; io e la mia comare siamo della com- pagnia de^ bracaloni, e percid bisogna por- tare le brache nere.» — «Ma io non ci credo, insiste il marito, conducimi dalla comare, e se sara vero quel che dici, ti perdoner6.» Se ne vanno tutti e due dalla comare; la Geltrude entra per la prima e le dice: «Antonietta, lo vedi, mio marito mi vuole ammazzare; egli sostiene che avevo 11 curato in letto a tra- stullarsi con me, perche invece del pastrano stanottegliho gittato le brache nere.» «Allora, dice la comare al macchiajolo, come siete stoltol Non lo sapete che ancor io sono della compagnia de' bracaloni?> Nel dir questo gli fa vedere le sue brache nere. Allora il macchiajolo le dice: «Moglie mia, perdonami, se stamattina ti ho strappazzato ; poiche, quando venni, il dubbio che tu mi fossi stata infedele, usando col curato, mi aveva tanto stizzito, che in quel momento, io ti avrei uccisa, ma (M*a vedo che sei proprio innoceiKe e infatti anche la comare me lo assicura; come mai ho potuto sospettare di te e di quel sant' uomo di Don Bernardo?


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Vo^o riparare il male fatto e preparare iin desinaretto, e vi voglio invitare anche il curato, che da qui avanti dey* essere un amico di fainiglia.» Cid detto il macchiafolo e sua mogUe rincasano; il giorno dopo egli mantieoe la sua parola ; fa allestire un buon desiQare, v'invita la comare e il marito di lei, e aoche il prete. Per dimostrare fino a qual punto si fida del prete, a tavola Tobbliga a sedere accanto a sua moglie; narra il sospetto ingiusto che ha concepito sul conto della Geltrude e del curato, e in pena di tale sospetto egli vuol dare la prova della massima sua fiducia nella virtu della moglie e del prete, esigendo che d'allora in poi debba il curato diventar amico di casa, venire a trovarlo e a far compagnia a sua moglie, quando per caso abbia a lasciarla sola. Ognuno s'immagina che il macchiajolo nan parla a sordi; onde profittando della £iColta ricevutane, ogni qual volta essa e lontano, specialmente di notte la Geltrude e insieme FAntonietta passano le piu deliziose nottate in letto con Don Bernardo, e talvolta pure coll' altro prete ganzo deU' AntonieCta che prende parte al venereo k>ro sollazso. Cosi, accortamea^ dei^eggiaadosi, le due «po6e godono a lun^ felicemente de' prc^ri


NOVELLE POPOLARI TOSCANE 19I


amori co* due preti, e TAntonietta, volendo ricambiare la Geltrude della cortesia licevuta, induce Don Pasquale, il suo ganzo ad amarla e a trastuUarsi con lei; il che non le impe- disce di spassarsela pure con Don Bernardo, come TAntonietta del pari prosegue a sollaz- zarsi con Don Pasquale, e una stessa camera e un medesimo letto li accoglie tutti e quattro ignudi per sfogare il loro fomite camale.



NOTE COMPARATIVE

AL I VOL. DEI KPYUTAdlA.


NOVELLE SECRETE RUSSE.

No. VII: Le pau et la puce; cfr. Grecourt, Oeuvrea dtveraea; Amsterdam. 1775, 1 1, pag. 238, fable: Lea deux rai9\ D'Auberval, Coniea en vera eroiieo'philoaophiqueay Bruxelles, De- manet, i8i8« t. U, pag. i3: Lea troia voya^ geuaea au lea troia pueea.

IX: Le c. , ei le ctUy cfr. Recueil general et compUi dea fabliaux etc. publiia par A. de Moniaiglon ei O. Bagnaud, Paris, librairie des bibliophiles, 1877—83, t. 11, no. 39: Le


AL I VOL. 193


dtbat du C . . et du C . . ., A. C. dc Fabritii„ Libro delV origine de' volgari praverbit no. 4? Chi non si pud distender ai rUragga; Par^ naaae 8<Uyrique du XVIII' sieehy Neuchatd, 1874, pag. 31: Les deux baporda; cfr. pure le Cazzaria delV Arsiecfo Intronato (Antomo Vignali di Buonagiunta) Napoli, 1530, e il Debat de Vhammtt et de la femmefait etcom-- poei par firere Guillaume Alexis (vol. in delle Joyeueetis edite dal Techener, e anche vol. I delle Andennee poesies frangoises raecolte da A. de Montaiglon.)

XIII: La tite de brocket vedi Les Heures de PaphoSi eontes moraux par un Sacrijwcaeur de Venus, 1787, pag. 10: VScrevisse; Les Nones fugitives ^ ou le pueelage d Vencan, opdra-comique, suivie de conies moraux et d'anecdotes vcluptueuses^ Anecdotes voluptueuses pag. 47: Le bijou dentelS; Robbe deBeauveset, Oeuvres badines, Contes^ Londres et Paris, 1801 P. I, no. 32: Les mouches d miel; Abbe Bretin, Contes en vers et qudgues pieces fugitives^ Paris, 1797, pag. 25: La tite du brocket; Plancher de Valcour, Le Petit Neveu de Bo- cace^ ou eontes nouveau en vers^ Geneve, 1796, Liv. m, no. 7: L'oiseau qui mord; hanno piire qualche aflfinita colla presente novella le due seguenti del Morlino, e del Parabosco

K^nraSia, IV. 13


194 NOTE COMPARATIVE


^nfket, 1^55, appeodice, no. lo: IH ptMm m$rific§ • 9$€lHom Ud^«to; Girolamo Pani- bWKio, 1 MporH, no. 17: CamOkt, f immtt w$mpliee, da mna diwgraeim accaduMe pr^nH^ OiCMidne mt OBiutammU Ma madre mor^ domattda,

XrV: Le m&riaff€ da henH; per 11 parti- cokre del nome curioso di tabacoo, che aA faXU> propiio da k> stemo cfr. Grecowt 09Uvrm diver^m t I, pi^. 230: Le Bout da Tahac; Legende joy ease, ou les trois cem tinfiB hgOHB des hofmnes ^ des femmes impU' diqaeB etc. Londres 1804, HI, 11; Vasselier, ikMesy Paris, J. Liseox, 1883, pag. 54: La pH9€ de iabae.

XV: La fimtSe eraktHoe, dir. A.C de' Fabritfiy Lihr^ d9U' tfri^ae de' toigari pro* peifhi, no. 39: damiun e^ajma eo* euoi fe^MH*- mteli; Beroalde de Vendfie, Le Mapen de pdrvenir, c. XXiH {FrvUSme): L'ackat iTtlH me^km' oat&*

XVi: La p... Ik^OotUe; cir. Mkrkele Att^ gek>ni, NeeeUe^ Lugano, 1865, na 5 : L^mtd* emtif!i», cBmc I; gaat9r0 n^aeUe weUe, Got- MMopoli, 1865 (Brwicdtes^ Impr. de J. H. Bnard), fe%. fli, !ao. t: La HtmUa dMa ^fj^iki^ del ^taeremaim.


AL I VOL. 195

XXI: Leg momfiks et ie seigneur. La {nrimi parte ddla noTcUa ricorda H noto scherze* vole usd, assai dividgato specialmente a Livt»nio, quando si sente qualcuno sventare, di dirgli: «Che peccato, che ora non siamo p^ ai tempo dell' ultimo cokra, che alcri- mentiy se voi foste andato a fare queste vostne scorreggie tanto puzzone e strepitose da- vaoti al govematore^ avreste in un batti- baleao, senza dire ne ai ne bai scroccato ahneno anche a dir pochtno un dieci paoU *.»

XXIII: Nbn; dr. Gudin, Conies en vers, t. If, Paris, 1804, liv. VIII, Contea Srotiques, pag. 329: Le non^f Vade, Contes: La muette et h havard (Anthologie eatyrique, rSpertoire dee metUeures poisiee et chansmie jotfettses parttes en francs depute Client Mctrotjusfu'd nos fours, ptiblU par et pour la SociM des J^ibli&phUes €fo8mapoiUes, Luxembourg,


X U paoIo tr* on' aattcft moii«ta d'argeato r« di oJ»; •kob* so.paoa parr«bliero equi* ▼alere a L. 5,60.

a In ana noTeUa poetica erotica polimetra in tre canti stampata alia macchia intitolata: Natura t contro- naiurut c. 3 si leggono qnesti due versi :

• •.... Uanlre il labbro a^«  Ijk ^ . . , . va » ao f <igtiaad»-; «Fnga.»

13*


196 NOTE COMPARATIVE


Imprime par les Presses de la Soci^te, 1877 t. Ill, pag. 147); Messire Bourdeau de Bour- deille (Emile Villemot) Le Petit Brantome de poeke, iUu8tr4 par Loir Luigi, Paris, Paul Oilendorf, 1883; pag. 37, c. IV: lyung cO' median qui eatoit muet eomme carpe; Comte de Chevigne, Lea eontea remoia, Paris 1868, Partie II, no. 6: Qui et fUM,

XXIV: Le mart aur lea oeufa. La prima parte della novella si riconnette a uno de' piu noti e difiusi episodi del divulgatissimo tema del melenso, che in Toscana prende il nome di Giucco, Giucca, o Giuca, e in Sicilia Glufa ; anche il no. XXVII si riferisce alio stesso tema, benche a un altro episodio del medesimo. La seconda parte di essa riguardante la donna travestita da soldato con quello che segue richiama direttamente al fabliau: Dh Berengier au long cul, del quale si hanno due versioni; vedi per esso Anatole de Montaiglon, et Gaston Raynaud, Becueil giniral et complet de fabliaux dea XII P et XIV* aiklea imprimia ou ineditea puhliia avec Notea et Variantea d'aprha lea Manuacrita, Paris 1878 e 80 t» III e IV n* 86 c 93. Imbert ha verseggiato il detto conto. Vedi pure Bernhard Julg Mongoliache Mdr- chen, die neun Na^htraga ' Erzdhlungen dea


AL 1 VOL. 197


Siddhi'KUr u. s. w. Innsbruck, Wagner, i868> no. 18: Die perrH^kerieche Trompete, pag. 23 — 27; Benfey, Pantsch. Mnleitung I, pag. XXV, e pag. 136—38; Liebrecht in Orient und Oc- eident, 1862, I, 116—21. D pardcoiare del sesso muliebre fatto credere al melenso una piaga occorre parimente nel libro: La fleur laecioe orientale, eotUes libres inidUes traduite du mongol, de I'arabe, du japoftais, de VindieH^ du cMnoiSf du persan, du malay, du iamoul, etc. Oxford, 1882, pag. 181 : Le jeune homme qui ne connait pas eon sexe. Occorre pure nella seconda meta della seguente novella segreta russa.

No. XXV. Le chaeMitr et le eylvain; la prima meta della novella somiglia in qualche modo alia 2* della 6^. Notte dello Stra* parola nelle sue Piaeevdi NotH; in essa Castorio si lascia castrare da Sandrino per diventar grasso.

XXVI. Le mmjik et U dialOe. Per questa novella cfr. J. La Fontaine, Liv. IV: Le IHMe de Papefigui^e; Rabelais, Pantmgruel, Liv. IV, Chap. 46: Comment le petit didble feut tromp4 par ung labour eur de Papefiguihre\ Afanasieff, "Narodnuija Rusekija Sleazki, II, 33; Asbjornsen, Ny Samling, Christiania, 1871, no. 74, 3; Magazin fUr die Litter atur dee


NOTE COMPARATIVE


Amdands 1834, no. 134; Omie LMMWMrc.41; Grimm, Kinder- und HemmUtm^m, no. 189: J>er Bauer un4 der Teufel (vedine nei t Hi cdk. di Gotcinga la lispetttra nota); cfr. jpmre xm poema di RQckert d'origine araba, pag.75; De Guhernatis, M^thoh^ie zoe^ogique t II, pag. 119 e nma ; Liebrecht, Jcademf^^ GiugiiQ 1873, no. 74; riscontra pure Theopfailo Braga, Otmtoe iradteionme$ do pQ9o perittf/uev, no. 81; eompadre Di&bOf e la rispctdva noOa nel t II, pag. 213-14,

XXVIH: Jm femme de I'aeeu^; i\ Dt Gubematts^ cbe riporta in una deiie ^le opere di mitologia comparata una vartame di qnesta noTella russa, fa sopra essa molto sagaci osservaziooi; c£r. pure Memeit general dee faUkhuc^ e^. del MontaigkMi t. Ui pag. 54, no. 61: Du prtetre qui abewU; dr. il JVirtM* $$uiumti nelia Momtmia III, 3i4; ri- scontra su questo proposito ie osservaziont M prof. Felice Liebnecfat »M sso w)kMne: Mur Volkekunde, AUe und neue Aufe9Hfe, Betlbmm, Fratelti Henniager, 1879 {^f^^" l^ik und BdmeMttke: Von 4eu drei Praemi^ 9*& »35--36); aggRigni: Le noeOh OTi<Malli« deip eedid pandoftiehitm^peiaitiHO ts8, s Lm tnw 9iam<h§addiMm 19S di 0ui0h BU^^ Firenii^ Saasoni, 1880, pag. 199, na ^: De la donmm


Ai.lVOL. I9f


4e h p4r4^; BaJmr^Datmahf or Ghfrden of hnowUdgeif an writnM romtmee, tranMated fipom the p&rdio ^ Jomdhan Scoit, Shr«wfibmry> i799, lare vol ; vedi il 29, pag. 64 (episodio delta QOveUa 8^); G. Chaucer, CatOet^rp TcO^, MtHTciiandes Tah v. 10157—290; il panicalai«  d^l $iippoft(o albero iocaatato occorre pupe vkA Boccaccio, J>€oa$n0r<me , Gkuroata VU, no. 9; nel Fabrizi, Li^o. dtiW origins 4e' voh gari provorbi no. 10 : Mtri ha U nooi, eA io ko^ le 9ocij parte i« e in A. Cornazano, Opua gitod de prwMthimmm ^iHgiHt inecribityr, l/k-* koo, i§02; tale novella latina i afiatlo si^ njk aU' italiana del Fahrm; U supposio albero in<^ntato diviene poi un' invemala U9t alcune novelle francesi, per le cm verst^ ofiv Qmie9 d r^«^ m r^Mkms framfMms, Pans 1769, t. II, pag. 164: Oageure d^ i/mA PtdHns 6 pti feroit $dn vmmm e^eu U jrIm mtbUUmevii^ « gU Ammmmpia firmnifoi^ m ^OtUe» d r4re, Veoisa, D. Pitteri I, 75a<ooUa traduz. ital di fronte) t U^ pag. 76: Ln 0i u r e detL trois fli«ffiu; in eatfamlie ie i^«v«Ue riscdomi la prima parte.

z In G. Rna Novelle del Mambriano del Ciecu da Mmmnmra, Tonao, £. L««sck«r. s88& in aota % ^g. K07 «| k citatii «nii tt»veUft pop^ibire ptemosftese tftrdita dal titolo: Valiero incantmU*


aOO NOTE COMPARATIVE


XXIX: U Utrnf (Cog de hruyh-e) cfr. il favolello del Garin: De la grue, Op. cit t V» no. 126; essb fu verseggiato dall' Imbert nd sue libro: Noupelle9 hiatoriettea en vere, 1781 pag. 189; yedi pure I'ahro favolello: Du Bouehier d'AbeviUe di Eustazio d'Amie^ Op. cit t. Ill, no. 84; Poggii, Facetiae, no. 69: Aneer venalia; La McMinoye, Opere latino, fav.: Ruaticus capos vendene; G. Chaucer, Canterbury Tales: The Shipmannee Tale} Sabadino d^li Ariend, Settanta nov^e por* rettane^ 1510, no. 34; Sacchetti NoveUe, no. 331, Lasca, Cene, I, no. 6; Gudin, Contee en versy Liv. Ill, pag. in : Lea deux perdremx; Ariosto, Orlando Furioao, canto 23, ott. 71— 143; Malespini, Dug. Nov. P. II, no. 29; Franciscus Swertius, PoeL Belg, DeUc. : Mela^ fobula; La Fontaine, Contea^ Uv. II: A femme avare galant eacroc; cfr. un' omonima com* media del CoUe; Barbazan, Fabliaux: FabUau du pretre et de la dame, t IV, pag. 181; Le Singe de la Fontaine: Le Mortier^; Boccaccio, Decamerone G. VIIL no. 2 ; Bebdii, Facetiae Lib. m, pag. 188 (ediz. di Amsterdam i66<^ : Factum cujuadam Francigenae; Nugae vencdea

X Lt fond du sact recntil d*s conits tM vtrt, Ronen^ J. Lemonnyer, 1879, La; Cpmiet dt TMt, pag. 31: L*


AL I VOL. aoi


pag. 78 (ediz. 1681); Sieur d'Ouvillc, Elite d€9 conies, P. II, pag. 136; Boger Bontemps en belle humeur, pag. 96; Nomeanx cotUes ^ rire (1702) pag. 63; Ckmtes d rh'e X, II, pag. 128 (ediz. 1787); Merard de Saint-Just, Espie- gleriea, joyeusetiee etc. t. I, pag. 38; Nogaret Nuite parieiennesy liv. IV, c. 8: Le marcM rampu ; Masuccio, Novellino, no. 45 ; Nicolas de Troyes, Le grand parangon dee ncu- 9§UeB noutdles, Paris, A. Frank, w. 31, 39, 46, e 47; Giuseppe Riilosi, Nopelle in verei: n tdbarro di Don TiraqueUo^; Costo, // fug- gUozio, giorn. V, no. 15; Casti, NoveUe: Lapi- etola; Firenzuola, NoveUe, no. 4; Fabritii, Lihro d^Vorigine de* volgari proverbiy no. 20: Per via ei eontia soma; Grecourt, Oeuvres I, pag. 226: I/ahatteur dee noieettes', AnthcHogie eatyrique^ repertoire dee meUleurs poesies, et chansons joyeuses parues en fran^ais depuis Clemeni

I Cfr. pure Z^ jardin Parfumi du cheikk Nt/Mooni, maHuel d^ irotolcgi* arabt (XVI« siecle) trad, franc, Paris Liseax, x886, cap. IV RelaHf aux ftmmes miprisables, psirte x« della novella : Hiiioire dt Bahloul H Ham' d0una; F. M. Luzel, Conit* ^^laire$ d* Basst-Brt' tagn* (Lts litUratures populairet dt toutts Us naiioHt* tl XXIV-XXVl), Paris, Maisonneuve et Ch. Leclcrc, i8S7, tl tre. III; ConUs divers, no. Xt Pttii'^san ti la PHne^tt DiVintrtsse; vedi pure 11 t. U dei Kfvntti^ta, fiUk'L0rs d4 la HmUB-Brtit^^tu, no. IX: U iossu*


act NOTE COKPARATIVE


MtfTot i^»qu' <l nM jmira ttc. 1877, t. IV, pag. 172: La unttmce ^hitrale; Cholienea^ Leg apr^a^sniew^ V: Du ImM ei caqu^ (2Mt fgmmes, Bruxellcs, 1863 pag. i84.

XXXI : La semaille de p ; cfr* in

Bordes, Oeuvr^e librts H gakmte$^ U poema F&rapilla di 5 eanti; y«di pure: Un Mhmm di voMtdi^ Terza Stri€^ Rpma, iB64, Capi^ tolo IL

XXXU: L'mnneam enckmtU', cfr. Alaysvd Cuuio de' Fabritii, Librc^ ddl'origine d^ v^ari ptaverbi, no. a8: Chi U'^ppo vmU nimU ha; Robbe de Beauveset, ConteB en perB^ p. I, no. 1: Oris^kie de la pr4rQifative de revipte d'Orleaiu; Bretin, GmU9 en ver^y pag. 66: La bague sm^ chantSe; Nicolas de Troyes, Le grandparam§<m dM nomeiles nmpelles, ik). 39; Vergter, Oewfre^ dmtea I, 299: UAm^ecm de Merlm; Faucbdt, Oemrea^ 1610, fol 584; Reeue4l d$9 fabUoMf t. Ill, no. 60 : De Vanel qui faisait lee v ,, gratis et roidee (par Haisiau).

XXXIII: La datae ex^Ue^ cfir. Ontio de' Fabritii, Libro delV&rigiHe de' velgaH pmvefhit no. 33 : Infra la ectme e Vnngia alctm non pmitm, parte seconda della novella; due variant! popo- lari iimbre di questo raccpnto si trovano nel votanae presente; yedi pure Gher^dQ Nerucqi, Seemmta naveOe papaiuH, mmJuUei^ FkeaiA,


AL I VOL. t03


teccess. Le Monmer, no. 50: /I memmit^ 4i sale ; Gennaro Finamore, N^elh pofolmH iAruzztM, Terca serie, no. 3 : II fmtto d^ 4m Campari (Gessopalena) e variante di V«sto (ndr ArehMo deUe Tra4M9wi popOaH, vol V, tec. n, A{M*.-Giugno 1886, pag. 199^201). In nna deMe due novelie popdari umbre ool dono di tre anelli di vario valore im giovane otdene di toccare la ponta del ginocchio, e Finforcatura ddle coscie dHina bella spo9l^ jmma sua amante, poi di passar la notte c<m ki e di godersela seco; neli* altra un soldalQ ottiene di wtd^r il piede, poi V allacciatimi dttle gatnbe, e alfine l^kifevoattsra delle oossie d'nna bella sposa col dono di tre caralH, adfine li riacquista, e in grazia dell* ardents httsuiia deila donna ouieae di godersela • two beneplacito e ne riccve lauto ^iderdnoe. Nella novella montalese an giovane travesttto da carboni^ col dono di tre anelli succc»* s}?aroente octiene di poter baciare prima 11 fuede, poi M ginocchio ignudo di on' antiea iva anHuue, ora fidaneata d'un re, e poi dt passare la nottata con lei. In una novella kftedita toscana dk Fanglia un giovane eon- tadino ottiene d^ia^rtmere an bacio aaUd labbra d*iam bella dooaa, nnDglie d'tn n^ vocato col dono d'ltn macxo di tordi, :di


S04 NOTE COMPARATIVE


dare un bacio suUe mammelle nude di essa col done d*un pajo di capponi, di dare un bacio suile coscie nude col dono d*uD caprettOy e finalmente di goderla per un^in- tera nottata in astenza del marito col dono di un porco. Nella novella del Fabrizi un uomo col dono di cento fiorini d'oro ad una sposa e di dieci alia serva ottiene di palparle ie gambe nude dal piede fino a* ginocchi; col dono di dugento fiorini alia padrona e di venti alia serva ottiene di pal- parle le coscie nude da' ^occhi sino ali'in- forcatura delle coscie; col dono di trecento fiorini alia padrona e di trenta alia serva ottiene di ficcare un' unghia del membro tra i labbri della natura; la donna eccitata dalla lussuria induce quelFuomo a cacciarglielo tutto dentro e per ottenere la soddisfet^Qne del fomite camale a lui resdtuisce i ricevuti doni, e inoltre gli da una somma copiosa di danaro; cfr. pure Luzel, Op. cit t. II; VI: Le magieien et eon wdet, IV: Fh'onia; La Fleur laseipe ^rientale etc. XV : La prineeme invineMe,

XXXiV: A la manUre d€8 ehiena, U Delvau, Dia. iroL dice che ^ickiinnmr^ signi- fica: se livrer avec une femme a toutes sorces de polissonneries cjniques, eaminMt nupHae.*


AL I VOL. a05


Le fairey o f,., re ^ la manihr$ dea ehienB o mare canino c lo stesso che usare con una donna en Uvrette e per questa speciale lubrica postura vedi il D^, irat, di A. Delvau^

XXXV: Les deux epousea, Vedi G. G. Alione, Commedia e farae eamotaleache nei dialetti aatigiano, milaneae e franceae miaii eon latino harbaroi compoate auUa fine del XV aa^ colo, tre torn! in uno (Biblioteca rara, Milano* G. Daelli 1865, pag. 56: Faraa de Zoan Zava- Uno e de Beatrix aoa mogliere e del preta aacciao aoto el grometto riscontra; pure il vol. II dei K^vnrtrSia, Fetk-Lore de la Hamte^ Bretagne^ no. XI Le couvreur en paUle e la variante angionia cfr. eziandio G. Pitr^ Fiahe^ noveUe e racconti popolari aieiliani, Palermo, L. Pedone Lauriel 1875, t. Ill, Serie II, na 170 : Li dui eumpari ; Gustav Meyer, AUwniaehe Mdrehen^ no. 2: Die Frau und der Oevatter; vedi larispetdve nota dei K6hler; Grimm, Kinder und Hauamdrehen, no. 95: Der alte Hildebrand; riscontra ancora la nota del Grimm a tale novella; in questo volume occorre pure una variante umbra di questa no* vella; cfr. parimente Olympe Audouard, Pow^


I Questa h la quarta della posture delV Aretino e si appella: a patei-pteora, e andict o/A* ifdttcm*


^o6 NOTE COMPARATIVE


rM i 4mx, Paris, Marpon et Fbunouinaa, pa§.vj: Lafemme Mte, €t ie M4Pm oMs^mmt ; per tl particolare dell' abit^ scarkuto dietro vedi L4S Cent mou^elhg noupelles^ no. 49 : 1/# cnl ^^tsoarUttt, e Sabadiao degli Ariend, Settanta moveUe p^rrttttmt, ao. 5a.

XXXVI: La dame pudibende. A questa navislla si asaomigliaoo i labliaux ni. 29* 65, loif 107, 121 contcnuti nei voH. I, III, IV e V dei citato EeeaHlfeneraldeefabliamx; eccone i rispettivi titoli: Ceat de la Dame qui aveine demandoU ptmr MerH sa provende avoir; De

la Damoieele qui ns paoU oir parler de/ .,

Du percele^; De la Paeele qui abevra U polaie^ Dv VeecHirml ; Antooio Gomazano, Freeerhi in faeetie, Bologna, G. Romagnoli, iS65, aa I, Pen^i si dice: JPUr fieno ehe ^Udpapliei d^^TZo. Le novella saguetiti n^. XL e XLI press' a poco si raggtrano ^iitto stasso argo- memo.

XL: he pepe^ la popeeee, la fXU d» popt et JNmiorier; cfr. Matleo Baaddlo, Nevdle^ P. ni^ no. 51: Bi0a fat$a 4a mma Breaeiana a ema moHte eel wtesao di un tedeeeo, eke le eemU U peOieeUme e non eeppe wear la ema Ventura. II particolare della prigione lubri* camente allegorica di questa novella e il se- guente. La Bresdana, giovane molto appa^


AL 1 V^OL. 457


meente, pckkrosa e gagliardti, e mskcnt ftssai £estevole e baldansosa, moglie ad uti xxomo assai bmtto e attempato, e quindi a lei roolto u^^oso, per supplire all* impo- tenza del maiito, non potendo gittarsi afia strada, perche glieio impedisce la costiu gelosa vigilanza, lisolve di servk'si a tale tropo di un fame tedesco assai giovane ed appariscente, ma sempliciotto, ch* ella tiene a* suoi servigi. Un giorno, essendo lontanb ii roarito, mandata la serva fuori a lavare i paimi, la giovane sposa rimane sola col fante, cbe per il caklo grande ridottosi in camicia dopo de»nare ordiiia la cena, standosene attorno al faoco. La donna, per stare m«glio in l^ertii con esso, diiude Tusdo, e co- niffida seco Im a nsMitteggiare e a dargli im- pacck). Costei non osa perd apertamentt in^tarlo> ma liD cafexta, lo pizsnca, e gti fti n^Ue altre simili cosene. Per5 vedendo dke il giovane semp^iotto non capisee nolk, tntfa infiammata la ck»ma del c^ncupiscibtln appetito in Id iiefametifte destato, incapflee pi6 a contenerlo, delibera con inganno 4i fere il 8UO piacere, e per ogni modo provare ci^ dte il tedescd net l^tco ddle donne miffpwk ftre. Scede per oal;oil giovane presso at ftioco, dofve, o pier il caldo ddbi stagame.


208 NOTE COMPARATIVE


o del vino, o del fuoco, o per gli scherzi della donna fatti seco, gli si c intirizzito lo smisurato genitale, e gli tresca dritto dinanzl Questo vedendo la donna, finge di cercare una cintola, e a lui chiede se T ha veduta; egli risponde tosto di no; la padrona pero I'awerte di non mentire, minacciandolo altri- menti di chiuderlo in prigione. Mentre ch'ella fa le mostre di cercarla, e intanto, non torce mai Tocchio dal robusto genitale trescante fra le coscie del giovane, appressataglisi, tenendo la cintola ascosa in mano, con essa gli prende I'usignuolo e dice: cEcco, ecco il ladrone, che m'ha rubato la cintola, io Tho colto, e, per castigarlo, voglio cacciarlo in prigione, e quivi tenerlo, finche quattro o cinque volte non abbia pianto il suo peccato.» E cosi col ladro in mano, la donna se ne va in camera, ove tiratosi il tedesco addosso, rinchiudono il ladro in un'oscura, ma place- vole (per quello poi che il fante dice) pri- gione, ove tanto il dimenano, aprono e Ser- rano, che cinque volte il fanno dolcemente piangere il suo fallo. E parendo al fante che quella sia una prigione dilettevole a lei dice che ogniqualvolta essa voglia im- prigionare quel ladro, ancorche non le rubi la cintola, egli volentieri lo caccera in prigione.


AL I VOL.


Quanto alia cdibligamoft dells ptrdha dlda- naro fra due persone, per dti prima pnMUUizi ma parola Ittsciva, v«di Grecourt, Oeuvre^: La cAorru^f e Batacchi, NovelUl, no. 7: La sctm- messa^l. g^ova perd c^i premettere che Tobbli- gazione dello sborso del daoaro e proposta da un avaro fattore, che riceve in casa un frate, essendogli gia riuscita cotale frode con un ahro frate. Esso ha una bella moglie e a tavola, sedendole vicino il marito, ne loda i capelli, gli occhi e la bocca; ne scopre il seno e ne palpa le belle, solide e ricolme mammelle; poi domanda al frate che farebbe delk donna, se lia possedesse, ed il frate risponde che ne £su*dibe da corrozsa vaot cairo, e par p»^ var^i che cid e vero fii porre coi consenso del marito la beBft doana un po^ a panei«  nodft air aria* Incurvate le bracda al suoi mettmido Le punce d^le din^ ikne il frate, Ora colle ginocchia iie sakndo . . . Eceo k quattra ruote pk £E»rmate, E quel visctto, dove regita amove Figura il p^redellin del servitore. II fott«re trova che la cosa iKm va male> ma 066enm che al carro raancm il timone^ il frate sorride e gH dice di lasciar fere a hat^ dbe in 9ar» tutico.

K^maSitt. IV. 14


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NOTE I


o dd vino, o del ' delb doQQ^ - smisuralo j^cntfiilr. • Quest o ved^Oiki l>i J una cimolot c • Ik/t egii mponde io^j ravverte di non ■ '^ me mi di chiiidri K fii Ic moftredi ct mai Tocchio iImi fffi le co»de ^i^' tenendo k cinrooi gU jireodc 1 ' Lmdrooe, cHc coltOf ei per (.m pHgioiiet » <T»t^^ ' daqxie vohc r<u E emi ciil i' in c«infrrtt| in riodiiuilatio ^^ vok 4 per qt ' Ktcme, ore ' '



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s di Amy a nei Miih ^ un rfaitij e quella di Hiissum lliffrir^Dfinushr t. Ut. Ban- l\\ uo.il] S e rmi n i , Nov eUe F. Vigo, 1S74, x\K :>4, 3S e f^odj^ Ftderiro, ntntr di S^ninGhelfo; Henri tlytiennCi '{.tdiiie t, II, c, e6, pjf*, 341 e, H. Scheuler, 1733); Lu cw rfrjj, llv. 11, no, i: L^ , ^f If! rifi'tQmHiodeHr (fes chi. i^«r^;/ ^ L HF, no- 15: / I'W^'; M AiiLieloni, No^elle, •ru iickt ; H w TO n y m 1 M d rl i n i ,

vfV (per la ^econda parte

Mori in o vedi T. Cos to, U

pag, :iS: Gianni yehn^o tJelia

> /i'l" per stia coJpti cor tin to);

•t*f no. 153: TiiJio. M. d'Argens,

f La Have, P. Paupit*, 1742, t, J,

lf$. 103: Ai>c^iiHr(* das demr nmris^

}t reciprotpicfuent ; Ortensio Lando,

6; Doratj Faesie^, Geneve, 1777,

, pag. iqi: La meprise^ hf storiette

abriel CUappuys, Le^ fc^etieuses

vi^ 1584, pag. 2[j; Alfred de Cor-

€n vers t^inxiis fhs n^anuscrifs <iH


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aiO NOTE COMPARATIVE


E la tonaca alzando un nerboruto Badial c . . . . levo dalla brachetta: «Corpo dl Dio I Che fai baron f H

Sclaind il fiattore. U frate a tali parole caccia via di casa il fattore, ne guadagna il danaro, e resta solo coUa moglie.

Qui seguitaado Ammiano Marcellino Che narra il fatto, monna Dorotea Che contemplato avea si da vicino Quel bel ca . . . che d^asino parea, Ebbe scrupolo inutile a lasciarlo, Ne si fece pregar per assaggiarlo.

XLUI : Le pope et U moujik ; cfr. Le9 Cent ncwoelles nowfeUes, no. 3 : La pesche de Vanneau ; Le Singe de la Fontaine : La pesche de Van' neau; Le Fond du sacy recueil des contes en vera, Rouen, Lemonnyer, 1879, t II; Contee de ThiiB pag. 19: La pSche de Vanneau, conte tiri de Cent nmwtUes nauveUes; Celio Malespini, Dugento Novelle p. I, no. 45; Stra- parola, PiaeevoU NoHi, N. VI, F. !»; Boccaccio, Deeamerone G. VIII, no. 8; J. Fr. Guichard, Fables, contee et autree poMes, Paris, 1802, voli due, vol 2, pag. 72 : La revanche, conte tiri de Bocace; G. B. Casd, NoveUe, vol II, no. 25: La eomunanza ; G. Parabosco, DiporH, no. 5; Masuccio Salemitano, Novdlino, no. 36;


AL 1 VOL.


cfr. pure la storia di Aruya nei MUle e un giomo, novelle persiane, e quella di Hussum presso J. Scott, Bahar-Danush, t. Ill; Ban- dello, Novelle, p. IV, no. ii ; Sermini, Novelle inedite, Livorno, F. Vigo, 1874, n». 24, 38 e 39: Giannino da Lodi^ FedericOy conte di Bretagna, Baccio e Sansonetto; Henri Cstienne, Apologie pour Herodote t. II, c. 16, pag. 341 (ediz. di La Haye, H. Scheuler, 1735); La Fontaine, Contes en vera, liv. II, no. i: Le faiseur d'oreilles, et le raceommodeur dieis moides ; D. Batacchi, Novelle, t. Ill, no. 15 : 1 tonfi di San Pasquale', M. Angeloni, Novelle, no. 2: Pan per focacda; Hieronymi Morlini, NoveUae etc., no. j5 : De viro qui adulterum monachum interfecit (per Id seconda parte della novella del Morlino vcdi T. Costo, H fuggilogio, P. I, pag. 28: Gianni geloso della moglie k faUo da lei per sua colpa cornuto) ; Poggii, Facetiae no. 153: Talio. M. d'Argens, Lettrea juivea, l^ Haye, P. Paupic, 1742, 1. 1, lett. XII, pag. 103: Aventure dee deux maris, guise cceffent redproquement ; Ortensio Lando» Novelle, no. 6 ; Dorat, Poesies, Geneve, 1777, tomi tre, HI, pag. 191 : La miprise, historieUe espagnole, Gabriel Chappuys, Les facetieuses joumdes, Paris, 1584, pag. 213 ; Alfred de Cor- ral, Contes en vers eqptraits des manuscrits du

t4*


%}2 NOTB COMPARATIVE


rSiifSren4 j^^tf GrUbtmrdoHy Paris, A» Lacroix etc. 1^8 no. XI: En parm Jme^; StcrisU4 bi^tantine del DaU. Psrtica^ Roma, A spes^ dell'autorQi 18B3, pag. 3: La leggt del tagUona; vedi pure NowUe d^amorey I Chase (wLcX Milano (Editori della Biblioteca Vita gaiant^ 37: Le tre beUe pizzicagnole ; Oenjb» nove^ amorose dei Signori aoeademitei ineogn^ Venezia, GuerigU, i65i, p. IH, no. 29. Quanta a4 akre variaoti di questa nov^a vedi Dun* Igp, Histm^ of ^um etc. II, pag* 32^ L* sola prima parte della novella russa occorrt in Bonaveoture Des Periers, NouveUes r4* cr4at4on8 €t jo^eux devis, 1856, no. 9; Poggii^ Fiicetifle, no. 219: Nctsi supplemenium; Gerar^i Dicaei ludi. Opera latina: Partus imperfedms; Qrecourt, Oeueres: Lajeune Mix; La repanse empretme; Perrault, ConUs: Uesprii fort; Plancber de Valcour, Le piehi de ^pi0tr$ simonsy ou le mart eatuiete a pag. 190 dci (pontes en vers imitia du Moyen de parwnir etc., Paris, 1874; quanto alia sola seconcU parte della novella russa cfr. A. C. de' Fabris^


X Cfr. pure TAutografo del Ncvtllierje in€dii9 H Pietra Fortini, in un codice esistente nella Comunale d^ Siena, fol. 47 verso, no. 8 e Giovanni Fortegucrri, Na- vtUe edite e inedite, Bologna, GaeUno Romagnoli, 1882,


AL I VOU 4M5


lAbro fMl' dri^nt 4t* wlgafi proverhi iu>. i^ : ^!ki nan ka 9ffth$ra, turn vaSa a pesear.

XLIV: Le pope et Vomtriet ; la prima pftfte tleHa novella comumssifBa nei c^nti popolari si trova pare in A. F. Doni, 2fovelk 4^ilan<», DselU, 1863, no. 36 : Im mostit dHm Iwrbiere per i>rdiHe del mariio preeitt M ftmiHa al compete; 4|ualche aftinita con ^sisa |>ur€ faa k novella 8« ^1 libro II dell' op^ra pk citata di Planther de Valcour, il Fem- Neveu 4e Boeace dal tttolo: Le Quiproguo; tate |>aittcolare delk no^rella russa occorre pure in una novella pop6lare umbra inedita di Foy^o: Luprete sminehmHato^ ; cfr. ancora Luzel, Op. Cit. t III> XI: €oirf«» dwer9\ III: J-thwier tt Fihrier, <m le Bubtm de peau rouge, (Questa novella fu prima pubblicata neigU Archives des missions sci&nHfiqms 1872—73, cinquieme rapport, pag.a^); Frederic Ortoli, Contes poptdaires de Vile de Corse , Paris, Maisonneuve, ^883 (Les liHerittnres populaires de iwiUs ies nations t. XVI) : Contes proptSm^Ht dits^ no. 26: Comment Andri coupa U ntz 4u cur4; per lo stesso parti colare deire^ivoco aenca pero ii scnso lubrico vedi pariotente


1 'k riportatft fra le norclle 'pop6lari untbre tfi ^tceato voiame.


214 MOTE COMPARATIVE


Mehteine revue de liU. pop. a. I, pag. 465: Fanch Seouameeh^ ecnte hreton (pubblicato ivi dal Luzel) ; Wentworth Webster, Basque LegendBj London, Griffith, and Farran, 1879, !« ediz.: Legends of ike Tartaro, pag. 11: The Three Brothers, the Cruel Mttster, and the Tarfaro; Theophilo Braga, Contos fra* dieionaes do povo poriuguez, Porto, MagalhSes e Moniz, due vol*, no. 77: guardador de porcos; la seconda parte si trova in Masuccio Salemitano, NoveUino, no. 29, e anche in una raccolta di Cinque novelle inedite in versi, il cui manoscritto esiste nella Comunale di Forli; la novella, cui alludo e Tultima e s^ntitola: II diluvto di Montegibhio,

XL VI. Le Peigne (un indovinello umbro equivoco sul pettine dice:

lo vengp da Milano

Collo sbordone in niano,

Incontro la mia morosa,

le lo ficco ne la pelosa.)

Cfir. Grecourt, Oeuvres : La linotte de Missisipi ;

A. Piron, Contes: Tirlihery; A. C. de' Fabritii,

Op. cit. no. 31: La le va dietro qual la matter

al fuso ; M. Angeloni, NoveUe no. 5 : L'inn<h

eentina^ canto II. Che il membro virile si

appclli peigne in francese non mi meraviglio,

poiche in latino pecten signilica tanto pettine,


AL I VOL. 215


quanto pettignone (il basso ventre coperto di peli e contiguo alle parti vergognose, tanto- piu che pecUn e voce scientifica tuttora usata per indicare il pettignone; nota pure che pecten ofifre una certa assonanza identica a ptnts^ e che penil (che suppone un prece- dente peignU, derivante dal diminutivo latino penieulu8 di penis e che, pud riconnettersi pure come la voce peigne e Pitalica pettine alia latina pecten) ha il doppio senso di pet^ v tignone e di membro virile in francese. Elcco quindi owio Tequivoco fra i capelli del capo e i peli del pettignone delle donne, equivoco che ha dato origine a un epigramma latino

intitolato : De pube habita pro eaptUia

neir opera: 0th. Melandri, Jocoseria, ediz. di Smalcalda, 1611, pag. 691. Le parti laterali del pettignone prendono il nome d'inguina (cfir. Pital. anguim^fa) e poi per la vicinanza alle parti vergognose delF uomo e della donna in latino si scambiano con queste' presso Orazio, Petronio, Ovidio, Marziale, Giovenale ed altri, e tale scambio rende verosimile Faltro sopraddetto. A tale ordine d'idee nguarda una fi^rezia di Lud. Domenichi, che

I Anche in arabo succede lo stesso fatto; poich* per esempio la tocc rafcgh che Tale anguint^ e fet-' Hgtun^ indica pure il femmineo antro.


tl6 NOTE COMPARATIVE


m iBggt nd s«D ]ibr»: Fa§mm t MotH coc criiB. di Veneam, fte, lib. I; cccoIb: IAr- dwinn Orterina Spnok^ ^sscodo m com- ^ognia ii KK^e akre gcndlioiuie GmoTOti ▼ide «n fiavme £vestiero, e gH doouttidbB cntomeiite che arte era la sua. U giovane, ocoartosi ddla burla, napmt ch'ogji ^a aoer- cante. AUora Madonna Caterkia cavati bmd oeiti p^ in una carta, disss : cGnardate ae vm conoscete q^icsta lana^ H giovane, messo fnano a fta Beraardo, rispose: «Ie ho 4|td OQ mio fratdlo, che se a'ialende ; domanda* ceiie lii].»

La ¥oce antiquata puniUih^ per ptnU (pettignone) indica pure la vagma femniaile: Et pws ae redressant un peu Rouge ^omme un tfson de feu, L'eiifon9a dans sa pe«ritti^.

Le CflMnet satyrique.

Et sans cacher sa penilliere Fut des fillettes chambriere.

Recueil des poesies frangoises.

c nel seoso di p^cignone^ Moi, grands dieuxl Ooblier ti»n jeli crtpsiaon, Ta brune penilliere, et ton dur abdomen Ton ostium et ces fessons d'albatre!

Theatre du BordeL


AT- I VOL. ai?


XLVn: Bmtm la ttofoNr. Circa «1 toedo, col ifuile il giovttiic £iUct«tore caceia in ctirpo alia iigisa dd padrone H calore, iMta

10 stessD particolare ntlla noTella dai Boccaccio (Decam, G. IX, no. lo), poiche anche in questa Don Gianni fa collocare nella stessa posizione la bella Comare Gem- mata ignuda, quando si accigne ad attaccarle la coda; vedi pure il conto del Grecourt: OeuwBs: La (^uarrue, e quelle del fiatacchi, Nav^B^ ToL I: La Mcofnme^ea^ dove occofre la stessa postura alia domia, perche il frate possa, Bel mutaria in carro, o in aratro^ in- serirle in corpo il timone, o il vomere na- turale. L'espressione pousser la chaleur rivela tosto il proprio senso lubrico, poiche gia rhanno le dae singole parole ; infatti cost A* Delvau nel suo Di0ttonnair4 h'^Uque mo- deme defiaisce il verbo pousser : «Intraduire proioademaat ,son outil dans k ventre d'une femme et besogner comme il faut.» Quanto all' altra voce chaleur y essa indica la lussuriosa foja, che ad una persona fa tanto agognare

11 concubito di un' altra di sesso divcrso, onde l'espressione francese: etre en chaleur, e I'italiano: essere in caldo per indicar la brama del coito. Nd libercoletto hibrico : II Vaso di J^tmdoraf SonetH erotioi, Italia, 1861,


ai8 NOTE COMPARATIVE


a pag.30 nei due seguenti sonetti: La eaeeia, 1 1 fmtti deUa eaecia, ecco in die modo ugualc a quelle (che occore nella novella russa): tcalda una vaga forosetta un giovane

leri ero alia caccia, e una dirotta Pioggia mi vi sorprese airimpensata, £ fu proprio una cosa fortunata U ritrovar in quel luogo una grotta

Vi trovai dentro una contadinotta Ch'era dal capo ai pie* tutta bagnata, E si tremava quella sventurata Come fa nell' inverno una marmotta.

I'osto Pabbraccio em e la stringo al petto, Ella diceva: «0h Dio! Che cosa fate?> E intanto nella f . . . glielo metto,

Dicendole: «Vi scaldo?» — «Seguitate. E rispondea: «Che siate benedetto, Bravo, . . . cosi va ben ... mi consolate»

«£bben mia cara, vi siete scaldata?» — «Un poco . ., ma da me non vi staccate, Che son le membra mie ancor gelate, Come neve dal ciel teste cascata . . .

Oh Dio I Potro chiamarmi fortunata, Se a riscaldarmi ancor v'affaticate.> . . .


AL 1 VOL. 219


Cfr. pure nella dmsHMion d$ VMel de Eoule, eu Ub cent une proposUi<ms de la tria-eiUbrt Madame Parti, Neuchatel, reiropr. 187a Tepi- gramma no. 26: Le Moine, eccolo:

A la grille quatre beates Agitaient le moyen meilleur De conserver entre leur ouates Pendant la nuit bonne chaleur. clesus! Dieul Que ne vaut un moine !» «Ahl dit la mere Saint- Antoine, II est d'un effet singulier.» «Cest done, reprit une professe Pour cela qu'au lit notre abbesse N'est jamais sans un cordelier.*

XLVIIL Lea Vieques du chien^ (ou du &OMc); cfr. Rutebeuf, Oeitvres, ediz. di A. Jubinal, vedl 11 fabliau: Testament de VAne Herbelot {BibUathique crientaley articolo eadht) cita questo conto e dice che si trova in una

X Pochi mesi or sono in una citUi di Sardegna on ricco giovane, forse troppo spregiudicato , essendoglt morto tm cane and6 alia parrocchia, fece soonar le cam- panCi dando a credere al parroco che gli fo»se morto ia casa un amico; fece inoltre renir a sua casa il parroco e i canonici a prendere il supposto suo amico e scoperta la beffa, rinvid indietro X'ornatt e rexgognosi quel porert preti, ma Tenne per offesa alia religlone sottoposto a processo e coDdannato a pagare un' ammenda.


MO NOTE COIUFAHATIVE


niecolta di htc^it tcrittt m tiircd, e betichi LsftHi^ «atort ili queste vtresse nel 150 seeold e qumdi fo««t posteriope al Rtitebeuf , tint per il pritnd scrisse <|iiesto corito; pnrt i piu savi critici opinano che il conto provenga dall' Oriente. La origine orienule del conto e dimostrata dall^ esistenza di esso in due varianti della tradizione popolare russa, e anche dal fatto che occorre pure secondo il Legrand d'Aussy nelle Mille ed una Natte, Senza dubbio il Rutebeuf avra avuto piu d' un'occasione di trovarsi con crociati e pellegrini tornati di Terra Santa, e ad una comunicazione or ale avra dovuto probabil- mente il soggetto del suo favolello. Cfr. pore Cent newoelle^ noHtelhs, nO. 96: Le teetament 4>ymque ; C. Malespini, Du^enUt Nb- vMey p. H, no. 59 ; Poggii, Fae€H(»e, «iO. 36 : <Ofl»i^ U9tafMfUum; FaceHtfB ^ mots guhti^e an ftyxng. et itaU T. XVII ; Jreadin 4n Btenita, pag. 325; Convivales sennones t. I, pag. i54; Voyage de Mont Liban par de la Boque; Gueulette, Mille et un quart d'heure^ contes tartarta: Hi%toire du chien de Saihed et de tadi de Ckmdahar; Lesage, €Hl Bias, roiMtn lib. V: Le tesfament cynique (nella storia di Don Raffaele), Dictionnaire d'anecdotea t. II, pag. 4^1 ; Le Singe de la F^ntaine^ 1775 (me-


Ah I VOL. Ml

4tfii»o titcdQ dc* precedeoo); Imbertt Op^ cit : JU imftament de Vane; Sodame, Foesiet e$ emtee: X# Ustafnmk eyfi4gnt$. Nd gionwde politico 4* Roma: i? itiiMfe JSkMHona dd ^ Li^io iSS7» no. 909^ 2» faodata sotto tl ^tolo : Ihifitd, MfiNr^, ofMdd^* si contieoe* il s€gii«nt# consmik fattapellot

Funeral! di uit cavallo.

Un dispaccio della New York Tribune riferisce che giorni sono il colonnello W. O. Bolt, 11 quale comandava V 830 reggimento de* volontari di Pensilvania, durante la guerra di ribellione, seppelli con pookpa il cavallo da lui montato in varie cainpagne, II vecchio cavallo da guerra (che aveva 37 anni) era avvolto in bandiere americane: lo seguivano una banda musicale e uo immenso corteo. Sulla tomba un sacerdote metodista pronunzio un discorso d'occasione, ed al cavallo furono poscia resi gli onori militari, prinoa di scenderlo (sic) nella fossa*

XLIX : Le jugemmt sur les vachea, cfr. : B$9ueil gmeral ei eompUt dt8 fmbliamx t I, no. 10: De Brunain, la vache au prestre; vedi ancora il Passatempo de' curiosi, e le Now vtUns, dti Fhdlipp0 ii Vigneuiks, no. ^; per il


222 NOTE COMPARATIVE


particolare de* nomi special!,^ che il prelate e la badessa dknno alle parti vergognose del proprio corpo vedi Banddlo, NovelU p. II, no. 44; nella medesima un vescovo e una badessa vengono a' ferri, e le varie parti del corpo della religiosa sono indicate con uno speciale nome dal vescovo; le mam- melle ivi si appellano campane del cielo, il ventre prende il nome di monte di Gelboe *, il mal foro e appellate la valle * di Giosafat, e nell' accignersi il vescovo ad usare camalmente coUa badessa le dice: «Vo'


I II nome di peccatore, che riceve il membro del prelato in questa novella fa so v venire t noti versi del ftonetto lussurioso:

Sotto bosco di pel caverna oscura In grembo femminil natura ha posto, Ove dannato all' amorosa arsura II membro peccator si cuoce arrosto. a Moni Saeri tt moni dt Venus in francese k ci6 che noi diciamo ptttignone, e t francesi appellano motte cioi il basso ventre in ispecie della donna ornato d'un folto boschetto di pelt, e particolarmente qoell' eminensa di carne coperta di pelame che sta sopra la natura della donna — Mant-fendu ^ poi la matrice.

3 VaiU* paphienntt o anche semplice vaUit, o anche vaiUn si dice secondo J. Choox {Pttit citaUur, notes 4r0Hques etc) «la partie boiss6e qui forme tine valUe, dans la quelle coule la fontaine qui arrose le membre viril.* Le prince a le plaisir d'y voir les monts ros4s, <lan8 la vall^ desquels il se perd. (Aphrodites.)


AL I VOL. 223

montare^ sul Monte Gelboe, e sonar a doppio ie cempane del cielo, e travarcare in mezzo la valle di Giosafat, ove faro cose mirabilL* Nel fabliau de la puceUe qui abevra le pcHain (Reeueil general dee fabUaux t. IV, no. 107) un robusto giovanotto servo d'un ricco cam- pagnuolo si corica nudo in letto colla padron- cina pure nuda; appena coricatoseie al tianco le pone le mani sulle mammelle, e gUene chiede il nome, essa risponde:

Ce sont deux coilles de mouton. Poi le avanza il garzone la mano sul bellico, e le domanda che cosa sia; la ragazza dice:

C'est un noel

Ou ge me geu quant il m'est bel. Indi esso le mette la mano suUa natura e vuole sapere che sia; essa gli dice che:

C'est ma fontaine

Qui toz jors sort et ja n'ert pleine.


X Monii nel dialetto ptemontese, *e in francese m0nUrt o anche monUr sur la Htt, o d Vatsaui k lo stesso che secondo il Delvau cavalcare la donna, come un' ardente cavalla, e condurla alia feliciti a* g^an colpi dello sprone naturale del basso ventre, onde la donna h unt manturf. Nella TourtlU tU Saint EHennt^ ou U ttminairt d€ Venn* k cosi descritta a pag. lao una monaca di 45 anni <ane antique monture du saint prelat, prosse, brune, potel^e, auz reins ilastiques, i la croupe rebondie qui sent vivement I'^p^ron charnel.*


ia4 NOTE COMPARATIVE

Af/ptesso sdeoide 1ft maao al buco postoriare^ e k ragazfft risponde alk sua domaada e dice che:

€'e3t li cornerres

Qui sansf garde ma fbntaine. n giovane in seguito pone la mano sul costei pettignone e lo sente coperto di fitto e mor- bido pelo, onde le chiede che sia, ed essa risponde :

C'est im bois

Dont li mur sent tres-bien clos

De ma fonteine tot entor

Allora la ragazza dice al garzone: «Adesso non vi spiaccia, che vi domandi su quello che avete voi». In cosi dire la donzella git stende la mano sul basso ventre, coir avida mano gl' impugna la badiale irrigidita mas- serizia> e dice al giovane: «Che cosa e questo negozio duro come un palo?a> Ed egU:

.... Cest mon cheval; La giovane aranza sotto la mano c ta9la»«  dogli i due sonagli, chiede che siano ed esso:

Ce sont dui mareschal

Qui me gardent mon cheval, Et por ce que il est braidis, Sont aproschie de lui toz dis, Et par aus maine graat efiforz.


AL 1 VOL. 22$


La ragazza jtei riprtndt: «I1 vostro cavallo cost forte che cosa mangia? Aveiia?» Ed B giovane: «Avena ne ha a proftisi<me, per^ esso sofi^e gran sete.» Ed d!a : «Beverebbt A vostro cavallo aUa mia fontana, se rt lo mettessi^Y — «Moho volemieri.» £ in co$i dire essa lo abbcvera. In ahre novelk van^ gond solo designate con on nome particolare la parti sess^aii, cosi nal Fetit^Ife^eH dt 306999 f^k citato, liv. I, no. i: Chaeun a U W«H il fliembro i appellaio il vieario e i testimont sooo detti i BonUsi, e la nature prenda ii Home di evppOtei^ deO" amare. Quest! ma- desimi nomi occorrono press* a poco nella Himire d*tm €»rm$^ et d*un$ paHt^JiUe, F&t* p9urri (par il quale vedi VJnthdh§ie mtiftiqm


X Second o il Delyau, Diet iroU mod. cdupelle ttt^

le c . . que Iliomme ne voit pas sans ployer les genonx.*

Per 3 A«desinH> senso hibrico di qtiesta voce Yedi

H. ^ntelf Mumri tt ^riafies pag. zas: X« C9k|MI#

Tcim Iw panoats dedaat ectta olMpella

V^nlaiaat 4iv«tt apporter Imt oliMideUa,

(La Chapelle d'aaoor.)

La dODipasBon )m plui u fort Qo'elle voulut en orner sa cbtpellc.

Piron.

Prende pure il nome di ietm^U, o anche di itm^f K^TtTttSia, IT. 15


aa6 NOTE COMPARATIVE


t I, pag. 142). Nello stesso volumetto sopra citato: Le Petit'Neveu de Boeaee liv. IV no. i: Le soldat, qui debusque s&n capUaine lo stru* memo virile vien appellato U papa^ e la natura e detta Boma^ gli stessi nomi pren* dono tali parti geaitali nella 5^ novella del NwdUno di Masuccio Salemitano, nel 70 dei Contes pieard8 : Le Pape dans Borne nel 1 11 dei K^unvdSta\ e in una novella popolare toscana inedita dal titolo: L'aTbero deUe pere eampome. Eccone il rispettivo brano: Un soldato, £unoso ladro dal capitano (la cui moglie incinta si e invogliata delle pere che sono nell'orto del monastero delle monache carmelitane scalze), riceve Tincarico di andare in quell'orto a rubare le pere per portarle poi a sua moglie, e ottiene, in premio del servigio la promessa del congedo assoluto. II soldato acconsente, va in quell'orto e sale sull'albero delle pere. E notte; mentre sta cogliendo le pere, un'i- nattesa scena gli si offre dinanzL L'orto di queste monache, quasi tutte fresche, belle e giovani i contiguo al cortile d'una caserma di soldati; un semplice basso muro divide Torto dal cortile. Dal basso muro il soldato vede un insolito movimento continuato in giu; sulle prime egli non si raccapezza che sia, poi ^ene a disdnguere delle persone


AL I VOL. 227


e riesce a rawisar in essi altrettanti soldati, suoi compagni che sono scesi giu dal muro CO* lumi e fra costoro scorge pure U proprio capitano. Dall'altra parte egli vede aprire Tuscio dell'orto, e ad una ad una entrar queta- mente le monache, le quali raffigura al colore bianco e nero delletonache; esse pure hanno de* liuni; avanzatesi le monache, ciascuna di queste si prende a braccetto un soldato e si spargono per 11 giardino le amorose coppie a sfogar le ardenti loro voglie, e a godere gli ultimi frutti d^amore. Una di queste coppie viene a sedersi sotto Talbero ; essa e formata dal capitano e dalla paffuta e giovane badessa. Costoro si adagiano ivi sulFerba fresca e prendono a parlar de' propri amori, e dopo miUe ardenti baci e stretti abbracci co- mlnciano a scherzare fra loro. «Questo so^olo non mi piace> dice il capitano alia badessa, e in cio dire glielo leva, le slaccia la tonaca e scopre i due ricolmi globi del seno. cLa vostra tunica mi e sgradevole, risponde la badessa al capitano, strappan- dogliela quasi di dosso. «Questa tonaca noa la posso vedere» nprende il capitano e gliela leva; a farla corta i due amanti si riducono perfettamente nudi uno nelle braccia delPaltro, indi la lubrica badessa impugnando

IS*


llS NOTE COMPARATIVE


I'enorme mazzafrusto irrigidito delfiftmame e stringendolo amorosamente » metitre si sentiva scorrere insueta yohitta per le vette, gH chiede che cosa sia, ed il capitano le dice che i il papa. Dopo e«so ponendole tm dito nella natura dice alk badessa che queHa i Roma. Allora la badessa ripiglia: «^ntroduciamo il papa in Roma*. E in dir cio Ift fbcosa monaca postasi a bardosso del eapitano, struggendosi di assaggiar quM^ mostraosa faccenda, d^ se stessa si pone in opera, come im'^peita e gagliarda maestrti, si assetta bene ne^ stafie, cacciatosi ftd mfiil fort) lo strumento badiale del capitano per isfogare Tingordo appetito lussurioso. Nelki 66* delle norelle del Morlino il faflo ha nomt di ponttflee e la natura di cittli {urhs, che per antonomasia puo intefidersi per Roma): queste parti medesime poi ricevono il nome di emgu^ e lago nella 5* delle NoveUe ine^ dite di Fietro Fartini sopra citate ftl M. 15, e nelta corrispondente farsa o dialogo: Vanpuitla^ ad fbl. 3^ yerso; si appeHano


t AttitdOe tetMkde Jolts ClIMa, vetf U ^itBt OHm- kmr ecc ^g^ >S in firtaoese, k nome fic«nitiv# 4xiL membra virile; dc. fore D'Aubenral, Ccntts *h vtr* ircHco • philosophtquts t. I: La fariU du Bain^ ou tAfi^tT^; si ftppellii pore in gtnttt /HstdHi


AL I vol.. »9


in^4iU di Gdwnni SenmiU (edite ora « 

Mon CAS qui se live, e s' haasse,

Bav« d'ane •strange fk^on ;

BeHef. vous ft>urniastt 1% saa^e,

Lgxsqoe jc founiU le poisaon. Rigiuer<

Yoos ATM un poi«8on ? dit U belle ea riitat ; Cv 4t 1« voir Je m^ur* d'^nvie. Ia Fontaine*

HQbb^ CmU*^ nt^ 17: La Vivex Le galaiU de tirer fton anguille Qai, profltftnt dans les mains de la ^^^ (jeunt tt friH-

P«r M V>ng9tur t^t bioQtftt «ffiftc« 

De dot* gi:«Bds doijrts le poiMoa (U vHft;} sorpassi*

Nella aovella qui 4i contro dUta del Fortioi la fante di Sandrina, per cffdine della Penigina sua padrona, reeatan at oonv«ato a eereare wn fltote, avaada oano penoolo di ctaara violeatata da tta akro, ^oai U dascpve la fiaccenda del moaaco, invogliAndola di gu«  stare quella: «I1 tristo mi aveva alzato i panni e cer- cava sforzarmi e aveva cavato fViori la pit grossa an- guiHa, oh« B»ai si vadaese di qaalla soita, ehe Para kaaga t^mt^ veiosa, aW) ma la p«nt4 an tra^ al 9Prpa ^f m'ebbe a sfondare, vi dico che la pareva ona gamba senza pii.»

X loi prima 4«Ue Ihvgilt itu4iM di Qiidh T^miitma d'Q4erco {cgntaaute nai Cddid Af^urmiami po* 1774 dal titolo: II giMdic4 # U <^mm^ssa Urmiaa aoa ^uest^ parola: «Zia doaaa (madoana Cecehina assai tiHMW &MI$IW pienQUa. naiitaU al po4esti Cosimo Calaa4relU) avavf data dtUa mani al como (d'oa Naldo robusto g iovinatta* «ao amiuitc) tfin QOa i boo«i arUtiaaa facctaoo U «$#Ala«f in BaHhnia,


230 NOTE COMPARATIVE


Firenze 1886) essa e intitolata: De vana luxuria; si chiamano Oran Tmro e Costafiti- nopoli^ nel Facitieux BiveiUe ' Matin des Esprits MSlanchoUquea, Utrecht, 1854^ pag. 251—56 (vedi per questa novella pure Charles Louandre^ Chefs d^oeuvres des conteurs frtw gats eontemporaina de la Fontaine, Paris, 1874, pag. 22—24, ma essa ivi ha subito varie omissioni e correzioni); cfr. pure VjSHiie des Contes du Sieur d'OuvUhy La Haye, 1703, II 389—97; VJrcadia in Brenta^ t la melanconia shandita di (Hnnesio Quvario Vacalerio (cioc Giovanni Sagredo cavaliere) Bologna, 1680, pag. 278—82, nel Fasciculus Faeetiarum novissimarumy Schnatterberg in Waschland 1670, pag. 183—85, in F. Lang- bein, Schwdnhe^ Dresde, 1792: L'assdlto di Costantinopoli. Nella stessa novella sopra citata di Masuccio Salernitano le parti del- Tamore oltre i due indicati nomi prendono


z p. Corneille Blessebois: Oeuvres satyriques: Le rut on la fudtur eteinte Leyde 1676 — x866, t. II, p»j. 93: «Le Roctaer itait si prodigieusement gros, qtt'il aroit toates les peines du monde k mettre le Grand Tare dans Constantinople, et d'aillenrs Hiante receloit tin poupon dans ses flancs, de maniere que le donjon de son yeatre €toit fort 41ev6» et n'apportoit pas un petit obstacle an mouvement de leur traquenard.*


AL I VOL. 231


anche quelli di Tureo e CostatUincpoll Si chiamano Tureo e Pe$t e Buda in Bartolomeo Kriiger, Hans doicerts uferekliche Histarien^ Halle a. S. i88a (ristampa della i* ediz. 1587) cap. V: Came Claicert suond aW obmUo, quando erano asMoUte Pest e Budc^. In J. A* Decourdemanche, Sottisier de Nasr Eddin- Hifdja, bauffon de Tamerlane suivi d*autres faeces turques traduUs sur des manuscrits inedits^ Bnixdles, 1878, no. 173 queste due parti prendono il nome di prineipe rosso ^ (per questa denominazione vedi anche H. Cantel, Amonrs et priapies^ Lampsaque 1869, pag. 19 : Le roi rouge) e di fortszza hianea*^ Ctr. pure H. PrShle, Kinder- und Volks^ tnHrehen^ Leipzig, 1853, I, no. 63, e il fabliau no. 105: De la Sorisete des Sstopes nel BecusU general des fMiaut sopra citato. Nel vo- lumetto : OaiUardises, contes joyeux en vers par divers auteurs, Liltece 1874, pag. 5, nella commedia lubrica: Les piaisirs du chOre


X II colore della cima di qaesta parte del corpo gin- stiiica tale nome datole.

a In G. B. Catti, Norelle in versi t. IV no. 46: // quinic €vm$tg*Utta e in G. Rillou Novelle in Tersi, no. x : Fra Vo^^^nt, ostim U atiuMs'e /rmUtekt le parti seesnalt prendono il nome di Rmdica di Gttst e di Ort0 em^


%SB NOTE COMPARATIVE


ttto L Sc VI e nel rooiaQZo Iascito : ThMm ph^MOj^ (avventora del padre Diirai; e 4i madanugella £rad«C€) U iii«iiibro virile prtai» U Home di e^done 4i 8m Frtmceso^ e 4i ohi0d0 mar4w4§lio$o m un libretto osceno italjano dal tilok> : II fegtim inf^nt^le coom pure oei C«n/M thit^l^giqiitt. Parts, 1783 (vc- dioe la novella rUpetdva a ptg. 57: Lm Stigm^ttg, ^ U eUm merveOktixi e aeUa C$n8HMim de VEMel du Jtatde^ jE!pi§r(imMim, 2me; La Cr^ik de Saint'Andri. Gttdm, CfiUm m fW«, liv. rV, no. 5: Le9 ^jfrt$ d$ i'ign^remM ^ 44 U m t pfira iitiQtu Jn D'Auberval, C6nH$ ir«U6(hf)hil$$6pkiques t. U pag. 43 : L^ Frk>$ F9c4me, m U Qritni Etcpirei^ur il membro virik e detto U miraeta$ux fmtpilkm ftir €Mtxi$er U diMe «fi Va^ftrji^atU pour k dmsam* decarp^ dat f€mm€^^\ per la aceau

1 la ua« vovetU popobnre pismaa iaedita : U nar* i0tmt0 fr«U eUira ^;iavt%«iU s^PfiU tutgamMa fiagtii^t esse di ftndare in camera col prete per attendere agli eserdzi spirituali per illudere meglio la sia presentc iMH'ea|r«m alU jnagfiore. fisiaa (aaritUft) e alle altre due sorelle torridenti in modo tt^ycm e islirift^ die U iMrifeano a telt «iceccUi il prete (Don G«remia) dk*: cAAdtamo pure in csjueca e vedrfte oiwr «a#ci imwi d ir n d'nn otdaaiM di biUf«A« «MMoUt«r« la «#«  SQMiusft compeasaAdo <e» o d*ti«u«« 4«1 dt £bct« di •«• marito e a voi altre levando il prudore infernale


AL I VOL. >33


oiCtaCora Uibrica deU' «s{»er8Qrio vedi Robbe, OQnU€ en vers, no. $4: L0 dwtmeur cP^tiguU* Mm; V^rgier, 0m9r$s 4U>4irs€at A4»$tor4a«i«  1726 t. n, pa^ aa7; Jhkui»emmtti 4h If^uMtf fueu^il i4% p9t»i49 g0kmU9, Londr^s, 1789 pi^ 77: U4s9oroi9m0 hi^bdr^ im P. Qirmini et de la CadUre; Lm Gh^niriohB 4u XIX, «iM#a» ek9a%99n$ J9)feu9Bs t n pag* 148; Le iMU et U hSnid^r; Antholagie sat^rique 1 1 pag. 33: Z^« d;«M» ^#iii^^^«, conte de C. A. Cailly pere; J$mm MMre fa^n^a^, Pam» iaiuMt» ForcM t U, no. 5^: Fkitm immilB 44$ Chtmbmriirea, fn* t^on^ « te ufaiiM tft 41^

Hi Smtfiicguet. P«r U name di caffe dain aUa parta virik vedi jMM. ao^. I pag* 1773 2« ^d*AnMit0.


iX •tacicano «sper«ofio di carne che teii||o a«U« br*9)Hi| coQ Qttt tts« di cacciar via di corpo d»llc belle spose come le e ra^azze 1e lue soralle il diavolo, e inorida'rn'e Ahm mare ^'aeqna bene detta la deliziosa cappella «tiNiT«  4A Itro vcatro. «C«i ma^fmo dilttto di •ut,» Xat f9«ftii«o: <hsfa90 U Bmmm Smnm 4i Paolo K^ck p«f * Vi U diftToIo indica, pure lo stxumento geoitale di GttSlayp che cntra in corpo di Haria Giovanna giovane flintesca ftd Tfllano Lucas, come quett* medesima <Uee i Titlsiii ooni 4tU ^ortft di Mia eaacra. '


334 NOTE COMPARATIVE


L: Le pope apids; cfr. Oitoli, Conies po- puhires de la Corse; Contes pour rire, no. 4: Les houehs du ewri; in un aneddoto popolare toscano un ladro che ha rubato un pajo di buoi si confessa di ayer rubato soltanto la corda, cui erano essi attaccati e cosi carpisce I'assoluzione dal confessore.

LI : Hire et chagrin^ dr. A. C. de Fabritii, lAbro deU* origine de' volgari prooerbi, no. 11: Tu guardi VoMrui husea e non vedi %l tuo iravo (sic)'y Poggii, Facetiae, no. I'j^i NaulMm\ U Passatempo de^ euriosi, pag. 91 ; Le FaceHeux MioeiUe' Matin dee Esprits mUanehoUques pag. 408; Le Courier fadtieux pag. 25; Le ehasse'ennui de la milanehoUfi, pag. 371, 449; La Oibeoi^e de Mome, pag. 294; Boger Bon- iemps en belle humeur, pag. 406 ; CMttardise d^un gui avoit passd une rivi^e sans rien payer.

LIl: La graisse merveHleuse; a proposko del senso lubrico di questo grasso si possono consultare le Noddle del Banddh^ p. 2«; no. 59; in essa una giovine, e libidinosa moglie d'un gentiluomo Vicentino un giomo scopre il proprio famiglio un giovinotto tedesco nella stalla sbracato al sole in atto di ungersi col grasso la sua lancia virile in resta* sperando moUificarla, come ammolliva col grasso il cuojo degli stivali del padrone, e


AL I VOL. 235


alia vista deU'enorme sua mole ella s'invoglia di gustarla. La donna gli chiede la ragione perche fosse tanto scemato in pochi giorni il grasso, con cui ungeva gli stivaU del padrone. II giovane che intendeva cid che gli altri gU dicevano, ma non sapeva esprimersi, pure le confessa il fatto, come stava, e per meglio farsi intendere si slaccia la brachetta e prende la sua lancia in mano, e a lei che gia tutta gongola, ed ha la saliva alia bocca di provare come alle botte regga, mostra come il grasso adoperava, dicendo che tale medidna per niente le giovi. Allora la donna gli risponde: «Io ti vo' insegnar un ottimo rimedio, purchi tu non lo dica a nessuno. Vieni, vieni meco e vedrai quanto tosto io te fard, questo piuolone dico, divenire pii3k moUe che una pa8ta.» Era il marito lontano ed ella aSktto sola, onde condottolo in una camera, seco amorosamente trastullandosi , voile ch'egU cinque volte nd siio grasso s'ungesse. Questa medicina, oltra che mirabile al Tedesco parve, piaque meravigliosamente a tutti due, ed ogni volta che comodita v'era, e sentiva crescersi roba addosso, con runto della padrona ammorbidiva il fatto suo. Nei K^vTtriSta t. Ill: Le Oat ^hmnsonnim* frm^4$ no. XI occorre Tespressione analc^: Donner


>36 NOTE COMPARATIVES


40 F^Hgnmt 4 une JUh per (Ure versare U Uquido genitaie entro la vtgiiia di essi^ oeiruoar con lei, cbe m aitri t^roum: darle il pUcere carnaliQ e a. proposito di ^W ua- g^jm ven^reo giovera qui nportare utk br^^o d'uo FamgiiHeo eoprtk la earMpehm eh« si hgf^ sotto la letter* C nel i© vol. del FoMiM«rfo deWnao iosean^ del cpmpiaiito Ptetro Fanfani; eccone 11 rispettivo pagso: ^Qk9 segui dalla gran carita 4i fratelU? L'mcesto di Amtaooe e lo stupro di Tamar^ ch9 la caritai oQme il carclofo, quaoto pi^«  griode, tanto piu e pela$a: qmm bomtm 0t qmm jucundum JHtbUara frair^ in unum I Si» ma che segui poi del resto? Sicut unn futntmn ^ d0$cmdU in barkam, Qi^uuidoi I'lmguanto cola $ulla barba, diveou carita pelom, come la luoga barba d'A^roooe, e pelosisainMt appitato fu ia carita . d'Amtoone e 4i Tamar* Or . . fratelU e sorelle, a^i^itai^o iimeme, oon poisoao conteaersi di far colare Tui^uetito suUa barba.

Per sitfi^ta medicii^a lubrica ad %sarat colj^e ragasB^e cfi*. L$ Voptm de pwmmir 4^

U phrmH>: ^^re d oea«er Ite imrfu; Robb^ d« 6eaiiv«s«t, C^niUa, no^VIlI:. I^a f^erre 4 ww^r l0$ oetrfai m\ F<m4 4¥ SiK^ r§c^f^


AL 1 VOL. 237


de conies en vers, Rouen, Lemoonyer, 1879, t. I, Conies de Noffortt^ pag. 121: Eofer- Bon 'temps, ou les eeufs cassis, H mede- simo argomento fu pure trattafo da Noel dn Fail e Durosny; cfr. pure Le Novelti a efentih Ssrmim, Livortio, F. Vigo, 1874, fio. 2: Suar Savins e frede Giroiamo; F. liber, Les FemtagrHeHques^ amies 3h Pof^s Bmoi^, 3* edit, Turin, J. Gay et fils, i^yt; hn, IH, no. 9: VinwMlefHon; BIrewnes ffaUhfSes: L'inect4«ti(m , come; ConUs 4 tire, ou rScrSatkms frcm^^ss t. HI, pag. 104J l^etro B«iratti, Poesie t st^irt, Amsterdam, 1^3 : ShoTfo cifnmer de P . » . ; Antonio Comas^ano, Pi^6Perbi in facMe^ Bologna, Roinagnoli ^65 ; no. 14: Pfrt^^ si diee: Piseit €hiMr$ ittd^rme at mediae

Per la medesima predetta mtdkifia lobriea efi*. pure D'Auberval, €imU9 en n^s 4r9tico^ pMosepkiqms, Brtuc^ts, tStS, pag. 147 : Ls mS9etfr des oeufs; ftel Pmrnmsss sa^^rique si e<M9Cie^e la po«sia kibriea seguentt, a^ne al eoiieett«» &e1f anttnori tto^vUe: Bemede approuvi pour 9^ Jilks^ H^dpe virgin homini^, Diin 4«K>b«B testieulfe nigris, Gro^, <hA^, lofigs €t plekis d'hacAtofB F¥is dans'le soupirail du coeur;


a38 NOTE COMPARATIVE


Virga rigide figatur,

£t si le mal non sanatur,

Deux ou trois fois iteretur

Soir et matin quotidie. Ncl libro V dei CotUes en vers del Gudin ve n'e uno intitolato: Les Canons , nel quale occorre un pardcolare afime a quelle che si trova nella nostra novella russa; poiche come in questa alia vecchia che finge voler ungere la ^nciulla si sostituisce im giovane, cosi nel conto del Gudin la fantesca (la quale suole dare de' serviziali alia bella e giovane sua padrona m<^e di un capitano di artiglieria, mentre questi poco lungi al fuoco esercita i soldati); e surrogata da un bel giovane, amante di quella vaga sposa; costui ardente d'amore ammira del tutto scoperte le bellezze po- steriori di questa novella Venere Callipigia e vuole tosto occupare il seducente adito di Pafo: «Tinganni, Marta, essa dice, che fai? Dove cacci la canna del clistero?> Ma la bella donna park invano, che quegli prosegue a insinuarle piu addentro un' akra piu gradevole canna.

£lle s'effraie alors et de crainte eperdue

Se retoume, s'ecrie, et se voit toute nue,

Pressee entre les bras d'un jeune homme

charmanty


A.L I VOL. .239


L'oeil en feu, Fair vainqueur, a ses yeux

presentant Un Canon 1 d'un calibre enorme, Non de bronze, ou d'etain; plus superbe

en sa forme, II avoit du corail Teclat et la roideur.

— «QuoiI c'est vous . . . finissez . . Quo! I

Marthon m' a trahie!

Finissez; mon epoux, s'il allait vous sur-

prendre.*

— «A son poste attache, je I'ai vu pres d'ici. On chargeoit ses Canons, ainsi

Pres de nous il ne peut se rendre.»

CHimsse en parlant se defendait tres-bien. Le jeune homme etonne ne gagnait presque

rien.

La victoire etait indecise; Le Canon debusque, mais non pas demonte,

Ne pouvait 8tre bien pointe;

Quand au plus fort de cette crise, Et lorsque le combat semblait le plus

douteux, On entendit soudain le dntamare afiBreux


I Aadie ii«l MfnisUsmg, pftg. 980 csm^m ^ OMto ael iiedetimo senso.


040 NOTE COMt>A]tATIV£


D'UBe dechftfge g€ii€ralc De I'artillerie infemale Que eemimftndait Vipoat. La maison en

trembk; C^lmesse, qui s'en troubla, Sans force sur son lit est ^ee en arrive, Entrakie le ieane homme, et dans ses bras

le serre, Tant Texces de sa peur 6gare sa raison. Le lit, tremblant encor de la comtnovion, Eprouve un nouveau branle k cette double

diarge. Le jeune homine aux che^eux saisit Toc-

casion, Son Canon de corail fait aussi sa decharge. G^nesse en re9oit toute Pexploskm,

Sous le coup demeure pam^e, Qooiqu'elle soit pourtant accoutum6e A tous les effets du Canon. Rkornata in se da tanta emomne la donna dice id irmcitore che sen«a il grave spavenfo prodottole did fiirioso frastuono dm caimofli di suo marito, d stxo Parrebbe invoAo batfuta in breccia, poiche al suo fuoco la roeca non si sard^be arresa Cette noble fiert^, cette obstination Fu( d'ua aeceod coiBbftt> •( miat» d'un

XtWSKCaK


AL i VOL. ^1


Tout aosasiot Focpaskm.

On (fit treve apres le cinquieme; Mbos la upmix pour se 'feire 9itt>eK>in<fun

septieme, Tant ja tdmne tenait sous le leu-cki Canon.

....Martbon tons les jours, d£s que le

Caoonnier lAiUftk, de 'SOD tapage, ^tourdir le quartier, Au jeune 'hammc entr^^owmiit hi jpiprte. 1^ jieune hoonae aussitdt ppenait la ^^aoe

'en flane^ IHvs la ibattak en br^he, <hi hien drnt «u

4danc.

C4tait 4e deiix ^tes un ieu vif et toppRyle,

Roulanty croise, bien soutenu, )fi&on attaqu^, l^n ddfondu. fit ifll^s iedlats AdHm ripe jneo^ngulble,

Qiuaid ^lielque ^ahie ils ^eataidaknt An jnari cQiq> par vovtp aoudain ils la

rendaient. ««AchI anon clkfr mm, tire, tive, SUmeax ^kMnesse ^ «edoublant ^de ^e^ En tenant son anant que ms beaux bvas pqesoaioftt. %K ^oes -Canons font bian! <Que fame a

Qm, i (fiK>k|fiie femaie (-dHm >§uepri«r, K^vnraitm* IT. l6


242 NOTE COMPARATIVE


J'avais, jiisqu' a ce jour, cte loin de m'at-

tendre Au plaisir que peut faire un mari Canon-

nier.» Per un argomento consimile vedi pure Lea Oaudrides du XIX Steele, chanaans Jayeusee u ly Bale 1866, pag. 178 la canzone di J. Ca- bassol: Le lavement, et t. II, pag. 106 quella del Beranger dal titolo medesimo; Iwement e dysth'e (donmer o reeevoir) vale il coito camale e il suo uso tra Tuomo e la donna; ricorrc in vari scrittori lubrici questa espres- sione; si appella pure le verUMe dfetere barharin o de Barberie. Nel poema lubrico la Fou., . manie, Londres, 1780, c II, pag. 24^25 si legge: Sur le beau front de la tendre Clarice Dans tout son teint s'est glisse la paleur; Un mal secret, une active jaunbse Trahit ses sens, son besoin, sa douleur.

Pour la guerir il n'est qu'un seul remede Qu'elle choisisse un gros V. . longue et roide, E% se livrant a des reels amours, Qu'elle partage avec son Fou... mane Tous les plaisirs, que la celebre Jeanne Pudiquement avec le Grisbourdon, Dunois, Cbandos, ie Muletier et rAne


AL I VOL. 343


Gouta cent fois, se demenant du C . . Gar d'Orleans, la pucelle heroique Ne soufiroit pas qu'on f . . . tit en G . . dom, Que, lui fourrant un trompeur saucisson, On la branlit, pour la rendre hibrique. Pour Techaufier, la mettre en pamoison II lui falloit des gros V.ts et de G...ilies, Qui dans son four avec nerf s'allumant, D'un f...re aime laissassent les depouilles Pour soulager son Glitoris briilant Gfr . Cent NouveUes Nouvdtea no. XXI ; Vdbhesae ffuerie; La Fontaine, Contes en vera: Vabbesse tncdade; Gelio Malespini, Ehigento Novelle P. I, no. 79; Grecourt, Contes en vers, t I, pag. 225: Le medecin bannal, e t. II, pag. 49: Le ChUrisseur de Jaunisse ; in Retif de la Bre- tonne, Anti'Justine^ ou les delices de VAmour^ p. II, ch. XXXVI una ^ovane monaca isterica e guarita dal suo male merce la copula car- nale con molti uomini. Nel Gasti, NoveUe, vedi: Le braehe di San Griff one e nel racconto erotico italiano: B festino infernale riscontra pure la citata novella per una medesima cura priapica impresa felicemente in ambe le opere da due frati verso due altre donne giovani che softrono d'isterismo.

Nella Behilia liberaiaj poema soritto nel diaUtto del haeao popolo livomese ed ebraico

i6»


NOTE COVPAJtATIVE


eon aUr*e prcm <e pat$U, HSemva, 1662, ipag. 41 occorre k s^t^&mt cmrmbaet^^ itititoteta: MinmUb per ^« ^eM» M^ifjoi; Ikk mmediQ, danne Mle, Vi pT^ipomgo 4i boon tctiore ftr «qi^ ^ere « .tio «iriaee, Che vi vkn ^d xnntop^e.


Quest' ombile mfllanno Non e 4dux> ia coadusioae, Che ima i&tedica affiezkioe Da ingjudlirvi fin la jpelk.

Per guarirlo 5ul momento, E non piu sentirlo a&atto, Inghiottite brodo estratto tHalle fave tenerelle.

'Catoa e qtneta prestamente 1 shit6mi -piii potemi,

  • £ fan subito portenti

'Di quel "brodo due scrodelle. 'Pan le ifeve per se stesse Certo brodo glminoso, Ch'assopisce il md turioso AMe donne e ^fle dteDe.

IFMene «mo bmts « ispctw ^ %qqtl i nft i nr e ywgiate,


AL 1 TOL. 34$


Ma \caak tsaeca tLrato Sempr' a foorm di curndke.

Quaodc^ piglia U m9k di tmdr^i GkG vi. trJJbola e v'af&nAft. Fara mftglioi 4«lla manoa Ch^ ua di. piowe 4all« Stella^

Vojlioa esser fave gyosse, Fa.ve auQvft e madomalij , Queslfi favQ son. catali Da lustrarvi ancor la pdle.

E tnancandovi Te fave Senza brodo non starete, Con le ghiande to farete Ch'abbiaa gorde le cappelle.

Quests brodo i tanto fine, Cb«J atthno e penctrante €fee guatrisce sulf istante Perdit arriva aH'anhnelfe. IT un s pec i fico skuro Per le flosce donne e pas«e, Per le carm tonde e grasse, E rassoda fe mammeRe.

£ ae ercacere senike

11 caicr pKl vivo e gnrnd*


246 NOTE COMPARATIVE


Voglion csser fore e ghiande Ammainando le goimelle. La fava, la ghianda hanno un carattere flEdlico e per la somiglianza alia cima del xnembro yirile le danno il nome. Per il paiticolare del male delle pulci della 3* variante cfr. lyAuberval, Op. cit. t. I, no: VhetMre du berger <m la ehereheuse dea puces.

LUli Le chalumeau merveilleux e argo- mento ad un gran numero di novelle popo- larifi nelle quali questo e altri simili strumenti magici sono comunissimi.

LIV: Le berger c una variante del 00. LA, Pero eome viene enunciate rargomento richiama a una novella del Moyen de par* venir: XXXI Came (Qu'oae!): Conte des pe» latona et de Vhonneur cousu ; Robbe de Beau- veset, Contesy no. 6: Lee pelotone (si trova pure in Grecourt) Glomi (idem argumentum) in seguito al no. 6 del Robbe. Tale argo- mento ancora occorre in una novelletta del Pananti ; vedi pure D. Batacchi, NaveUe, 1. 1 no. 3: L'onore perduto alia fiera\ Anikoloffie eatyrique t. II pag. 214 : Le poueelage el<mi.

LVI: Le80ldatdort,mai8 8ap...,trava4Uei cfr. il 25 dei C(mte8 picarde: Le vayaytur

X Cfr. il X3 dei C^nUs de la HkmU-BreU^gn* : Le Gardeur dee I4ivret xtel t. II dei Kfvntidia.


AL I VOL. 247


enibaurhi nel t. 11 dei K^vnraSm les. Cent nauveU$8 nouveUea^ no. 7: Le ckarreton d farriire'garde; C. Malespini, Dug. Nov, p. 11, 110.77; Bretin, Contea: V anglais et le bu~ ekeron;. Grecourt, t. II, Contea pag. 2: La fine Champtnoiae. Anche in una novelletta del Pananti e trattato quesfargomento.

LX: Le aoldat et lepope. La postura che prende il soldato per godersi la rooglie del sacerdote russo e simile a quella, che il mer- Cftnte fa prendere alia moglie del nragnajo, sua ganza nella novella , Oageure de deux wiaina d qui feroi aon voiain coeu le plua aMilement (Contea d rire ou rieriationa franQOiaea t II, pag. 194); ecco il rispettivo passo: II fit mettre le Meiinier le ventre centre terre, mit la pouche sur lui, il ren- versa la femme dessus, a qui il retroussa les juppes, et se mit en posture de les embrasser tous deux avec la pouche, et, ce &raant, il baisoit, accoloit, et embrassoit cette femme, lui faisant meme autre chose que le pmivre sot de mari, qui 6toit couche dessous tout de son long, le ventre contre terre, ne pouvoit voir. Tant il y a qu'il fut si long- temps que se lassa d'essayer ceci, e d'un autre travail, qu'il faisoit quand et quand, apres avoir eu ce qu'il desiroit de sa femme etc


t4^ MOTE COHPA.RATIVE


LXfil: La fmme hmaHe^ ck. X« VMki^

UplltffMVIv l€8 ^^tH1t9$9^ fMMNPffltf ^VMWM^ wUttt^

00 qiddh0 mm p0ttd^Hi Unir leur trn^et^ vffii pmt^ikTimf^'\n|ji0Ht^JA^rxmyMhef\lmwmu ptl0m0 V If pi^. p>: Tk0 Tkne Utkk CtrpMtt; cfir. rapolo9» dd La VmkXmm^ Ln fmmmH

  1. l» morm [F0U€8r^^^ VIH, no,% JU Litre dv

CSUvoi^ir 4e la Tmer Lcmdrff ca{L 74, ptf^ifi Mi" eidii* del JouKt; i:# Mina^Ur d# l^anl^ omomu anaftoghc^ salvo qmtldie diffeiOBM B« paftierkMri ocxoiromr puce hi wI «nt«n^ cb* Dd iadka ii Roben, FMe^ ineMtti dm XUsXm^^, elXIV«siede% 1805, t Jk^^tM^ Qpoio argoottntO' fit pore tiattato in «i aewaUgtta ds A. Guada^jnoli

LXrV: L0 pop€ Jummii e m mna vm i^Mmt^ ife. MofMni, Mmeliae^ 00^ 73^ D€imiU»r0ffmi tt08f^eUit tftHecm^ BttueU de^ famuatj m^ %

• 19 del Cir IrM irods tmpu, e D'JMfrMii e ii Mk 106 dd 1. £V: Dv Cbufbn^ dM AmmI; ptr ahre leadaatE vtdi kisota m qoestt (akdia%

• ktaeia dfai prima laittttddiky detoiwiiik aahcfiwe ccnr dttf Ortoii octta raneniMi del svoi Cmfiv p0ptdairm de I0 Core* £itta aolla JtoHwijki, dispttsa dili'Olt. t88^; ¥cdipiv9 A* GMho: Oma09fopmkm%8 pariwgmem^ Ufboa^ 1976, aa6^: M«tef«y mMiorimt ecBp


AtL I VOL. ai9


LXV: Lo fmmme. ruaie, Tarunte dctti aoire&i. precedeate.

LX.VIII: Meohm Bw^mmgkoi c(t. Qiv»- ulpp9r Rittosi, ^(iMlfo no. y. Uorh<it9h€v^ieu Pis 11 pastieahLte ilel otoito ttaspDrtato 4lfri it. filUiail: Le Bmafistmiti d$ aMi99 du la Itmgm nmii^ il IfavtHii^o Si M w mtm io Sahifnu ttm» P. I, mx I e Dk Batacchi^ MottlUy t Uk

LXXIr Lm rums dsi femmes. e prtsa* a foco Ymr^pamHto: d^la nov. 7», gbm. ¥if del Deeam, commlsft) ^ tama detta naw; 8Ba ddk OnM laMfMUita nm^elUt, baoche iri sia qualche differaaza tra il tema ilaUa novaUa. nissa, e qudlo daU*altre dud. Par tt patticolaf e dcilo ^ che affiirm per d aaefabro ii nipots Tcdt €en^ aaiiv«Sai iiatc»- i i tWW f n<X ^: Xea tega d'onfaiir; Mtolespani^ Bapaffto ifipntf<^ Parte il^ nO' 79: Oavwa «ii# fmm t ^ k mtL la r m m ^mmi i f <faM aaa etatmrigr^, mmtrm dk$ 0gU lo val m tm trttpkmtat^ neiO^arU dWa aM» f9H€Mia; PaggOt Fatfdiat: Fri^mm ^ laqmo} PHapu% ma^mmkity £avala ladna dt an igQOto; Beroakk da Varvitte, Mtifm U par9enir U II, pag. i<^, Bernard La Mdii** m/Uft, Oywrn laMffa: JUaaoipafca, epigramnMu

LXXV: La baUiUU en gagmreB si asso- miglia un poco ad una noveiiioa popolara


250 NOTE COMPARATIVE


toscana inedita, in cui pero si parla d\ina ragazza, sposata da un re, la quale pretende aver il privilegio di non far mai di corpo; cfr. pure: Hecu^il general et ccmplet d9s fMtaut, t. Ul no. 83: De CharM U Juif. Cfr. pure, Tommaso Costo, nel FuggUozio Giorn. V la novella: Uno speziale trova un miefatto e scuopre giudieioaamente Vautar d'eaao, Vittorio Imbriani, La NoveUaJa ftaren'- iana ecc. Livomo, F. Vigo pag. 568 la no- vellina popolare milanese: La reginna su~ perba in nota al no. LXTV.

LXXVU: La femms de marOtand et le eommis; cfr. Daeam, G« VII, no. 7; Reeueil general dee fahikmJb, t. I, no. 8: De la Bor^ goise d'OrUensA Simile a quest* argomento e la fine deU'altro fabliau t Le chewUer aa dmne, et U dere t. II, no. 50. Paul Meyer, Romania I, 69 awicina questo favc^Uo a un raccoBto consimile del trovatore Raimondo Vidai, racconto intitokito: CastiagUoe, del quale il Millot, Hietoire UtUraire des tnm' hmdaura, P tre, Parigi, 1774, nel t. in, pag. 296 d dk una versione francese, e il L^rand d'Aussy, FdbUtmx, on emiUe du XII« e XIII«  eiieUa^ ti tre (il quarto racchiude conti reli*

X Cfr. pure il t. IV dellii stesta colletione, no. too: Dt im 4lmmt fni jlUt hmirt ton mmri.


AL I VOL. 251


gtosi), Parigi 1779 e 1781 nel t I, pag. 47 ne riporta un breve compendio; in Von der Hagen, G^sammtabenteuer ecc tre tomi, Stoc* carda e Tubinga, i85q, t. n, pag. 107, no. 37 vedi il poemetto tedesco: Vrtnwm 8taeH§* heU; riscoQtra pute JmuaememiB fremfois, mt eontea d n'rej Venise, 1752, 1. 1, no. 57; Conhs ^ rire, ou rierioHoHs frangaisaa^ Paris, 1769^ pi^. 160, cfr. pure The CUf Nightcap di Davenport; Love in the Dark di Sir Fane; The London CudsMa di Ravenscooft, e ii Cbrnudo y Oanienio.d^ Rueda; Cmt nou* vdlee namvdtee, no^ 88 : Le eoeu aauei; Po^^ FaetUae: Frtms nmUer%»\ Philippi Hermodmi, Additamenta ad BebeUi faeeHas, pag. 385 dell'edizione del x66o: De aattOia mulHrie cnjuadam ; vedi pm'e Paltra : De muUere^ qtme maritum atiMe perwwBit^ ttt de nocte eurgette f amnio apud ae in leetum locum faeet*e$^ Henri Estienne, JpalogiepourHerodaU t U,.pag. £94, edizione 1735: Le cohmbier; Ludovico Do- menichi, Facezie^ UoHi e burUs pag< 204; Chappnys, Fae^ieuaea jmtmSea, pag. 168; Bandello, NoveUe, p. I, no. 40; Convi9aiea Bermonea t. I, pag. 198; Celio Malespini, Dugento N^dle, p. I, no. 61; Adolphi, Fabulae presso Leyser, no. 4* pag* 2013; cfr. pure U predetto citato cooto provenzak di


agX NOTE COMBAJUITIVE


ELVidal, pecilqcMl conto vedi anawa ft^p- nouaid, Ch^x. d» pomUm oPipiitmUm^deB^ trnm-- hMimtrg^. fi, 39B. e mf arnica nomanzar apu- gauola iiriyqy«ca:iPfligaftrr<flotif»ii»trig mtmlm^ mmitkmrm y mmanemnm mUi9WmtJ£Snk, ps^ i7B;Seir€ik»raanFioiMiKiao^tf ilMii»9M9.ii^ MM^. s«; jB^hkt' MomUmpK- em ImUr Jtu m trnt r JLe coeoi hoMH^^ 0k imiioul/' La FoataoM^

<{teM Skh%$9Mhi 9&n A. F. M. Lmtg^tm tu I, pBig. :»9^jodiz; v;^; DaoBOdrC^ la conmediai: iiir <fii«M*, e i» ftovella cooitaniita Aci c iS>' dd {loamai croicDmicoc X(» CmntiM di <l*i«MMivi-i& a<MMfr« po^ls liwsornese. Safe stifsa ai^onrtntir puir « rag^ira la i t c e ttd k dlriki Cd'itgnna ivonaOi inuUtr in tm^^ giib aapca. dfiati^ M cos ntnoiCTi tto: estate a^l* CBonyaalr <ftt Fotti;, oshi e imi>;JiKar X«i jfloHila d»' twari*^-

Narwegisdia^ Mftsditoi uskd Sdkvdmiie*

I: Mig Laudtrntm u*. s. it. e skmlcL alls Wit deUe: xuMrctte runt^.

VIL: £n dm Hwmnd jxs.w^si a MOini§li a IMk atia SIXXH. .

Yffle D«r «M'«mm Fimger, cfr. la On* nmuuiiUB nowHlUm^ na 95: Zr« di0«^. di» a wAi a jjMcrt:;; ipcdi aacora Pogj^roy Faeetim : IMdRM «amaH'; Vesgiar, Cbfiteac £e ami ciNpBP«ii/«aa;,


<AL f ¥10X. JSI5S


A. C de* Ffl^dtii^ OnigmB sfe' ma^ffmti pn* 9mrbii^ iia a^: ^rima .si mm t a ^ 9«2o^ uim tH o m m lb i m U ^nano; Jihiw^le >m0MU ii JMm» Eniidmi (esiatanti in din jnanoBoidtti) idetta Gaaun&le di Stttia) ne. 69 a ifoL §^74 6Smim Mil fitiU ^ U zm&cU imiiyim s pMtfte iil haUHrmcio >« .ufta p#0a;oaft«»x» alt ^/ftmio Ati««  tfMBo. JSdilbo stesBo argooKnto .«i raggnaao 4Me .fiOv)BUe -iatdite in dialotto nefisJianoL: dDo "maM0f!a piMto, lEl^ r&ruHD, :&ibe ^esUtCflti fladla .Muncifia di Vttmia; ofr. unsom ^re* onnrt, €hntn: Xe i^M^ig^C^i^; '^^ Costo, iff lilM^q^tfiftiifo G. I: tUu M KH m ttnt i h smtfUim mawrm in ^mm mso ^JusMm^ ida mm inmUcOy Ml itU nuow a ikttmmfia dn eattL, ^^me 4u ma wet trava la ftmffUef eke jIo nmmre^iwiBgUfhJM mmrUa; jIHAulMisval, 4Mto, m nmrs wmtitv^ jMimoph4^ue9, Auxdiss, ifitS^X I^ pag.ci3o: lihson <UKttt$^ iousle ^StU^^ mmrl; ainih. ^mtfr, t. ^, pag. ^3;: iLtB i&mae ibmmera xotttt ide A.«j5. ^Mtiff ipevcr seit. il ^pag. 34 ^e ifti^: JCe tfAd^ e MhutJe rm^ts^) questa omBila tSSm

X La meuCfora Itibfica tlel ^Atto e ileffsorcio jjer ifiVlN dntve l«<pBrti'9M«ua1i ittiliibri « masdlitli'itcMrre tn^^Iis- f«al4e (dc ^ttpvitto, Mttf^m^UtigaKvmiir «t90 (JttTc^fiw- ^i^me, gamble .iUt^Ji: Lg.£0atUM ihtbu^k^ifp^soxt, j^4i^ Gaetano Parolini piacentino, II Gatto d^Ua Monica {vlq- vella incdlta ptlbblicata ddl Cav.* Giovanni Tapantl) Itivoffiv> Vmninif iOyo.


254 NOTE COMPARATIVE


una somigUanza un po' lontana con quella nissa ; Pietro Buratti, P^esie e aoHre, Amster- dam 1823, pag.25: Tognon^ novella; Robb^ deBeauveset, Contes p. I^ no. 21: L'empiaire; idem argumentum: S&rex fabeUa; etc, pure nel PoriMMM l^ertiHy rtemU des poetUs libres le iKyvelk a pag. 54 e 136 : La Soeur gr%9t e VHoBpUaiUre. ' In una novellina popolare ine- dka Cascina tntitolata: II Utchero dd curato guarUo si racconta che un nerboruto prete di contado s'innamora d'una bella giovanotta pafiEuta, sua parrocchiana, moglie di un con- Udino, assai bigotta. E non osando svekrle il suo amore e chiedergliene merce, ricorre ad un inganna Essendo guarita la bella sposa d'un panereccio, venutole a un dito col porselo piu volte a maeerar nella natura, secondo il consiglio ricevutone dal curato, va da hii e in gratitudine gli regala de' faz- solettL Di li a non molto, profittando del- I'assenza del marito, una sera il curato si reca dalla donna, sale in camera con lei, e vi si chiude entro, dicendo di averle a dire una cosa in segreto. Fingendo il prete che co' fazzoletti essa ablna attaccato il male a lui, la prega di volerlo guarire; costei, avendo provato il dolore del panereccio, si muove a pieta di lui e gli domanda ove abbia il male^


AL I VOL. 255


e il prete ripiglia di averlo nella stessa parte coriispondente a quella, ove la donna ha la medicina, e la prega di volerlo guarire. La donna semplice e compassionevole non so* spettando ivi tristizia alcana consente a com- piacerlo, e invita il prete a mostrargli la parte malata ; il prete si slaccia la brachetta e pcme in mano alia donna trasecalata un negozio cosi enomce da parere una gamba senza piede, scappucciato e purpureo sulla cima. La donna, che ha avuto male al dito, crede pure che il prete abbia malata quella parte vedendola tanto smisuratamente mag* giore che quella. del marito; onde ella si muove a pieta di lui, si distende sul letto, e acciocche il curato abbia a guarire dd panereccio, se lo fa montare a cavalcioni sulla pancia e acciocche non abbia a farsi male, la bella sposa imbrandisce la tremenda catapulta virile, se la imm^ge nella vagina strignendolo amorosamente al seno; il prete prende a.scuoterle gagUardamente il pesco, cd essa.eroica risponde con altrettanti colpi di pancia alle vigorose botte del prete e al fine del giuoco, quando il curato le tnonda il giardino d'amore di copioso umore genitale, essa crede che sia la sanie uscita dalla parte supposta malata del prete, ma preso poi gusto


a56 NOTE COMPARATIVE


alsoiUocD, oontkiiia ^empre TaiBprosa tresca col tpvae.

IX : J^ Frau n. s. <w. cfn i ni 43 e ^di; MLe QOveDe russe.

Txois comes picasds.

I : La ^p¥>ine€»Bejqui piise xxc iCfr. iX'sm, 46^ Le fe^ne delle luov^e msse.

II : Jietm ^Oatcnmix, QoacitD Blla foja )his- SMidosa di idanne ^cciahnente attdtase /c^ alia vbtB JO -aUa namk jdeU'ahrui strqnseofio genitak xli smisurata mole « iprostituiroao «1 j^oaseisone idi tale ^gk^lto vedi fiandello, Jfi^ ««&« Pame U, ^k>.;59, P. HI, ^00.46 * e^no. 5i ; Gi* mldi, EcoUmmUi^i^eGSi I, no. 2; Mqrlino, i^fe«e^- 2«e, :na 53 ; £ B{»pendtce ik>. 16 ; P80 {dei t^|iMi<M pkarda: L$ Hant^n Au^wiond t ILdei JI^Mvra- 4mk; PiBiil4e Kock, iL9^coi/itg§iane(8i^dA9$oi^ KiXj Prkna Tensione hobam, Gapo]8§o 18G5, Cap^4 t^i II SoUow ; CbfUMlfttMifto ^loy^iMP; Adofie Cindo de' l^obrkii, 0»^^< ^mi mO^

(«»ca <€ nm ^vdi 41 m» iraw ^0), Iti^ la


pcndolone, che ^li vide ondegjpare fr» le g»mbe. Cfr. pure la novella inedita del sec. XV n© 6 di un Co^ict Wcogwtnifttnttmo^ cMini WaiiOTittK' di ^nrenM*


AL I VOL. 157


lit della novelhi); Batacchi NoveUet.l,no.S' Madama L&renza, C. !<>; Recueil general dee fabliaux t. I, no. 21: Du Fevre de Creeih Buratti, Poeaie e satire , pag. 25: Tognon^ novella; Vergier, Oeuvrea, Epitres n» 7 032: Anihologie satyrique t. I, pag. 33: Les detix benidersy Piron; ConteSj V Urinal^; II Man- ganello (poemetto lubrico m terza rima) Parigi, i860, Capi. X e XIII; vedi pure P. Aretfno, I ragionamenti ; Amori delU maritate (D'una sposa che voleva sempre starsenc in casa, perche innamorata d'un prete della villa, di cui aveva veduto lo smisurato or- digno virUe, e come Ungendosi inferma trovo maniera di godersela con lui). Vedi pure le Navelle del Brevio no. i. In questa si

X La CtHititutton de PHStel du RcuU, ou le centum propoettione de la tres-celebre M*m Paris, Neu/chatel, 1S72, Epiprammes, S^*, eccolo : U Urinal du Curi

De Jean malade, Aane kuxt farde.

EUe demande an urinal;

On en apporte; elle regarde

Et trouve k. tons ^troit canal.

Ah! dit'ClIe, rotre serrante,

On me crott done bien peu sarante.

£hl c'est pour un enfant cela.

Allez, marchand, on n'est pas dupe;

Du V. . . de monsieur sous ma June

An juste la raesure est 14. KfVTrrdSut* IT. 17


35^ NOTE COMPARATIVE


racconta di un Messer Ermete Bentivoglv gagliardo e valoroso, innamorato di Monna Camilla de\ Garisendi, moglie d'uno de' principali gentiluoroini e donna oltremodo bella e casta. Dope averla costui amata lungamente, non giovandogli molte prodezze per lei fatte, per ottener da essa merce del proprio amore, la trova per case una sera ad una festa da ballo, ivi nel danzare con leiy stringendola e mirandola, gli si drizza tal che si stava a giacere, ed egli accorto incontanente dalla brachetta lo cava fuori, e pone in mano alia vaga gentildonna Messer Cresci e quella coUa sua per buona pezza tiene stretta. La gentildonna, sentendo molto sodo e bene all' ordine queH'amese, quasi di soverchia dolcezza sviene, onde fatta, di lui pietosa, promette di farlo contento, e il di appresso gli lascia godere gli ultimi frutti del suo amore, e pentita della passata cru- delta per I'awenire di se stessa prosegue sempre ad essergli cortese. In A. Comazano, Proverhi in facezie^ no. 15: Tu nan se' quelle e narrata la stessa avventura. Per questo fatto vedi Vergier, Oeuvres^ Epitres^ no. 32: . . . Trop connait combien rnClt la puissance D^objet aime que Ton tient dans la main; Y resister n'est au pouvoir humain,


AL I VOL. 259


Et pas n'en veux une autre experience Que celle-la du benoit frere Roch, Homme plus laid oncques ne porta froc, Et toutes fois il n'etait point de Belle Tant piit-elle 8tre kisensible, rebelle Dont il ne sqiit tirer le doux soulas, Et s'y souloit de cette fa9on prendre; En beaux discours pas ne s'alloit ependre Cadeaux, Presens, n'etoient non plus ses lacs, Mais epiant le terns d'un t8te a t8te, Des qu'il avoit attrape ce moment, Le Dard d'amour devoiloit brusquement, Lors eussiez yd Dame la plus honnete Se defaillir en venir aux abois. Bien est-il vrai qu' Amour dans son carquois De pareils traits ne portoit a douzaine. Quoiqu'il en soit, c'est chose trop certaine; Objet aime nous emQt a tel point, Que bien est fort qui ne succombe point Cfr. pure: Dicrets des sens aanctionnfs par la ffoluptSy ouvrage nouveau^ a Rome, 1793; pag. 111—15. Ai precedenti riscontri si pos- sono aggiugnere ancora i seguenti: Fortini, Novelle inedite gia sopra citate i ni 3, 14, 23, 27, 69, 72; Sermini, Novelle inedite y Livomo, F. Vigo 1874; ni 7, 10, 17, 19, 20, 23, 24, 26, 33, 36, 37; Giovanni Forteguerri, Novelle edite e inedite n^ 3> 5> 6 ; Robbe de Beauveset, (hntes, no 48:

,7*


26o NOTE COMPARATIVB


Le earddnnier; II VasQ di Pandora^ sonetti eroiieij pa^ 66: La femmina eurtoaa t La curioaUi^ appagata e 74 : Bdlo il vedere, dclce il godere; Perdere nan hisogna i huan boceoni; P. G>raeiUe Blesseboia, Le rut ou la pudeur iteinte t. DI, pag. ia8: Jxfenture du euri de la Madelaine de Vemeuil et de Madame Vente (vedi pure la maggior porte di questa opera ispirata dalla femmkiea lussuria); Vavvocato Caletnara, canti due, Parigi, 1861 c. I (Vapwh eato Calcinara e la cotUeasa Scannagatto) c. 11 {VawoctUo Calcinara e le numache) ; per il parti- colare della gagliardia del /alio del soldato, che con esso stiaccia le noci cfr. A. C. de' Fabriti, Libra deU'origine de* valgari praverbi, no. 2: Ogni ecusa Vi buonat purehi la taglia^ in essa un abate col mostruoso proprio mazzapicchio schiaccia le noci, e cosi pure un fratacchione zoccolante in una novellina popolare piemontese inedita; Tindera novella si assomiglia al 220 dei Cantea picards : Jean Quatarze-caups nel t II dei K^vnTaSia alia nov. 2* della G. I del Pecorone ; cfr. pure A. F. Doni, Navelle (ediz. del DaelU) no. 35; Ser Giovanni Forteguerri, NaveUe ediU ed inedite, Bologna, Romagnoli, 1882, no. 6: Timida AgghiadoH Balognese in gdoMiace siffattamente di Sagace Oadenzii sua moglie^ che ella contra sua vaglia


AL I VOL. 261


6pen$ieri lofa beeco; La Fleur lasetve erientaU^ etc. pag. 87: Le chanteur.

Ill: La hague merveUleusej variante della nov. 32a nissa.

Devinettes et formulettes bretonnes.

VI. Petite historiette gut se debite en breton cfr. Beroalde de Verville, Le Moyen depar- venir, cap. LXIV Ernhleme (Amble aime) : Le conte de Nabuchodonosar ; Grecourt, Oeuvres 1. 1, pag. 209 e n, 95: Nabuehodonoaor; Gudin, Contes, Paris, 1804, vol. 11, pag. 168: Les ejfets de Vignai'anee^ et de la iuperstition; Pananti, Opere poeti^^ Milano, 1810, parte I, pag. 44: In convento una nobil donzettetta ecc; Gaetanp Parolim piaccntlno, II Gatto della Monica, novella sopra citata. Nel 30 dei Trais contes alsaciens: Was ysch religion? nel t. U dei KqvnrdSta un giovinotto Gianni entrando alFimprovviso nella camera della soreUa Luisa, la trpva afFatto ignuda, essen- dosi levata la comicia per mutarsela e le vede il pelame del pettign^e; poco dopo incontrata sua inadre le dice: cMamma, ho vistQ che la Luisa ha coperto di peli il basse dell^ pancia,^ La madre noa aapendo che replicare gU risponde: «Gia onnai Liii$a ha 4#1U reUiion^*»

Fine d«U^ flOt€ compwativc.


LA TENTATION DU CON- FESSEUR.

L^GENDE IRLANDAISE


|ette historiette pieuse se trouve, a

notre connaissance, danstrois manu-

scrits irlandais des XIV« et XV* siedes:

i) dans le Leabhar Breac, litt. «livre tachete» (ainsi nomme de sa reliure), conserve dans la bibliotheque de rAcademie Royale d'Irlande, a Dublin, et publie en fac-simile par les soins de cette academic. Notre texte se trouve p. 242, col. 2.


LA TENTATION DU CONFESSEUR 263


2) dans un ms. du British Museum, k Londres. cote: Egerton 92; fol. 27, recto, de la ligne 37 de la i^« coL a la 1. 2 de la i^r«  col. du verso.

3) dans un ms. de la Bibliotheque Bod- leienne d'Oxford, cote: Rawlinson B. 512; fol. 140, verso, de la ligne 13 de la i^« col. a la 1. 22 de la seconde.

Nous reproduisons le texte du Leabhar Breac (L, B,)\ mais en m€me temps nous donnons en note les principales variantes des mss. de Londres (Eg.) et d'Oxford (Rawl)^

Dans le L. B, le texte se termine par jrl. (= et reUqua) ce qui pourrait feire supposer que I'histoire n'est pas complete ;^ mais dans Eg. elle se termine par: Finii; et dans Rawl, par: Fmii. Amen. '


--e»<$>—


264 LA TBNTATION DU CONFBSSEUR


TEXTE IRLANDAIS^

raile smith noemda boi^ ic molad D^ in araile lou in a recles a oenur. Ec- maicc tra cotanic banscal do thabatrt a c6ib- sean do. Ocus dorat uU a c6ibsena co leir. Ocus dino ticed co menic chuice fo*n samla sin.

Ecmaic tra cor charastar si in clerech ocus com-boi ic a guide iarom. Foremdes tra uad-som ant-sin, ocus rogab for a cend- sugud con briat[h]raib blathi ocus co fbrcetul brethre De do denam di. Nis fii tarba de- sin, ol in banscal; ar itbel-sa la tromma do sherce-siu liumm, mine chomraicem dibll- naib. Ocus is amlo^ atbert-sin, la tabairt a di 14m im bragait in clerig noim. Oci^ ciid fair iar-sin co serb-goirt oc isLrraid choiblige fria.

Dechaid tra in clerech suas for nem, ocus


I Faute de caract^es sp^ciaux, on a remplac^ ici par A les signes diacritiques ajouUs aux consonnes iriandaises dans les cas ^^atptraHon ott ^infection,

a Eg. oc ernaigthi -* RaiwL ac ernuiti 7 «& prier et».


LA TENTATION DU CONFESSEUR 265


I


TRADUCTION FRAN^AISE

m

|l y avait un sage, un saint homm«, qui itait a louer Dieu dans sa cellule: il etait seul. II arriva qu'une femme vint se confesser a lui. £t elle lui fit toute sa con- fession avec soin. £t elle vint souvent le trouver de cette fa^on.

II arriva qu'ell^ fut amoureuse du clerc, et elle lui fit ensuite des propositions. II repoussa cela de lui, et il chercha a Tapaiser avec de douces paroles et par Peaseigne- ment de la parole de Dieu qu'elle devait suivre [litt. accomplir]. «Cela n^ sert de rien, dit la famme; car j« n^ourrai de Tamour que j'ai pour toi si nous n'avons commerce ensemble* Et c'est ainsi qu'elle parla en mettant ses deux mains autour du cou du saint clerc. Et elle pleure sur lui amerement en lui demandant le coit

L& clerc regarda en haut vers le ciel et ii


266 LA TENTATION DU CONFESSEUR


dorat sigen na croich dar a gndis ocus dar a enech; coneb^rt fria iarom: a banscal maith, ol se, taisben dam int shligid in a tol deit mo dul; uair ni dam aichnidcose sam- laid in nechi ic-a-tai d'iarroi^ form, ocus nir chomraiciu5 fria mnai riam, ol-se. Ocus no-co-fhetar cia fiiath ata for a fhele-sium* ocus ni choimraiciub frit-su cein cofhaiciur.* Tu-su immorro, a ben, ol-se, diambena do thimtach rigna ditt dia taitne frim cumma do naire-siu; do-den do thoil iarom.

Uch tra I ol si, la telcud der dar a grua- dib; dia tarta or in talman dam-sa dia chind- sin, ni fhetus uaim mo nochtad i fhiadnaise oen fhir nam& ar fheli ocus im naire. Olc lith^ on, a ben maith, ol in sruith, intan is nar latt oen fher nam& i fhiadmiue do chuirp do nochtad ocus do-t*fhacsin, ocus n&ch nar latt Crist con a apsia Ai ocus not n-graid nime


I Xawi, a ret da chose*.

3 J^. 7 no chonfetar da fuath no cia cuma dorat in Coimdiu for feli banscaili «et je ne sais quelle est la forme et I'apparence que le Seigneur a mises sur la honte d'ttne femme».

3 RawL do tenacht cton pudendum*.

4 Nous comprenons ce motselon la glose d'O'Clery; nth f . lutk. — C*est une formule fr^quente : voir LB, a59, *, 55* et 64 ; et 260, 0, 77.


LA TENTATION DU CONFESSEUR 267


fit le signe de la croix sur sa face et sur son visage; et il lui dit alors: «dame, dit-il, montre-moi le chemin ou tu veux que je passe; car jusqu'ici je n'ai nullement connu cc que tu me demandes ; et jusqu'ici je n'ai pas eu commerce avec une femme, dit-il. Et je ne sais pas comme est faite [litt. quelle est la conformation de] sa honte (pudendum), et je n'aurai commerce avec toi que je ne [le] voie. Eh bien done! femmc, dit-il, si tu rejettes ton v^tement de dame pour faire apparaitre h. mes yeux la conformation de ta honte (pudendum) je ferai ta volonte en- suite.»

«HelasI dit-elle, en laissant tember une larme sur ses joues; on me donnerait Por de la terre pour cela, que je ne saurais me mettre nue en presence m6me d'un seul homme par pudeur et par hontc.» — Mau- vaise affaire I dame, dit le sage, lorsque tu as honte de mettre ton corps a nu et de te laisser voir en presence seulement d*un homme, et que tu n*as pas honte de Christ avec ses ap6tres et les neuf ordres du ciel en presence de ton peche et de la vo-


a68 LA TENTATION DU CONFESSEUlt


i ftdAdmust do p^cctid ooiS nem^oli D< diaa urfhaemaind-se deitt^

Acht chena, ol in smith, dobiur-sa me chabais fri' Dia atbur,* oa comrecum ar oen co arn ec, mine fhacur-sa in n! conaigimm fort Ora<-chuala si sin diiio, benaid in n-etach ocu$ in scing rigna di focetoir i fhiadnotse in clerig. Dechaid in cltrech tra furri, ocus st no<pht, co-fhacca^ a feli uli ocus dorat ^irrde na crochi in a etan iar-sin,

Cret do chetfaid de-sin,^ ol si? Mo chabais amy ol in sruith, cipc gnim aih no siubul l&i dogni diabul sechnoit in domain, is and-sin chodlas o^f airiseis cech n-oidche. ^rg as tra, a banscal maith, ol in sruith, ar ni' chomrecunun ar A-dis co arn ec, ni is mou;^ daig ni laigiub-sa i lepaid indiabuil CO pa'ec. 7rL


X J^. do p^ccaid 7 ocut dfechsin oc milled toile d^ diafoemarsa lat tk p^cher et 4 te faire voir outrageant la volonU de Dica si j'acc«ptc avec toi>. — Xawl dm IMcaid 7 «c«t fecai^ oc millnMf tMl« D4 dia facmaiaim

a L. B, &9. dia — ^. i fiadnaisi D€ etc — Xawl. a fiadhnttisi etc

3 JS^. ttili camachtaid -^ Xaml* uile cumachtaif «tottt-puissaiit>.


LA TENTATIOMDU CONFESSEUR 269


lonte contrairc de Dieu, si j'acceptais cela de toi».

«Pourtant, dit le sage, j'en donne ma foi a Dieu Ic Pcrc, nous n'aurons pas commerce de notre vie pitt |usqu' a notre mort] que je ne voie ce que je te demande». Alors quand elle entendtt cela, elle enleva aussitdt son v8teroent et son attirail de dame en presence du clerc. Le clerc jetta les yeux sur elle, et elle nue, de sorte qu'il vit toute sa honte, ^et il fit ensuite le signe de la croix sur son front.

«Que veut dire ceci, dit-elle?» — «Mon opinion en verity, dit le sage, quelle qu'autre action ou quelle qu'autre course que fasse le diable par le monde pendant le jour, c'est ici quHl dort et qu'il passe la nuit. Leve-toi et sors, dame, dit le sage, car nous n'au- rons pas commerce nous deux de notre vie. En voila assez: car je ne coucherai pas dans le lit du diable de ma vie.» Etc.


4 ££. et Rami, a denacht 7 «son padendum «t*.

5 JS£. Cret hi icetfaid dom ftlisea iaraafaicsAn oUi — Rawl, Cret hi do cetfaid dom fell fdum iar na faicsta oUi si c quelle est ton opinion sur ma honte, main te- nant que tu I'as vue? dit elle«»

6 RawL m«amo dai — Ce passa^ est efface dans


270 LA tentation dv confesseur


La seconde histoire qu'on va lire est plut6t une variante de Tanecdote qu'une version du texte precedent. II s'agit encore d'un confesseur tente par sa penitente: mais ici le confesseur, au lieu d'humilier sa penitente par la demande d'un examen incUscret, a recours a un miracle. L'intervention divine le sauve du scandale dont le menace la femme (fur ens quid femma possitf) et pro- voque le repenttr de celle-ci.

Ce texte se trouve dans un manuscrit ir- landais de Paris (Bibl. Nat. Mss. Fonds cel- tique No. i), Fol. 28, verso, col. i et 2. II y est intitule : foscad or hcumsgail «parabole (?) sur une dame».


TEXTE IRLANDAIS

Iraile bannsc^l do-deachaidhdo thabairt a choibhsen di-araile manach n6eb dhiadha. O-n-uair do-rat a choibhsin d6, dercais fair in a aghaidh iarom, uair ba fai- lidh 7 ba caem a ghnuis 7 a dreach 7 ro- ghab for guidhi in manaigh iar-sin.


LA TENTATION DU CONPESSEUR 27I


Olcc silly a bhannscal maith, ol-se; atu-sa, o-b-sa naidhin, in dergud manaich ac foghnum do Dhia 7 nochan-fetar cin o banscail fri sin re-sin. Occus a bhannscal maith, ol-se, eirg co-th-cheile n-diles bodhein 7 sir in-ni- sin fair, ar diles dfiit a dhenum fris, 7 nocha- nedh rimsa. Misi immorroy ol-se, manuch


TRADUCTION FRANCAISE

lertaine dame vint se confesser a cer- tain saint moine, homme de Dieu. Et quand elle eut fait sa concession, elle leva les yeux et le regarda en face, car 11 ctait beau, et son visage et sa mine etaient agreables; et elle se mit a prier [d'amour] le moine.

«Cela est mal, bonne dame, dit-il ; je suis, depuis mon enfance, dans I'engagement mo- nastique, a servir Dieu, et )e n*ai jusqu'ici connu le pechc [qui vient] d'une fcmme. Et [toi], bonne dame, dit-il, leve-toi fet va- t-en] vers ton propre mari, et demande-lui cela; car ii t'appartient qu'il te le fasse;


17* LA TENTATION DU CONFESSEUR


truag surni ac foghnum do-n Choimdhi; ni diles do mnaei feis Hum 7 nocha-nedh dun- siu do shunnn/d 7 ttS oc tabairt do choibsen dam.

O ro-chuala si sin immorrOy ised isbert: no-brisiub-sa mo etaighi, ol-si, 7 mo thlacht righna; no-teigheb co-hadhuathmar S 7 do- gen cai 7 doirrsi, 7 derfogur m6r, 7 ader curo-b-tu-sa ro-m-sharuigh « 7 tiucfa/ each chucaind as each aird iarom, 7 no-t-piann- fofdter, 7 no-d-buailffdter , 7 no-d-croch- faidter 7 no-t-mutrfidter iarom, mina taighi h*im-sa. Dia cinntaigi frim-sa hnmorro, ro-t- bia 6r 7 airgat 7 cech maith archena 7 bidh amsidhach frit iarom 7 ni fhinnfa nech foirn in-nl-sin acht sinn arn dis.

Dechaid sium suas ar ncm iarom, 7 dorat airdhi na croichi tar a gnuis; atbert fri-^sin m-bann^ail : dogentar in-ni-sin, ol-se. Caite ol-si-si? Ninsa, ol in manach, lubhgort toriatai fil ac na manchatl^, ol-se, 7 tiagam ann. Maith, ol in banscal. Tiagot i-sin lughort.>

Amal rob6i in banscal ann iarom, co- fifcaidh sl6igh na catrach uili i-sin lubgort,


X JUt. -or 9 sic


LA TENTATION DU C ONFESSEUR 273


et tu ne le feras pas avcc moL Mais pour moi, dit-il, pauvre moine [qui suis] ici k servir le Seigneur, il ne m'appartient pas de coucher jamais avec une femme, ct je ne le ferai pas avec toi en par- ticulier, car tu viens pour te confesser a moi.»

Quand elle entendit cela, voici ce qu'elle lui dit: «Je dechirerai mes v8tements, dit- elle, et mon attirail de reine ^ et je m'enfuirai avec epouvante, et je pousserai des cris et des gemissements et grandes lamentations, et je dirai que c'est toi qui m'as outragee, et tout le monde viendra vers nous de tous les cdt^ et on te punira et on te frappera, et on te crucifiera et on te tuera ensuite, si tu ne funis pas a moi. Mais si tu peches avec moi, tu auras de Tor et de 1-argent et toute sorte de biens et je serai ensuite ta protectrice (?); et personne ne saura cela de nous que nous deux.»

II leva les yeux au ciel alors et fit le signe de la croix sur son visage, et il dit a la dame : «Faisons la chose, dit-il». — «0u cela ?


I Nous traduisons litt^ralement ; mais le mot treine> doit ici s'entendre simplement dans le sens de « noble dame» ou de cdame.a

Kqvmadia^ IV. 18


274 LA TENTATION DU CONFESSEUR


doneoch rabat righa 7 tigerna dibh, 7 siat ac aineas 7 ac aibhnes, 7 siat ac [cjaithem pupa chaer f bine ann ^ 7 cech degh thoraidh blii i-sin lubhgort archena, 7 dino docon- nairc a ceili fein do cet feraibh ann 7 drong m6r do righaibh uime 7 do thais^haibh int shl6igh 7 do mileadhaibh.

Sochtais tarom in m-bannscail 7 ro- imdergadb vdmpi co m6r 7 atbert fri-sin manach: cidh ima-tanganuir* sunn, ol-si 7 cich uili ann, 7 cidh duitsij ol-si, chin a fhis acut na sl6igh mora-sa do beth sunn?

Mo cubhais amh, ol in cleirech, as me fein ro-erslaic doirrsi in lubgairt rompo 7 is me* ro-cetaigh d6ibh taighecht inn, olse. Tiagam asso co luath, ol in ben. Na herigh, ol se, condenuim in-di dia tanganuir^ N^ dingenuir,^ ol si, 7 each umainn ama-cuairt oc amd fhechain, oc denum in gnima-sin. Acht


X Peut-6tre faudrait41 corriger : Jin^mttM a Ms. ur

3 ms, mo

4 Ms, ur


LA TENTATION DU GONFESSUR 275


dit-elle.» — «Cela est aise, dit le moine. II y a tin clos au couvent; allons-y!» — «BienI dit la dame.» lis vont au clos.

Lors que la dame y fut, elle vit une foule de toute la ville dans le clos; et il y avait des rois* et des seigneurs dans leur luxe et dans leur plaisir, et ils mangeaient les grapper de raisin et tous les beaux fruits qui etaient en outre dans le clos. Et elle vit son tnari lui-m8me parmi les premiers qui etaient la, et, autour de lui, une foule de rois et de chefs de Tarmee et de soldats.

La femme se tut et elle rougit grandement et elle dit au moine: «pourquoi sommes- nous venus ici, dit-elle, avec tout ce monde la? Et pourquoi? dit-elle. Comment ne sa- vais-tu pas que cette grande foule etait ici ?»

«Sur ma conscience, dit le moine, c'est moi-m8me qui leur ai ouvert les portes du clos et qui leur ai permis de venir ici, dit- il.> — . «Sortons vite, dit la femme.» — «Ne bouge pas, dit-il, que nous n'ayons fait ce pour- quoi nous sommes venus.» — «0n ne peut le faire, dit-elle, avec tout le monde autour


3 cRois* doit reprendre ici ^galement dans le scds de 'chefs'.

18*


276 LA TENTATION DU CONFESSEUR


CO deimein, ol si, dia tarda righnacht m betha^ o airter co iarter, ni csmsaind $m ar fheili 7 ar naire 7 each umam ima-cuairt amal atait.

Uch, a bannscal maith, oi se-siuoi, is neimfni iat ind aithfeghadh na Hadhnuei ata acat dechsain dian derma in gnim-sin. Qa sin, ol sei-si ? Dech uasad, ol seissi[u]ai. Tocaidh iarom in ben a rose dochum nime 7 ised atconnairc ann. i. doirrsi 7 seinistri nime obela osluicthe 7 Crist budhein 7 a croich n-deirg re ais con aladhaibh 7 co slechtaibh a gona 7 a chesta oc an dechsain di, Muire con a hoghaibh uimpi for seinistir eile. Na hesco/p 7 na haingil 7 nasi n-graidh nime okheana oc dechsain in mhanaig 7 na bannscaile airm ara bhadar^.

In faice sin, a bannsgal maitb, ol seisium ? Atchim CO derb, ol si, 7 doleig in bannscal CO lar-sin 7 si oc cai, 7 oc toirsi 7 oc aitrighi ina pecthaibh. Olcc lith on, a bannscal, ol in manach, intan ro-bo nar let poccad do


X ms. bethadh 3 ms, ur


LA TENTATION DU CONFESSEUR 277


de nous a nous regarder faire cette chose- 1^; mais, en verite, dit-elle, si on me donnait la royaute du monde de Torient a Toccident, jc ne pourrais faire cela par honte et par pudeur, lorsque tout le monde est autour de nous comme il est.»

«Ah I bonne dame, dit-il, ils ne sont rien en comparaison des temoins qui sont a te regarder, si cette action s'accomplit.* — «Qui c«la? dit-elle* — «Regarde au dessus de toi, dit*iL» -— La femme leva alors son regard au ciel et voici ce qu'elle y vit: les portes et les fenfires du ciel toutes grandes ouvertes, et Christ lui-m8me avec sa croix rouge sur son dos, avec ses plaies et les marques de ses bkssures et de sa passion, a la regarder; Marie avec ses vierges autour d'elle a une autre fenetre. Les ev^ques et les anges et les neuf ordres du ciel etaient aussi a regarder le moine et la dame, la ou ils etaient.

«Vois-tu cela, bonne dame, dit-il?» — • «Jele voiscertainement, dit-elle.» Et la dame se jetta a terre, et elle de pleurer et de se lamenter et de se repentir de ses peches. «Mauvaise affaire cela, dame, dit le moine, si tu avais honte de commettre un peche en presence d'une troupe d'hommes, et si tu n'as pa§ pris cure


278 LA TENTATION DU CONFESSEUR


denum a fhiadhnuse droingi do dhainibh 7 nach tuc do faigh in Coimdhi fein con nam gradhaibh nime in a fiadnu$e fort, dian dernta in gnim-san an aghaid toile De. Acht ma misi immorro ro-bo nemfni lium in domain uili, ixir biu 7 marbh, umam ac denum mie- pertha innas asn aingil do muindter in Coimdhedh. Eirigh as tra, a banscal maith, ol seisium, 7 dena do cheili do comdighna 7 dena aitrighi fri Dia isin mhignim ro- triallais. Acht misi ^ immorro, ol se, ni coim- reis fria mnai gein fam beo.

Ro-shai in ben fri aitrighi iarsin coma sai chrabhaigh iarom 7 condechatar^ ar am ar an deg airillniugu^/ dochum nime iar forba am beith an degh besaibh 7rl. fintt. am^if.


a ms. ur


LA TENTATION DU CONFESSEUR 279


du Seigneur lui-mSme avec les neuf ordres du ciel, presents au dessus de toi, si cette action avail ete accomplie a Tencontre de la volonte de Dieu. Mais pour moi, ce ne serait rien que le monde entier, vivants et morts, autour de moi faisant une mauvaise action, en comparaison d'un ange de la societe du Seigneur. Leve-toi et va-t-en, dame, dit-il, et que ton mari te fasse ton recomfort et fais [toi-meme] penitence a Dieu pour la mauvaise action que tu as tentee. Mais pour moi, dit-il, je n'aurai com- merce avec une femme tant que je serai en vie.»

La femme se touma ensuite a la pirn- tence de sorte qu'elle devint sage, pieuse ensuite, it qu'ils allerent ensemble au ciel par leurs bons merites et apres avoir acheve leur vie en bonnes moeurs etc. Finit Amen.


aSo LA TENTATION DU CONFESSEUR


L'apparition a leurs fen^tres de J^us- Christ, de la Vierge, dcs Saints et de tous les locataires du ciel o'a rien qui doive nous etonner, avec le materiaiisme Chretien du moyen-^ge, et on pourrait sans doute VUiusirer ayec les miniatiu*es des mss. que nous a laisses le moyen-age. L'image se presente naturdk- ment a Pesprit, et elle se retrouve, non plus prise au serieux, mais comme figure de rhetorique, chez un po^e fran9ais contem- porain. Mais ici le Dieu qui se met a la fenctre pour voir ce qui se qpasse dans le monde, n'est plus le Dieu severe des clercs irlandais, c'est «le Dieu des bonnes gens.v

Deux amants ont M se promener a la cam- pagne un vendredi-saint (un vendredi-saint !) :

Nous nous sommes assis en regardant le ciel, Les mains pressant les mains, 6paule contre 6paule, Et sans savoir pourtjuoi, I'tsn de I'autre oppresses, Notre bouche s'ouvrit sans dire une parole Et nous nous sommes embrass^s.

Pr^s de nous Thyacinte avec la violette Mariaient leur parfum qui montait dans Tair pur; Et nous vimes tous deux, en relevant la tSte, Dieu qui nous souriait 4 son balcon d'azur.

cAimez-vous, disait-il ; c'est pour rendre plus douce cLa route ou vous marchez quej'ai fait sous vos pas cDdrouler en tapb le velours de la mousse. «Embrassez-vous encor, — je ne regarde pas.


LA TENTATION DU CONFESSEUR 28l


cAimez-vous ! Aimez-vous ! dans le vent qui murmure, cDans les limpides eaux, dans les bois reverdis, «Dans I'astre, dans la fleur, dans la chanson des nids, •C'cst pour vous que j'ai fait renaitre ma nature.

«Aimez->TOU8, aimez>voas; et de mon soletl d'or, tT>e mon prlntemps nouveau qui r^Jouit la terre, tSi vous 6tes contents, au lieu d'une pri^re «Pour me remerder, — enibrassez-vous encor I x


z Heary Morger, L* rtquttm «P amour.



THE WELSHMAN'S LAMENT.


|he following Welsh Verses, containing the doleful complaint of a Welshman in London (temp. James i) upon the unfor- tunate result of an amatory adventure in which he had been engaged, are taken from one of the Welsh Mss. in the British Museum (Add. Mss. 14964).


TEXT.

Un a wnaeth bwyntmani i gwmpniaeth ag un o wyr y Gard yn Llundain, ac ni allodd gowiro moi bwyntmant gan ddarfod iddo losgi ei gal, ond hebrwng yr englynion hyn mewn Llythyr;

Gorchymyn at tm wyt wr ai harwain O herwydd negeswr At Robert hil can milwr Y penna o'r Gard paun yw'r gwr.


THE WELSHMAN'S LAMENT.


TRANSLATION.

One made an appointment to join the company of one of the men of the Guard, but failed to keep his appointment in con- sequence of his having burnt his prick; but he forwarded the following stanzas in a letter:

Thou art ordered to one, my man, ....

To Robert, descendant of a hundred

warriors, The chief of the Guard, -> a peacock is the man.


284 THE WELSHMAN'S LAMENT


Dowaid iddo pan adewych fy Llythr Fy llithro mewn hiraych Na ellais innau lais henych Gowiro gair aY gwr gwych.


Am bod nid defod diofal yn glaf O glefyd cyfartal Llwydo fy wyneb llid yntal Llesg yw y nghwyn llosgi nghal.


Gefais i drueni drannoeth dialedd A dolur mawr beunoeth Goreu dim medd y gwr doeth Yw barbwr i gal burboeth.

Llosgais a deifiais yn dofi fy mhidin Ymhydew annigri Am hyn o waith yw mhoen i Am cal ydwy mewn cledi.

Cwitmeriatd a gaid yn gadau at hon Yn tynnu au caliau Da g^yr y ferch degair fau Enyimu tan yn eu tinau.


THE WELSHMAN'S LAMENT 285


Tdl him, when thou leavest my letter, That I have fallen into a lingering illness,. That 1 (with my voice of an old ox)

could not Keep my word with the brave man.

And that I am (which is no indifferent- matter) ill Of a corresponding (?) illness; Pale is my face, — dreadful the inflam- mation, — Sad is my plaint, I've burnt my prick.

I fell into misery the next night; retribution And great pain every night; The best thing, says the wise man, For an inflamed prick is a barber.

I burnt and spoiled my prick in taming it In a sorry pit;

To this work is my pain due; — With my prick am I in distress.

Customers were known in hosts

Resorting to her with their pricks; Well knows my fair-spoken girl How to kindle a Are in their arses.


286 THE WELSHMAN'S LAMENT

i

Ni chleimia i byth moi chlomen om bodd I

Ni bydda gan feinwen |

Tro iw hoedi tra i hadwen Tan gwyllt yd)rw tin gwenn.

Gorfedd yn Llundain ag arfog aid ydwyf Ac nid oes un geiniog Treilio yn llwyr trwy lawn Udg Yn trwssio gwaith cont wressog.


Od a yn iach bellach or bar a gefais Er gofid anhygar Nid a eilwaith drwy alar I glos bun heb gal ysb^r

Lewis ab Edmart at cant


THE WELSHMAN'S LAMENT 287


I will never claim her pigeon; of my own will I will never be with the lass; I will turn to put her off, now that I

know her; A wild fire is the fair one^s arse.

I am lying in London stripped bare (lit.

unarmed) And I have not a penny, Having spent my all through the great

expense Of repairing the work of an inflamed

cunt.

If I ever get well of the pain I have got To my bitter woe,

I will never again on account of the pain Enter a lady's drawers without a spare

prick.

(Lewis the son of Edward.)


UfiTRON PARLANT.

(CONTE DU PAYS MESSIN)

|l y avait une fois un roi qui n'etait pas mari^. Sa mere et ses tnmistres Tavaient prie bien souvent de prendre une femme, afin qu'il p^it avoir des heritiers de son tr6ne; mais il n'avait jamais cede k ces instances. Un beau jour, que tout son entourage le pressait plus qu'a Pordinaire a ce sujet, et qu'on lui demandait le raison de sa resistance, il declara, en plein conseil, qu'il se marierait volontiers, mais qu'il n'epouserait qu'une femme qui ne chierait pas, que c'etait la sa volonte absolue sur laquelle il ne reviendrait pas. Cette decla-


l*i£tron parlant 289


ration mit tout le conseil dans la desolation, surtout la Reine-mere, qui avait de bonnes raisons pour croire que son fils ne se ma- rierait jamais. Pourtant on fit publier par le royaume que si quelqu'un avait une fille qui ne chiat pas, il n'avait qu'a Tamener k la cour, et qu'elle deviendrait Reine. Mais personne ne se presenta. Les mois, les annees meme se passerent, et le Roi, qui sentait bien qu'il etait de son devoir de se marier, devenait tous les jours plus chagrin, en songeant qu'il ne trouverait peut-8tre jamais de fille a son gre. Pour calmer ses ennuis il allait souvent a la chasse. Un jour qu'il avait chasse dans un endroit plus eloigne qu'a Tordinaire, il se trouva egare au fond d'une immense foret. Le soir arrivait, et comme il avait faim et soif, il commen^ait a 8tre inquiet, songeant deja qu'il allait etre oblige de passer la nuit a la belle etoile, et encore, sans souper. Un bruit qu'il entendit a ce moment, comme du bois que Ton casse, le fit se dinger vers une clairiere ou il vit avec plaisir un homme faisant des fagots. — Ohel brave homme, lui dit-il, suis-je bien loin de la ville du Roi? Je me suis egar6 k la chasse, et je ne sais plus retrouver mon chemin. Si vous me le montrez, jc KpmraSut. IT. 19


290 l*£tron parlant


▼ous donnerai une bonne recompense, car je suis le Roi lui-meme. — Sire le Roi, rl- pondit le biicheron, la villc est trop eloign6e pour que nous puissions y arriver aujourd'huL Venez dans ma maisonnette; vous y serez k couvert; on vous y donnera a souper; vous y dormirez sur un bon lit de fougere, et demain matin je vous servirai de guide jusqu'a votre palais.

Le Roi n'avait rien de mieux a faire que d'accepter I'offre du biicheron, et la premiere ^toile paraissait au ciel quand 11 franchit le seuil de la maison ou Phospitalite lui avait ^t^ offerte de si bon coeur. — Femme, vite une bourree au feu, c'est Notre Sire le Roi qui s'est cgare a la chasse et qui est bien fatigue. — Sire le Roi, chauffez-vous pendant que notre femme prepare a souper. — Le souper fut pret en un clin d'oeil, et le Roi jura que jamais 11 n'avait mange si bonne omelette, si bonnes pommes de terre cuites sous la cendre, ni bu si bon vin ; ce n'etait pourtant que de la piquette, mais il n'est si bonne sauce que d'appetit

Le biicheron qui etait un brave homme avise, toujours de bonne humeur, et de plus enchante d'avoir rendu service k son Roi, s'evertuait a conter mille histoires joyeuses


L'liTRON PARLANT 29I


pour egayer son h6te. Mais celui-ci ne repondait pas a cette gaite, si bien que le paysan lui dit : Sire le Roi, vous devez avoir du chagrin : car les chasseurs sont ordinaire- ment gais et contents quand ils ont trouve un gite a la suite d'une joumee fatigante; et vous, Sire le Roi, vous paraissez plus triste a mesure que vous mangez et que vous buvez. £st-il permis a votre fidele sujet de vous demander la cause de cette melancolie? — A quoi te servirait de la connattre, dit le Roi» tu ne pourrais pas y porter remede. — — Qui sait? plus petit que nous peut quel- quefois nous etre utile. Groyez-moi, Sire le Roi, je suis homme de bon conseil; et il n'y a pas de commere a six lieues a la ronde qui ne vienne me consulter quand elle a quelque sujet d'embarras. Parlez-moi done avec coniiance; aussi bien, rien que de parler de son mal, c'est le soulager plus d*a moitie. — Je le veux bien, dit le Roi: apprends done, mon ami, que je voudrais me marier, car il faut une Reine a I'Etat; mais, pour des raisons que je n'ai pas le temps de fexpliquer, j'ai jure de n'epouser qu'une fille qui ne chierait pas. Or, jusqu'a present, on n'a decouvert encore ni princesse, ui filie noble, ni bourgeoise, qui rempltt

19*


292 L'ftTROK PARLANT


cctte conditioa — Ah I Sire le Roi, s'ecria le biicheron, c'est le ciel qui vous a conduit Cher itooi; et ce que ni princesse, ni fille noble, ni bourgeoise n'a pu vous offrir, c'est Chez une simple bergere que vous le trou- verez. Ma fille est telle que vous desirez qu'une femme soit pour pouvoir Tepouscr. — Serait-il possible, dit le Roi? en es-tu siir au moins? — Sire le Roi, ma fille a dix- neuf ans, elle est belle, elle se porte bien, et je vous jure que depuis qu'elle est au monde je ne Tai jamais vu chier. — Le Roi en- chante commanda au paysan d'appeler sa fille — qu'il n'avait fait qu'entrevoir pendant qu'elle aidait sa mere — ^ le servir a table* Le BQcheron alia aussit6t faire la le9on a sa fille qui promit bien que pour devenir reine elle se soumettrait a tout ce qu*on voudrait C'etait une belle fille, aux frakhes couJeurs, bien decouplee et qui plut tout de suite au Roi et surtout quand cehii-ci lui ayant pos6 la question qu^il adre^ait a toutes les femmes, la jouvencelle eut re- pondu honn8tement qu'elle ne savait pas ce que cela voulalt dire. Le Roi n'en dormit pas de contentement, et le lendemain des k pointe du jour ayant ^veille soft h6le, et &it dire k la jeune fille de se preparer


Jj'iTRON PARLANT 293


a Taccotppagner avec son pere, il partit avec eux pour le palais, ou tout k mond^ eiait 4ans Tinquietude, et ou Us arriv^r^nt enooTQ dan^ la matinee. Le Roi ne voylvit pas p^dre de temps et ordonna que le fBaHage f&% celebre dans la joumee.

Avant de se separer de sa fille que l^s femmes de la Reine-Mere venaient chercher pour ThaWUer pompeusement, le bficheron lui iit encore de nombreuses recommandations et celle-ci, ewvree de sa nouvelle po^itton, lui repondit qu'on n'avait pas besom de la tant sermonner et que plus fine qu'elle ne 3e trouvait par derriere tous les buis$ons.

La noce fuX celebree avec grand apparat ^t grandes rejouissances. On fit des largesses aux p^i^yres; cm lit couler du vin dans les fontaines publiques, et des orchestres furent instaUes a tous les coins de rue. Pendant ce xem^ ua magnifique diner reunissait toute la cour, le^ axDJ^assadeurs, les princes etrangers et tous les grands du royaume. On y servit pei>dapt trols hei^-es une immense quantiti^ de bonnes choses, dont la nouvelle Heine n'avait m^me pa$ idee; aussi oublia-»t«eUe &es prome^es de sobriete et quand on $prtit de tAbl% le^ lac^ts de ^ menur^ la 3erraient nn peu. On ^e prpm^oa ^sui|e


294 L'fiTRON PARLANT


dans de menreilleux jardins, en nombreuse et galante socifte, et \e soir, quand on rentra au palais, pour le bai, la nouvelle Reine commen9ait a sentir de plus au plus la n6cessit^ d*8tre seule pendant quelques instants. Aussi profita-t-elle d'un moment o^ la compagnie etait un peu confondue a Tentr^e du premier salon, pour s'echapper, sans 6tre vue, par une petite porte derobee. Elle marchait aussi vite qu'elle pouvait k travers une enfilade d^appartements qu'elle ne connaissait pas et ou elie fr^missait de rencontrer quelque laqudis ou quelque offtcier de service. Elle arriva enfin dans un cabinet splendidement meubl6, et qui 6tait le propre cabinet de travail du Roi; elle ne s'y arr^ta qu'une minute et en sortit promptement, soulag^e et legire et sans regarder derriere elle. On ne s'etait pas aper^u de son absence, et le bal commen9a. II etait fort anime quand le Roi lui-m€me fm oblige de le quitter et de se rendre a son cabinet de travail, on ne dit pas pourquoi. On juge quel fiit son etonnement et sa fureur quand il y vit, efirontement dresse sur le parquet cire et luisant, le factionnaire qu'on y avait laisse. — A moi, mes gardes! s'ecria- t-il, en )ufant comme le premier venu de


l'£tron parlant 295


ses grenadiers, a moi toute ma cour ! a moi tout le mondel — On accourt a ses cris, ses generaux et ses officiers les premiers, mais tous s'arr8tent respectueusement en reconnaisant le mystere. — Cal dit le Roi, en tirant son grand sabre, que chacun de vous, depuis le plus petit marmiton jusqu'au plus grand prince, depuis les laveuses de vaisselle jusqu'a la Reine, passent devant ce malotru, et lui demande qui Pa mis la; quant au coupable, qu'il dise son in manus, car )e lui trancherai la tetel — Et, le sabre a la main, il s'installa pres de Tobjet; le defile commen9a. II fut long, long, comme vous pouvez penser. II fallait voir les vieux officiers a moustaches, qui avaient affronte le mort saus sourciller dans plus de vingt batailles, et dont la mine faisait trembler, prendre un ton aimable pour dire: Etron, mon ami etron, dis moi, qui est-ce qui t'a mis la ? — Et I'etron repondait rudement a tous. — Passe, toi, ce n^est pas toi. — Arriva le tour des dames, ce fiit alors des compliments et des reverences a n'en plus finir: Etron, joli etron, aimable etron, dis-moi qui fa mis la? — Et Petron toujours repondait, mais un peu plus doucement: Passe, toil ce n'est pas toil


396 L'iTRON FARLANT


La nouvelle Reine, plus morte que vive, voyait avec terreur arriver son tour, car cile savait bien que T^tron avait jusqu'alors dk la verit6; aussi c'est entremblant comme la feuille qu'elle s*avan9a la derniire, et lui demanda de sa plus douce yoix: Etron, joli ^tron, aimable 6tron, 6tron mignon, dis- moi qui est-ce qui t*a mis lil? — Passe, toi, ce n^est pas toi! r^pondit I'autre brusque- ment Le Roi alors, de plus en plus en fureur en voyant qu'il ne d6couvrait personne sur qui assouvir sa colere, s^avan^a a son tour et, sans 6ter son chapeau, s^^cria d'une voix de tonnerre: — EtronI fbutu ^tron! bougre d'etronl sale etron! Qui t*a foutu la? — Cest toil s'^cria Patron. - Insolent! dit le Roi, et faisant toumer son grand sabre, il coupa net la tdte au patnrre innocent.

Cest depuis ce temps la que ies etrons ne parlent plus, conmie tls avaient aceoutum^, de le faire.



CONTES FLAMANDS.


L

LA JEUNE FILLE ET LE B^NITIER,

ne jeune fille, qui Went se confesser, dit a son confesseur qu'elle a pris le bapHste de son amoureux une fois dans la main. «Ohl» s'ecrie le cure, «quel p6ch6\ Pour ta penitence, tu vas mettre la main qui a piche pendant une heure dans le benitier.» — La jeune lille, toute honteuse^


298 CONTES FLAMANDS


va se poster a Fentree de Teglise pres du benitier. Arrive une de ses amies, qui fait de grands yeux de l*y trouver. «Quelle ideet» lui dit-elle, «au coeur de Thiver tu te mets avec la main dans Teau firoide comme glace 1 Qu'est-ce que cela signifie?*

— «Ah oui! mais qu'est-ce que fy puis? Cest pour ma penitence !»

— cPour ta penitence? Et qu'as-tu fait?»

— «Oh mon Dieu! presque rien. Songe un peu, j'ai pris le bapHste de mon.amou- reux une fois dans la main I Et a cause de cela le cure m'a donne cette penitence, pour purifier la main.»

— «Oui», dit Tautre, «si cela va ainst, je me garderai bien d'aller a confesse. Je re- mercie cordialement le cure. Je devrais me mettre dans le benitier avec tout autre chose, car mon amoureux a mis le sien dans mon con l>

Cf. K^vnraSta II, conies Picards XXTV Les Filles a Confesse.


CONTES FLAMANDS 299


LE CHARBONNIER QUI AVAIT GRIMPfi SON CHAT.

Ije charbonnier va a confesse, et dit au I cut6 entre autres choses qu'il a grimpS son chat.

— «0h! quel gros peche centre la na- ture I» dit le cure. «Quel plaisir pourrait-on bien trouver en cela?»

— «Monsieur le cure, on ne pern sa- voir cela que quand on Teprouve; cela fait beaucoup plus de bien qu'avec une femme.»

— «£nfin c'est toujours un grand mal, ct pourquoi ne pas aller pres d'une femme, si vous ne pouvez mattriser vos passions?*

— <Tout cela est bel et bien, Monsieur le cure, mais une femme coiite de Targent, et de cette fa9on je I'ai pour rien.»

— «Et puis, tl me semble qu'il n'est pas bien possible d^ employer un chat ; comment avez-vous fait celar»

— «Ohl ce n'est pas difficile: je prends le chat par les pattes de devant et ie le


300 CONTSS KLAMANOS


fourre dans mes bottes; et en tenant ses pattes de derriere, cela va tres facilement»

Le cure lui donne I'absolution, apres lui avoir indique une penitence assez forte; mais Tann^e suivante, Thomme arrive encore une fois et s'accuse du mdme peche: «I1 avait toujours continue a grimper son chat.»

Mais a peine art-il prooonee ces mots, que 1« cure s'ecrie avec colere: «Ce que vous dites la est un grand mensonge. C'est impossible; car je Tai essaye aussi, et le chat m'4 griffe les couiUes jusqu' au $aiig»» — Et la-dessus il ferme bruyamment la plaochette devant le oez du charbonnier.


ni.

DEDANS OU CONTRE c'eST LA M^ME CHOSE.

I ieufie homipe va a confosise ec 9'accu^ d'avoir /ait d^ cockomeries avec une letme fiUe, mais pour ma excuse il ^iouUi, qu*il ta mis coture tout simplement

.-^. «Gela o'y fait den*, dit If cw, f dedans i^u coatrci c'^flt la m^foe cbos9,» Pour m


CONT&S FLAMANDS 3OI


penitence il lui ordonne de reciter certaines prieres, et de mettre une piece de cinq francs dans le tronc des pauvres.

Un moment apres le cure sort de son confessionnal, et la premiere chose qu'il voit, c'est le jeune homme de tant6t, occup6 I mettre une piece de cinq francs contre le tronc, en la retirant chaque fois de nouveau*

«Que fats-tu la?» demande le cure; «tu sais bien que fai dit qu'il fisdlait mettre cinq francs dans le tronc ?»

— «Tr^s bien, Monsieur le cur6, mais avez-vous oubli^ ce que vous aver ajout^? Dedans ou contre c'est la m8me chose.»


IV. LE POMMIER.

ne jeune fille va k confesse et comme elle avait pas mal sur la conscience et qu'elle Fayouait en outre sans se g^er> le cur6 bandait.

— «Oh mon enfant, de si gros p^ch6s tkt peuvent pas 8tre pardonn^s au con-


3<» CONTES FLAMANDS


fessionnaU, dit le cure, «cela doit se faire sous le ciel bleu.»

— «Ou done quelque part, Monsieur le cure ?»

— «Eh bien, mon enfant, viens ce soir dans mon jardin sous le grand pommier, tu trouveras la grille ouverte et je verrai si je puis te donner Tabsolution.*

De Tautre c6te du confessionnal se trou- vait un paysan, qui avait tout entendu. En partant il se dit a lui-mSme: «Attendez un peu, Monsieur le cure, je vais vous couillormer de la belle fa^on.*

Rentre chez lui, il appelle son domestique, «Pierre,» dit il, «voici une piece de deux francs; vous irez ce soir quand il fera obscur au jardin du cure; vous trouverez la grille ouverte, vous monterez sur le grand pommier, et reviendrez me dire tout ce que vous aurez vu et entendu.» Le soir, le domestique monte sur Tarbre et im moment apres arrive le cure et puis la jeune fiUe.

Le cure lui represente encore la grosseur de ses peches et finit par ajouter, qu'il ne peut lui accorder Tabsolution qu'a la con- dition, qu'il lui permette de la coudre une fois.

— «Mais, Monsieur le cure», dit la jeune


CONTES FLAMANDS 303


fiUe, «ce que vous me demandez!.... Et s'il en vient quelque chose (=s'il y a des suites )?»

Le cure leve la main vers le ciel et s'ecrie: «Mon enfant, celui d'en haut ne laisse pas mourir les orphelins de faim!»

En entendant ces paroles, voila que le domestique montre tout a coup la t8te au milieu des feuilles et crie: «Oui, baisez un peu finement mes couilles,^ Monsieur le cure! Croyez-vous que je vais elever vos enfants pour une piece de deux francs ?»

Cf. K^vrrraSta I, 59 Le SoldcU deserteur ; II, Contes Picards, XXVI Le Cur 6 et le Sacristain,


V. LE CUR£, le sacristain ET LA SERVANTE.

|e sacristain, le cure et sa servante allerent un jour en voyage. Le soir ils descendirent dans une auberge pour y passer la nuit, mais il ne restait qu'une seule chambre k deux lits. n fallut bien


z Jaron habitael flamand s= alles an dUblel


304 CONTBS FLAMANDS


s*en contenter; le saoistain et le cure se mirent dans un lit, et la servante dans Tautre. Le cur6 eut volontiers couche avec la ieune fille» mais il n'osait pas s'afficher derant le sacristain. II trouva cependant moyen de s'aboucher avec la servante» et lui dit qu'il irait la trouver pendant la nuit, des que k sacristain se serait endorml Aussitdt qu*il se mit au lit, il se tourna done sur le cdte et se montra tres press^ de dormir; mais le sacristain se douta de la chose et pour TOir ce qui arriverait, il se mit a ronfler comme s'il dormait profondement. En entendant cela, le cure crut le moment favorable pour mettre son projet a executioa

«Mie (Marie)», dit-il doucement a la ser- vante, «il dort, je vais venir.»

— «Non, Monsieur le cure*, repondit Mie. Attendez encore un moment, il pourrait Pentendre.>

— «Non, non», reprit le cure, «il dort profondement y et ecoutez comme le vent siffle, . . . . il n'entendra rien I»

— «Assure2*vous cependant bien sll dort. Arracfaez un poil de ses couiUesU

Cest ce que le cure fit, mais le sacristain n'eut garde de bouger; le cure en arracha encore un, puis un troisicme, et voyant que


CONTES FLaMaND^ $65


le sacristain ne fit aucun mouvement, il alia se glisser pres de Mie.

Le lendemain matin: «Hein, sacristain», dit-il a celui-ci, «coinme 11 a fait du vent et de la pluie cette nuit U — «Je le crois bien. Monsieur le cure»» repond le sacristain, «s'il faisait encore cette nuit autant de vent et de pluie, je n'aurais certainement plus aucun poii sur mes couillesU


VI. , LE CUR^ QUI AVAIT PERDU UNE COUILLE.


I'est un fait bien connu que les ec- clesiastiques, pour occuper une posi- tion, doivent prouver qu'ils sont homme dans toute Tetendue du terme.

II y avait un ^ur un cure qui, en tombant, s'etait fait mal entre les jambes, avec la consequence malheureuse, qu'on dut enlever une de ses couiUes. Comme il n'etait plus homme maintenant jusqu'au bout, il se rendit pres de leveque pour lui soumettre le cas et pour demander, s'il etait oblige de donner sa demission.

K^nTaSia. IV. 20


3O0 OONtES I'LAMANDS


— «Qif av««-vous fait de !a couille qu'on a coupee?» demanda r^vcqtie, d'avez-vous consenr^e ?»

— «Oh oui, M^Ddseigtteur, die est bien consenr^e dans ma chambre.»

— «S'il en est ainsi», continua Fevft^tie, «je ne vois pas de motif pour que vous don- niez votre demission ; tout ce que vous ave«  a faire, c'est de prendre tou jours la deuxieme couille avec vous, chaque fois que vous officiez.*

Depuis ce moment le cure prenait toujours le precieux objet avec Ini ; mais un jour qu'il est sur le point de dire la messe, il s'aper- ^oit qu'il a oublie sa couille. «Attende2 un instants, dit-il a ses paroissiens, «J'ai oublie quelque chose»,

II rentre vite chez lui et court li $a chambre, ou il cherche partout, mais sans rien trouver. II appelle done sa servante: «Tre25C (Thercse)», dit-il, «n'as-tu rien trouve dans ma chambre ?»

— «Noo, Monsieur le cure.t

-^ «Tu n'as pas trouve conraie cela une petite boule ronde ? Je sais pour sOr que )e l*ai laissee ici.»

— «Ah, sil Monsieur le cur^, maintcnant je sais ce que vous voulez dire. J'ai bien


COlfTES FLAMAN1>S 367


tfduvfi quelqtie chose cottime eela, mais je Tai mange, croyant que c'etait une amande.» — «Ah! damnee chienne que tu es!» s'ecria le cure hors de lui-m8me de colere, «ce n'est pas encore assez que tu suces ma queue, tu dois encore tttanger ma couille!»


vn.

LE CUR^ QUI AVAIT MANGE UN MALE 0E LAPIN.

n cure avait ete chez les femmes publiques et y avait attrape une chaudepisse. I! va trouver le docteur, et lui explique ce qu'il a.

-- «Comment avez-vous attrape cela?» dcfnande !e docteur.

— «Je n'en sais trop rien*, dit le cur6, «mais il y a c}uelque temps j'ai mange un mile de lapin^ et il me sembie qu'il avait quekjue chose de pareii a son machin; je Taurai sans doute attrape de lui.»

^ «Biefi», dit le docteur, «je vous gul§rirai. mais, a Tavenir si' vous ttiangez encore uti

20*


3o8 COMTES FLAliANDS


mile de lapin, roos aurez soin de mettre d'abord une capote an^aise!»


vm.

LE PAPE DANS ROME.

diinanche, un cure de village etait occupe a precher, et pour engager ses auditeurs k la charite, il leur dit: «Mes chers paroissiens, ne negligex pas de songer aux pauvres. N*oubliez pas que FEvangile dit: tout ce que vous donnez par devant vous sera rendu au decuple par derriere.»

Un des paysans prend ces paroles au pied de la lettre, et rentre chez lui, il abandonne son unique vache aux pauvres. Quelques jours apres, les vaches du cure s*echappent de leur etable, et par hasard entrent chez le paysan, qui s'ecrie avec etonnement: «Jesus Maria 1 le cure n'a que trop bien preche la verite. J'ai donne mon unique vache et voila qu'il m'en vient dix a la place. » Et il s'empresse de les enfermer.

Mais le cure, pendant ce temps, ne manque pas de s'informer pour savoir si persoone


CONTES FLAMANDS 309


rfa vu scs vaches, et a la fin il apprend ou dies se sont sauvees. Le paysan cependant ne veut ricn entendre: il considere ces vaches comme une recompense de Dicu, parce qu'il a ^te charitable. Tout ce que le cure lui dit est inutile. Enfin ils conviennent, que les vaches seront a celui qui, le lendemain, dira bonjour k Tautre le premier.

Le paysan, un malin compere, se promet^ bien de ne pas se laisser attraper par le cure. Des que la nuit est tombee, il grimpe sur un arbre dcvant la cure, avec Tintcn- tion d'y passer la nuit, afin de pouvoir sur- prendre le cure de cette cachette.

L'arbre etait justement devant la chambre a coucher du cure et d'ici on pouvait fa- cilement voir tout ce qui se passait a Tin- t^ieur. Au reste, c'etait en ete et la fengtre etait restee ouverte. Le cure ne tarda pas a se rendre a sa chambre, accompagne de sa servante; ils se deshabillent tous deux et quand ils sont en chemise, le cure leve le pan de devant de la servante, et montrant la prune de celle-d, demande en riant : «Marie, qu'cst-ce cela?» — «5a, Monsieur le cure, c'est Rome.»

Et levant a son tour la chemise du cure, elle demande: cMonsieur le cure, qu'est-ce


3IP COVTM% Wl^AHfi^V^


cela? — «Eh bien, Marit, c'esi I« papc. Mais, dis dpn^, Marie, il y a «i Ipngtemps que le pape n'est plus entr^ ^%n» Rome; vouIdos- nous Vy laisser entrer une fois?» --^ Et sans atteodre longt^mps, le cure et Marie etaient ensemble au lit, et laisserent le pape Jme- ment entrer a Rome.

Le paysan, qui de Tarbre a tout vu et tout entendu, essaye le mieux possible de lenir les yeux ouverts pendant la nuit, et il y reussit si bien qu'au matai, quaod le cure sort de sa demeure, il emwl ^ut a coup une voix crier: «Boniour, Monsieur lecure! Bonjour, Monsieur k cure l» Aucommenee- ment il ne voit rien, mais quand le cri se r^pete, le cure leve la t^e et init par de- couvrir rhomme dans Tarbrc;

— «Ah» abj» dit^il, «c'e8tt0i? Et4epttis qu0QA es-tu la^dessus ?» •*- f £b» Monateur le cur^i depMis hier soir, quand le pape est €;ntre dana Rome*» -^ i^Assez, asset 1» 8'4crte le cure, les vaihes sont a toil*

Cf. MCfimr^Sm I Contes Rusaes a 49 (p* ^5^) i*^ Jugemeni $ur les caches; ib. U Contes Pi<;ards^ n. 7. Lt Pape dam Rome; ib. Schwedische Schwanke und.Aberilaubeii«.s Werau^kgibu 4pn ^qU ^iki^aeh vergoH^ wetdm.


<;ONTKS FLAMANPS 3"

IX.

ENCORE BEAUCOUP PLUS QUE gA.

|ne jeune fille, sur le point dc se marier, va a coniesse ct apres avoir avoue pendant assez longtemps tout le tnal qu'elle a commis, le cure lui demande : «Eh bien, ma chere enfant, est-ce tout maintenant? EJt n'a9-»tu rien fait d'autre? Tu sais que tu ne peux rien me etcher, car ce serait un gros pecfe«.»

— «Si, Monsieur le cure, je devrais biep ciscore dire quelque chose, mais je n'ose vcaim^fit pas.;i '

Le cur^, devenu curicux, insiste pour qu'elle le lui raconte, mais en vain. A la fin il dit: «Si ,tu n'oses me le raconter ici, mon enfant, viens avec moi a la sacristie, peut-etre que la tu fy decideras plus vite.»

EUe suit le cur6 a la sacristie, et la le cari la fast asseoir h c6i€ de hii et com- mence a lui faire la le^on, mais comme icile sembift encore toujours timide, il rap^ proche un peu sa chaise. ■ «Puisqiie tu n'oses me le dire»| <1^ alors ie curty «ii faudra bieit *q^e fe t'interroge


312 CONTES FLAMANDS


un peu plus en detail. II est bien certain e- ment question de ton amoureux», continue- t-il, et en prenant les seins de la jeune Ulle: «A-t-il fait ceci?»

— «0h oui, Monsieur le cure, et beaucoup plus que cela.»

Le cure leve le jupon de la jeune fille: «A-t-il peut-etre fait ceci?»

— «0h oui, Monsieur le cure, et beaucoup plus que cela.»

— «Alors il fa sans doute mis une cfk}se comme celle-ci, comme je fatis maintenant?»

— «C)ui, Monsieur le cure, mais encore plus que 9a.»

— «Mais, diableU s'^crie le cur^ im- patiente, «qu'est-ce qu'il a done encore feiit?»

— «Il m'a en outr^ donne la verole, Monsieur le cur^!»


X.

L^HOMME QUI AVAIT tPOVSA UN PUCELAGE.

|n riche paysan d'un certam kge avaK envie de se marier, mais il ne voulait prendre pour femme qu'une ieuoe fille qui fifit. encore 4on fuoelage. >Pour tsouvcr ceia


CONTES Fl^AMAN'DS 313


facilement, il hii sembl^ preferable d'en charger son cure^ comme celui-ci, a son avis, doit le mieux de tous connaftre les jeunes filles modestes du village.

Le paysan fait done connaftre son destr au cure, qui aussitdt se montre pret a lui etre agreable, et lui repond qu'il lui choisira quelque chose de delicieux. Et en effet, le soir), lorsque les jeunes fiUes du village viennent a la congregation pour y recevoir Peducalaon moraie, H fe^t choix dHine jeune fUle a Tair tres avenant, qu'il presente deja le lendemain^au paysan. Celui- ci se reposant entierement sur le cure^ ne doute aucun instant que la jeune fille n'ait encore son pucelage, et le mariage a done lieu.

Mais la jeune femme remarque, chaque fois que son mari /ad une botle^ qu'il met une piece de cinq francs dans un petit tiroir special de Tarmoire. ' t

— «Cest curieux^, dit-elle un jour a son mari, «que tu mets toujours une piece de cinq francs dans ce tiroir! Pourquoi fais-tu cela?»

— «0, c'cst bien simple*, repond tie mart, «je veux voir combien.dlargent j'ai epargne


314 CONTS8 FLAM AMDS


en me mariaot Aupanvant quand fft vonlais une fois coudre^ cekt me codtait dnq francs.»

•^ «Ciiiq lrancs!» dit sa femme. «Le cure n'etait pas si. genereux, quand il fiusait quelque chose avec nous. Tout ce quUl nous donnait c'etait une uDagc»

L'autre se mord lea levres.

•^ «Tiens I» contiiMie^t'^il un instant apres, «as*tu conserve de ces images ?»

^ «Oh oui,» dit-elie, et allant au salon, elk va en prentbrequelques centainea dans lun^ armoire» «Voici, let j'en ai encore <|uelques unes, mais les pkis belles je les ai M'}k donnees.»


XI.

LA SERVANTE QUI NE S^^^SyVAIT PAS hB .J CDJL.

|e cure f\it lappcl6 un jour pres d'un moribond pour lui administrer les der*- jiiers saerements. It s^appr^e en toute hiite, miua 9« moment de partir, il ne trouve phis le sacristain. Le cure ne peut cependant


Ct>NT»S FLA^ANDS 315


pms y aller seul, et ne voulaht pas non plus laisser mourir ainsi k fidele qtd Pa fait ap^ peler, il ordonne a sa sertrtnte de Taccoip- pagner pour porter le viatique. lis se mdtte^t done en route; mais enchemifi, Is >sex)va:nte est prise d^uo besoin violent, et connne on est en plein chaoip, elle s'accronpit aussitdt sous les yeux du cure et se souiage k son aise. Les droits de la nature etant satisfoits, elle se releve pour poursuivr^ sa route.

— «Tiims, Maries, dit te enrp alors, «est- ce que tu ne fessuyes pas le cul quand tu as fah ta grande commission?*'

— «Non, MiHisi^ur le cure.»

^ «Ahl» s'ecrie celui-d, «je ^ais main- tenant, pourquoi mes couilks sont toufours si pleincs de merde.»


XIL ,

LA SERVANTE DU QUBt BT L'ANOmLLB.

.■S|iie ieune fiUe qui et«tt serrante dm

hu. Ijn imir le aati dftVtnt muladtf, •% Maria, qui s*etait faile a ce regime, trouva le jeune


3l6 CONTES PLAliANDS


ftssez dur. Elie avah entendu dire qu'une anguille faisajit a la femme le mtoe efifet qifune queue, et dans sa detresse elle resolut de Fessayer. A la premiere occasion elle acheta des aaguilles* les jeta dans un seau, et s'assit dessus. £n effet, apres quelques instants, Tune des anguilles s'mtroduisit dans safente] quoique la jeune fille en eprouvat quelqae plaisir, elle etait d'avis qu'une pinne de cure etait preferable.

Mai9 le pkas beau du jea, c'est que Tan- guille une fois entree, ne fit phis mine de vouloir sortir. La pauvre fille etait plus embarassee qu'une poule qui doit pondre, et cela pendant un ou deux jours deja, lorsque le cure^ s'eunt retabli, sentit renattre toute sa vigueur. Marie se rendit volontiers a son desir. Voila que le cure se met tout-a-coup a crier: cAiel aie! ma queue! ma queue 1» II la retire aussitdt Cetait Tanguille qui avait mordu la tSte de son membre, auquel elle restait encore attachee et avec lequel elle sortit main- tenant du corps de la servante. «Sacre nom!» dit le cure, en voyant k poisson, «que tu fasses de ton con un vivier pour les polssons, peu m'importe, mai$ que tu


CONTES FLiAMANDS 317


prennes ma pinne pour une caime-a-p^che, je m'y oppose fonnellement!»


xin.

LA BfiGUINE ET LE GARCON BOUCHER.

gar9on boucher doit un jour porter la viande chez une jeune beguine, et quand il voit ses petites mains, il dit:

— «£h, ma soeur Beguine, que vous avez de belles mains blanches t»

— «Oui, mon gar9on, cela n'est pas eton- nant, tu dois savoir qu'elles ne voient pres- que jamais le jour.»

— «La belle raison!» reprend le jeune homme. «Vous vous trompez joliment, ma soeur Beguine, si vous croyez que cela pro- vient de la. Mes couilles non plus ne voient presque jamais le jour, et elles sont dussi brunes qu'une baie.»

La beguine se bouche les oreilles pour ne pas entendre ces sales propos : «Gar9on mal eleve!» dit-elle, «j*irai aussitdt le dire a ton pere U


5fi COHT&S'FLAMANDS


EUe va tfiecthremcnt trouvcr Ic pere et lui raconte, quelle reponse scandaleose elle a re9ue de son fils.

— cHelas oui!» dit le pere, «je le lui ai deja defendu si sou vent; mais cette ibis il saura pourquoi; qu'il entre, et avec mon grand couteau je lui ferai une blessure (kap) aussi grande que le con de ma femme!»

Ma soeuf Beguine etait mdintenant encore plus honteuse; elle court aupres de la femme de la maiMMi, et se plaint k elle de la c(hi- duite du mari.

•— «Eb! ma soeur B^gQinc,» dit celle-ci, «il ne fiEiut pas fatre attention awe propos de mon homme, car

De woorden vallen uit zijnen mond Net als zijnen lui uit mijn kont.» (Les paroles tombent hors de sa bouche, tout-a-fait comme sa queue hors de mon con.)

Cf. K^vnrdSta II, Contes Picards, p. XVII Les Gens bien eleves.


CONTKS FLAMANDS SiQ


XIV. LA QUEUE d'eTALON.

Iji y avait une fob Un soklat qui, ayam* d(i aller si la guetre, eut te malheur de perdre dans une bataille un membre dont Thomme nc sait pas se passer. Apr^s sa guerison il rentre au village natal^ et va se presenter comme domesttque chez un riche paysan, qui Taccepte. Le paysan avait une jeune fiUe, et comme le malheureux do- mestique etait bten fait sous tous les autres rapports> la tille devint bient^t amoureuse de lui et priait in&tamment son pere, de lui permettre de se marier avec le jeune homme.

Lorsque la paysan parlait de cette affaire a son domestique, celui-ci n'avait qu'une objection, c'est qu'il «n'avait rien». Le pefe apprit cette reponse k sa fille, mais ils trou-^ vaient tous deux que cela ^tait de peu dMm- portance^ vu qu'eux^memes avaient d'autiint plus. . 1.'

Le domestique se rend done aux in*' stances du pere et le mariage a lieu. Etl vain la jeune fille, k premiere nuit, s'attend a recevoir des marques d'amour de son


320 CONTES FLAMANDS


mari, et la m8me chose arrive la deuxieme nuit et encore la troisieme. Ce jeu Tennuie vite et elle apprend, cette maniere d'agir a son pere, en le priant de s'enquerir aupres du jeune mari des raisons de cette abstinence. Le domestique lui rappelle, qu*il les a avertis «qu'il n'avait rien» et que ce n'est done pas de sa faute, si sa femme n'est pas contente.

Somme toute , c*etait la verite , et apres m0re reflexion avec sa fille, il se decide a proposer a son gendre de quitter le village, moyennant une certaine somme d'argent et Tun des trois etalons qu'il avait a Tecurie: il pourrait tenter la fortune ailleurs. Le domestique accepte cette proposition, re9oit de son beau-pere une bonne somme d'argent et I'etalon de taille moyen'ne, et s*en va.

En chemin I'etalon se met a pisser, et notre homme devient tout triste, lorsqu'il voit le chevai etaler son long machin^ en pensant quelle enorme difference existe sous ce rapport entre eux deux. «Ah U soupire-t-il decourage, «si j^en avais aussi un pareil dans ma culotte !» Et o miracle I ce voeu est exauce^ car aussitot il sent crcHtre sous son ventre quelque chose qui n'est pas «de la petite biere*. Hors de lui de joie, il s'empresse de retourner aupres de son beau-pere et lui demande de pouvoir


<:^»rtfes rt.Am*^>8rt)^


coucher encore une seule nuit avec sa femme.

Pour eviter tout esclandre , le pere y consent, et k ^p^e PhOffitmfe est-il au lit a c6te de sa femme, qu'il commence a lui bonnier ^ $a qaeat d'tolon, :8ii polMt (dt l«i -oompenser vn^loikaBt de !soii yeQut ^dm |ouT« |pi^c€detit& Oe Jem est ripeti pendant fit fii^ eiiooM decrt eu trcnis :feh; da leoim^ ii^(e9t pas p€u sotisfaioe de cda, ctncm SDoai^ ^curiiMise de orroir <£«>mmeiit iil a ^goe wi ni ffleiaobre; fur xjiidi te in:iri ioi racoHce Kmt.

Le teCMtemain la jcwne feunne va crouvvr ^son pei« et Ioi dcttandr, <k Uuser «m mari «pour ie b<m» av«c efie.

^ «Et cs-te mtkitensiiit plus iscoieiiietdfe tai <|a\Riparavafit^>

-^ «S«]S doute^ pei«; je suisioeitane qu'li •r^VMir }e ti^aurai plus 4 me piakuirc ^ lui; mais si cela arrive eticore, DQ &raKs beaucoup mieux de lui donner le plus grand des etalonsI»


XffVTiTdSia, lY. 21


322 CONTES FLAMANDS


XV. LA GROSSE GUEULE.

etudiant occupait un appartement dans une maison bourgeoise; il etait ennuye de ce que la paysanne qui apportait le lait, Feveillait tous les matins de tres bonne heure. II r6solut done de lui jouer une bonne farce. En efEet, un matin qu'elie vient de nouveau sonner quand il fait encore k moitie notr, il ouvre vite la fen^tre, prend son pot de nuit et verse le contenu sur la t^e de la paysanne. Aussitdt apres, il met son cul hors de la fenltre. La paysanne, furieuse, leve les yeux vers la fenetre, et en montrant le poing : «Coquin», crie-t-elle d'un ton mena9ant, avec ta grosse gueule, et ton long nez et tes sales moustaches, je te connais 1 Je te trouveraiI»


CONTES FLAMANDS . 323

XVL L^HOMME QUI EN AVAIT TROIS,

ae jeune fille qui desirait vivement se marier, avait, malgre cela, deja refus6 plusieurs jeunes gens qui s'etaient presentes. Cest qu'elle avait grand' peur de la pre- miere nuit, pensant que cela ferait bien mal, et elle demandait regulierement au jeune homme, quelle* etait la grosseur de sa queue. Tous croyaicnt evidemment qu'elle en recherchait une grosse, et tous repondaient invariablement dans ce sens, Tun disant qu'il I'avait grosse comme le bras, Tautre preten- dant qu'il etait encore mieux monte. Elle repondait chaque fois: «Non, cela ne fait pas mon affaire.»

Un jour cependant un malin se presente, et lorsque la jeune fille lui pose la question habituelle, il repond : «Moi, j'en ai trois ; une comme le doigt; la seconde comme le pouce; la troisieme un peu plus grosse.» Cette reponse apaise les inquietudes de la jeune fille et le mariage a lieu.

Le soir done, quand les jeunes maries sont au lit, Thomme met son index dans

21*


324 COICTES fLAMAHD^


fhisunre de sa femme, qui n'est pas trop mal satisfahe de yoir ^que cela ne lui fait aucun mal, au contraire. Voyant que tout roarche bien, l^omme introduit son pouce, et la ieune femme est de plus en plus con- tenfie. Alors il nli^sfie plus, «t sansttrder^ fl met cette fois sa queue. 1^ fomme iguifc •cau septieme cieU. Qteuid k y i eniia moment de bieft-Stre est passe: cMon &iDi», •dft-ette avec un soupir, «fie2-)es manitenaoit toufes les trots ensemble k»


XVIL METTEZ-Y LA PATIADE ftGAriKllENT.

ne jetme file vient die se tnaiicr. La premiere nuit, quand 'rfle e^ au lit avec son tnari, elle examine attemirement le membre tJe cdui-ci, -et vdyairt la pedte bourse en-dessoirs, lui demande nalPremcWt: cJean, qu^est^ce que (fcst que 9a?* — «Oa», dit-il, «c^e^ la pAraiel*

Le mari ctmimence sa bes^^pfe, it la grande satbftrctioli de sa femme, et revient h la charge encore phisiciiirs fws apris. «9VIon cher ami», repreiid la femme, pcttdtertit fjtie


ao^nrus vr^fSAHDs 33$


Jean travaille ferme, «nous sommes de simples bourgeois, et peu habitues a la parade ; mctttovy ' la pjartde^ «gal«oient !»


XVIH..


LA JEUWE FILXE QtJT' ATAIT DEtlJC PUCELAGES.

, joar le- doiBestiqiue d^iin wiiA payr 1 saa se ivojUYt seul dans, le gi^eoier ajub loin avec la filk de $on rnaitre. El'^fiiiicoftif ua peu, et usam de bardiessie^ illajftte sdt u» tas de foin et !« cotuU «J)4aiiiteaiU»t»^ dit^ a la jeuoefille, «je t*ai dcduie: mon pucdag^ty La jeune fille. qui est nai^e, re^ient ce& ]^ roles. Quelques jours apres, arrive chez son pere le fils d'un voisin, pour la demander en manage. Le pere aussit6t se met a faire Teloge de sa fille, et aipres avoir enumere toutes ses qualites^ ajpute en presence de son enfant : «Et vous pouvez etre stir qu'elle a2«ncove 3on|nioelagel» -- «CQmm«nt( pivt^ mterrompc Ix jcunr fillf^ «mats feaai deind II n'x a pas qukize JQora^ cpae Qnill«ume le domestkfQbe m'a. ckomet k skn au prcnieff b


326 CONTBS FLAMANi>S


XDL LE SOUPER R^HAUFF^.

|n jeune couple, qui venait de se marier, etait dans la gene; rhomme ne ga- gnait que fort peu, et etait souvent sans travail, et il arrivait souvent qu'ils devaient aller se coucher sans souper. Un soir rhomme rentre, et trouve sd femme assise pres du feu, avec le poele entre les jambes, et les jupes retroussces jusqu'au ventre. II lui donne un baiser, la prend une fois par la souris et lui demande, pourquoi elle est assise pres du po81e d*une fa^on si singuliere. -^ «Mon cher mari», r6pond-elle, «que te dirai-je? Faute de mieux je suis en train de te rechauffer pour ton souper im bifteck trouiU


XX.

LE PUCELAGE COUSU.

VHLe )eune filie Itait courtisee par ua I^Bpl jeune homme. Un jour elle a envie d'aller au bal, et ne cesse de prier sa mere, qui n'aime pas d'y consenter, craignant que


CONTES FLAMANDS 327


sa fille ne se laisse tromper; mais comme celle-ci insiste tellement, la mere lui accorde enfin la permission.

Avant son depart, la mere fait encore une fois la le9on a son enfant et essaie de bien lui faire comprendre, a quel danger les jeunes filles s'exposent en sortant avec leur amoureux. «Retiens surtout bien, ma fille», dit-elle pour finir, «que ce serait le plus grand malheur si tu venais a perdre ton pucelage !»

•— «0h mere, si ce n'est que cela, tu peux ^tre sClre, que je le garderai bien: j'y tiendrai la main.>

La jeune ^e va done au bal , danse comme il faut, et la fete finie, reprend le chemin de la maison en societe de son amoureux.

Celui-ci s'etait tenu coi jusqulci; mais apres la satisfaction qu'il a procuree a sa bonne amie en la faisant danser, il se montre un peu plus familier et plus hardi que 4'habitude. n Tembrasse coup sur coup, lui presse les seins; la jeune fille ne s'en defend pas trop, mais des qu'il veut aller plus loin, elle se rappelle les paroles de ^ >mere et louvre sa ligne de sa main.

«Mais, ma chere amie», dit le jeune .homme, «pourquoi : tiens-tu la main si ob-


3«» COlfTBSf PLAMAH^S-


— «Oui, ma mere m^ arertie, qur j^ flissebien attention de ne> pas ptrAw mon

— ^Ofr, eetifteit que ceto-! Laisse mot firti^, je le c«i<ft^l fenne;^ dfe mmirr qati tune pourra* pfn»^ jama^ Ite perdFC.*-

^ «S4ls-tu feire eete^ coudre de« pttoe^

-.. €Cofn«e!W,' $» je te-s«src« ne serapas lepremierque f%iumatttcfee4e«tie fe^on^^ et la jeune fille, rassuree, se laisse faircv

Lii-dessus elle^ rentre; le leiicl^msao la Hicfe Ti^Ht Id- tpowror:

_ «£h bien, tm ffit^ a8^tu>ob^rv>f monp conseil, et as-tu bien fait attention^ 5- t»» p«cela^^»'f

^ mOftt, ctrtes, mere; mainttpaM je »ne dois^plua e^ avoir 9<HKi, car Pkrre »e IHl itotiemefit cousu!»-

— «0 sotfe fiUd^t ir no sail p» eowtre d^' puoektges>!»

— «Tli tefrompes jolimem, BoArc», pepreud la fiBe, «6e n>1^t ptt9 It premier qn^^l a cotnuv et il en coudra encore boaucoup^ carquaod IT avait fiAi', il avait encore deux- grosses boulies de fil qui pendaitm-li 80«pcul4»i


CONTES FLAMANBS 329


VARXANTES.

1. La jeune fille va au bal avec son oncle, eft comme elle tient t6ujours la main sur son pucelage, d'apres le CcJnseil de sa mere, son oncle lui dit, qu'il fera en sorte, qu'elle ne pmsse plus ie perdr^. H coud sa mece pour pofusser 16 ■ pu<Jddge phfs avant , de sort^ qifelle ne doit plus fieri craindre.

2. L'amotlreui de la jeune fille est tailleuif. Plusieofs feis de Sfiiite ii coud le pucelage, ihriis St la fki il n'en peut plus. Quandil di^ a la jeune fille, qu'il ne sait plus la coudre, ^Me r6pond: «tu mens, ear j'ai senti que tu as encore deux boules de filU

Cf. K^vnToSia I, n. 10, p. 317: Nor- wegische MSrchen und SchwShke: Das Mddcken das ihre Jungfemschaft huten sollte; II, Folklore de la Haute-Bre- tagne, n. 2: La file bien-gardSe.


330 CONTES FLAMANDS


XXL

LA JEUNE FILLE QUI 6TAIT DEVENUE UN CHAT.

|ne jeune fille de qiiatorze a quinze ans s'etant accroupie un jour, regarda par hasard entre ses jambes et vit avec frayeur qu'elle y avail des polls. En toute hate elle court aupres de sa mere, et commence a crier: «Mere, mere I quel malheur, je suis devenue un chatl»

— «Allons, allons, sotte fiUe», repond celle-ci, «pourquoi serais -tu devenue un chat?»

— «I1 ne faut point en rire, mere>, re- prend la fille, «c'est la pure verite, regarde plut6t». Et elle leve son jupon.

— «Mais, mon enfant, il ne faut pas t*en effrayer; nous sommes toutes des chats; tiens, regarde aussi.» La-dessus, la mere leve son jupon egalement

— «Ah oui! mere, c*est la verite, je le vols bien; mais dis-moi, mere, pourquoi la gueule de ton chat est-elle si ouverte?»

— «Mon enfant, voila une autre question. Quand ton chat aura attrape autant de


CONTES FLAMANDS 33I


souris que le mien, sa gueule sera ouverte egalement*

Cf. K^vTtrdSuc I, p. 363. Petite historiette qui se debite en breton.


XXII. AU CIEL.


gn jeune homme qui n'avait aucune experience du monde, venait de se marier. Le soir il se met au lit avec sa femme. Celle-ci s'attend evidemment a rece- voir quelque chose de son mari, mais son espoir est de9u ; le mari ne parle de rien et s'endort tranquillement. La femme peu con- tente de cette maniere d'agir, va se plaindre le lendemain pres de sa mere, de ce que son mari n'a rien fait — «Ah», dit celle-ci, «est-ce un sot pareil? S'il ne connait pas son metier, il faudra qu'on lui montre ce qu'il a a faire; mais tu con$ois bien, que la chose est trop delicate pour que moi je lui en parle. J*en chargerai ton pere.»

Le pere le prend done a part, et lui dit que sa femme n'est pas contente de lui parce -qu'il ne fait rien.


33* CONTES FLAMANDS

— cMais^ p^e, cofnment cda est-il pos- sible; ne ricn faire, et j'ai couche tfrcc cile?»

«- cMoT) gar9on, cela n^e^ pas assez» tu dois mettre ton Kobe JanssMs^ dans son trou.»

— cComment, pere, dans son trou? Tu veux dire dans sa bouche ?»

— «Non, non, ce i^'est pas 9a. Voici, je vais te I'expliquer. Tu mets ton doigt sur son front, et de la tu descends sur son nez, et en continuant tu arrives a sa bouche ; tu y mets ton doigt, et tu dis: Un! Main tenant tu continues toujours dans la meme direction; d^abord tu arrives entre ses seins, apres a son nombril, et en descendant encore plus bas, entre ses jambes; ici tu trouves son veritable trou et tu dis: deux I pendant que tu y mets le doigt. Maintenant tu lui de- mandes qu'elle prenne ton Kobe Jdnssens dans la main, et qu'elle faide uii peii a Py mettre. £t quand il sera bien dedans^ tu le pousseras et le retireras, et je puis ^assurer que tu n^auras jamais rien go0te de meiUeur ; tu seras veritablement au del!


X Intraduisible. C*est un nom propre pottr d^igner le membre yiril.


COVTES VtsAMAVDS


Le )eune marl promet a son pere de suivre son conseil, et curieux de voir si tout va bien, il persuade a sa femme d'aller au lit de tres bonne hcure. Maintenant il essaye le moyen: il arrive au front, le nez et la boiicbe; il y net ie (kogt et dtt: VhJ E^ suibe il descend entre tes uiins, airivie as nombrii et entne ks ftoibes; ici il ohierebe fit tpouve auiffl le trosi, y «ie£ -%il^&em k dioigt et dii: deuxi Suivant ie coft^il 4t mm pire jusque daos ks moindres d^a^ M trouve avec satis£Bctkn que tout im sektt «on desir et qu'ieSecturemait il fi'a jamais go^te plus grand plaisir.

Tandis qu'il est encore oociq>£« anive iflfuelqn^ en bes dans k xnogasin, et ie fm, ayant besoin de Im, crk dans rescaHe*:

— «lean, descends un pen pour ua «noinent;»

— aPiht*^ crie k fik, «ie «e a^iais lib- solument pas deicendre, car je sub mm mel4j


♦♦*


^ COKTBS FLAMANDS


xxra. viv6 l6 hangleterre!

Anglais entre un jour dans une I maison pubiique oik il allait souvent et remarquant une nouvelle fiUe, il tdmoigne ie desir de monter avec elle. Quand la patroniK Toit cela, elle dtt a la fille: «Aie bien soin de ^re tout ce que cet Anglais te demaa- dera, caf c'est un de raes mdlleurs clients, «t je ne voudrais pas qu'it edt a se plaindre de toi.>

La fille monte avec lui, mais pas long- temps apres, PAnglais descend en jurant et rouge comme une cr£te de coq. La patronne alors commence a gronder la pensionnaire : «Ne t'avais-je pas dit, que tu aies soin de faire tout ce qu'il te demanderait, et de farranger de £11900 a ce qu'il soit content de toi?»

— «Voici, madame, ce qu'il y a eu. II est tris facile de dire: «fais en sorte qu'il soit content de toi», mais un si dr61e de diable je n'ai jamais vu. Quand nous etions au lit, il a d'abord mis sa pinne dans ma bouche,puis ses deux couilles, et alors il a dit: -cCriez maintenant Vivd li Hangleterre h et


CONTES FtAMANPS 335


vous pouyez bien supposer qu'il ne m'a pas et£ possible de faire tout cela a la foist»


XXIV. UN EXEMPLE DE SBNSffilUTE.

commis-voyageur entre a Anvers dans un petit cabaret. Comme il se fait obscur, la patronne monte sur luie chaise pour allumer le gaz. Le commis-voyageur met la main sous ses jupes et a bientot eafoace ia mottie du bras dans son con.

— «Coquin», dit alors la femme en se retoumant sur iui, «je crois que tu voudrais bien me prendre par le culU

«Et j'etais deja», ajouta le commis-voyageur qui raconta ce fait, «occupe a lui retourner l'estomacJ»


XXV.

LA GRENOUILLE ET LE GRILLON.

|ans le temps ou les animaux parlaient, il y avait une fois une Grenouilie qui xommen9ait a s'ennuyer dans son pays. Elle resolut d'kller en voyage, mais trouvant


53^ COfltfeS riAMAN1>« 


qci^l etut plus agrMMt de vt^mgcr eo 8od#c^ elle dttncitida d%i Gfilldn «'il vookit aller avec elle.

— «I1 n'y a phis moyen dc rcster ici», dit- elle, «c'est tousles jours la Tneme chose; rendons nous dOkt ui iM^ii teaflger, Mi aotft aurcms bien quelque chose de nouveau it voir.»

L* Oriliofi ne it latsse pas k>ngiemp|i pricr, et at don&Mft k pmie, iis se mcttefli «ii roufte. Is voyagem mam la loomfe tt It toir Ms arrivtiit ^ns nn bois, oA 4e Gryiwi pnefost de pasaci- ta nuit.

«Tres bitti, Onlloft», dit la GreNMillt, «inali tious ne potrvons pas ooBcher a la btnt ttoUt; nTy aurait41 pas xme plaoa oi nous serious a I'tebri do vent tt de laplmtii

LeOrillon s'avtuet doitctm pet plus loin dtns le bots ec trouvt, c<meh6e 4 Pierre, oat vieille femme, qui dormait a moitid mm sat le dos. >- «Ah», dit-il, apres avoir examine un moment, «voici pr^cis^ment ce qu'il nous faut» ; et il s'empresse dialler appeler la com- pagnc.

«Tu vois», dit-il, cqu'il y a ici deux chambres, Tune ati dessus de roMtre; cii prtnds edle d^ d«sa(ous» itioi, qui stis 'sauter un peu ph»s loin 'que floi, jt prendrai celte •d'au-dessu8>


CONTES PLAMANDS 337


Ld GrencmOle entre dans' sdA logement; cilb trofuve k la v^rit^ qu'dle y est un peu h retroit, et qu*il y a une fortie bdeuf, qttoique la porte teste ouvertC; cependant eile sc comeme de ce qu'elle a. Ltf Grillon de soti c6tl^ fait uft sktit, d^pasSe la porte dt la GretlouiUc et 6\rfl le VoilS dedails^ Pttidtot qirtls essai^nt deripsitet Ifeor forces par le sommcil, anrivcf un soldat qui voft la fcmme et dit : «Ah ah I il y a deja bietl long- temps que je n'ai plus tiri de lievre. Ceci est bien deja un peu vieux, mais nUmporte, Cela godtera aussi!» II baise la femme et s'en va.

Le matin, les deux voyageurs sortent de leurs chambres respectives, et la Grenouille demande au Grillon : ^ «Eh bien, camarade, c(>mi£ient as^ttr dbrttii?* —

— «Oh, iflal, iftali tffc mtt!#, ligpdnd I'afCrtre. «I1' 1^9 foot plus^ m^ parkr mdnt^aiirt de voyifger, c^est fini pour dfe* b^ri. n doit y atoir guerre' dam ccj pays, c)af pendaift la nait il est veiiu- u^ sOklat, <^i' a essay^ d^^ m'^ttmkiri avee sa lance; eft dc* e<Aere, di^ cr ifu'ii lie pouvidt arHv^ ^ moi , il' m'ft' crache en pleine figure !»

-^ «Eii bliii) nton attti^, riipiond) la 6re- tmxMsiir «fe croimis' bi«et que* tu^ as i«is<i!r;


33S CONTES FLAMANOS


il m'a semble aussi que c^etait un soldat, car i'ai vu son havresac qui balan9ait devant ma porte!»

C£ Kfvnr. I Contes Russes VU Le Pou et la Puce; ibid. Norweg. Marchen und Schw'anke I, Die Landmaus wid die Wassermaus auf der Reise; ibid. II, Contes Picards XIX La GrenowUe et le Crapaud — Ce conte existe en Flandre aussi comme chanson.


XXVI. LE PAYSAN ET SON DOMESTIQUE.

paysan engage un domestique, avec

)ui il convient, qu'il aura chaque jour

autant de travail a faire que lui-mdme, et s'il satisfiedt k cette condition, il aura droit a la m^me nourriture que le mattre et sa fiUe Griet (Marguerite). Celle-ci etait un agneau, qui ne frequentait pas les gens et ne connaissait rien de ce qui se passe dans le monde.

Conrad, au contraire, etait un ruse com- pere, et il n« tarda pas a eprouver Tenvic


CONTES FLAMANDS 339


d'eteindre sa soif atnoureuse auprcs de Griet.

Un jour k midi, ils sont a table et le maftre mange une omelette qui lui gotite parfoitement, tandis que Conrad doit se contenter de nourriture tres ordinaire. Apres le diner, ils vont dans la grange battre le ble, mais Conrad ne travaille pas avec le m€me zele que le patron. Celui-ci lui fait observer qu'il rompt Taccord qu*ils ont fait en presence de Griet.

— cC'est toi, patron», dit le domestique^ «qui ne suis pas cet accord. Tu as mange a midi une omelette dont je n'ai pas eu le moindre morceau.»

— «Ah ! mon gar9on, si ce n'est que cela, ne soyons pas en mauvats termes pour cela. Cours vite a la maison et dis a Griet qu'elle te cuise des oeufs; des oeufs cuits ou une omelette, ce sera bien pour toi la m8me chose, n'est ce pas?»

Conrad n'a garde de faire le difficile. — «0h oui, patron», dit-il, «je n'y regarde pas de si pres», et il rentre dans la maison aupres de Griet.

— «Griet», dit-il, «ton pere m'a donne la permission de te coudre une fois.»

Griet ne veut pas le croire, mais Conrad

a2*


34A CONTES FLAHANDS


persiste, en disant qu!eUe n'a qu'a ledcmftDd^rf a son pere.

-^ «Pera», crie-t-ellc alprs, «estr^A qiie je dois faire ce que Conr^ me dftmandefi^

— «Mais certainenoent, mon enfiskpt, siapOf je ne pui&rien tirer 4e lui cette apres din|eji-

Conrad ne trouve plus d« vesiafm^^ maintepant; il couche Gr'iet sup la tabk ^ U bais^ Quand il a bien joue son jeu, ilr retoume a la graj^gie et maintenapt il. tra-^ vaille avec son agilite habitueile^ Un pen apres le maitre doit rentrer pour aller chercher UA outil, e;t il s'approche de la tabk ou Conrad a baise Griet^

— «Tiens, Griet», dit-il, «qu?a$t<e qiie je.' vqU? Ce Cpsirad est un grand sot; on v.oit bien qu'il n'a pas I'habituder 4e mangier desf oeufs. II a laisse* le blanq sur la ia|)le4 et c'est. le meilleurU La dessus il y pU^^ le dpigt et leche tout ce qu'il y a,

Peu apres le maitre s'£^per9ut que^safiUtl: s'arrondisaait, et epnt qonnent d'avotr CooDed pojor gpndre.

Ct K^m^4BH» h nr 44 Le^Pope^ touHrurt. ibid. N orweg. M u. Schw. IX, die FroH^ dim ihre aigfise, Scfnmde qffcnlnaini


CONTES FLAM AND S 341


xxvn.

POUR CAtJSE t)E CHANGEdftENTS 4^AR ftEVANT L^ENTR^E ESHT PAR bERWfeRE.

ae beguine entre dans un magasin ou Ton faisait des changements a la fa9ade. Sur une chaise se trouvait une affiche, retournee, toute prSte a €tre collee sur la porte. Sans faire attention, la beguine s'assied sur cette chaise et sort en portant ^ur son tlerriere Tafi&che avec ces mots :

«Ppur cause de changements ^par devantt Tentree est par derriere.»


XXVIIl. LES GRAINS DU CHAPELET.

[onsieur et Madame sont au lit. Monsieur a envie de jouer. — «Laissez moi tranquille», dit Madame, «je fais ma priere.»

Monsieur reste tranquille et devient aussi


342 CONTES FLAMANDS


sage qu'une image. Madame, apres avoir fini sa priere, commence a jouer avec les couilles de Monsieur.

— «Ah 9a 1 Madame*, dit celui-ci, «prenez- vous mes couilles pour les grains de votre chapelet ?»


XXIX. VIOLlfeE.

ne paysanne fait comparaitre son amoureux devant le juge, pretendant qu*il VsL violee. On allait condamner le pauvre homme lorsque le )uge demande:

— «Mais, ma bonne femme, dites-moi, com- ment cela est-il arrive, debojut ou couchee ?»

— cDebout, Monsieur le Juge.»

— «Eh», continue le juge, «vou$ 6tes bien grande et Taccuse est bien pedt. Conunent a-t-il pu y atteindre?»

— «A vrai dire, Monsieur le Juge, jc me suis un peu courbee.*

Cf. K^vnradia III, Contes Poitevins VI La Chemise.


CONTES FLAMANDS 343


XXX. DIX HUrr AUNES DU M^E.

I'etait auparavant la coutume dans notre pays que les homines ne portaient pas la culotte avant de courtiser. Jusqu'alors ils portaient un long vetement ressemblant a la soutane des cur6s.

Un jeune homme s'^tait mis k courtiser une jeune fille, et son pere devait done lui procurer une culotte. II va au magasin, et afin d'en avoir pour un certain temps, 11 achete vingt aunes d'une certaine etoffe. D fait faire la culotte pour son fils, et met le reste de c6te. — Le jeune homme etait tres fier de sa culotte; mais n'etant pas habitue a ce vetement,* il Toublie un jo\ir quand il va trouver sa bonne amie.

Des son arrivce, il dit d'un ton rejoui, en levant un peu sa soutane :

«Eh bien, Marie, ne vois-tu aucun change- ment ?»

— «Non», repond la jeune fille.

— cComment ? . . . Et maintenant ?» en soulevant un peu plus haut.

— «Non.»


344 CONTES FLAHANJ^S


~~ «Et maintenant, pas encore?*

— «Mais non, riiui du tout.»

^ «Et maintenant ?» poursuit-il, en soule- vant sa loMiae si hmxt que la jeune fille voit son petttgar^arL «Ne vois-tu rien mainte- nant?*

— «Ah! si, maintenant je vols quelque .chose.»

— «£h bien, mon pere a encore dlxohuit aunes du m8me.»


XXXI. L^HISTOIRE DU PIERROT MORT.

|osaliey la veuve de Kwv'iustan Mestdag demeurait au «Frutmeulent^e» ^ et di- rigeait toute seuLe Paffaire. C'etait une femme encore assez avenante, et elie avait asse? d'envie de se remarier. Plusieurs gars du vMage avaient deja ete la trouver, mais 9a ne prenait pas.

C6tait| je vous assure, uae fine mouche,


Nom d'un moulin.


COlfTES FLAMANDS 3,45


>et elle dl^ait qu'elle voulait biea se remarior, mais que ce serait avec quelqu'un, qui lui ^sermt 4es questions auxquielles elle ne saurait pas repondre*

Un dimanche apres-dinee, apres vcpres, iQs garcons du sacristain se mirent en route ^ trois,

Warten (Edouard) etait Tainc, Vicken ^Victor) ie second; et Stanten (Constant) le cadets etait une espece d'idiot, et U parlatt avec une *double Ungues* (c. a. d. 1! metlait la langue entre le^ dents ejfi parlant).^

En chetnin il trouva un pierrot mort; il Ie ramassa et ie mil dans la poche de son gilet. *fO, sot diable*, dii Warten, «que vas-tu faire avec celar*

— tfOn ne pent pas savoir*, dit Sta'iJten, £ela pour rait peut-etre bien servir.»

Un peu plus loin il trouva un vieus. bouchon, et t\ le ramassa aui?ii. — "O stu- |>ide «couiUon» que tu esJ» dit Vicken^ «laisse ^a lat>

— fiCela servira bieii*, repliqua StaiUsni con ne pent quelque fois pas savoirj* et i[ le mil egalement dans la pochc de son gilet. Un peu plus loin il trouva encore un petit

I Le oaif ateitr imitc aiitsnt que pouJhle U m^aite-fi


34^ CONTES FLAMANDS


cerceau, il le ramassa egalement et il le mit sur sa poitrine, sous son gilet

— «Laisse le toujours faire», dit Wartcn a Vicken, «et attendez vous deux ici un moment, fentrerai le premier.*

Warten entra et il dit h Rosalie:

«Ah! bonjour, Rosalie! et comment va-

t.a?»

— «Ah, tris-bien, Warten, assieds-toL»

— «I1 fait chaud aujourd'hui, n'est-ce pas, Rosalie ?»

— «Oui», r6pondit Rosalie, «mais il foit plus chaud dans mon cul.»

«Ah !» . . . r6pliqua Warten et il ne savait plus que dire, tellement qu'il etait etonn6, et il sortit

Vicken entra alors, et il dit:

«Ah, bonjour, Rosalie, et comment va la vie?»

— cExtra bien», dit Rosalie.

— «D fait chaud, n'est*ce pas?» reprit Vicken.

— «Oui, mais il fait bien phis chaud dans mon cul.»

— «Ahl.... dit Vicken, et il ne savait plus que dire non plus, et sortit Egalement.

Et le plus jeune, Stamen, entra k son tour, et il dit:


COKTES FLAMANDS 347


— «Ah, bonjour Rosalie, je viens allumer ma pipe.»

— «Ejitre toujours, mon gar9on», dit Ro- salie, et allume k ton aise.»

— «Ah 1 il fait chaud aujourd'hui, eh Ro- salie ?» dit Stanten.

-* «Oui», repondit Rosalie, «mais il fait encore plus chaud dans mon cul.»

— «'S'il en est ainsi>, dit Stanten, «fy cuirais bien mon pierrot* et il prit son picrrot mort dans la poche de son gilet.

— «Mais», dit Rosalie, «il pourrait en gtre chasse par le vent. . .»

— «Non, j'y mettrai mon bouchon», et il prit son bouchon dans la poche de son gilet.

— «Oui, mais», reprit Rosalie, «tout pour- rait bien sauterU

— «Oh alors, je mettrai mon cerceau autour.*

^ « Ah !....» dit Rosalie, et elle restait muette et ne savait plus que dire, et trois semaines apres on publiait les bans it P6glise et c'est ainsi que Stanten, Tidiot du sacristain, a epouse la veuve du Frutmeulentje.

Cf. Luzel, Contes popuL de Basse Bre- tagne III, p. 305.


34^ CONTES FLAMAND6


xxxu.

LES NCWS CHAffC^.

J %ywx on ioor un seigneur, qui avait la reputation d'etre un homme tres ■Gurieux. Ainsi ii ne voulait dans sa maison aucun dovtestiqae qui portait un mmi ordinaire. Un jomr il avak chasse son

  • <iMDestk)ue; ii vnt t'en presenter phisieufs

autresy mais Us foreot tous refuses, parce <\xkt kura noms n'^Cmteot pas f»sez drdles. Enfin, un rus6 compere vim postuler la plac^, >et il d^olapa s'appeler: Frends-mes^ouUleS' par-deniire. Ce nom, Monsieiir le trouva tres singulier, et il prit Thomme a son service. Quand cdui-ct st rendit avec amies et bagages a son nouveau poste, ie meuHier i|ui re^tasc a c6t^ du chateav, lui demand a: «Eh, rami, tu vas sans doute rester aa ckikiieau ? Commeot c'appelles-tu ?)» -^ ^Mer», ripondit le ruse. ^ «Mer», se dtt le mantier, «quei dr61e de noimU

Arrire au ohiteau, le mouveau domestiqae rencontrt le jardinier, qui ku posa la tn^m^ question. tNous servoos le mtoe setgneiu*», dit il, «il faut que nous nous connaissioDs. cComment t*appelles-tu, camarade?»


CONTES FLAMANDS 349^


— «Je iB'appeHe M&i-mime^, diMl, ct i* cofitiiiua son chemiiu

— ^Moi-mSme*, pensa It jardhiier, e» secoiiaat la t§t^ «quel iK>inl>^

Le domestique alia sonner* U diclara a la servante qu'il etait le aouveau clonxestiqu^^ et quand la servante lui diemanda son nom, il repondit: «Je m'appelle Le Chat.*

«Jesus Maria U, s'ecria la servante, «quel nom stupide!» Aussit6t Thomme commen9a une conversation avec la bavarde, et essaya de savoir par elle quelque chose au sujet de Monsieur et de sa filie. II apprit ainsi que totis deux annatent h rester longtemps au lit, et que la demoiselle soufirah souvent de crampes.

La premiere fois que Mademoiselle le rencontra et Itii demanda son nom, il lui dit qu'il s*iap|)eteit La Crampe. Elle tfouva a la verity ce nom fortbixarre, mais eHene dit rien et continua sa promenade.

Le* domestique etaii^ apris qiMlqut temps, dfiv«qu^ si ftmilier avec la serf^att, qu^l etait a toujE- mooieni dxns sa cuisiti* et qu'U mangeair les* nMMPOMUHC- dt» viande dtstiwes^M la tablttvde- Monsifvn

fiair alia- un jour s^M plaindie k $or> mahi* et lui dkt «ILe». meillears^ moreeaus-


350 CONTES FLAMANDS


oot disparu; Le Chat les a pris et manges, et tout ce que |e feds pour Ten emp^cher ne sert de rienl»

— «Eh bien, chasse-le !» repondit le mattre.

— «Fort bien, Monsieur, mais il ne veut pas partir quand |e le iui dis!»

— cTa, ta, ta», dit Monsieur en se moquant d'elle. «Ck>inment oses-tu raconter une chose pareille ?»

Entretemps le nouveau dotnestique etait passe quelques fois devant la chambre de Mademoiselle, mais il avait toujours trouve la porte fermee. Un matin cependant il la trouva ouverte et il s'introduisit dans Tapparte- ment. II reussit a se glisser aupres de la jeune iille sans Teveiller; mais a peine avait-il commence la grand e besogne, qu'elle se r^veilla, et reconnaissant le coquin, se mit a crier: «PapaI papa! La Crampe! La CrampeU

Le pere dormait dans la piece voisine et etait souvent oblige de se lever la nuit pour assister sa fille; souvent il avait experimente que les douleurs se calmaient et cessaient m€me completement, lorsque elle etendait les jambes en le9 ecartant. En entendant les cris de sa fille, il fit done comme il avait


CONTES FLAMANDS 351


deja fait auparavant; il lui cria de son lit: «Ce n'est rien, mon enfant, ouvre bien les jambes et etends-les, ce sera vitefinil» Mais Te domestique ne perdit pas son temps et la ieune fille ne cessant d'appeler au secours, le pere sauta a bas du lit, trop tard cependant pour attraper le domestique qui se sauva en bas. Maintenant le pere comprit ce qu'il y avait eu, et il se mit a la poursuite de notre homme, en criant: ^Prends-mes-couilles- par - derriere I Prends-mes-coumes-par-der^ riire /»

Le jardinier entendait les sots cris de son mattre et n*y comprenait rien. II essaya cependant d'arr8ter le fiiyard, mais a peine lui eut-il mis la main au collet, que le do- mestique se debarassa de lui avec un mouve- ment vigoureux, et le jeta dans Petang du chlLteau. Le mattre le vit se faisant des efforts pour regagner la rive: «Qui vous a jete la-dedans ?» demanda-t-il.

— ^Moi^mimeh dit en jurant le jar- dinier, c'est moi-mimeh

— «Restez-y alors», dit le seigneur, et continua a poursuivre son domestique.

Un peu plus loin il rencontra le meunier, et il lui demanda: «N'avez-vous pas vu mon domestique passer par ici?»


^m


35» CONTfiS FLAMANDS


— *HUtf9i^ repondit I'autrtf, «oui, Motr-

— - cNoli, pus hicT, aujourd*hui.»

— «N<>»i, dit le meunier, e^m ISer,

lis n^ parviiirent pas a s'emendre, et le nialiti etait d^i loin, lorsque le maflre se r«nit a sa p<kirsuitlB.


xxxm.

POURQUOI L^HOMME A DBS COUILLES;

Pongtne, Adam ^ait seiil au psradis;

II ettiit eniiuye de voir que I'^lon avaic sa cavale, le taureatt sa vache, ttitidi^ que ltd if avait auctuv €^ de son tsphct, ir alia done trouver Dieu le Pere eft se piaignit amerement de cette srtuation. «Voi» nn peu^ Dieu le Pere», dit*.il, «t» as doimf utte fffmm& a t^s le& anifltiaux, et a' ifioi seul tti n'en a pas donne. Vols, jusqu^u^ eoq lut nvime a- sa poule.» — «Bieii»j ^t Dieu le^P^j «nous feronsiiMrepo8Siblepourtecomeii«ri SeuR^ metHi ta feras comfne le& pOules: tti va* couter toi'- oddine Xb. con^gne que- tu- dewandest Voici deux oeufs. Tu v«s«t'l»S9e(Mr HiHle^nis;


CONTES PLAMANDS 35^


et tu auras soin de ne pas les quitter avant vingt-quatre heures.»

— «Pourquoi deux ?» demanda Adam.

— «Pour le cas ou m viendrais A en casser un, ou que Tun pour une cause quei- conque ne reussirait pas.»

Adam dut bien se souxnettre a ce pMh travaiL II se mit done a couver, m^is cela lui paraissait dur de rester sur les oeufs, et bientdt il vint ennuyer Dieu ie Pere,

fC'est si fatigant», dit-il, m^is Dieu le fijt retourner, et lui rappela qu'il ne pouvait plus les quitter. Apres deux heures cependan^ Adam devint fatigue dans les jarrets, et retourna aupres de Dieu le Pere avec la meme plainte.

— «Veux-tu bien retournerb dit Dieu le Pere, «Prends garde a toi, si tu quittes tes o^ufs encore une fois^ ]e te donnerai un^ punition dont tu te souviendras.:»

Mais le pauvre Adam n'y tenait biept6t^ plus. Apres un petit temps il ^e re^lorH. encore. «Eh bien», dit Dieu le Pere en cor lere, «pour ton chatiment les oeufs pendront eternellement a ton cul!»

C'est depuis ce temps que les hommes ont des couilles.

K^vnTaSia. rv. 23


554 CONTES FLAMANDS


XXXIV.

LA CREATION DE L^HOMME ET DE LA FEMME.

I'etait a Forigine du monde. Dieu ^tait occupe a creer rhomme et la femme ct dev^it encore achever son oeuvre. Les deux premiers hommes etaient fa9onnes, il ne restak plus qu'a fermer le ventre. Dieu le Pcre prit done une aiguille et un fil, et se mit a coudre le ventre d'Eve. Mais il s'aper^ut, un peu tard, qu'il avait pris le fil trop court. «^a ne fait rien», dit-il, «un petit espace peut bien rester ouvert. Seulement, je prendrai nrieux mes mesures cette fois.» n prit done le fil plus long pour coudre le ventre d^Adam. Mais quand il eut fini aved cdui-ci, il restait encore tout un bout de fil. < «Tant mieux», dit-il, «ce sera d'autant plus soltde.» n fit deux noeuds, et laissa pendre le petit bout;


CONTES FLAMANDS 355


XXXV.

POURQUOI i/hOMME A TOUJOURS FROID AUX GENOUX ET LA FEMME AU DERRI^RE.

I dam conduisit un jour Eve sur la glace. Or ^ il se fit qu'il eut envie de la baiser, et Eve se coucha sur la glace et se laissa faire. Mais depuis ce temps elle eut toujours froid au derriere, et Adam, qui s'etait trouve entre ses jambes, aux genoux. II parait que nous avons herite cela de nos parents primitifs.


XXXVI.


COMMENT L HOMME A APPRIS A BAISER LA FEMME.

jour Eve avait fait la lessive pour Adam. EUe cherchait en vain quelque chose pour suspendre son linge, lorsqu'elle remarqua au cul d'Adam quelque chose qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Adam

23*


35^ CONTES FLAMANDS


bandait justement. «Tiens», dit Eve, «voila mon affaire. Je cherchaie un clou, et celui-ci me viendra a point.* Et elle y mit aussitot (fifferentes pieces, qu'elle voulatt faire secher. Seulemeat le clou d'Adem n'etait pas assex fort pour supporter un poids pareil, et Eve voyait son linge en danger de tomber dans la boue. «Si nous pouvions mettre ce clou dans quelque chose», dit Eve, «nous serions tires d'embarras.» — C'est alors qu'Adam avisa au bas- ventre d'Eve un petit trou qu'il n'avait jamais vu auparavant. «Voila notre affair e», dit-il, et il enfon9a son clou. Mais il paratt que plus il enfonca le clou, plus il eprouva du plaisir, et c'est ainsi que Phomme a appris a baiser la femme et que nous avons conserve cette habitude.



LES TESTIGULES DANS LE

LANGAGE FAMJLIER FLA-

MAND.


es expressions qui surv^nt proviennent en gratrde partie de la Flandre Orientale, surtout de la ville de Oand, oh le mot kloot (couille) est d'un usage si general, qu'il n*est plus considere comme obscene. Le menne fait peut s'observer dans le juron liegPW^ w^fioXe (» neieacottilks), 9u'on«ntend autant dans la bouche des femmes et des enfants, que des homines, et awtant parmi les bonnes classes que parmi ie peuple. Souvent m8me, cette expression ne »ert qifi reftfof cer unc afftrmatfon oo tme negation, et on dira sans g8ne auctmet Ifermi, m*edie!


35^ LES TESTICULES


ou Aoi, m^cotefy sans jamais songer au sens premier des paroles qu'on prononce.

II en est de meme pour mainte expression flamande, contenant le mot Jdoot

La ville de Gand a la reputation, aupres des autres parties du pays flamand, d'abuser de ce mot. Cest ce qui a donne lieu a ce dicton en usage a Bruxelles : Een Genienaar hrengt altijd zijn klooien mee (Un Gantois apporte toujours ses couilles). — Pour se moquer des Gantois, on leur pose la question suivante: ^Hebt ^ ze mteH (les avez-vous apportees ?) ; et quand il est assez naif pour ne pas s*apercevoir que c'est une attrape, et pour demander: oiQuoi^^ on lui repond: «<fe klooten mn Arterelde* (les couilles d*Arte- vclde, tribun du 14* siecle, ne a Gand et qui a sa statue dans cette ville).


I. NOMS QU'ON DONNE AUX TBSTICtTLES;

haUen = ballesX de la permaakbaUen (~ balles

de plaisir). S

beier8 (a Ypres, = billes). eikeh (= glands: *k va<ig er tnifn ^ikeU aan

= peu mlmporte).


DANS LE LANG. FAM. FLAMAND 359


eitrs (= oeufs: hij he^t zijn Hera verstuikt

= il a attrape la syphilis.)

Rem. 
Jadis on employait kuUen (v. van den

vos reinaerde, II, 1311, 1967; encore quelque- fois maintenant), bOUni^ Roches), hneehien

(= valete) mu^aatnetfn (= noix de mus-

cade), vygen (= figues).

De grosses couilles s'appellent souvent hoereklooten (c. de paysan), parce que les campagnards passent pour 8tre mieux «membres> que les dtadins.

Zandhlocien est un nom . souvent donne a des testicules enfles par suite d'une maladie venerienne.


n. LE MOT KLOOT APPLIQUfi AUX HOMMES.

11 est souvent S3naonynie complet avec jcngen (= gar^on) ou avec man ou rtmtHh (= homme); d'autres fois il fedt nattre Tidee de niaiBtrie ou de $%mpUeitS, Tel estk cas par exemple dans les expressions suivantes. Em leHo&t tan €4n jangen, pan etn mannthen

(= un gar9on, homme niais); .«n 1elo€tj€ (= un pedt homme, un homme • ibonasse); een hlbot von Deinze (= id.);


360 LES TESTICULES


^ttM gp0ie bhot wm een vent (= Dn hoaiine

facile a contenter)j IskfotaA {9= bourse) a la meine signification

dan&i'expression: esn hloiOzak t^at^ een vent

(s un honune stu{>ide).

Le mot hloot emre sourent en com- position

a) avec un adjectif ou substaadf ^ i^^il suit, avec la signification de hommei een hoerekloot .(« ceo boer^ un paysan, avec

ao£ inegere noiancc de mepris); wsn dommeklooi^ dwatsMooi, stmiMMkloot (=3 un

niais) ; een droogkloot (=^ un homme sec, qui parle

peu); (90in kriimft^hlo^ {==^ un homme %ui a les

jambes recourbees); MM luUkivot {=s. un pouilieux); wm paapkloei («=: loi Ugot ou partisan ^

gens d'^gliae); mm stfwUid0ot (rati eeia jongeo of van een

manneken, » un pern bout dlMmiote); €f* auikvrkk^ (ae un fubricant de sucrev cu

un homme qm akne le sucre) ; «nt wuUJdtot ^surtont dans Ifexpresskon: em

gemdkkelijke vuilkloot = un hooune qui

aime ses aisei).


DANS LE LANG. FAM. FLAMAND 361


- b) avec un radical verbal qa'il suit, avec

kk meme signifkation:

^mi bt^heikloot {babMen = babille^) ;

ifm bommelkh^ (bommden = begayer);

een pemelkloot (pentehn = Msiner);

een raaakloat (razen = radoter);

^0m schijtkUot {sehijten = chier, peter);

een atreelkloot (streelen = cajoler);

een tjiepkloot ou schreemkloot (= pleurnicheur) ;

een wemelkloot {wemelen = etre remuant);

een zweetktoot (zweeten = transpirer)

et beaucoup d'autres, qui indiquent un

hoimne qui fait beaucoup Taction exprim^e

par le radical verbal.

c) avec un substantif qu'il precede, pour indiquer generalement uae tnauvaiae qucditS:

et» klootetthofftl wn een. manndsen (^^ utt

|)eth hommc); ,

klootenJdapf kiaet^npratd (^ niaiseriea, rai- sonnetnents denues de sens);

klfMttUch (= quelque chose sa^s valeur, qui

ne signifie rien, aussi un mensonge, line

«craqiie»)L Le mot pourrait biea trouver

son origine dans le «poissQn {viick) d'Avrila.

A pt^pos de ce mot, H faut rappekr la

I qneslton souvent posee en pays ^coattd :

.' Wdkt idjn. dff zev^n-^&orten viaohf^ -^ JUtoh^


36a LBS TESTICULES


Pi9ck, 9ehelfH9eh, meiviich, aprilvUeh^ stinh' 9i9eh, walpi^eh 4n kloctVi9eh, (Quelles sont les sept especes de poisson ? ^ La morue, I'aigleiui, )e poisson de mai, le poisson d'avrii, le poisson poant, la baieine et le Idootvisch). Moottnwinkel (s magasin ou Ton ne peut rien trouver).

d) avec un nom propre:

een Joosklooi, en patois tjooskloot (= Josse,

prenom; pour designer un nigaud); Jan^mijn'klooien (nom fictif pour quelqu'un qu'on ne veut pas nonuner ; reponse qu*on donne souvent a la question: Qui cela est-il i Ei jUy Jan^tnijn^klo^iUnt II ftiut encore ranger dans cette categorie ^expression suivante qu'on emend souvent: pour designer que quelqu'un est difficile - t>mt tt ten Pimt4 Ku9*mijn*hUoien.

m, LE MOT KLOOTEN DANS DES EXPRESSIONS,

a) hUeUn comme substantif, es com

binaison avec on verbe:

^fpi$teH (Terser): ho^Jle, ii$ zijn kkxdiH a/- gtfcun ft: (&= du cafe qui a perdu sa sftveur, parcc <iu'on y a ajoute trop d'eau).


DANS LE LANG. FAM, FLAMAND 3^


afsnijden (couper): iemand zijn Mooten af* snijden, zander dot hij er bij i» (= medire de quelqu'un pendant son absence).

aftrekken (arracher): iemand een kloot af" trekken (= faire accroire quelque chose a quelqu'un).

drinken (boire) : zich een sttik in zijn klooten drinken (= se soiller); hij heeft een stuk in zijn klooten (= il est ivre).

druipen (degoutter) : werken dat het zweet van zijn klooten druipt (= travaiUer ferme) v. loopen.

tien (manger): hij heeft vossekloo'^n g^eiten (= litt. il a mange des c. de renard, c. a. d. il est trop ruse pour moi). On dit aussi : die i8 ook te slim om sfront te eten, met een lepelken heeft hij genoeg (litt. celui-la est trop malin pour manger de la merde, il a assez d'une cuilleree, c. a. d. il est ruse).

gaan (aller) : naar de klooten gaan (= s'user, se faire vieux) ; H geloof gaat naar de Jdoaten (= la foi s'en va).

geven (donner) : iemand op ou onder zijn klwden geven (= donner une raclee a quelqu'tm) ; iemand toat schoppen onder zijn klooUn geven (= donner des coups de pied k quelqu'un).

hmigen (pendre) : dat kangt mijn klooiUn uit


364 LES TESTICULES


(=a cek m^ennuie) ; *k hek %r daar no^ een koppel van rwee Hansen (= peu m'importe).

hebben (avoir): een stuk in zijn klooitn hebbefi

- (=i avoir une pointe); pour renforcer on ajoute: Ujk ten oude Zwitser (= comme un vieux Suisse); hij heeft zijn klooien vol (=: il est rassasie, il a une pointe); hif heeft knepen in zipx oude klooten (== il est fin); hij heefi onder zijn kloo*en ge^ had (s= il a attrap6 des coups); dat mijn tanfe klooten had, het zou mijn onkel zijn (= si ma tante avait des c, ce serait nritm oncle, reponse qu'on donne a celui qui fait une supposition impossible).

hquden (tenir): hij houdt hel in zijn klooten (= il fait le paresseux); pour renforcer: hij houdt het in zijn leege klooten.

komen (venir): dat komi mijn klooten uit (= cela m'ennuie).

k*ii(fen (obtenir): hif zal het op ou onder zijn klooten krijgen (= il aura des coups); Itv moeat de. kramp in zijn oude klooten hirij§fin (7=? je voudrais qu'R d^x la crampe dans ses c) pour souhaiter dci mal a quelqu'un.

kuasen (baiser): kits mijn klooten; kua de

' khoien van 4r0f€ hairingen; Mte d>$n k$k


DANS LE LAKG. FAM. FLAMAND 365


zijn o%*ie hlooteu ; hij mag ne heer fijn mijn kkoten kussen, ah hij de kextr hee/t; hua nu de helft van mijn hlooten en mwpen de and ere helft (== allez au diable). Rem.: Ces expressions, qui sont des ^ variantes de la premiere, doivent Stre tites

anciennes. Elles signifient toutes, en tra- . duction litterale : haisez mes c, et rappellent

■ * rhommage rendu a Satan par les sorcieres

If au sabbat. Le souvenir du diable est

^ conserve dans Texpression, ou I'on parle

" du bou<: (bokj.

'^ On fait souvent de Tesprit, soit en re-

" pvondant a cette expression, soit en Pame-

nant d'une maniere inattendue, ou en

I'opposant a une citation biblique. Voici

quelques exemples:

Ku8 mijn klooten., ge zult heutr tusschen uw ianden hebben (baisez mes c, vous aurez du poil entre les dents);

de onnoozelen zullen God zlen, en de wijzen mogen mijn klooten kussen (= les pauvres d'esprlt verront Dieu, et les sages peuvent baiser mes c).

Qliand quelqu'un dit: Kua mijn kiooten, on Jui repond souvent:

Dtti ze mo hlooten kuBsen^ die uw tmtUe lekken (= que ceux-la baisent vos c.» qui




366 LES TESTICULES

lechent votrc gueule, c. a. d. qui vous caressent) ; ou bien : ge moet zoo van uwen n0u$ niet maktHf dot is teto teat ik kan, en wot gij niet hunt («= il ne faut pas faire tant d'embarras, c^est quelque chose que je sais faire, et rous pas).

L'expression figure encore dans des rimes obscenes, intraduisibles, et tres repandues :

Ku8t myn Iclooten en Irekt aant vel,

Poepen en is geen kinderspel.


Kust myn klooten^ en ga naar Halle, Breng den boer een vaantje mee, Hebt ge geen geld, verkoopt uw ballen, Q*hebt dan nog ne grooten kadeel

Leg gen (mettre) : aU ge niet kontent zijty legt

er utp klooten bij (litt. = si vous n'etes pas

content, ajoutez-y vos c). lekken (lecher) iemands khoten lekken (= lecher

les c. de quelqu'un, le flatter). Uggen (8tre couche): hij ligt nog mee zyn

klooten in zijnen nest (= il est encore au lit). loopen (courir) : loop naar de klooten (= allez

au diable); loop naar de klooten, ge zult

voor de kont weeHtomen (intraduisible) ;

aehter iemands klooten loopen (= faire des


DANS LE LANG. FAM. FLAMAND 367


efforts inutiles pour obtenir quelque chose de quelqu*un);

zijn klooten van zijn gat loopen (= se donner beaucoup de peine);

'Aj heb getptrkt, dat H zweet van mijn klooten loopt (= j'ai travaille tres fort);

hij heeft haast zijn klooten afgeloopen (= il est hors d'haleine);

M^t zijn klooten bloot loopen; met zijn klooten door zijn hroek loopen (= avoir le pantalon dechire). A propos de cette ex- pression, on raconte la scene suivante, qui se passe a Thdpital a Gand:

Un malade est aper9U par une nonnette, pendant qu'il travaille un peu a Tecart a reparer sa culotte dechiree; il etait en chemise. «N*etes-vous pas honteux, dit la religieuse, de rester la dans ce costume ?» — Moet ik misuchien met mijn klooten bloot loopen 9 demande le malade (litt. faut-il que je coure avec mes c. toutes nues). opvreten (manger): vreet uto klooten op, ge euU vleeaeh en haar hebben (reponse des femmes du peuple, quand leur mari de- mande a manger). persen (presser) :' iemund uit zijn klooten pereen (= retirer quelque chose a quelqu'un, sans qu'il s'en aper^oive).


368 LES TESTICULES


aiaan (Wrapper): tets in e^n leUniUn fskian

(= manger quelque chose, expression

tisitee m^me par les femmes); slaat dot in uw kleoten, U ie kalfvheseh

(as mangez cela, c'est du veau, se drt de

quelque chose de fin); aUes naar de hhoten elfuin (x= hacher

tout menu); iets nit zijn hloottn hlaan (=» raconter des

mensonges ou des farces). smijten (jeter): aUea naar de Morten smift4n

(= briser tout); iemand met zijn klooten omhoog amijten

(= renverser quelqu'un) ; emver — (= id.) ;

op den grond -- (= a terre); in de mod-

der — (= dans la boue); spelen (jouer) : iets in zijn klooten speUn

(= manger quelque chose). 8t$n»n (etre debom) : h^ heeft er gestaan met

zijn OHde J^oolen (= il est mort). trekken (tirer) : trekt ^en httar nit zijn hhoten y

  • t z^ kUf^n geHjk een beUe (iitt. arrachec

im poll de ses c, cela resonnera corarae

^me sonnette, c a. d. c'est un avare). vagen (frotter) : '& vaag er mifn klooten emn

(= )e m^n moque) ; d'apres ks villes, ce

  • Kcton devient: 'Jb T<mg er mijn €^ent8che

(k Gand) ou : mijn Antwerpseke ^ Anvers)


DANS LE LANG, FAM. FLAMAND 369


ou: mijfi Brussehche (a Bruxelles) hlooten aan. Souvent on sous-entend le mot hlooten :

  • k vaag er mijn Gentache aanf

Voici une traduction populaire d'une sonnerie militaire, que les gamins recitent souvent en imitant la musique: Hy vaagt zijn hlooten aan 't gea (= graa) Omdat er stront aan ea (= ia)' Vallen (tomber) : hij ia met zijn Jelooten in *t vetkot gevallen (= il est au Pays de Q)- cagne);

hij ia met zijn hlooten in de atront ge" vallen (= il s*est trompe);

op zijn hlooten vallen (= tomber);

met zijn hlooten in de modder vallen (= tomber dans la boue); in *t water (dans Teau) etc.

Varen (en cuire): H zal zijn hlooten varen (= il s'apercevra de la difference).

verstaan (comprendre) : daar verata ik de hlooten van (= je n'en comprends, connais rien).

Vetten (engraisser) : hij vet daar zijn hlooten ou zijn leege hlooten (= il s'engraisse la, il y a bonne vie).

vtUlen (remplir): zijn hlooten vuUen (Htt se remplir les c, bien manger). KQvnraSia. IV. 24


370 LBS TESTICULKS


WwhH (savoir): hij wtH bt ie Udoeien tan (»E il ii*en conikait rien:;

dot icet&n mijn Idoafn ook, en sst s^n zoo $tom (Htt ssr mes c savent cek aussi, et elles 8ont si stupldes; r^onse dornile a quel- qu'un qui racofite des cboses^ conauM de tout le monde). Zeggen (dire): aehter itmands kiooim^ ou: als kij «UM klootm ff^kem'd heeft, kwaad vtm hsm Me$$€n (»:> dire du mal de quelqu'un quand il a le dos tourne). 2iin (toe): dot i% im tmin Jt^o^ten (» cela me va);

H M0l ttfen aijm hl^im ^n (»= ce ne sera pas coauna il attend); ou bieo: ltif€n J#i khoim tt pot/. zUten (toe assis) : hij zit met z^jn htge klooUn in den zetel (= se dit d'un paresscux);

mijn klooten zijn 9ckier plat ffezeten (= je suis fatigue d'toe assis). II faut sqouter k ces expressions la for- mule tres energique: Mijn klooten ^ Pierrot qui sert a indiquer un refiis.

IV. D^RIV^.

EMh ou mooierij, corrtspofid esactcmeac au fran9ais eemOhnn^ih, dans le sans de


DANS LE LANG. KAM. FLAMAND ^Jt


mensonge^ craque, ^- letmnd e€n kloof eHje ou Jchoie mjstnaken ; faire accroirc quelque chose a quelqu'un.

Rem. r La derivation du premier de tes termes n'est pas certaine, Le genre gram- raatical de klixtte plaide pour la dirivatLon de celui-ci de elttte, k nom oaoyen-ne- erlandais du fabliau on de la farce po- pulaire. Klooieni verbe, correspond an fran^aia c^uilhnH€r : ge zyt bezig tnet mij t€ klooten ;

g'hebt miJ daar een eindekm gekloQt;

hier Moot men Frederik (= ici on trompc les gens) ;

gij ^ifff ***i; ?^ klooten;

ffienschiH klooten met open oogen;

tnenschett klooten j5 tnatir esn weet (■= science) j

hp heeft dm fitt (^ il s'y connait) om menschen te kloof tn ;

§m ktrel dU maar op de wtnld is otn i*ienschen te klooteti;

hmand kiooieny dat hei vuur uii z^i QO0fH


H*


yJ^ LES TESTICULES


V. VARIA.

1. Un illettr6 servait souvent de sujet de moquerie a cause de son ignorance. Certain jour on lui demanda encore une fois s'il connaissait bien ses lettres et on lui montra un M majuscule. — Oui certainement, dit-il, et en suivant du doigt les quatre parties de la lettre, il dit:

Streep op Streep neere Kloote gij mij 'A: Kloot u iceere, (trad, litt.: ligne en haut, ligne en bas; si vous me couillonnez^ je vous couillonne a mon tour).

2. Pourquoi les c. pendent-elles dans un petit sac?

R.: Parce qu'il faudrait autrement les porter dans la main.

3. Quel poisson n'a pas d'aretes ? — KlooU visch!

4. Farce de collegien: On s'approche d'un condisciple, et lui dit d'un ton myste- rieux:


DANS LE LANG. FAM. FLAMAND 373


«2>t> sloebers zijn aUijd te gareh (ces co- quins sont toujours ensemble.)

S'il ne connait pas la farce, il demandera : Qui? Sur quo! on liii invariablement : «2V«  couilles/*

5. Ou bien on lui dit : 4cDat es ne sloebeTy hein?» (Voila un coquin, n'est-ce pas?) Et s'il demande : «Qui ?» — cCelui qui pend au dessus de tes couillesI»

6. Un moyen de guirir les maui de dents.

Cette farce se debite au cafe, lorsqu*on vient a parler du mal aux dents:

cSi vous voulez vous debarrasser de ce mal, il faut aller a T^glise S^ Joseph a Alost (ou a une eglise quelconque qu'on designe) \ vous faites trois fois le tour de Tegbse, en priant ; et avant de partir, vous remarquerez pres de la porte de sortie un mendiant, dont vous irez baiser les gante, Vous n'aurez plus mal.»

Le conteur s'arr^te ici en regardant ses auditeurs. Si Tun deux est assez nalff pour repondre: «Mais un mendiant, comment aurait-il des gants?»


374


LES TESTICULES


— «Ah!» continue Ic conteur, «alf ffe zijn handsehoenen niet hunt hussen, dan hu9t fft mmor stijm kkwten.^ (Si vous ne pouvec baiser ses gants, alors vous baisex ses c)



CONTES DU DtPARTEMENT lyiLLE ET VILAINE.


I. LA DEMANDE EN MARIAGE.


|n apppelle Chausses-naires ^ dans les environs de Rennes, les personnes qui accompagnent les jeunes gars qui vont de- mander des filles en mariage.

Or, un jour, un pauvre innocent^ pria un petit tailleur de son village, malin comme un singe, d'aller avec Ivii demander la fille d'une bonne femme qui demeurait dans une autre paroisse.

I imbecile.


37^ CONTES DU DfiPARTEMENT


Tous les deux partirent et comme Us avaient plusieurs lieues a parcourir, ils em- porterent chacun un pain pour manger en route.

En passant pres d'une mare ou les gre- nouilles coassaient a qui mieux mieux le tailleur leur jeta une pierre pour les faire se taire.

— «Qu'as-tu jete la?» dit Tinnocent

— Mon pain, parce que 9a porte bonheur.

— Alors fvas en faire autant»

Et le gars jeta son 'pain aux grenouilles.

Apres avoir longtemps marche, Tinnocent eut faim et ne tarda pas a regretter son pain.

— Attends un peu, dit le tailleur. Via une barge de foin la bas et nous allons nous rassasier.

— Je n*sais point capable de manger du foin.

— Tu vas voir, quand on a grand faim on mange de tout. Puis le foin n'est pas si mauvais que tu penses. Ta bourrique en mange bien.

Arrive pres de la barge de paille, le tailleur s'en approcha mais mordit a belles dents dans son pain tandis que son com-


D'lLLE ET VILAINE 377


pagnon rouchait le foin comme une vraie bete.

— A tout coup! s'ecria-t-il, j'ai beau faire, je n'peux Tavaler.

— Poursuivons notre chemin, lui dit son compagnon qui avait restomac plein, nous allons arriver tout a Theure, et f espere bien qu'on va nous oflErir a manger. Seulement ne fais pas le goulu ou bien tu n'auras pas la fille. Je vas d'ailleurs, a table, me mettre a c6te de toi, et, lorsque tu auras assez mange je te toucherai le pied.

— C'est cela. Je cesserai de manger aussit6t que tu me previendras.»

Quand ils arriverent chez la bonne femme, celle-ci venait de cuire une bassinee de noces qui est, comme vous le savez, de la bouillie de ble noir. Elle posa le bassin par terre, fit un trou dans le mitan dans lequel elle mit du beurre, donna une ecuelle de bois a chaque personne ec invita les gars a pecker au plat

Tons les quatre s'installerent autour du bassin et armes d'une cuiUere prenaient de la bouillie qu'ils trempaient dans le beurre.

L*amoureux n'avait pas avale trois cuil«  lerees qu'un chat lui passa entre les jambes.


37^ CONTXS DUDtPARTEMENT


H crut que c'^tah son camarade qui Fayer-- tissait et ausshdt il cessa de manger.

^ Manges done hii disak la bonne femme, roangez done, repetah la fille.» Mais eUes eurent beau dire, le pretendas^ dedara qu'il n'avait plu« faioi.

La nuit etant venue, la bonne feoune io^ vita les voyageurs k concher, II y avait justement trois lits dan$ la piece, un povur la mere, un pour la fiUe et le troisieme pour Tamoureux et son compagnon.

Lorsque tout le monde fiit couche, I'inno- cent qui mourait de faim, et qui avait vu la bonne femme ranger le bassin de noces dans un coin dit au tailleur: «Je sais ben ou sont les noces, {e vas aller en manger.

— Cest bien, dit Tautre; mais tu vas m'en apporter, car moi aussi j'ai encore faim. Seulement prends garde de te tromper de lit. Tiens, pour plus de sGret^ donne-moi le peloton de fil que j'ai vu sur la chaise pr^s de notre lit Tu tiendras le fil et mcd le peloton, et comme cela tu reviendras tout droit par ici.

— J'ai compris, dit le gars,

Mais pendant que Finnocem nangeait lea noees, le malin tailleur jstA le peloton de fil dam le lit de la fiUe. .


D'lLLE ET VILAINE 379


Lorsqu'il fot repn, It gars remplit sa main de noces puis il snivit le fil du peloton. Arrive au lit de la jeunesse et croyant s'adresser a son camarade: «Tiens, dit-il^ menge-donc, dies sont vra bomies.»

La fUle qui dormait k derrtere en I'air vint a foire un pet.

— Ce n'est pas la peine de souffler, r6- pondit Pamoureux, elles ne sont plus chaudes.» Et il d(posa sa poignee de noces sur le der- riire de la fille. Cdle-ci se reveilla et dit: «Mi mire, ma mere! j'cri hen que fai ckiS dans ma chemise.

— Leve-ta ben vUe et va dans la cour te laver le derre a la mare.»

La jeune fille se leva et sortit dans la cour.

Le gars s'etant aper9u de son erreur chercha le lit occupe per le tailleur et finit par le trouver,

— J'ai les mains couvertes de noces, dit-ii» oh faut-il les laver?

— Dans la buie qui est 111 pr^ de la fen6tre.»

L'imb^cile enfon^a les deux mains k la fois dans le goulot du vase en gr^ qui €tait tres etroit et ne put les retirer.


380 CONTES DO D^PARTEMENT


— Coounent fairc? dit-ii au tailleur, j'ai les mains prises dans la buie.

-- Va dans la cour et casse le vase contre une roche,»

Le gars sortit et voyant queique chose de blanc, pres de la mare, crut que c'etait une pierre. n frappa la buie de toutes ses forces sur le cul de la fille qui poussa un cri et tomba dans Teau.

La mere accourut, le tailleur ^ussi, mais le pretendant, lui, se sauva a toutes jambes, n'osant plus, comme bien vous le pensez, faire sa demande en manage apres une pareille equip^e.


2. LE BAPRAGE DE L^ETANG DE COMBOURG.

Ine fille de Combourg s*en alia a con- I fesse au cure qui lui dit apres Tavoir ecout^e attentivement:

— «Nous me reviendrez dans quinze jours, ma fille, et je vous donnerai ['absolution. Allez et ne pechez plus.»

La fille qui avait Toreille un peu pares-


D'lLLE ETVILAINE 381


seuse crut avoir entendu : «Allez et ne pisse{ plus.»

«Singuliere penitence qu'il m'a donne la, disait-ellet Raster quinze jours sans pisser me parait bien difficile. Je ne sais pas si je pourrai attendre. Enfin j'essaierai tout de m8me.

La malheureuse resta douze jours sans satisfaire ses petits besoins; mais n'y tenant plus elle courut au presbytere et dit au cure : — M. le Cure, ce n'est pas possible, je ne pourrai jamais rester quinze jours sans pisser, je soufire trop ; malgre moi 9a m'echappe . . .

— Ma fille, que dites-vous la? Jamais je ne vous ai donne pareille penitence. Je vous ai dit: «Allez et ne pechez plus.»

» Ah! mon Dieu, si j'avaissut Oh del! quel bonheurl» £t la fille alia s'accroupir au pied du chateau de Combourg. Elle pissa pendant cinq heures et toutes les pierres qui se trouvaient sur le coteau devalerentdans Tetang, et formerent le barrage qu'on voit encore aujourd'hui.


382 CONTfiS OU DAPARTEMENT


3* LA POULE COf^tE EN DEUl.


ne pauvre bonne femme, en raourant, ne laissa, pour tout bien, a ses deoz fiUts^ qu^une poule nraigre.

Pour partager cette succession, ks heri- fins ne Tirent qnfun moyen: couper la pomie en deml

L'tiae^ eft veritable gourmaode, mangea sa moilie tout de smtt^ Yrnmre, ayant le coour phis sensible > eut Fidee de faire vivce sa moitiil de poule» EUe fit en sorte, avec un morceau de bois^ de reconstttuer la partie qui manqsudt^ et fut si adroite et s*j prit si Men, que sa b€te ne aaowrut pas.

Un jour que la pouk ^tait a gratter sur vn fiunier, cdle deeouvrit un pot rempti de pieces d'or. Maia an m€me moment un ^an^er vine a passer et apercevant I'or qui brillait au soieil, il s'en empara^

La poule s'en alia raconter a sa mattresse ce qui venait de lui arriver.

Cette demiere en fit part a sa voisine, et les deux femmes resolurent de courir im- mediatement apres le voyageur pour re-


D'lLLE BT VILAINE 383


prendre Tor qu'ii avait derobe. La poule leur fit voir le voieur qui se sauvait bien loin, bien loin.

Elles le suivirent jusqu'a une auberge ou il entra. Eiies m^mes j penetrerent et, comme bi imit etait venue, demanderefxt a souper =et a coucher, ce qui leur fut accorde sur leur bonne mine.

A table Tetranger se trouva place a cdte

  • des voyageuses et fut, pour elles, pletn de

prevenances. A le fin du repas il s'enhardk j0i£iBe a kur demi»ider leurs noms.

La mattresse de la poule repondit: «Je m'appelle Jechie et, chose curieuse, ma vot- -moQ s^appelle JmchiLh Ces noins singuliers iirent rire tout le monde.

Enfin les voyageiffs fatigues se retirerent <<ians leurs chambres.

  1. * ♦

Au milieu de la nuit Tune des femmes «e mit it pousser des cris lamentables en disant qo'ellc souffrait atrocemcnt et qu'dfe aRait certainement mourfr.

Tous les habitants de Thdtel, se leverent ^et se rendirent dans la chambre de la ma- lade pour lui prodtguer des soins.

L^tre voyageuse, profitant du trouble ^^fiieral, se glissa dans la chatnbre de T^tran-


384 CONTES DU DfiPARTEMENT


ger — qui, lui aussi, etait alle voir ce qui se passait chez sa voisinc, — et lui prit Je famcux pot rempli de pieces d'or.

Le matin, la malade se trouvant mieux, declara qu'elle se sentait assez bien pour voyager, et qu'elle tenait a rentrer prompte- ment chez elle.

Les deux femmes partirent done presque au lever du jour.

EUes avaient une riviere* a traverser et^ comme il n'existait pas de pont, c'etait un pauvre vieillard qui moyennant un sou par personne, transportait sur son dos, les pas- sagers qui se presentaient

Le bonhomme etait deja a son poste et les passa immediatement.

  • ♦ *

A Photel, lorsque Tetrar^er se leva et voulut compter son or, il ne le trouva plus. Qu'on juge de sa stupefaction. Ses soup- 90ns se porterent sur les deux femmes et en apprenant qu'elles etaient deja parties, il n'eut plus de doute et se mit alors a leur poursuite.

Lorsqu'il arriva au bord de Teau le vieillard revenait justement de porter, sur Tautre rive, la derniere des deux commeres.

En voyant ce nouveau personnage tout


D'lLUE ET VILAlNi 385


ef!ar€ et qui gesticulait, le passeur comprit qu*il etait en presence d'un Monsieur presse et s'en alia lui tendre Techine. L'etranger sauta plut6t qu41 ne monta sur le dos du bonhomme, et ainsi juche aper9ut les voya- geuses qui s'enfiiyaient a toutes jambes. Se rappelant leur nqm il s'ecrUi de toutes ses forces: «Jechi&l JeohieJ^

— Ahl ne faites pas cela, lui dit le vieillard, ou je vous/om5 dans Viauh

Mais le braillard ne Pecoutait pas et criait plus fort en s'adressant a la seconde: «Jai- f^h^e! J^ichieU

— Cest trop fort, repondit le bonhomme. Je te previens et tu ne m'ecoutes pas; tant pis pour toi, tu vas boire un coup. Joignant ie.gsste a la parole il le precipita dans I'^^u a un erairoit profond ou les pauvre dia^je .dispantt sous ies feuiUes de nenuphars.

On ne revit jamais cet etranger dans ,le

pa^, M.la propnetaire de la poule coupee

.en deux, put conserver, sans craiote d'tee deposs^dee, le pot rempli de pieces d'or.


XfvnraSta, IV. 25


VARIA.


I. A RULE OF THE MONKS OF ANCIENT IRELAND.


Bow the privy* houses and the urinc- " houses, they are the abode of demons. Let these houses be blessed by any one goii^ thither, and let him bless himself when he enters them, and it is not kwful to say any prayers in them, except Deus m adjutorium to festincLH

Dr. Reeves, On the Culdees, in the Tram, of the K Irish Academy , Vol. XXIV, Anti- quities, Part n, p. 2og.


VARIA 387


2. LA MERDE SYMPATHIQUE.

|i quis ad ostium tmim cacaverit, idque prohibere intendas, ignem ferri recenti cxcretnento superstruito ; mox per magneus- mum natibus scabiosus cacator fiet; igne iddelicet torrente excrementum et tosturae acrimomum quasi dorso magnetico, in anum impudentem propeliendo.

VanHelmont, Z)e magneHca vulnerum curatione. § 21 ; — cite dans the Archaelogia, T. XLVI, p. 134, n.

Le meme genre d'enuo&tement se ren- contre sur la C6te-d*Or d'Afrique:

Another mode is for the priest to obtain from the applicant some of the faeces of the victim, which he then mixes up with some preparation, the result being supposed to be that the victim will shortiy die in great agony of some internal complaint.

Major Ellis, The Tshi-speaking Peq^les 4>j the Gold Coast of West Africa, London, 1887, p. 143.


25*


3^6 VARIA


3. JLA MBRDE EN AOtDECINE.

|ans les environs de Calw, dasis iJa For^t-Noire (Wiiittembcrg), lamei:lle' hiimaine toute chaude est apj>liqi»e «ur les otsces, surtout dans les maux de sem des irannes en aooches, Cela s'appdle GoUsaihe •conguent d'or»; et Fauteur .aUemand qui rapporte le fait ajoute qu'on emploie sourent toe xeroede {Ahmanrtiay X IV [1877], p. •273).


4. UN RIX£ BHALLU^UE DAN&USS PYB^N^BS^

»rguere encore, les jeunes gens de oe village [Poubeaii] allaient en procession, le soir du mardi gras, faire sur la pierre tm grand feu de paille. lis marchaient un it •un, diacim^tenattt par derriere relui t^ni'le precedait et s'avan9aient dans une attitude et avec des gestes a la fois burlesques et obscenes. Le feu allumd, ils dansaient autour de la pierre, penem manu proferentes. Les


VARIA 389


lites; de cette £§te nocturne qu'on c€lSM*ait encore il y a une trentsune d^annees et qu'on^ nommmt la fgte de gagnolis, blessent trop la^ d^ence po«Er que je les decrive avec tou» leurs d^tadls..

7. LacRzey Le culte despierresdatts l^ pays de Luchon (dans Its Comptes^rendUs^ de FAssoc. Fran9. pour TAvanc. dcs Sciences, Coifgrfe de Paris, 1878.)


5. PHILTRES SYMPATHIQUES.

Ijulier qfuae semen virr sui in cybum miserit, ut inde amoris ejus plus con- <ivpt9ti, VII annos poeniteat.

Stmiliter iUat poeniteat, quae semen vivi sui negkxerit, aut in arbtx^em putddan^pontty u( noa generet lii»co&

Liber poenitentiftlis T h co dorl Areittepii«  copi Cantuarensis ecclesiae. XVI, 30.

F» Kanstmann,. Die' Laieimaebe nni- mukMkeker ier AMffebacksen^ M«huv ^844^

pi 5^

Oa tnnve vme mtttidn anaiqpie dam^ Iff Pimtemial dbr Saint BoiiiAbc&


390 VARIA


Bibisti ullum maleficium, idem herbas vei alia causa, ut non potuisses infantes habere^ aut alio dcHiasti aut hominem per positionena occidere voluisti, aut de sanguine et de ae- mine mariti tui, ut majorem de te haberet amorem, aut gustasti aut chrisma bibistL Ann. VII. [L e. septem amos poenitcat]

B i n t e r i m , Die vorfugl, Denkw, der ka* tholischen Kirche, V. Bd. 3. Th. p. 433.

Pour une pratique analogue en Ecosse, voir Kq. II, 256.


6. LA CYTHiRE 0C6AN1ENNE.

|n a souvent presente dUe de Tahiti^ decoirverte au siecle dwnier, comme urie sorte de CyAcre oii les mystcres de Tamour s'accomplissaioat en public et comme une fSte. Cette renommee a*t-elle un fbnde- ment ?

IVapres une relation du voyage de Cook> ce seraient les matelots de ses navires (par consequent des Europeens), qui auraient 4o&ne cet exemple de cymsme^ tint, apres les privations d'un long. voyage, ils etaient


VARIA 39^


presses d'avoir dcs femtnes ! «0n a imprime que les Ta'itiens satisfont leurs desirs de la maniere la plus brutale, et que semblables aux animaux, ilss^accoiiplent en public. J'ai examine ce pretendu fait avec beaucoup de soin, et je declare solemnellement que j'ai vu pendant mon sejour a Tai'ti des indecences incroyables, mais quelle sont ete commisses par des 9eD$ de nos vaisseaux. Les matelote attentoient ouverteipent a la chastete des fenuziea, et iU employoient k violence, lors qu'ils ne pouvoient rien obtenir de bon gre : plusieurs ftirent punis severement. Assurer que les TaTclens n'ont aucun sentiment de pudeur^ qu^ls pratiquent^ sous les yeux de tout le monde, les mysteres d'amour que les autfes peuples ont soin de cacher, c'est une calomnie. Cette brutalite n^est point autorisee dans le pays, ainsi qu'on Ta soutenu, et les prostituees elles-memes ne font rien de pareil» (Troisieme Voyage de Cook... traiuit de I'Anglois, Paris, 1782, p. 235).

M. Ploss a r^uni d'autres temoignages ana- logues sur la conduite des matelots europeens daps ' les voyages d'exploration {Das Weib^ ri'tiSSslp. 234).


3^^ VARli


BIBLIOGRAPHIE DES DICTIONNAifiE 6R0TIQUE.

(suite; voir t. tt. p. 3^0'.

liotiomitaiFift ^Fotiqtie La^^Ff^en^d^ ptit I Nkolas Biondeto [«v6i3et im Pa^«ii«»li^'

ibis ^ui^ \e mnmsttk ^i^a4f| tir^ d^ notes ftt additions 6e FrAh^oii iiM<

tique paV Id ti'iidaoteJur M "NfadcM d'^rotdogi^ deForbi^g; (LiKjA:FV^> 8*^ Firisl Lisfcttt? 1^5. Manbei d^^ro^ologie clflsslqae par Fr^ Qi^ Fdrbi»tg (La^ ei frafK^. z ^olsl ^. Parts. Lkeuk id82(^

FiGAM^/bSi

CA long glossaife d'^bi^tf i^erid se trouve (p. 579 — 661) a la sui^e de fediti^on de^ Oeuvres de Rabelais pubti^e a P'af^, chez Ledentu, en 1837, in-4.


VARIA 393f


ANGLAIS.


A. Classical BkltioriJiry of fht vui^ai' tongue (by Captain Grose). 8^ Lond. 1785.

Bo Do Do Eftlarged by Piercd

Egan (bdst Editioti> 80.* Lond. i82>


8. zin TC-iENfiR wtrt.

H' BH^ *^ Greisler * war mit seinem Weibe im I^QI Wirtshause in grosserer Tischgesell- schafty Da kam die Rede darauf, weshalb der Greisler iiber der Thar seines Ladens kein Schild hangen habe. Ein Wort gab^ da das andere ufid als dem Greisler die Neckerei zii viei wurde, schrie er vol! Unwillen : »Wer bei meinem Laden durchaus ein Schild sehen will, dem zeig ich meinen nackten Arsch, da hat er ein Schild mit zwei Schinken^ einer Wurst und zwei Eiern.*»


X So heifsen die Kramer in Wien, welche Schinken, Wftrste, Eier, Schmalz, Butter a. dgl. verkaufen.


394 VARIA


9. A HINDUSTANI PROVERB.

IHI^t^^, na ghar rakkha. «He neither UBI stooledy nor keipt his houses.

The story is told of a Yat having refuted a king in an argument and being promised what he would in return. He asked for leave to soil the royal cushion.. The king would not break his word, so the ministers made the proviso that he might soil the cushion but must not make water. If he did so, he was to lose his house. The Yit eouki hot manage this so he lost his house. Hence the proverb, which is a variant of the pound of flesh and Shylock.

Fallon and Temple, A Dictionary of Hmdustani Proverbs, p. 94. '


10. AN ENGLISH POPULAR STORT.

Young lady was out riding, accom- panied by her groom. She fell off her horse and in so doing displayed some of


VARIA 395


her charms; but jumped up very quickly and said to the groom : «Did you see my agility, John?> «Yes, miss», said he, «but I never heard it called by that name before I» — An other version has it: «Yes, miss; but we calls it cunt in the kitchen!* t.


II. LE VIT DE FRANCOIS I.

|n chroniqueur genevois, Bonivard, a raconte une farse des Qercs de la Ba- soche a Paris, se moquant du roi Fran9ois I avec une liberte tout antique. Par suite de ses foUes depenses, le roi avait ete force de congedier douze cents hommes d'armes, pour n'avoir plus a ies payer:. <;$us quoy la ba- zouche de Paris fut esmeue de jouerune telle farce. lis firent tailler un gro$ membre d'home qu'ilz coronerent et mirent svis une charette et alloyent Im donnantz du fouet par touz Ies quarrefourz et avoient des. genz apostez qui leus disoient: mes amis, a qui est ce paouvre vit que allez ainsy fouettant? et en quoy s'est-il mesfaict? lis repondoient: c'est le vit du roy, qtii ha bien mirite le


39^ VARIA


fbufet' tff pys. Cdmme disoiewt lefs ttutta^i HaAV cheviDche sft cousine > — II h* bwm- Mc^pys, disoifettt-lis. — Coifienr? H«-i* ^bfevauche set sent} — Pys, repondoit^<^; — Pstr aivanture, sa mere ? — Encore pys. — 11 est par avanture baugfe? — Encore pysf. — Que si gros crime ha-il done commis? -- 11. ha chevauche XIIc hommes d'armes, diet-on par conclusion.»

Mimoires de la Societe des Antiquaires de France. 3« Ser. T: V (1862) p. 142.


  • "^«^-


A SCHOOLBOY RHYME.

JSjpv^tflSAwi Vol in, p. 364: TheS€to(5^- b«y*^ rhymd t» & pOMdjr f«r a Sdi^ by V^: Arnold wHich begins: Amo, amas, I love a lass Ai a' cecfar faH sttid slendei^, Sweet cowsfip's grafee is hernominartve case And ihe^s of tile ftminme gender.


VARIA 397


NOTES TO A WELSHMAN'S LAMENT.

(See p. 282 supra)

1. I can make nothing of the first and se- cond lines of the ist verse.

2. ^Cyfartah in the 3^^ verse — I can not make any sense of «clefyd cyfarjoi* = an equal «sickness». — I have ren- dered it by «Corresponding sickness* — but am not satisfied with it.

3. Clomen «- I suppose this is 5= Pudenda muUebria — but I have never heard it called by that name before.


V-^ 'i-V,


TABLE DES MATlfeRES.


Une sotte jeuae femme (Conte d*un tsigane d« 

Pologne trad, du tsigaoe) . Folk-Lore Polskie (Folk- Lore polonais)

a. Piosniki (Chansons). Zagadki (Devinettes)

b. Conte (Province de Cracovie) : L'

ct Ic li^vre Vierxeilen aus den osterreichischen Alpen Jfovelle popolarl umbre .... I. II festino d'araore turbato . II. Lu prete sminchionatu

III. Timitilla ....

IV. La per&^ delle doime. V. La protervia dei ^ti punita

VI. La spe^aletta . ' .

VII. La sposa caritatevole .

VIII. La capra bergoUa . « 

IX. La malizia precoce d'una fanciulla

X. La donna ha un punto piii del diavolo

XI. La finta inferma . . .

XII. La nipote delj>rete e il morto risusci-

tato ....

XIIL La merla e costanza

XIV. La compagnia di san Bracale

INovelle popolari toscane . .

II prete bracalone Note comparative al I voL dei KqtmrddiM Lol tentation du confesseur. L^gende irlandaise


pages.


8 66

76 79 134 X34 136 "39 14X 14s 150 X54 158 163 i6s z66

169 X7X 176 x8o z8o X93 a69


TABLE DES MATlfeRES


399


The Welshman's lament

L*6tron parlant. Conte du pays messin Contes Flamands de Belgique

I. La jeane fille et le b^nitier IL Le charbonnier qui avait ffrimp6 son chat

III. Dedans ou centre c'est la mdme chose

IV. Le pommier

V. Le cui€, le sacristain et la servante

VI. Le cur6 qui avait peidu une couille VII. Le cur^ qui avait mang6 un mile de

lapin

VIII. Le pape dans Rome.

IX. Encore beaucoup plus que (a

X. L*homme qui avait 6pous^ un pucelage

XT. La servante qui ne s'essuyait pas le cul

XII. La servante du cur6 et Tanguille

XIII. La beguine et le gargon boucher

XIV. La queue d*^talon XV. La grosse gueule

XVI. L*homme qui en avait trois.

XVII. Mettez-y la parade 6galement

XVlII. La jeune fille qui avait deux pucelages

XIX. Le souper r6chauff6

XX. Le pucelage cousu

XXI. La jeune fille qui 6tait devenue un chat

XXn. Au del

XXin. Viv6 1* Anglctcrre ...

XXIV. Un ^zemple de sensibility . XXV. La grenouille et le grillon , XXVI. Le paysan et son domestique XXVII. Pour cause de changement devant

I'entr^e est par derriire XXV III. Les grains du chapelet XXIX. Viol^e -.- . . .


38x 388 297 297

999 300 30X 303 305

307 308 3ii 3x2 3x4 315 3«7 3x9

322

325 324 3aS 326 326 330 331 334 335 335 338

34X 341 34a


TABLE D£S MATi:&RES


ix-hoit aunes du mime

histoire du pierrot mort . ,

S8 noms changes . . • .

>urqaoi I'hpmme a d«8 couilLes

i oration de I'homme et de la femme

•urquoi I'homme 4 toujours froid aux

genoux et la fenuae.au derri^e mment I'homme a appm k baiser la

femme . . • •

5S dans le langage famiUer flamatd oms qu'on donne aux testicules e mot kloot appliqui aux hommes e mot klooten dans expressions drives .... aria . . . . . •

l^partement d'lUe et Vilaine demAnde en mariage barrage de Tetang de Comboorg poule coup6e en deux


rule of the monks of ancient Ireland

merde sympathique . .

merde en m^decine

rite phallique dans les Pyr^n6es litres sympathiques

CytlUre oo^anienne >liographie des dictionnaires Arotiques a Wiener Witi .... Hindustani proverb

English popular story

vit de Frai{(ois I . • • • >y Rhyme

Welshman's lament (see p.^Sa)




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