Minski machine  

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"Then Minski asked, would we like to see him hurt those sixteen girls tied to the columns, all sixteen at one stroke? I urge him to start his machine; he gives a tug on his tackle and the sixteen wretches, screaming in unison, are simultaneously attacked about the hindquarters in sixteen different manners, one is pricked, the next burned, another scourged, yet another tweezed, raked, scored, grated, stabbed, slashed, chopped, etc., and all that so forcefully that the alcove is drenched in blood.

"Were I to pull harder," Minski explains to us, "and it sometimes happens that I do, everything depends upon how things stand with my balls, but, as I say, I have merely to pull harder on my lanyard and the lot of them are done for; I like to go to sleep lulled by the thought that at the bare hint of a desire I can perform sixteen murders."

--Juliette (1797–1801) by Marquis de Sade, tr. Austryn Wainhouse

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The Minski machine is a fictional device featured in Juliette by Marquis de Sade, devised by the ogre Minski. It is located in monastery of Sainte-Marie-des-Bois.

This machine fort ingénieuse was invented to hang, stab and decapitate sixteen victims all at one once (Marquis de Sade: His Life and Works). Minski and the the machine are introduced in the third part of the novel. The machine is desribed as (for English translation, see inset)

"Je le pressai de nous faire voir cette singulière machine. Il tire ses funestes cordons, et les seize malheureuses, criant toutes à la fois, reçoivent toutes individuellement une blessure différente. Les unes se trouvaient piquées, brûlées, flagellées ; les autres, tenaillées, coupées, pincées, égratignées, et tout cela d'une telle force que le sang coula de toutes parts.
- Si je redoublais, nous dit Minski, et cela m'arrive quelquefois, c'est selon l'état de mes couilles, mais enfin si je redoublais, du même coup ces seize putains périraient sous mes yeux ; j'aime à m'endormir dans l'idée de pouvoir commettre seize meurtres à la fois, au plus léger de mes désirs."


Quote

Minski fait un signe, et l'enfant paraît. Une machine fort ingénieuse servait aux viols de ce libertin. C'était une espèce d'escabeau de fer sur lequel la victime n'appuyait que les reins ou le ventre, en raison de la partie qui devait être offerte ; sur quatre branches qui retombaient en croix, à terre, se liaient les membres de cette victime... qui, par la position, offrait au sacrificateur, dans le plus grand écart possible, ou le con, si on la liait sur les reins, ou le cul, si elle était attachée sur le ventre. Rien n'était joli comme la petite créature qu'allait immoler ce barbare, et rien ne m'amusait autant comme l'incroyable disproportion qui se trouvait entre l'assaillant et la victime. Minski sort de table comme un furieux :

- Mettez-vous nus, nous dit-il à tous quatre ; vous, poursuivit-il en désignant Zéphyr et Sbrigani, vous m'enculerez pendant que j'agirai, et vous, ajoute-t-il en touchant Augustine et moi, vous me ferez baiser vos culs réunis.

Tout se dispose ; on attache la petite fille d'abord sur le dos. Je n'exagère pas en assurant que le membre dont elle allait être perforée était plus gros que sa taille. Minski jure, il hennit ainsi que les animaux, il flaire l'orifice qu'il va perforer. Je me plaisais à diriger ce membre. Nul art n'était employé, il fallait que la nature seule fît ici les frais de l'entreprise : la putain nous servit comme elle le fait toutes les fois qu'il s'agit d'un forfait qui l'amuse, la sert ou la délecte. En trois tours de reins, l'outil est dedans, les chairs se fendent, le sang coule, et la pucelle perd connaissance.

- Ah ! bon ! dit Minski qui commençait à rugir comme un lion, bon, c'est ce que je voulais.

Oh ! mes amis, le crime s'achève, on enculait Minski, il baisait, il mordait, il gamahuchait alternativement les fesses d'Augustine et les miennes ; un cri terrible annonce son extase, il profère d'affreux blasphèmes... Le scélérat ! en déchargeant, il avait étranglé sa victime ; la malheureuse ne respirait plus.

- C'est égal, nous dit-il, elle ne se défendra plus maintenant, on n'aura plus besoin de l'attacher.

Et la retournant toute morte qu'elle est, le libertin la sodomise en étranglant de même une des filles qui venaient de servir au souper, et qu'il avait fait à dessein approcher de lui...

- Eh ! quoi ! dis-je, aussitôt qu'il eut déchargé une seconde fois, vous ne goûtez donc jamais ce plaisir qu'il n'en coûte la vie à un individu ?

- Au moins, me répondit l'ogre. Il faut qu'une créature humaine meure pendant que je foute : je ne déchargerais pas, sans l'alliance des soupirs de la mort à ceux de ma lubricité, et je ne dois jamais l'éjaculation de mon foutre qu'à l'idée de cette mort que j'occasionne.

Passons dans une autre pièce, continue cet anthropophage, les glaces, le café et les liqueurs nous y attendent ; puis, se tournant vers mes deux hommes : Amis, leur dit-il, vous m'avez parfaitement foutu ; vous avez trouvé mon cul large, n'est-ce pas ? N'importe, je suis persuadé qu'il vous a donné du plaisir : le foutre que vous y avez répandu l'un et l'autre m'en répond. Quant à vous, charmantes femmes, vos fesses m'ont puissamment délecté, et pour vous en témoigner ma reconnaissance, je vous abandonnerai pendant deux jours toutes les beautés de mon sérail, afin que vous puissiez vous gorger de voluptés tout à l'aise.

- Aimable homme, dis-je au géant, c'est tout ce que nous demandons ; la volupté doit couronner la luxure, et les récompenses du libertinage doivent être offertes par les mains seules de la lubricité.

Nous entrâmes. A l'odeur qui régnait en ce lieu, nous devinâmes bientôt quelle était l'espèce de glaces qui nous étaient offertes. Dans cinq jattes de porcelaine blanche, étaient disposés douze ou quinze étrons de la plus belle forme et de la plus grande fraîcheur.

- Voilà, nous dit l'ogre, les glaces dont j'use après dîner ; rien ne facilite autant la digestion, et rien en même temps ne me fait autant plaisir. Ces étrons viennent des plus beaux culs de mon sérail, et vous pouvez les manger en sûreté.

- Minski, répondis-je, il faut beaucoup d'habitude pour ce mets-là ; peut-être pourrions-nous l'adopter dans un moment d'égarement, mais de sang-froid, c'est impossible.

- A la bonne heure, dit l'ogre en s'emparant d'une jatte, et en dévorant le contenu, faites comme vous voudrez je ne vous contrains point. Tenez, voilà des liqueurs : pour moi, je n'en prendrai qu'après.

Rien d'aussi lugubre que l'illumination de cette salle ; elle était bien digne du reste. Vingt-quatre têtes de morts renfermaient entre elles une lampe dont les rayons sortaient par les yeux et par les mâchoires : je n'ai jamais rien vu d'effrayant à ce point. Ici, l'ogre en bandant voulut s'approcher de moi : je mis tant d'art à l'éviter que je détournai ses désirs. De jeunes garçons servaient dans cette pièce, je lui en fis enculer un de douze ans, qui tomba mort au sortir de ses bras.

Minski s'aperçut enfin qu'épuisés par la fatigue, nous n'étions plus en état, de lui tenir tête. Il nous fit conduire par ses esclaves dans une galerie superbe, où quatre niches de glaces, en face les unes des autres, contenaient les lits nécessaires à nous reposer. Un même nombre de filles avaient ordre de veiller autour de nous pour éloigner les insectes et brûler des parfums pendant notre sommeil.

Il était tard quand nous nous réveillâmes. Nos gardiennes nous firent voir des salles de bains, où, servis par elles, nous fûmes merveilleusement rafraîchis, et nous introduisant de là dans les cabinets d'aisances, elles nous firent chier d'une manière aussi commode que voluptueuse, et que nous ne connaissions pas encore. Elles trempaient leur doigts dans de l'essence de rose, puis les introduisaient dans l'anus ; elles détachaient doucement et moelleusement toutes les matières qui s'y rencontraient... mais avec un tel art et une si prodigieuse adresse, qu'on avait tout le plaisir de l'opération, sans aucune de ses douleurs. Dès que cela était fait, elles nettoyaient toutes les parties avec leur langue, et cela avec une légèreté, une dextérité sans égale.

Sur les onze heures, Minski nous fit dire que nous serions admis à l'honneur de le venir visiter au lit. Nous entrâmes ; sa chambre à coucher était fort grande, on y voyait de superbes fresques représentant dix groupes de libertinage, dont la composition peut bien passer pour le nec plus ultra de la luxure.

Au fond de cette pièce était une vaste alcôve entourée de glaces et ornée de seize colonnes de marbre noir, à chacune desquelles était liée une jeune fille vue par derrière. Au moyen de deux cordons, placés comme des cordons de sonnette au chevet du lit de notre héros, il pouvait faire arriver, sur chacun des culs qui lui étaient présentés, un supplice toujours différent, lequel durait tout le temps qu'il ne retirait pas le cordon. Indépendamment de ces seize filles, il y en avait six autres et douze jeunes garçons, tant agents que patients, qui se tenaient dans deux cabinets voisins, pour le service libertin de leur maître, pendant la nuit. Deux duègnes veillaient sur tout cela, pendant son sommeil.

La première chose qu'il fit, quand nous l'approchâmes, fut de nous faire voir qu'il bandait ; il ricana d'une manière horrible, en nous montrant son engin monstrueux. Il nous demanda le cul ; nous obéîmes ; en palpant celui d'Augustine, il assura qu'il l'enculerait avant la fin du jour : la malheureuse en frémit ; il branla beaucoup Sbrigani, et parut s'amuser de ses fesses ; ils se gamahuchèrent l'anus, et y prirent le plus grand plaisir. Il nous demanda si nous voulions voir la manière dont il pourrait blesser à la fois les seize filles liées aux colonnes. Je le pressai de nous faire voir cette singulière machine. Il tire ses funestes cordons, et les seize malheureuses, criant toutes à la fois, reçoivent toutes individuellement une blessure différente. Les unes se trouvaient piquées, brûlées, flagellées ; les autres, tenaillées, coupées, pincées, égratignées, et tout cela d'une telle force que le sang coula de toutes parts.

- Si je redoublais, nous dit Minski, et cela m'arrive quelquefois, c'est selon l'état de mes couilles, mais enfin si je redoublais, du même coup ces seize putains périraient sous mes yeux ; j'aime à m'endormir dans l'idée de pouvoir commettre seize meurtres à la fois, au plus léger de mes désirs.

- Minski, dis-je à mon hôte, vous possédez assez de femmes pour faire ce petit sacrifice : mes amis et moi nous vous conjurons de nous rendre témoins de cette charmante scène.

- J'y consens, dit Minski, mais je veux décharger en opérant : faites-moi sodomiser votre fille de compagnie, son cul me plaît, et en lui lançant mon foutre dans l'anus, vous verrez périr mes seize femmes.

- Cela en fera bien dix-sept ! s'écria Augustine en nous suppliant de ne point la livrer à ce monstre ; comment voulez-vous que je soutienne une pareille opération ?

- Le mieux du monde, dit Minski.

Et la faisant déshabiller par ses femmes, il la plaça aussitôt dans l'attitude propice à ses désirs.

- N'ayez pas peur, continua-t-il, jamais une femme ne m'a résisté, et j'en fous tous les jours de plus jeunes que vous.

Devinant dans les yeux du Moscovite que les refus ne serviraient qu'à l'irriter, nous n'osâmes seulement pas lui témoigner la peine que nous faisait un tel désir.

- Laissez-moi faire, me dit Minski tout bas, je vous l'ai dit, cette fille m'irrite, elle a un cul qui me met en colère ; si je la tue, ou si je l'estropie, je vous la remplacerai par deux autres infiniment plus belles.

Et en disant cela, deux de ses jeunes filles qui étaient de service dans la chambre, préparent les voies, humectant l'instrument et le présentant au trou. Minski avait une telle habitude de toutes ces horreurs, que ce fut pour lui l'affaire d'un instant : deux tours de reins enfoncent le poignard au fond du cul de la victime avec une telle vitesse, qu'à peine nos yeux le virent-ils disparaître ; le vilain riait pendant ce temps-là. Augustine s'évanouit, et ses cuisses s'inondèrent de sang. Minski, aux nues, ne s'en embrase que davantage ; quatre filles et autant de garçons l'entourent : ils sont tous si bien accoutumés aux soins qu'il faut lui rendre en ce moment, qu'en une seconde tout est à sa place. Augustine est couverte, nous ne la voyons plus. L'ogre blasphème, il est près d'atteindre le but, il décharge : les cordons partent, seize différentes façons de trancher la vie dérobent le jour aux seize créatures attachées. Elles ne font qu'un cri, et toutes expirent au même instant, l'une poignardée, l'autre étouffée, celle-ci tuée d'une balle ; en un mot, pas une n'était frappée de la même manière, et toutes étaient expirées à la fois.

- Votre Augustine avait, je crois, raison nous dit froidement Minski en déculant, oui, certes, elle avait grandement raison, quand elle disait qu'elle ferait la dix-septième...

Et nous aperçûmes aussitôt la malheureuse, à la fois étranglée et percée de dix coups de poignard : le scélérat avait opéré je ne sais comment, nous ne nous en étions pas doutés.

- Il n'y a rien que j'aime comme de les étrangler pendant que je les fous, dit flegmatiquement ce terrible libertin.. Point de regrets : je vous ai promis de vous en donner deux plus belles, je vous tiendrai parole ... Mais il fallait qu'elle y passât, son foutu cul me tournait la tête, et mes désirs, avec les objets de mes débauches, sont toujours des arrêts de mort.

Les duègnes jetèrent le cadavre de ma malheureuse amie au milieu de la chambre ; on y joignit ceux des seize filles liées aux colonnes ; et Minski, après avoir un instant examiné ce monceau, après les avoir toutes maniées les unes après les autres, avoir mordu quelques fesses et quelques tétons, en désigna trois pour sa cuisine, parmi lesquelles se trouvait la malheureuse que nous venions de perdre.

Bibliography

Minski is mentioned in The comic philosophes: Montesquieu, Voltaire, Diderot, Sade, Comic relations: studies in the comic, satire, and parody and Studies on Voltaire and the eighteenth century

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