Marquis de Sade and Comte de Mirabeau  

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In May 1777, Comte de Mirabeau, 18th century French aristocrat was imprisoned at Vincennes. There he met Marquis de Sade, both of them imprisoned by lettre de cachet, both libertines; however the two disliked each other intensely. They both wrote prolifically in prison, both suffered from graphomania, Mirabeau would write letters to Sophie, Le libertin de qualité and the Erotika Biblion; Sade was incarcerated in various prisons and insane asylums for about 32 years (out of a total of 74) of his life; much of his writing, starting with his debut Dialogue Between a Priest and a Dying Man was done during his imprisonment.
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In May 1777, Comte de Mirabeau, 18th century French aristocrat was imprisoned at Vincennes. There he met Marquis de Sade, both of them imprisoned by lettre de cachet, both libertines; however the two disliked each other intensely. They both wrote prolifically in prison, both suffered from graphomania, Mirabeau would write letters to Sophie, Le libertin de qualité and the Erotika Biblion; Sade was incarcerated in various prisons and insane asylums for about 32 years (out of a total of 74) of his life; much of his writing, starting with his debut Dialogue Between a Priest and a Dying Man was done during his imprisonment.

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Sade timeline Sade in prison

During a joint stay at Vincennes prison Marquis de Sade and Comte de Mirabeau meet. The two disliked each other. Mirabeau had been imprisoned on June 8, 1777 and was released only on November 17, 1780. It was during this time that he wrote Lettres à Sophie and Des Lettres de Cachet et des prisons d'état.

De Sade had been entered in the Vincennes prison on February 13 of 1777 where he would stay with minor interruptions until his move to the Bastille.

On June 28, 1780, the Captain of the Guard, M. de Valage comes to inform Sade officially of the supression of his walks. According to the report of the warden, M. de Rougemont, Sade, feeling mistreated, starts to shout at Mirabeau, down below in the prison yard taking exercise, calling him the Commandant's catamite.

Later, Mirabeau would comment by letter on is encounter with Sade.

"Yesterday M. de Sade fired his cell. He did me the honor of introducing himself to me and without the slightest provocation on my part he made me the butt of his infamous attack. He accused me of being the favorite of the inspector of prisons M. de Rougememont — who accorded me the privilege of a daily stroll which was denied him. Finally he asked for my name so that he might have the pleasure of cutting my ears off after he would again be at liberty. Then I lost patience and replied: 'My name is that of a gentleman who has never cut women up, and poisoned them, and who will spell the name out on your back if you won't shut up, for which business I shan't have much regret.' Whereupon he kept still and he hasn't dared to open his mouth since. If you are inclined to bear me some ill-will about it I might answer that it is easy enough to exercise patience at a distance, but mighty sad to live under one roof with such a monster," --a letter by Mirabeau of 28 June 1780 cited in Ehof.

From L'oeuvre libertine du Comte de Mirabeau by Guillaume Apollinaire:

Bon nombre de détails aussi libres figurent dans celles de Mirabeau.

Arrêté le 14 mai 1777, l'amant de Sophie fut enfermé à Vincennes le 8 juin 1777 et n'en sortit que le 17 novembre 1780.

Le marquis de Sade était au donjon depuis le 14 janvier de la même année. Mais Mirabeau semble avoir ignoré ce détail à cette époque et la lettre adressée à M. Le Noir, le 1er janvier 1778, témoigne de cette ignorance.

«Faut-il citer un de mes parents ? Pourquoi des crimes horribles et pour qui une prison perpétuelle est une grâce que toute la bonté du souverain pour leurs familles a eu peine à leur accorder, plusieurs scélérats de cette espèce, dis-je, sont dans des forts où ils jouissent de toute leur fortune, où ils ont une société très agréable et toutes les ressources possibles contre le mal-être et l'ennui inséparable d'une vie renfermée.

Faut-il citer un de mes parents ? Pourquoi non ? La honte n'est-elle pas personnelle ? Le marquis de Sade, condamné deux fois au supplice, et la seconde fois à être rompu vif, le marquis de Sade exécuté en effigie ; le marquis de Sade dont les complices subalternes sont morts sur la roue, dont les forfaits étonnent les scélérats même les plus consommés ; le marquis de Sade est colonel, vit dans le monde, a recouvré sa liberté et en jouit, à moins que quelque nouvelle atrocité ne la lui ait ravie...

Vous me blâmeriez, Monsieur, si je m'avilissais jusqu'à mettre en parallèle M. de Railli3, M. de Sade et moi ; mais je me ferais cette question simple... De quoi suis-je coupable ? De beaucoup de fautes sans doute ; mais qui osera attaquer mon honneur ?... Mon père, parce qu'il est le seul que je ne puisse pas repousser et couvrir d'infamie. Qu'il articule des faits et que ces faits me soient communiqués. Je l'ai demandé cent fois, mais il a trop beau jeu lorsqu'il parle seul pour changer de partie... Cependant, quelle différence de la situation des monstres que j'ai cités à la mienne ? Je suis dans la prison du royaume la plus triste et la plus cruelle, à la considérer sous tous les aspects (je parle de celle destinée aux gens de ma sorte) ; j'y suis dans la plus extrême pénurie ; dans l'isolement le plus absolu, je dirais le plus affreux, si vous n'étiez venu à mon aide...»

Mais le marquis de Sade devait lui révéler sa présence et, le 28 juin 1780, Mirabeau écrit au premier commis de la police, l'agent Boucher, qu'il appelait son bon ange : (...)

«... Monsieur de Sade a mis hier en combustion le donjon et m'a fait l'honneur en se nommant et sans la moindre provocation de ma part, comme vous le croyez bien, de me dire les plus infâmes horreurs. J'étais, disait-il moins décemment, le giton de M. de R. . . (3) et c'était pour me donner la promenade qu'on la lui ôtait. Enfin, il m'a demandé mon nom afin d'avoir le plaisir de me couper les oreilles à sa liberté. La patience m’a échappé, et je lui ai dit : « Mon nom est celui d’un homme d’honneur qui n’a jamais disséqué ni empoisonné des femmes, qui vous l’écrira sur le dos à coups de canne, si vous n’êtes roué auparavant, et qui n’a de crainte d’être mis par vous en deuil sur la Grève[2]. » Il s’est tu et n’a pas osé ouvrir la bouche depuis. Si vous me grondez, vous me gronderez, mais, par Dieu, il est aisé de patienter de loin et assez triste d’habiter la même maison qu’un tel monstre habite."





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