Musée Fabre  

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The Musée Fabre is a museum in the southern French city of Montpellier. The museum features Claude Frollo et la Esmeralda by Narcisse Virgilio Díaz.

Contents

Overview

The museum was founded by François-Xavier Fabre, a Montpellier painter, in 1825. Beginning in 2003, the museum underwent a 61.2 million euro renovation, which was completed in January 2007. It is one of the main sights of Montpellier and close to the city's main square, the Place de la Comédie. The museum's national importance is recognised by it being classified as a Musée de France by the French Ministry of Culture.

History

The town of Montpellier was given thirty paintings in 1802 which formed the basis of a modest municipal museum under the Empire, moving between various temporary sites. In 1825, the town council accepted a large donation of works from Fabre and the museum was installed in the refurbished Hôtel de Massillian, officially opened on 3 December 1828. Fabre's generosity led others to follow his example, notably Antoine Valedau who donated his collection of Dutch and Flemish masters to the city. On the death of Fabre in 1837, a legacy of more than a hundred pictures and drawings completed the collection.

In 1864, Jules Bonnet-Mel, an art collector from Pézenas, bequeathed 400 drawings and 28 paintings. In 1868, Alfred Bruyas offered the works from his private gallery to the city. He is credited with having moved the museum collection into the modern era. In 1870, Jules Canonge, from Nîmes, gave a collection of more than 350 drawings. A legacy of Bruyas of more than 200 works completed his gift in 1877.

In 1968, Mme Sabatier d'Espeyran in accordance with the will of her husband, a diplomat and great bibliophile, gave to the city their hôtel particulier, built under the Third Republic along with its contents.

Around 2001 the Library moved out of the complex, freeing a sizeable area and offering the chance to carry out a major modernisation and enhancement of the building. This took four years and included a whole new wing. The building re-opened in February 2007.

Collection

On display are ceramics from Greece and the rest of Europe. Furthermore, the museum has a large collection of paintings from the 17th until the 19th century, with a large representation of the luminophiles movement. There is also sculpture.

Painting from 15th to 18th century :

Here are some of the most famous painters featured in the museum.

French :

Outside of France :

Painting from the 19th and 20th century, with a number of Fauvist painters :


Sculpture

Catalogue des peintures et sculptures exposés dans les galeries du Musée Fabre de la ville de Montpellier, suivi d'une notice... par Ernest Michel,... 9e édition[1]

Titre : Catalogue des peintures et sculptures exposés dans les galeries du Musée Fabre de la ville de Montpellier, suivi d'une notice... par Ernest Michel,... 9e édition

Auteur : Musée Fabre (Montpellier). Auteur du texte

Éditeur : impr. Serre et Ricome (Montpellier)

Date d'édition : 1890

Contributeur : Michel, Ernest (1833-1902). Rédacteur

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : In-8 °, L-266 p., fac-sim.

Format : Nombre total de vues : 338

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : domaine public

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6527528x

Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2013-76015

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36572049b

Provenance : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/07/2013

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VILLE DE MONTPELLIER

'1"---

MUSÉE FABRE

PEINTURE - SCULPTURE

1890

CATALOGUE

DU

MUSÉE FABRE

DvfLLE DE MONTPELLIER

CATALOGUE DES PEINTURES ET SCULPTURES

EXPOSÉES DANS LES GALERIES DU

MUSÉE FABRE

DE LA

VILLE DE MONTPELLIER

SUIVI

d'une Notice sur les principales Œuvres d'Art existant dans cette ville en dehors des galeries du Musée

PAR

ERNEST MICHEL Conservateur du Musée, Directeur de l'École des Beaux-Arts de Montpellier, ancien Inspecteur de l'Enseignement du Dessin, Grand-Prix de Rome, Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Instruction publique

NEUVIÈME ÉDITION

MONTPELLIER IMPRIMERIE SERRE ET RICOME, RUE VIEILLE-INTENDANCE, 5.

1890

AVANT-PROPOS

La nouvelle édition du Catalogue du Musée de Montpellier que nous offrons au public n'est, à peu de chose près, que la reproduction de la huitième édition parue en 1879 et à laquelle nous avions apporté déjà des améliorations importantes, reconnues nécessaires dans la rédaction d'un travail de ce genre.

A part les neuveaux ouvrages dont le Musée s'est enrichi depuis et tous les renseignements que nous avons pu recueillir sur la provenance des œuvres que nous possédons, cette neuvième édition se distingue de la précédente par les fac-simile des signatures que nous avons reproduites fidèlement. Nous serons heureux si le public et les amateurs peuvent trouver dans le Catalogue que nous leur présentons des renseignements de nature à les intéresser.

NOTICE HISTORIQUE

SUR LE

MUSEE DE MONTPELLIER

L'arrêté pris par les Consuls, sur le rapport de Chaptal, ministre de l'Intérieur, le 14 fructidor an IX (1er septembre 1801), qui constituait quinze musées dans quinze grandes villes de France, au moyen d'une distribution de tableaux provenant du Louvre et de Versailles, n'avait rien fait en faveur de Montpellier.

Cependant, il résulte des lettres conservées aux archives de la direction des Beaux-Arts, et que notre ami et intelligent collaborateur dans la rédaction de l'inventaire du Musée de Montpellier, M. Georges Lafenestre, a bien voulu nous communiquer, que cette ville espérait être comprise dans cette distribution, car elle s'était déjà mise depuis trois ans sur les rangs, ainsi qu'il résulte de la lettre suivante :

LIBERTÉ, ÉGALITÉ, JUSTICE.

Montpellier, ce 22 nivôse, l'an sixième de la République Française, une et indivisible.

Le Président de l'Administration centrale du département de l'Hérault, au citoyen Ministre de l'Intérieur.

CITOYEN MINISTRE, L'École centrale du département a commencé à former un Muséum, qu'elle désirerait enrichir de quelques-uns des tableaux et des pièces de dessin dont celui de la commune de Paris se trouve surchargé. Elle reconnaît que les superbes dépouilles enlevées à l'Italie doivent rester dans la grande cité où siègent le Corps législatif et le Gouvernement; elle ne lui envie point les chefs-d'œuvre de Raphaël et de Rubens, mais elle réclame quelques tableaux de nos bons maîtres, tels que Coypel, Mignard, Vouet, Lemoine, Restout, Carle Vanloo, Natoire, Vien, Doyen," quelques académies copiées par les pensionnaires entretenus à Rome, quelques bons dessins originaux. Ces modèles sont nécessaires pour exciter l'émulation des élèves, leur inspirer le goût du beau et développer en eux le germe du talent. Peu de cités réunissent autant de titres que celle de Montpellier à la concession que sollicite l'École centrale; son climat est propre à enflammer le génie des peintres et des sculpteurs ; la nature s'y montre en toute saison sous un aspect riant et y étale toutes ses richesses. Montpellier a produit nombre d'excellents maîtres dans la peinture et la sculpture; les jeunes gens y sont entraînés par un penchant naturel vers les beaux-arts ; ils s'y appliquent avec succès, et il ne leur manque que de bons modèles pour leur faire atteindre à la perfection.

Veuillez, citoyen Ministre, accueillir favorablement la demande de l'École centrale, et lui faire accorder une part dans

le superflu des riches collections des .tableaux et des dessins dont Paris surabonde.

Vive la République !

Salut et respect, Marc-Ant. BAZILLE.

Après que la distribution fut faite et que l'oubli fut bien constaté, Bestieu, professeur de dessin à l'École centrale de l'Hérault, écrivit une réclamation en ces termes : Montpellier, le 8 vuutlémiaire, l'an dix.

Bestieu, professeur de dessin à l'Ecole centrale du département de l'Hérault, au citoyen Ministre de l'Intérieur.

CITOYEN MINISTRE, D'après la suppression de la place de conservateur des objets des arts, je demeure chargé d'une nouvelle occupation que je voudrais utiliser en rendant public le conservatoire; mais il faudrait, citoyen Ministre, venir à mon secours et nous envoyer quelques tableaux de ceux jugés indignes d'entrer dans le Musée et qui tiendraient ici le premier rang. Vous nous aviez promis dans le temps votre protection pour cet objet auprès du Ministre de l'Intérieur. Permettez-moi de vous rappeler votre promesse et je suis sûr que ce sera une époque mémorable pour les arts et les artistes, que l'envoi que vous nous ferez. Si je ne croyais point être indiscret, je vous demanderais de vouloir bien y joindre un plâtre de l'Apollon et du Laocoon, et le citoyen Pajou, conservateur du Musée, qui connaît cette commune et ses artistes, se ferait un vrai plaisir de leur être utile en leur envoyant, d'après vos ordres, de bonnes choses.

Salut et respect, BESTIEU.

Ces réclamations justes, quand on pense à l'importance et à la réputation scientifique de la ville de Montpellier, finirent enfin par être entendues: un arrêté consulaire du 16 fructidor an X accorda à la ville trente tableaux (dont le rentoilage et la restauration coûtèrent 2,200 fr. 49 c., payés en deux fois à l'administration du Louvre, par le citoyen Granier, maire de Montpellier). C'étaient pour la plupart des tableaux de l'École française : Coypel, Dandré-Bardon, Deshayes, Lagrenée ainé, Lagrenée le jeune, Natoire, Monoyer, Oudry, Sylvestre, Tremolière, Troy le père, Vien; un tableau de Palme le vieux, et deux copies, l'une d'après Raphaël, l'autre d'après le Dominiquin.

Ces tableaux vinrent se joindre à treize autres, conservés dans l'Hôtel-de-Ville, et formèrent le commencement d'un musée, dont le peintre Bestieu fut nommé le conservateur.

Ce musée fut supprimé à l'époque de la Restauration ; la plupart des tableaux religieux furent distribués dans les églises ; les autres restèrent dans les salles de laMairie, où se trouvait alors la bibliothèque de la ville.

On peut donc dire que Montpellier ne possédait pas de Musée proprement dit en 1823, époque où notre compatriote Fabre arriva d'Italie avec une remarquable collection de tableaux et une bibliothèque des plus riches. Il venait se fixer définitivement à Montpellier, et y fonder un Musée par le don de ses collections. On joignit à ses tableaux ceux de la Mairie et

ceux des églises qu'on put faire rentrer. Le nouveau Musée fut inauguré le 3 décembre 1828 et prit le nom de Musée Fabre, pour transmettre à la postérité le nom du fondateur de ce Musée à la reconnaissance de ses concitoyens (délibération du Conseil municipal, en date du 7 janvier 1825).

L'exemple de Fabre ne fut pas perdu pour ses compatriotes. Dès l'ouverture du Musée, M. Creusé de Lesser, alors Préfet de l'Hérault, faisait don au Musée des belles statues en marbre de Houdon, l'Eté et l'Hiver, et M. Collot (Jean-Louis), de Montpellier, constituait au profit de la ville une rente annuelle de 1,000 fr., devant servir à des acquisitions de tableaux ; le 7 décembre 1836, M. Veledau léguait à son tour à sa ville natale une admirable collection de premier ordre, composée en général de tableaux flamands et hollandais.

Le 16 mai 1838, M. Fabre mourait, léguant au Musée le restant de ce qu'il possédait de tableaux et dessins qui, joints à sa donation, forment un ensemble d'œuvres de différentes Ecoles, qui témoigne du goût et des' connaissances artistiques de cet homme distingué. Il léguait, de plus, la somme de 30,000 fr., qui devait être employée à construire une nouvelle galerie, mais qui, avec l'assentiment de son exécuteur testamentaire, servit à la construction de la Bibliothèque qui réunit le Musée aux Écoles situées sur l'Esplanade. En 1845, la municipalité décidait d'élever à la mémoire du fondateur du Musée un monument dû

au ciseau de M. Gayrard, dont l'inauguration eut lieu en juin 1860, et qui fut placé dans le jardin, entre le Musée, la Bibliothèque et l'École des BeauxArts, trois établissements crées par lui.

Au rez-de-chaussée de la Bibliothèque fut placée, en 1840, la Faculté des Lettres. On ne pouvait prévoir la gêne que l'exiguïté des locaux devait amener dans le développement respectif de ces divers établissements et que les nouvelles constructions ont fait cesser pour le moment (1).

Ces constructions, commencées en octobre 1875, furent terminées en février 1878. Elles comprennent la façade de l'Esplanade sur l'emplacement des Écoles et l'aile nouvelle qui la relie à l'ancien Musée, rue Montpelliéret.

Elles étaient depuis longtemps motivées par les nouveaux dons qui affluaient au Musée, et dont le principal était la collection Bruyas. M. Bruyas, riche amateur de la ville, avait donné de son vivant, par acte du 12 novembre 1868, au Musée Fabre, un grand nombre de tableaux modernes; il léguait à sa mort, le 1er janvier 1877, le reste de sa collection, c'est-à-dire ce qu'il avait ajouté depuis à cette galerie, dont il avait été nommé conservateur. Cette importante collection, presque exclusivement composée d'ouvrages contemporains, venait compléter le Musée,

(1) La Faculté des Lettres a occupé ce local jusqu'en 1890, époque où elle a été transférée, avec les autres Facultés, au Palais de l'Université (ancien hôpital Sainl-Eloi).

si riche déjà en œuvres anciennes, où les trois noms de Fabre, Valedau et Bruyas, réunis glorieusement, désignent chacun les Écoles différentes dont se compose le Musée de Montpellier.

En ajoutant à ces donations fondamentales le legs de M. Bonnet-Mel, de Pézenas, celui- de M. Jules Canonges, de Nimes, comprenant un grand nombre de dessins de toutes les Ecoles, celui de la famille Cabanel, les dons de plusieurs donateurs particuliers et enfin , les dons du Gouvernement, qui s'élèvent jusqu'ici à 128 peintures et 14 sculptures (1), on arrive à un chiffre considérable qui étonne autant par la valeur et la quantité des ouvrages rassemblés que par le moyen qui a permis en si peu de temps, à une ville qui ne possédait aucune œuvre d'art, et qui, en' 1801, sollicitait quelques copies pour l'instruction des élèves, de posséder un Musée dont la place «est au premier rang des Musées de Province», comme le dit Y Inventaire des richesses d'art de la France.

De plus, les fonds pour l'achat des tableaux ont été sérieusement augmentés. A la rente de 1,000 fr..

créée par M. Collot sont venues se joindre celle de 2,500 fr., léguée par M. Saint-Etienne, et une somme de 10,000 fr. léguée par M. Peyson.

La municipalité, justement fière de ce résultat, n'a

(t) En 1874, le Musée de Montpellier s'est dessaisi, avec l'autorisation du Ministère, de 11 de ces tableaux, en faveur de la ville de Béziers.

Parmi eux se trouve le Massacre des Innocents, par Goyet, immense tableau porté sur la 6""® édition du Catalogue sous le N" Î37.

pas hésité à donner à la nouvelle salle la richesse et tout ce qui pouvait contribuer à la rendre digne des œuvres qu'elle devait contenir.

Après que les tableaux et statues furent par un emménagement nouveau divisés par Ecoles et placés par ordre, M. Laissac, maire de Montpellier, à la tête du Conseil municipal, vint, le samedi 16 février 1878.

présider l'inauguration et prononça un discours qui fut surtout l'éloge des hommes distingués auxquels la ville devait son beau Musée.

Aujourd'hui, c'est-à-dire douze ans après, ces salles sont complètement garnies, et la Direction du Musée se trouve dans la nécessité de solliciter de l'Administration municipale un nouvel agrandissement nécessaire au développement de nos collections artistiques.

FABRE (François-Xavier-Pascal)

FABRE est né à Montpellier le 1er avril 1766. Il manifesta de bonne heure un goût très vif pour le dessin, et, après en avoir appris les éléments dans sa ville natale, où l'on avait pu déjà apprécier son talent à l'exposition de la Société libre des Beaux-Arts en 1783, il partit pour Paris, où il ne tarda pas à .prendre place parmi les meilleurs élèves de David. A l'âge de 21 ans, Fabre obtenait le .premier Grand Prix de Rome, à la suite d'un concours dont le sujet était : Nabuchodonosor fait tuer les fils de Sédécias sous les yeux de leur père, et partait pour l'Italie en qualité de pensionnaire du Roi. Ses dispositions naturelles furent développées par l'étude, et, à la fin de sa pension, Fabre avait déjà une réputation qui lui permit de voyager en Italie et d'y trouver partout le meilleur accueil.

Nommé professeur de l'Ecole de Florence, Fabre se fixa dans cette ville et c'est là qu'il exécuta la plupart de ses tableaux, dont les plus remarquables sont : Philoctète dans l'île de Lemnos (Salon carré du Louvre}, — la Mort de Milon de Crotone, — Marins à Minturnes, — le Jugement de Paris (récompensé d'une médaille d'or au Salon du Louvre, en 1808);—la Mort d'Abel (tableau peint à Rome, exposé à Paris en 1791,

et faisant actuellement partie du Musée de Montpellier) ; — une Sainte-Famille, — Saül poursuivi par l'ombre de Sarnuel,- le Portrait de Canova, gravé par Toschi (tous les trois au Musée de Montpellier); — un portrait d'Alfieri, gravé par Saunders (Musée des Offices, à Florence) ;—le Portrait du duc de F'eltre, gravé par Massard (Musée de Nantes).

Pendant les quarante années qu'il passa en Italie, Fabre se lia avec les personnages les plus distingués de l'époque, entre autres Alfieri, la comtesse d'Albany (1), Paul-Louis Courier, etc. Ce dernier, dans un de ses écrits (Conversation chez la comtesse d'Albany), nous montre le caractère et l'aspect original de notre compatriote. M. Saint-René Taillandier s'exprime ainsi à ce sujet, dans son livre : la comtesse d'Albany.

«Le récit de Courier montre bien l'espèce d'importance que Fabre avait acquise dans le monde.

Nous avons déjà vu son maître David et son camarade Girodet apprécier son Jugement de Pâris; nous avons vu l'estime que lui témoigna M. Bertin; bien d'autres lettres, dont la bibliothèque de Montpellier a le dépôt, prouveraient que Fabre était considéré comme un connaisseur de premier ordre et consulté souvent par ses maîtres. Je ne parle pas seulement de ses camarades Girodet, Gros, Gérard, Guérin, Michalon,

(1) Voir Delécluze, Souvenir de soixante années; — Simonde, Voyage en Italie; - Saint-Hené Taillandier, la comtesse d'Albany ; - Paul-Louis Courier, la Conversati,m; - Sainte-Beuve, les Nouveaux Lundis; — Louis de la Roque, Biographie montpelliéraine.

Boguet, Granet, qui eurent plus d'une fois recours à son érudition, à la minutieuse étude qu'il avait faite de tous les secrets du métier. Voici un détail plus significatif. Parmi les lettres que lui adresse le peintre Mérimée, il y en a une dans laquelle Fabre est interrogé, au nom de l'Institut, au nom de l'Académie des Beaux-Arts, sur la valeur et l'authenticité d'un tableau.

Il s'agit d'un portrait de Raphaël, que Raphaël aurait fait lui-même pour un certain Bindo Alloviti. L'œuvre est belle. Est-ce une copie? Est-ce un original? Après un long examen, l'Académie hésite et décide que Fabre sera consulté. Ce sont là des titres à coup sûr »

On comprendra, d'après ce qu'on vient de lire, que ce n'est pas seulement par respect pour le généreux fonnateur de notre Musée que nous conservons à Montpellier les attributions données par lui à ses tableaux.

Très fin connaisseur, fort habile comme restaurateur, il lui fut facile, au temps où il vivait, de faire d'excellentes acquisitions ; mais, dès qu'il fut à l'abri du besoin, il songea à se former une collection personnelle, qui avait déjà une certaine importance, lorsque la mort de Mme d'Albany, dont il hérita, vint l'augmenter de richesses nouvelles.

Il pensa alors à Montpellier, qu'il n'avait jamais perdu de vue, et prit la résolution de venir se fixer dans sa ville natale en la dotant d'une grande partie des richesses artistiques qu'il possédait. Mme d'Albany était morte le 29 janvier 1824, et, le 5 janvier 1825,

Fabre adressait à M. le Maire de Montpellier la lettre suivante:

MONSIEUR LE MAIRE,

Je. possède en Italie un nombre assez considérable de tableaux anciens et modernes, de livres, estampes, dessins et autres objets d'art, dont je me propose de faire hommage à la commune de Montpellier, ma ville natale; ma bibliothèque particulière contient ce qui a été publié de plus important sur les arts, les monuments antiques, musées, galeries publiques et particulières, voyages pittoresques, etc.

Une donation en ma faveur, faite entre vifs par S. A. Madame la comtesse Louise d'Albany, née princesse de Stolberg, m'a rendu libre propriétaire de sa bibliothèque et de celle du célèbre comte Vitlorio Alfieri da Asti; cette dernière réunit ce qu'il y a de plus remarquable dans la littérature grecque, latine et italienne; celle de Madame la comtesse d'Albany est particulièrement composée des meilleurs livres français, anglais et allemands. La réunion de ces trois bibliothèques peut se monter, par approximation, à neuf mille volumes ; j'ai toujours désiré que cette collection ne fût point désunie, et j'ai pensé que le meilleur moyen d'assurer son intégrité serait de la consacrer à l'utilité publique.

En conséquence, j'offre à la commune de Montpellier la donation formelle de tous mes tableaux, livres, estampes, dessins et autres objets d'art, actuellement en ma possession, aux conditions suivantes, que je prends la liberté d'indiquer pour agir réciproquement, avec pleine connaissance de cause: J'exige, pour première condition, que cette collection de tableaux, livres, estampes, dessins et autres objets d'art doive appartenir à perpétuité à la commune de Montpellier,

réunie dans un seul et même local, et qu'on ne puisse jamais en rien soustraire, sous aucun prétexte ; je m'en réserve la jouissance entière pour tout le reste de mes jours.

La commune de Montpellier choisira, d'accord avec moi, un local convenable pour réunir, sous le titre de Musée, tous les objets que je lui destine, et auxquels elle voudra bien ajouter ce qu'elle possède en ce genre. Ce Musée sera ouvert au public certains jours de la semaine, conformément aux règlements qui seront faits à cet égard et d'accord avec moi.

Comme il importe essentiellement que cet établissement soit bien aéré, il devra être situé sur une place de l'intérieur de la ville ou sur les boulevards ou enfin sur l'Esplanade ; il sera isolé, si c'est possible ; il devra être assez spacieux pour contenir la bibliothèque, la galerie de tableaux et d'estampes et un local convenable pour mon habitation. Ce logement me sera destiné pour tout le cours de ma vie, et si, dans l'emplacement où devra être fondé ce Musée, il existe un jardin qui en dépende, la jouissance entière m'en sera également réservée. Les écoles gratuites de dessin, d'architecture et de géométrie pratique pourront être établies dans le même bâtiment, si l'espace le permet, sans nuire à l'établissement principal.

La manière de disposer et arranger les tableaux, livres, estampes, etc., me sera réservée spécialement.

Les sommes nécessaires pour acquérir et approprier ce local à l'usage ci-dessus de la manière la plus convenable seront fournies par la commune, qui sera également chargée de toute espèce de dépenses pour l'entretien des bâtiments et les contributions, comme aussi pour la garde et la conservation des objets qui y seront réunis.

Les frais d'emballage et de transport de Florence à Montpellier, ainsi que les autres dépenses nécessitées par le déplacement des objets que je destine à la ville, ou qui doivent

servir à mon usage particulier, seront payés par la commune.

Il est indispensable que l'on obtienne du Gouvernement la libre introduction jusqu'à Montpellier des objets ci-dessus mentionnés, pour obvier aux dommages qui pourraient résulter des visites aux douanes, etc., et, dans cette permission à obtenir du Gouvernement, on n'oubliera pas de spécifier les bordures des tableaux, estampes et dessins, ainsi que mon argenterie, linge, porcelaines, cristaux, bronzes dorés, vins et autres objets à mon usage que je possède déjà et que je devrai introduire à Montpellier; et, si cette permission n'était point accordée, les frais d'introduction pour les objets cidessus seront pareillement à la charge de la commune. Afin que M. le Maire et le Conseil municipal puissent avoir une idée à peu près positive des tableaux que je destine à cet établissement, je me propose de leur en faire l'inventaire, où les sujets et les noms des auteurs sont désignés et dont je crois pouvoir garantir l'authenticité reconnue par les auteurs les plus distingués. Cet inventaire contient aussi le nombre et les sujets des estampes qui sont encadrées. Enfin, lorsque la commune de Montpellier aura délibéré sur ma proposition et qu'elle aura été autorisée par le Gouvernement, et dans les formes voulues par la loi, à accepter ma donation aux conditions ci-dessus et à faire les dépenses nécessaires pour fonder ce nouvel établissement, elle voudra bien me délivrer un acte en forme légale, qui m'assure de l'observation exacte et invariable des susdites conditions.

Je supplie M. le Maire de faire en sorte que le choix du local soit déterminé avant mon départ pour l'Italie, qui aura lieu au plus tard dans les premiers jours du mois de mai prochain ; et sitôt que les conditions sus-mentionnées seront acceptées et ratifiées, et que le local sera disponible, je procéderai à l'expédition de tout ce que j'offre à la Ville de Montpellier, dans le plus court délai possible.

A Montpellier, le cinq janvier mil huit cent vingt-cinq.

J'ai l'honneur d'être, etc., etc.

Signé: P.- X. FABRE.

Dans la séance du 7 janvier 1825, lecture de cette lettre fut donnée par le Maire, marquis Dax-Daxat, au Conseil municipal, qui prit la délibération suivante: «Le Conseil n'a pu s'empêcher d'éprouver et de manifester » le sentiment de la plus vive reconnaissance pour le don si » généreusement offert par M. Fabre à sa ville natale; il a » délibéré, en conséquence, d'accepter ce don aux conditions » stipulées danslalettre ci-dessus transcrite, et de prier M. le » Maire de remplir incessamment toutes les formalités néces» saires pour que la donation de M. Fabre soit légalement » faite et que l'acceptation en soit autorisée par Sa Majesté.

» Et attendu l'importance des objets donnés, l'utilité de » l'établissement d'un Musée dans cette ville, où les Scien» ces et les Arts trouvent déjà tant de secours, et la nécessité » d'un local propre à cet établissement., et dans lequel puis» sent être placées les écoles gratuites de dessin, pour » lesquelles la ville paie un loyer annuel, le Conseil, acceptant » l'offre verbale faite par le chevalier de Massilian, délibère » d'autoriser M. le Maire à acheter, au nom de la ville de » Montpellier, la maison dudit M. de Massilian, située sur » l'Esplanade, avec toutes ses dépendances et les glaces et » tous autres objets scellés dans le mur, au prix de cent M quarante mille francs, dont vingt mille francs payables à une » époque rapprochée, vingt mille francs payables le premier » janvier mil huit cent vingt-six, et les cent mille francs restant » ne seront exigibles qu'après un avertissement donné par le » vendeur six mois d'avance, avec la condition expresse que

» l'entière maison sera libre et mise à la disposition de la ville » au premier janvier mil huit cent vingt-six au plus tard, » à laquelle époque commenceront les obligations respec» tives du vendeur et de l'acquéreur pour les charges et les » jouissances et le paiement des intérêts du prix de la vente.

» Le Conseil a encore délibéré qu'il serait posé sur la » porte de la maison acquise, dès qu'elle sera à la disposition » de la ville, un marbre sur lequel serait gravé en lettres d'or » Musée Fabre, se réservant de placer dans l'intérieur l'ins» .cription qui sera jugée convenable pour transmettre à la » postérité le nom du fondateur de ce Musée et la reconnais» sance de ses concitoyens.»

La collection que Fabre offrait si généreusement se composait de 224 tableaux (1), 26 dessins, 72 gravures, 4 marbres, 6 bronzes, 30 plâtres et 11 objets d'art de diverses natures. Elle formait un musée dont l'installation, sous la direction de Fabre, ne fut terminée que vers la fin de 1828. La veille de l'inauguration, le Maire de la ville était venu, à la tête du Conseil municipal, faire une visite à M. Fabre, et lui avait remis une médaille d'or grand module, sur laquelle on lisait: A François-Xavier-Pascal Fabre, de Montpellier, la ville reconnaissante.

M. Fabre, fixé désormais à Montpellier, s'occupa d'y développer le goût des arts ; il créa l'École de peinture et se fit un plaisir d'aider les élèves de ses

fi) Un des tableaux de celle donation, la Paix, peint par Fabre, N° 175 de l'avant dernière Notice, mesurant 0,19 sur 0,13. a disparu du Musée le 17 février 1867. -

précieux conseils. Il venait d'apprendre le surcroît de richesses qui allait augmenter son Musée et se réjouissait déjà de voir la collection Valedau réunie à la sienne, lorsque la mort vint le surprendre : il s'éteignit dans son logement au Musée, à l'âge de 71 ans, le 16 mai 1837, quatre mois après M. Valedau et au moment où la collection de ce dernier arrivait à Montpellier.

Fabre était chevalier de la Légion d'honneur ; le roi Charles X l'avait créé baron, par lettres patentes du 15 septembre 1828. Il était membre correspondant de l'Institut, chevalier de l'ordre de Saint-Michel et de celui de Saint-Joseph de Toscane.

Il léguait à la ville, par un testament olographe en date du 10 mars 1835, le restant de sa collection, ainsi qu'une somme de 30,000 fr., destinée à construire une nouvelle galerie qui devait réunir la Bibliothèque aux Ecoles. Cette succession comprenait 104 tableaux, 104 dessins encadrés, 57 gravures encadrées, 2 marbres, 28 plâtres, 34 objets d'art, plus un grand nombre de dessins et de gravures en portefeuille. M. Fabre faisait ce legs sous la condition que son ami M. le comte Ferdinand de Nattes serait nommé directeur du Musée pendant sa vie.

Il serait trop long de citer tous les noms qui composaient l'ensemble de la collection Fabre; il suffit de mentionner les suivants pour donner une idée de son importance: Allnri, Bnssano, Berghem, Brascassat, Breughel, Carlo Dolci, Cnrrache, Cesare, da Sesto,

Cigoli, Daniel de Volterre, Dietrich, Gaspre, Giordano, Granet, Greuze, le Guide, Hondekoeter, Huysmans, Luti, Marcellis, Moucheron, Neefs (Peeter), Poussin, Raphaël, Ribera, Rubens, Ruysdaël, Salvator Rosa, le Sueur, Teniers, Van der Meulen, Vanni, Vernet (Joseph), Vincent, Waénix, Wyck (Thomas), etc., etc.

COLLOT (Jean-Pierre)

«C'est encore à un homme distingué, né à Montpellier, que cette ville est redevable d'une rente qui lui permet d'enrichir sans cesse le Musée. M. Collot protégeait sérieusement les arts, parce qu'il les aimait et savait les apprécier. Dans son hôtel, à Paris, on admirait des tableaux de grands maîtres, qui rivalisaient, pour la plupart, avec les chefs-d'œuvre de leurs auteurs.

Depuis que M. Collot, plein de sollicitude pour le Musée de Montpellier, avait voulu qu'une rente fondée par lui fût consacrée à enrichir cet établissement, il ajoutait sans cesse à son bienfait. Un grand nombre de tableaux, sortis de la galerie Aguado, et actuellement à Montpellier, sont dus à l'inépuisable générosité de M. Collot. Aussi, lorsque le Conseil municipal, cédant aux sentiments unanimes de la cité, fit placer au Musée le buste de son bienfaiteur, il acquitta une dette sacrée, contractée par la ville envers un de ses généreux enfants.» (Extrait des éditions précédentes.)

La rente de M. Collot était de 1,000 fr. sur rÉtat. En 1853, il en constitua une autre de 50 fr., en rente de 3 p. 0/0. La première rente de 1,000 fr.

ayant été réduite à 900 fr., par la conversion du 5 p. en 4 et demi p. 0/o (décret du 14 mars 1852), le Conseil municipal, sur la proposition de M. le Maire, par respect dû aux intentions du bienfaiteur, a décidé (délibération du 5 juin 1862) qu'une somme de 1,000 fr. serait annuellement affectée à l'achat de tableaux.

Les tableaux acquis avec cette rente, joints à ceux donnés par M. Collot, sont au nombre de 27 et ont tous été choisis avec soin, afin de se conformer au désir du donateur.

M. Collot était membre de la Légion d'honneur et directeur de la Monnaie royale des Médailles, à Paris; il est décédé dans cette ville le 9 août 1852.

VALEDAU (Antc-Louis-J oseph-Pascal)

« M. VALEDAU a droit, comme Xavier Fabre, à la reconnaissance de ses concitoyens. La galerie qu'il a laissée à la ville de Montpellier est des plus précieuses, et forme à elle seule un magnifique Musée. Il serait difficile aujourd'hui, même en s'imposant de grands sacrifices, de former une collection aussi remarquable par le nombre, le mérite, le choix et la conservation des tableaux.

nSi le temps efface jamais le souvenir des brillantes qualités de l'homme de bien qui accueillait avec tant d'affabilité, dans sa jolie terre de Bièvre, ses compatriotes et ses amis, au moins la galerie Valedau rappellera toujours à la ville de Montpellier, aux connaisseurs et aux artistes, le goût exquis et les sentiments élevés de celui qui sut former une pareille collection et qui eut la généreuse pensée d'en faire hommage à sa ville natale. »

Les quelques lignes qui précèdent sont la reproduction exacte de la Notice contenue dans les précédents Catalogues. Nous devons regretter que les contemporains de M. Valedau ne nous aient pas laissé quelques détails sur la vie de cet homme distingué,

qui, à une époque où l'École de David régentait l'Art, sut éviter la contagion, et s'occupa de réunir. un choix d'oeuvres de premier ordre dans un genre tout opposé.

L'histoire de la formation de cette galerie eût été bien intéressante à connaître.

Voici les termes du testament, aussi simple que modeste, par lequel M. Valedau léguait à son pays cet ensemble de richesses, qui contribue si puissamment à la réputation de son Musée : (f Je donne et lègue au Musée fondé à Montpellier par »la munificence et le soin de mon compatriote M. Fabre, et »qui porte son nom, tous les tableaux tant anciens que mo»dernes, albums, dessins, gravures, statues, bustes en marbre »ou en bronze, vases, coupes, vases étrusques, figurines et »généralement tous les objets d'art, de 'quelque nature qu'ils «soient et dont je n'aurais pas disposé, qui garnissent mon »appartement de Paris ; seulement, si à l'époque de mon »décès, mes quatre albums avaient été laissés àma campagne, »ils seront compris dans la présente donation. Je désire »pouvoir ainsi m'associer aux vues bienfaisantes et généreuses du Fondateur de ce Musée dans ma ville natale.» (Testament olographe, fait à Pnris le 11 février 1836.)

Ce legs se composait de 79 tableaux, 345 dessins et aquarelles, 55 gravures, 10 marbres, 11 bronzes et 18 objets d'art.

Les tableaux sont de petite dimension, mais de premier choix. A part les 6 beaux Greuzes et l'important Renols, ils appartiennent presque tous aux Ecoles flamande et hollandaise. On y compte des

œuvres de Teniers, Rubens, Berghem, A. Guyp, Gérard Dow, Karel du Jardin, Metzu, Mieris, Van Ostade, Poelemburg, Paul Potter, Ruysdaël, Jean Steen, Terburg, Van den Velde le jeune, Adrian Van den Velde, Wouwermans, etc., etc. Quant aux dessins, ils sont dus généralement aux artistes contemporains de M. Valedau.

La salle dans laquelle cette collection a été réunie restera certainement une partie des plus intéressantes du Musée de Montpellier.

SAINT-ÉTIENNE (Charles-Emile)

En 1875, le 27 avril, mourait à Montpellier, sa ville natale, M. Saint-Étienne, qui léguait par son testament olographe du 21 mars 1874, à la ville de Montpellier, pour le Musée Fabre, la somme de 50,000 francs, dont les revenus devaient être spécialement affectés à l'achat de tableaux ou objets d'art.

A la séance du Conseil municipal en date du 24 juin 1874, dans laquelle le Conseil était appelé - à donner son avis sur l'acceptation de ce legs, M. Élisée Deandreis, président de la Commission des Finances, s'exprimait en ces termes: «Notre ami Saint-Étienne vient occuper une belle place » parmi les bienfaiteurs éminents qui ont voulu que leur » souvenir fût lié à la prospérité du Musée de Montpellier.

» Saint-Étienne, dont la modestie égalait la bienveillance et » l'élévation de sentiments, joignait au patriotisme du Fran» çais et du Montpelliérain un goût instinctif pour les bonnes » et belles choses de l'Art. La. plupart d'entre nous ont connu » de près cette nature d'élite, dont le type physique et mo» ral rappelait ces grands bourgeois républicains de la « Hollande ou de l'Italie, illustrés parle pinceau des peintres » flamands ou immortalisés par leur protection éclairée, à » l'égard des génies de la Renaissance.

» Rien de surprenant à ce qu'un pareil homme se soil » trouvé naturellement porté à une 'générosité qui devait » consacrer, après sa mort, les sentiments qu'il avait nourris, M pendant sa vie, pour sa ville natale et pour l'Art.

» Mandataires de la ville de Montpellier, nous avons, » Messieurs, un devoir à remplir en manifestant la vive » reconnaissance de nos concitoyens et la nôtre envers la » mémoire de Saint-Étienne et en faisant de cette manifes» tation une mention expresse dans notre délibération. Votre » Commission des Finances vous propose aussi de consti» tuer un témoignage matériel de cette reconnaissance, en » décidant qu'une partie de la première annuité des revenus » du legs Saint-Étienne sera consacrée à la sculpture du » buste du donateur, et que ce buste devra prendre place » dans l'une des salles du Musée. »

La lecture du rapport est suivie de nombreux témoignages d'approbation de la part du Conseil.

Les conclusions du rapport sont adoptées à l'unanimité.

BRUYAS (Louis-Alfred)

M. BRUYAS est né à Montpellier le 15 août 1821.

Les visites fréquentes qu'il faisait dès son jeune âge au Musée Fabre développèrent chez lui cet amour pour la peinture qu'il devait, avec sa nature un peu maladive mais essentiellement impressionnable, conserver comme un culte toute sa vie.

Après avoir essayé de peindre lui-même, en prenant quelques leçons de M. Matet, il dut renoncer à cette satisfaction de se réserver entièrement au plaisir de posséder des œuvres d'art que sa fortune lui permettait d'acquérir.

Dans un voyage qu'il fit à l'âge de 25 ans, il trouva à Rome son compatriote Cabanel, et puisa dans la fréquentation de cet artiste et de quelques-uns de ses camarades de la Villa Médicis le goût de l'Art élevé.

L'étroite amitie qui unit alors les deux compatriotes devait avoir une grande influence sur la décision que prit plus tard M. Bruyas, car nous savons qu'il eut pendant longtemps, dans son ami, un conseiller précieux. Quelques toiles de Cabanel, alors âgé de 22 ans, furent le commencement de sa galerie; mais, en arrivant à Paris, M. Bruyas ne put résister au courant

romantique, et commença à collectionner des tableaux de cette Ecole. La correspondance qu'il a laissée, et dont une partie a été reproduite dans le premier volume du Catalogue de la Galerie Bruyas, témoigne des bons rapports qu'il eut avec la pluprrt des artistes de cette époque. Il fut l'ami de Jules Laurens, qui a reproduit en lithographie ses principaux tableaux, et auquel il ne cessa de venir en aide. Sa galerie contient de nombreuses toiles de cet artiste. Il connut Delacroix et eut de ce grand peintre quelques toiles importantes ; voyant dans la physionomie de M. Bruyas un sujet intéressant d'étude, cet artiste consentit à faire une exception en peignant son portrait.

En 1853, l'Ecole qu'on est convenu d'appeler réaliste faisait son apparition. Courbet exposait ses Baigneuses ; Bruyas acheta cette toile et étonna l'artiste luimême par cette acquisition. Il se lia alors avec le peintre d'Ornans, qui vint passer quelque temps chez son ami, à Montpellier. C'est là que Courbet peignit la Rencontre, en souvenir de son arrivée dans cette ville, ainsi que différents portraits de M. Bruyas et de luimême.

La nature exclusive du peintre réaliste devait avoir une grande influence sur les convictions artistiques de M. Bruyas. C'est à cette influence qu'il faut attribuer le grand nombre et l'importance des tableaux de Courbet dans sa galerie.

En 1868, M. Bruyas possédait une collection remarquable. Ses nombreux tableaux encombraient son

appartement; ils étaient l'un sur l'autre, retournés le long du mur et sans cadres, afin de pouvoir mieux les manier. Il fallait prendre un parti, faire une vente et étonner les bonnes gens en réalisant un bénéfice considérale, ou bien faire don à la ville de sa collection, la montrer au public et s'attirer la considération et la reconnaissance éternelle de ses concitoyens. M. Bruyas n'hésita pas, et, le 14 septembre 1868, il écrivit à M. le Maire de Montpellier la lettre suivante :

«MONSIEUR LE MAIRE,

»J'ai le bonheur de posséder divers tableaux des meilleurs »peintres contemporains ; et comme j'ai toujours pensé que »les œuvres de génie, appartenant à la postérité, doivent »sortir du domaine privé pour être livrées à l'admiration pu»blique, je viens aujourd'hui offrir ma galerie à la ville »de Montpellier, voulant ainsi concourir, dans la mesure de »mes forces, au développement du progrès artistique.

- »Si, dans ma collection si laborieusement formée, je »n'avais été soutenu par mon excellent, père, tous mes efforts »eussent été impuissants : à moi donc le pieux devoir de per»pétuer le souvenir de ses largesses, en demandant que ma »galerie porte son nom.

»Si vous pensez que ma proposition ait chance d'être )accueillie, vous m'obligerez en m'honorant d'une réponse; »nous aurons ensuite à nous entendre ensemble sur la »question de détail.

»Agréez, etc., etc.

»Signé: A. BRUYAS.»

Le 27 octobre 1868, M. le Maire répondit: «MONSIEUR BRUYAS,

»J'ai eu l'honneur de donner lecture au Conseil municipal, »dans la réunion qui vient d'avoir lieu, de la lettre par »laquelle vous voulez bien offrir votre galerie de tableaux à »la ville de Montpellier.

»Le Conseil a entendu la lecture de cette lettre avec un »sentiment profond de reconnaissance.

M Votre galerie est, depuis longtemps, hautement appréciée »dans le monde artistique. Elle est l'œuvre d'une intelligence »élevée, d'une persévérance qui ne s'est jamais démentie, et »de sacrifices pécuniaires considérables répondant à toutes nIes exigences. Elle présente un ensemble de chefs-d'œuvre »dont notre Musée aura le droit d'être fier, au milieu des »richesses dont il est déjà en possession.

»Veuillez croire, Monsieur, qu'en vous disant ici que nous «sentons vivement toute l'importance artistique de votre «donation et que nous en sommes profondément recon«naissants, je n'exprime que faiblement les sentiments de «l'Administration et du Conseil.

»La délibération énonce qu'une salle sera spécialement »affectée, au Musée, à votre collection, qu'elle portera le nom »)de GALERIE BRUYAS, conformément au vœu que votre piété Mfiliale a exprimé d'une manière si touchante dans votre lettre, »et que vous en serez le conservateur pendant toute votre »Vle.

»Je suis heureux de penser que vous voudrez bien accepter »ce titre.

»Veuillez agréer, etc., etc.

»ISigné : PAGEZY. »

Cette donation comprenait 88 peintures et 8 dessins.

Elle venait compléter le Musée de Montpellier par cet élément moderne qui lui manquait et que M. Bruyas devait augmenter par la suite.

Dès cet instant, M. Bruyas se dévoua complètement à son œuvre. «Sa vie devint calme, retirée, celle d'un »homme quitientpeu d'espace et change peu de place.

« Par tempérament il avait la politique en horreur. Il »jugeait les hommes avec autant d'impartialité que »d'indulgence, cherchant surtout à fuir les sensations »extrêmes qui mènent les hommes aux idées fausses »et aux agitations vaines. Ce n'était pas chez lui la »quiétude de l'égoïsme, c'était la prudence du sage : »rien, à ses yeux, ne valait l'indépendance. Il n'aimait »pas le monde, parce qu'il avait appris à connaître »de bonne heure la fragilité des affections humaines, »les tristes malentendus de la vie remplie (1).» M. Bruyas ne cessa jusqu'à sa mort de visiter tous les jours sa galerie, qu'il appelait le «sanctuaire». Indifférent à tout ce qui se passait dans les autres salles du Musée, il ne s'arrêtait que devant ses tableaux et était heureux d'expliquer aux amateurs et aux étrangers le but élevé qu'il se proposait par la réunion de ces œuvres, c'est-à-dire l'histoire de l'Art au XIxmc siècle.

Il aimait à connaître l'opinion qu'avaient sur sa galerie les amateurs de passage à Montpellier. Un livre était

(1) Th. Silvestre, Notes lntimes sur le portrait (le Bruyas par Delacroix. Ces notes devaient servir au Catalogue de la galerie Bruyas, interrompu par la mort de M. Silvestre, en 1876.

déposé à cet effet au Musée, et, en cas d'absence de M. Bruyas, les amateurs pouvaient y inscrire leurs impressions. L'histoire de l'Art au XIxme siècle, représentée dans sa galerie, devait être complétée par un Catalogue, dont la rédaction fut confiée à M. Théophile Silvestre. Des ébauches, des esquisses et des dessins, signés de noms qui manquaient dans la collection, furent achetés par ce dernier, afin que le Catalogue pût mehtionner des artistes dont les personnalités permissent de compléter un ensemble esthétique déterminé.

Ce travail dura plusieurs années, et M. Bruyas y consacra des sommes importantes. Tenu exactement au courant du travail d'impression, chaque envoi d'une feuille nouvelle provoquait à la fois son enthousiasme et sa générosité. C'était avec une sorte de ravissement qu'il relisait sans cesse cette littérature originale et colorée (1); il comptait beaucoup sur le succès de cet ouvrage, dont le premier volume était à peine terminé, quand la mort de Silvestre, suivie de près par celle de M. Bruyas, arrêta cet important projet (2).

(I) Nous savons que quelques erreurs su sont glissées flans cet ouvrage et cela malgré les observations de M. Bruyns. C'est ainsi que l'élude de tète ut demain par David, dans laquelle M. Silvestre a vu complaisammeut le portrait de l'impératrice Joséphine el la main de l'Empereur, n'est que le portrait de Mm" de la nnclicfoucnult. dame d'honnenr du l'Impéralrico, et la maiu celle du vice-roi d'iiulio.

(2) Le tirage île ce volume, — la Galerie Bruyas, par Alfred Rruyns, avec le concours tle.,, écrivains et des arlisles contemporains : I idroduclina par Théophile Silvestre, appartient à la Ville, à laquelle la famille Bruyas en

Nous avons cherché, par ce rapide aperçu, à expliquer les causes diverses qui ont dirigé M. Bruyas dans le choix des œuvres composant cette galerie, dans laquelle tous les genres, s'ils n'y sont pas également représentés, y figurent du moins, puisqu'on y voit les noms de Barye, Bonvin, Cabanel, Chenavart, Cogniet, Corot, Courbet, Court, Couture, David, Decamps, Delacroix, Diaz, Didier, Doré (Gustave), Français, Fromentin, Géricault, Géromé, Glaize (Auguste), Gros, Guignet, Guillaume, Henner, Huet (P.), Ingres, Isabey, Laurens (J.), Papety, Raffet, Ricard, Robert-Fleury, Rousseau, Tassaert, Troyon, Verdier, Ziem, etc., etc.

A beaucoup de ces artistes, M. Bruyas demandait une étude d'après lui-même. Le grand nombre de ses portraits, qui ne s'élève pas à moins de dix-sept, frappe et pourrait surprendre au premier abord. L'idée est originale, et si elle fait sourire quelques personnes, elle n'en est pas moins une source d'études dont l'intérêt ira grandissant à mesure qu'on s'éloignera de notre époque et qu'on ne verra plus dans ces toiles le portrait d'un homme, mais bien l'interprétation d'une même tête par différents artistes.

M. Bruyas venait de recevoir la croix de Ja Légion d'honneur, lorsqu'il s'éteignit le 1er janvier 1876, à l'âge de 56 ans. Sa maladie le tint couché près d'un

a fait don. On s'occupe de terminer ce Catalogue, en se contentant d'y ajouter la suite des ouvrages dont se compose cette galerie. On trouvera ce volume au Musée.

mois; ses forces s'affaiblissaient tous les jours, mais son intelligence restait entière et c'est de ses tableaux qu'il aimait le mieux qu'on l'entretînt. Le gardien, vieux serviteur du Musée, chargé spécialement de sa galerie, restait des heures entières près de lui, et c'est les yeux fixés sur cet homme, qui lui rappelait le Musée, et presque dans ses bras, que M. Bruyas rendit le dernier soupir.

Par son testament, daté du 28 novembre 1875, il léguait à la Ville les œuvres d'art achetées par lui depuis sa donation. Ce legs, composé de 60 tableaux, 78 dessins et 18 bronzes, réuni à sa donation, donne un ensemble de 148 peintures, 158 dessins et 18 bronzes, nombre très élevé quand on songe qu'à part quelques rares tableaux anciens, chaque œuvre est originale !

Le grand désir de M. Bruyas était de placer luimême ses tableaux dans la nouvelle salle qui lui était destinée, et c'est au moment où ce travail, qui le préoccupait beaucoup, allait commencer, que la mort est venue le surprendre (1).

Nous nous sommes efforcé de le remplacer, en tenant compte de ses préférences, et en conservant l'ordre dans lequel il aimait à voir présenter sa collection.

(1) La galerie Bruyns occup;iil, tle son vivant, trois petites s:illes, prenant j'iur sur lejllfllin. et dans lesquelles se trouvent en ce moment les dessins.

A 1 époque de sa mort. les trois quarts des lalile.inx étaient déjà Jéplacés ut iiltendaieul que la nouvelle salle fut terminée pour y être transportés

La municipalité, reconnaissante, a donné le nom de M. Bruyas à la petite rue du faubourg de Lattes, dans laquelle il habitait seul une maison prenant jour sur un jardin, dont les- grands murs étaient couverts de peintures à la détrempe, représentant des sites rustiques.

Cette mort fut une perte pour la Ville, mais surtout pour le Musée. La reconnaissance des Montpelliérains, dont M. Bruyas eut des preuves de son vivant, se perpétuera dans les générations futures, car son nom restera uni à ceux de Fabre et de Valedau, avec lesquels il a collaboré à la fondation de la Galerie de peinture la plus remarquable de province.

PEYSON (Pierre-Frédéric)

M. PEYSON, né à Montpellier le 21 mars 1807, aimait la peinture, à laquelle il consacra une grande partie de sa vie. Il fut élève de Gros, Hersent, Ingres et Cogniet ; il peignit des tableaux religieux et des tableaux de genre, ainsi qu'on peut le voir dans les quelques tableaux légués par lui au Musée Fabre. Il voulut, à sa mort, laisser à sa ville natale le moyen d'enrichir cette collection de peinture, à laquelle il devait ses premières impressions d'artiste, et d'encourager aussi les jeunes élèves qui se dévouent à l'étude de l'art. Il légua par son testament olographe, en date du 7 août 1876, la somme de 10,000 fr. au Musée, et créa de plus une rente de 150 fr., pour être donnée en récompense à l'élève qui obtiendrait le premier prix de tête peinte à l'Ecole des Beaux-Arts de Montpellier.

CABANEL (Alexandre)

Alexandre CABANEL, dont les obsèques eurent lieu en grande pompe à Paris le 26 janvier 1889, est né à Montpellier le 28 septembre 1823; il fit ses premières études à l'Ecole de peinture de sa ville natale, sous la direction de Charles Matet, et obtint tout jeune encore, dans un concours public, la bourse qui lui permettait d'aller les continuer à Paris. Entré à l'atelier de Picot, ses progrès furent rapides, puisqu'en 1845 il emportait le premier grand prix de Rome. Cabanel sut mettre à profit les cinq années passées à la villa Médicis et lorsqu'il revint à Paris, sa réputation ne tarda pas à s'établir définitivement. Chaque Salon était pour lui une occasion de nouveaux succès : il obtenait en 1852 une deuxième médaille, une première en 1855 etcette année même était nommé Chevalier de la Légion d'honneur. Membre de l'Institut et professeur à l'Ecole des Beaux-Arts en 1864, il était promu en 1867 au grade d'Officier de la Légion d'honneur. Il obtenait ensuite une médaille d'honneur en 1865, une autre lors de l'Exposition Universelle de 1867, un rappel à l'Exposition Universelle de 1878 et recevait en 1884 la croix de Commandeur de la Légion d'honneur. Sa réputation était devenue pendant ce temps universelle.

Il était membre des Académies d'Anvers, de Rio-deJaneiro, de Rome, de Stockholm, d'Espagne, de Vienne (Autriche), d'Amsterdam et de Bruxelles; Commandeur de l'ordre du Christ de Portugal, de Hollande, de la Guadeloupe, du Mexique, décoré de la croix de première classe de Bavière et de l'ordre du mérite d'Italie, ainsi que de celui de Léopold de Belgique.

Travailleur infatigable, ne quittant son atelier que pour se consacrer à l'enseignement de cet art qu'il aimait tant, il a exécuté des œuvres innombrables, répandues aujourd'hui dans le monde entier.

M. Bouguereau, son collègue à l'Institut, a dit avec raison dans son discours prononcé le jour de ses funérailles: « Cabanel ne cessa pendant quarante-quatre »ans de produire des peintures murales, des tableaux, ndes portraits, tous empreints de son talent hors ligne »et dont plusieurs sont des chefs-d'œuvre.» M. Eugène Guillaume ajouta: « Cabanel obtint les plus »brillants succès dans les Expositions ordinaires et »universelles. Par là, sa réputation s'étendit naturelélément et largement en France et à l'étranger, ses »Œuvres étaient recherchées et sollicitées, jusque par nies souverains. la beauté, de ses ouvrages et leur Mextrême distinction appelaient sur lui la faveur des »gens du monde, le respect des artistes, la confiance »de la jeunesse. On peut dire que Cabanel a exercé »une grande influence sur la tenue des Salons, ses

»ouvrages y représentaient les meilleures traditions de »l'Ecole française, etc.» Au milieu de tous ces succès Cabanel n'oublia pas sa ville natale ; il avait depuis longtemps le désir de faire une œuvre spécialement destinée au Musée de Montpellier et c'est en 1880, à l'époque où sa réputation était le plus en vogue, où il était dans toute la force de son talent, qu'il exécuta la Phèdre et l'offrit à notre Musée où les visiteurs peuvent l'admirer.

Cabanel s'est éteint à l'âge de 65 ans, dans son hôtel de la rue de Vigny (Parc Monceau). Il avait, avant de mourir, exprimé le désir de reposer au milieu de ses compatriotes. Son corps a été en effet transporté à Montpellier, où de nouvelles funérailles ont été faites au grand artiste, dont toute la Ville déplorait la perte. En sortant de l'église Saint-Denis où eut lieu la cérémonie religieuse, pendant laquelle Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, prononça du haut de la chaire un éloquent discours, le cercueil de Cabanel fut déposé dans la grande cour du Musée et c'est là que M. Laissac, Maire de Montpellier, M. Ernest Michel, Directeur de l'Ecole des BeauxArts, et M. Eug. Castelnau, président de la Société artistique, prenant successivement la parole, ont exprimé les regrets de tous, de voir s'éteindre un artiste qui a été une gloire de notre Ville. Cabanel repose au cimetière Saint-Lazare, dans un lieu spécialement choisi par l'Administration municipale; c'est là que sa famille a fait élever un tombeau qui est une

œuvre d'art, due au talent de MM.. Formigé et Mercié. Le Conseil municipal, de son côté, désirant honorer la mémoire de Cabanel, a donné son nom à une des grandes rues, située au centre de la Ville, et dans laquelle l'artiste avait passé la plus grande partie de sa jeunesse. Il laissait à ses frères et à ses sœurs, ses héritiers, avec une grande fortune, un grand nombre d'études, dessins ou peintures inachevées. Sa famille a fait don au Musée du buste en marbre de l'illustre peintre, exécuté par M. Paul Dubois, de l'Institut, d'un tableau l'Ange déchu de Cabanel et d'un grand nombre de dessins et cartons. Ces dessins et ces cartons, réunis dans une salle du Musée, sont destinés à former un ensemble très intéressant de l'œuvre du grand artiste Montpelliérain.

Aux noms de ces donateurs, il convient d'en ajouter d'autres, qu'il est juste de livrer à la reconnaissance publique :

Dons faits par divérs.

MM. ADHÉMAR (le Vicomte d'), un tableau et deux dessins.

ALICOT (César), un tableau.

AZEMAR (le Vicomte d'), un dessin.

BAZILLE (Louis), trois tableaux.

BONNAFOUS, une aquarelle.

BouÉ (Placide), un dessin.

Mme CANNAC (Veuve), un tableau.

MM. CASTELLAN, un tableau.

CHABER (Alfred), seize tableaux.

COLLOT fils, un tableau.

COSTE (Julien), un dessin.

COUBARD, un tableau.

COUSTOU (l'Abbé), un tableau.

COUSTOU (Philippe), un tableau.

CREUSÉ DE LESSER, deux statues en marbre.

CURÉE, deux tableaux.

DARU etMoussEAUx DE GIVRÉ, deux bustes en marbre.

DEMOULIN (Antoine), un tableau.

Mme DESPOUS, une aquarelle.

MM.FAGES, un tableau, une statue en terre cuite, quatre statuettes en bronze et deux dessins.

FINOT, un tableau.

Mme FOURCHÉ, un tableau et un buste en marbre.

MM.GALIBERT (Louis-Esprit), douze tableaux.

GAUSSORGUES, un tableau.

HUGUES-GRAFFT, un tableau et deux dessins.

Mme HUGUES, née THIBAUD, un tableau.

MM. HUGO (Léopold), un tableau.

JOLY (de), un tableau.

LACROIX (Paul), deux tableaux.

Mme, LAMONIE (de), un tableau.

Mlle LASSUS (de), deux tableaux.

MJIlC LAUZE (de), un tableau.

MM. LAYARD (le Baron), deux dessins.

LAZARD, deux tableaux.

LEFEBVRE fils, un tableau.

LEVAT, un tableau.

Mm. MARÈS, un tableau.

MM. MICHEL (Ernest), Conservateur du. Musée, un dessin.

MICHEL, de Lyon, deux tableaux.

PARLIER, un tableau.

PAULINIER, un tableau.

RECLUZ, un tableau.

RENOUVIER, un tableau.

REY (Sébastien), un buste en marbre.

SOCIÉTÉ ARTISTIQUE (la), un tableau.

TEMPIER (le Frère), un tableau.

VIALARS aîné, deux tableaux.

VERGÉS (de), un tableau.

Dons faits par les Auteurs Mme BEAUMONT (de), un buste en plâtre.

MM. BULlo, une statue en plâtre.

CABANEL, un tableau.

DAVID (Lubiri), deux dessins.

DEBAY, deux statues en plâtre.

DELON, deux tableaux.

DELORME (François), trois tableaux et un dessin.

DUCLAUX, de Lyon, un dessin.

JFERROGIO, un tableau.

(JAYRARD, une statue en marbre.

LAURENS (J.-B.), une aquarelle.

MICHEL (Ernest), deux tableaux..

MATET (Charles), quatre tableaux.

MOULINIER, un tableau.

POTTER, un tableau.

RICHARD, de Millau, un dessin.

RIVEMALE, un tableau.

STENGELIN, un tableau.

TISSIÉ-SARRUS, un pastel.

TRINQUIER, un tableau.

VIDAL, un bas-relief en plâtre.

EXPLICATION DES ABRÉVIATIONS

(t). Appartenant à la ville avant 1806 ou acquis depuis avec les fonds communaux.

(G.). Dons du Gouvernement.

(F.25) Donation Fabre du 2 avril 1825.

(F.37) Legs Fabre du 22 février 1837.

(G.) Dons Gollot ou acheté avec le produit de sa rente.

(S.-E.) Acheté avec le produit de la rente fondée par M. Saint-Etienne.

(V.). Legs Valedau.

(B.08) Donation Bruyas du 12 novembre 1868.

(B.76) Legs Bruyas du 29 novembre 1876.

H. Hauteur.

L. Largeur.

T. Toile.

B. , Bois.

C. Cuivre.

Fig Figure.

Pl. gr. quenat. Plus grand que nature.

Gr. hat Grandeur naturelle.

Demi nat. Demi-nature.

Jusq. gen Jusqu'aux genoux.

PEINTURE

ÉCOLE FRANÇAISE

ALLEMAND (Hector), né à Lyon le 5 août 1805, mort dans la même ville en 1887.

1. (B.68) Paysage.

Une rivière coulant entre deux rives boisées. Effet de crépuscule. Au fond, la pleine lune se lève.

Signé:

T. — H. 0,39. — L. 0,54.

2. (B.76) Paysage.

Bouquet de grands arbres au bord d'une mare dans laquelle ils se réflèlent et où l'on voit quelques vaches sous la garde d'une bergère.

Signé: H. Allentand, 1857. T. - H. 0,24. - L. 0,32.

BALFOURIER (Adolphe-Paul-Émile), né à Montmorency (Seine-et-Oise). — Élève de M. Charles Remond.

3. L'Abreuvoir, paysage.

Signé:

Donné par M. César ALICOT, en 1865.

T. — H. 1,80. - L. 1,90.

BAUDOUIN (Eugène), né à Montpellier le 6 janvier 1842.

— Élève de M. Français.

4. (G.) La récolte des amandes dans le Haut-Languedoc, aux environs de Bédarieux (Hérault).

Au premier plan, un amandier dont deux hommes et trois femmes récoltent les fruits. Au second plan, une masure à la porte de laquelle un homme charge un cheval. A droite, la vallée éclairée, et dans le fond le mont Caroux.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1878.

T. — H. 1,15. - L. 1,97. — Fig. 0,30.

BEAUBRUN, Baubrun ou Bobrun (Henri), né en 1603, mort en 1677.

5. Portrait de Julie d'Angennes, fille de la marquise de Rambouillet, gouvernante des enfants de France.

Elle est de trois quarts, tête nue, fleurs dans les cheveux, vêtue d'une robe à ramages. Portrait inscrit dans une guirlande de fleurs.

Découvert en 1854, d'après une gravure anonyme, et donné au Musée par M. Paul LACROIX, en 1879.

Ce portrait a figuré à l'exposition des portraits nationaux; il a été gravé à l'eau-forte par Lalauze.

T. — H. 0.72. — L. 0,78. — Buste petite nat.

BELLENGER (Georges), né à Rouen.- Élève de MM. Lecocq de Boisbaudran et J. Laurens.

6. (B.76) Tête d'amour.

Signé:

T. — H. 0,40. — L. 0,31.— Gr. Bat.

BELLEL (Jean-Joseph), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 28 janvier 1816. — Elève de M. J. Ouvrié.

7. (G.) Nezla d'Ouargla à la recherche d'un campement dans le Sahara.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1859.

T. — H. 1,18. - L. 2,91.

BÉNOUVILLE (Léon), -Prix de Rome, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1821, mort dans la même ville en 1859. — Elève de Picot.

8. (B.68) La colère d'Achille.

Retiré sous sa tente, Achille, tout nu, dans une attitude de fureur concentrée, est représenté de face, assis sur une chaise antique à dossier, que recouvrent un coussin jaune et une draperie blanche bordée de bleu. La jambe droite, contractée, repose par l'extrémité du pied sur un tabouret ; la gauche est posée en avant sur le sol. Le regard fixe, les traits du visage tendus par la colère, la main droite dans les cheveux, le héros, de son poing gauche crispé, presse fortement le coussin du siège. Une lyre avec son plectrum est appuyée contre la chaise. En haut sont appendus son bouclier et ses armes.

Cette académie est un envoi de Rome, en 1846.

T. — 1,54. — L. 0,94. — Fig. gr. nat.

BÉROUD (Louis), né à Lyon (Rhône). — Élève de MM. Gourdet, Lavastre et Bonnat.

9. (G.) Au Louvre.

Le tableau représente le salon carré du Louvre ; on aperçoit, dans le fond, les Noces de Cana de P. Véronèze ; à gauche, la Sainte-Famille du Corrège, le Charles /"de Van Dick, le Saint-Michel de Raphaël, etc.

Un groupe de personnages regardent les tableaux, tandis que deux dames, au premier plan, consultent le Catalogue.

A gauche, un gardien appuyé sur la barrière.

Signé:

T. — H. 5,80. — L. 4,10.

BERTIN (Édouard-François), Chevalier de la Légion d' honneur, né à Paris le 7 octobre 1797. — Élève de Girodet et de Bidault.

10. (G.) Paysage.

Vue prise dans les Apennins, sur le sommet du mont Lavernia, auprès du couvent de ce nom.

Signé:

T. - H. 1,80. 1,30.

BOGUET (Didier), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Chantilly le 18 février 1755, mort à Rome le 1 er avril 1839.

11. (F.25) Paysage.

Sur le devant, de grands arbres forment un berceau : dans le fond, le château de YAriccia; la. mer et Monte-Circello terminent l'horizon.

Presque tout ce tableau a été peint sur la nature même.'

Signé:

T.- W. 0,68.— L. 0,97.

12. (F.37) Paysage.

De jeunes femmes parent de guirlandes de fleurs un tombeau entouré de grands cyprès. -

Signé :

T.-H. 0,98.- L. 0,68.

13. (F .25) Paysage.

Un groupe de grands arbres occupe le milieu du tableau, sur le penchant d'une colline et sur une masse de rochers; un voyageur se repose et contemple le vaste horizon qui se développe devant lui.

Signé: D. Boguet f. Romse, 18t2.

T.—H. 1,61.—L. 1.12.

BOLLY, élève de David.

14. Portrait de M. Fages père.

Signé :

Donné par M. FAGES fils, en 1887.

T.- H. 0,64.— L. 0.53.— Buste gr. nat.

BONVIN (François-Saint), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Vaugirard [Paris) le 22 novembre, 1817, mort dans la même ville le 19 décembre 1887.- Elève de l'Ecole gratuite de dessin.

15. (B.68) Le Banc des pauvres.

Dans une église, à droite, au premier plan, deux bonnes femmes, assises dans l'attitude du recueillement, un livre de prières à la main. A gauche, deux autres femmes debout, et, en avant d'elles., dans le fond, on en aperçoit deux autres à demi-agenouillées.

Signé:

Lithographié par J. Laurens.

T.- H. 0,55.— L. 0,37.— Fig. 0.25.

16. (B.68) Femme lisant.

Jeune femme assise, de trois quarts, tenant un livre sur ses genoux. Elle a la tête appuyée sur le bras droit. Châle rouge et robe noire.

Signé: F. Bonvin.

T.- H. 0,37.— L. 0,40.— Fig. jusq. gen.

BORELY (Jean-Baptiste), né à Montpellier le 13 juillet 1776, mort dans la même ville le 16 mai 1823.

17. Paysage.

Une cascade au milieu du tableau, un arbre presque sec, une figure de femme.

Donné par M. le vicomte /D'AoHÉMAR.

B.- H. 0,15.—L. 0,19.

BOUCHER (d'après).

18. La Balançoire.

D'un côté de la planche, une jeune fille lancée en haut, de l'autre un jeune homme et deux petits enfants, le tout se détachant sur le ciel.

Donné par M. POULINIER.

T.- H. 0,65.— L. 0,53.

BOUHOT (Étienne), né à Bard- lès-Époisses (Côte-d'Or) en 1780.

19. Une porte de ville.

A gauche, un gardien, appuyé contre sa guérite, examine une femme qui passe.

Signé :

Donné par BONNET-MEL, de Pézenas.

T.- H. 0,25.— L. 0,19.

BOULANGER (Louis), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Verceil (Piémont) en 1806, mort à Dijon en 1867.Elève de Lethière et de A. Deveria.

20. (B.76) Mazeppa. (Esquisse).

Cette esquisse a été donnée à M. Bruyas par M. E. Baudouin, qui la tenait d'Eug. Deveria, ami de Louis Boulanger.

T.- H. 0,25.- L. 0,35,

BOURDON (Sébastien), né à Montpellier le 10 février 1616, mort à Paris en 1671.- Élève de Barthélemy.

21. (G.) Descente de croix.

Le Christ aie bras droit appuyé sur le genou de la Vierge; sainte Marie-Madeleine lui baise la main; de petits anges montrent les plaies de ses pieds. Joseph d'Arimathie tient un linceul pour l'ensevelir ; saint Jean est derrière lui. Dans le fond, des soldats qui s'éloignent.

T.- H. 0,92.— L. 1,03.— Fig. quart nat 22. (t) Portrait d'un Espagnol. //{tIo Il est debout, de trois quarts, tourné à drokét vêtu d'une veste et d'un manteau qui laissent voir un gr Obi et de grandes manches blanches. Ses cheveux noirs Fet mbent sur ses épaules. Il tient ses gants de la main droite, dont le brat appuyé sur une colonne ; la gauche repose plus bas saline pierre. 1 Ce portrait a été gravé pafr M. Gabriel Boutet.

Dans un article très dé^loppé, M. Auguste Baluffe soutient une opinion déjà émise plusieiyfs fais par certains A-udits et qui consiste à assurer que le personnage représenta dans ce contrait est Molière. On comprend le plaisir que nous aurions à posséda Jro Musée de Montpellier, le portrait de l'illustre écrivan. Nous ne poi^vq^s jusqu'ici que signaler cette opinion qui s'appuie sur des données et des dates sérieuses et qui mérite d'être prise en considération. - Voir l'Artiste, 52m. année, octobre 1882. ,

1 t H. 1,03*1—L. 0,85.—■ Fig. jusq. gen., gr. nat.

23 (F.37) Portrait d'un Officier.

y II qïl, debout, la main droite appuyée sur son bâton de con^mUndement, l'autre sur la hanche; ses cheveux flottent • sm\ ses épaules couvertes d'une cuirasse; son casque, orné (m plumes blanches, est placé derrière lui.

~J T.— H. 1,07. - L. 0,88.— Fig. jusq. gen., gr. nat. -,

NN 24. (B.76) Portrait de femme.

Elle est représentée de trois quarts, tournée à gauche, et porte sur une robe blanche un manteau bleu et or doublé de fourrure qui lui couvre l'épaule gauche. De la main droite, elle tient sur sa poitrine une écharpe jaune.

T.- H. 0,73.— L. 0,61.— Fig. mi-corps, gr. nat.

25. (V.) Halte de bohémiens et de militaires.

B.- H. 0,37.- L 0,52 - Fig. 0,20.

26. (F.37) Paysage, d'une très vaste composition.

Le fond est orné de fabriques d'un style gothique; une grande cascade forme une rivière que des bœufs 'passent à gué. Sur le devant, une femme montre un tombeau à un jeune homme et paraît lui raconter l'histoire de celui qu'il renferme.

Gravé par Prou.

T.— H. 0,72.— L. 0,91.

27. (F.25) Paysage.

Une rivière fait aller un moulin posé sur des piliers de bois ; le ciel est orageux. Une femme, portant une cruche, passe sur un pont.

B — H. 0,30.— L. 0,41.

28. Offrande au Dieu protecteur des jardins.

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

B.- H. 0.40.— L. 0,32.

29. (F.37) L'Invention du corps de sainte Thérèse.

(Esquisse)

T.- H. 0,43.— L. 0,34.

30. Portrait de Bourdon.

Il est assis et tient sur ses genoux la tête de Caracalla, moulée sur l'antique.

L'original de ce portrait est au Louvre.- Copie par M. FERROGIO fils, ancien pensionnaire de la ville de Montpellier, à Paris.

Donné par l'AuTEUR.

T.- H. 1,27.- L. 0,98.— Fig. jusq. gen., gr. nat.

BRASCASSAT (Jacques-Raymond), né à Bordeaux le 30 août 1805, mort à Paris le 27 février 1867.— E lève de Richard et de Hersent.

31. (F.37) Vaches au pâturage.

Dans une large prairie, troupeaux au pâturage. Au premier plan, à gauche, vache blanche de profil se détachant sur

le fond vigoureux d'une hutte de branchages; derrière elle, quatre vaches paissant près d'un bouquet d'arbres; à droite, au second plan, un taureau roux et blanc; sur le devant, à droite, un pâtre, vêtu d'une peau de mouton, est étendu de face sur l'herbe. Fond de campagne ouverte.

Signé :

T.- H. 1.13.— L. 1,46.

32. Étude de taureau.

Taureau noir vu de profil.

Donné par M. Hugues KRAFFT.

T.- H. 0,41.— L. 0,52.

BRUN (Charles le).- Voir Le Brun (Charles).

BRUN (Mme Vigée le ).- Voir Le Brun (Mme Vigée).

BUTTURA (Eugène-Ferdinand), Grand prix de Borne (paysage), né à Paris le 12 février 1812, mort dans la même ville le 11 mars 1852.- Elève de Victor Bertin et de Paul Delaroche.

33. (G.) Paysage historique: Site d'Italie.

Donné par l'ÉTAT, en 1854.

T.— H. 1.44.— L. 1.94.

CABANEL (Alexandre), Grand prix de Rome, Membre de l'Institut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à, Montpellier le 29 septembre 1823, mort à Paris le 2,3 janvier 1889. - Elève de Picot.

34. Phèdre.

Phèdre, fille du roi do Crète, Minos et de Pasiphné, et sœur d'Ariane, épousa Thésée, roi d'Athènes. Elle conçut pour Hippolyte, son beau-fils, un amour criminel, auquel ce prince refusn de répondre. — Pour se venger, elle l'accusa auprès de Thésée d'avoir voulu la séduire, et causa ainsi sa mort; mais bientôt après, poursuivie par le remords, elle s'étrangla de désespoir.

(Fr. NOET,, Dictionnaire de la Fable).

— Consumée sur un lit de douleurs, Phèdre se renforme dans son palais; un voile léger entoure sa tête blonde. Voici le troisième jour que son corps n'a pris aucune nourriture. Atteinte d'un mal caché, elle veut mettre fin à sa triste destinée.

(EURIPIDE)

Elle est. demi-nue, couchée sur un lit, la tête soutenue par sa main droite, tandis que la gauche est pendante hors du lit.

Son esclave, assise à terre, s'est endormie ; à droite, sa nourrice, les mains jointes, pleure sur les malheurs de sa maîtresse.

Signé:

Donné par PAuteur, en 1880.

T.—H. 1,95. — L. 2,85. - Fig. gr. nat.

35. (G.) Saint Jean-Baptiste.

Le Précurseur est représenté prêchant, assis sur un rocher élevé, la tête de face, les yeux fixes, la bouche entrouverte ; il étend les deux bras et montre de la main droite le ciel. A gauche, la croix de roseau est plantée en terre ; autour de lui, trois figures à mi-corps l'écoutent avec recueillement.

Ce tableau est un envoi de Rome.

Signé :

Donné par l'ÉTAT, en 1851.

T.—H. 1,05.— L. 1,44.— Fig. gr. nat.

36. (B.68) Portrait de M. Bruyas.

Il est représenté de face, dans un paysage dont le fond est une vue de la villa Borghèse. Lorgnon au bout des doigts de la main droite, vêtement marron à collet de velours, gilet de nuance jaune, cravate rose et blanche.

Signé :

T.—H. 0,73. - L. 0,62.- Fig. mi-corps, gr. nat.

37. (B.68) Un Penseur, jeune moine romain.

Moine franciscain, dans la force de l'âge, vu de profil tourné à droite, adossé à un fragment de frise antique; les

bras croisés sur la poitrine, il est absorbé dans ses méditations. Au fond, la vue d'un quartier de Rome.

Signé

T.—H. 0,90. — L. 0,71. - Fig. mi-corps, gr. nat.

38. (B.68) La Chiaruccia.

C'est le nom et le portrait d'une jeune paysanne qui, à Rome, servait de modèle aux pensionnaires de la villa Médicis. Elle tient dans les mains une corbeille de fleurs.

Ces trois toiles, ainsi que l'Albaydé (4:1), furent peintes à Rome pendant que M. Cabanel y était pensionnaire de France, à la villa Médicis. A cette époque, M. Bruyas s'y trouvait aussi pour un voyage d'art, et les deux amis vivaient dans l'intimité.

Signée

T.—H. 0,97. -L. 0,78. — Fig. jusq. gen., gr. nat.

39. L'Ange déchu.

Il est assis nu au milieu des rochers et des épines, versant des pleurs de regrets; on aperçoit dans le cielles anges bienheureux qui passent comme un nuage en louant l'Eternel.

Ce tableau est un envoi de Rome.

Signé :

Donné par la famille CABANEL, en 1889.

T. — H. 1,18. — L. 0,88. — Fig. gr. nat.

40. Portrait de Mme Marès.

Elle est assise, vêtue de noir, la tête de face, les mains réunies sur ses genoux. A gauche, sur une table, un livre ouvert où l'on voit une gravure coloriée représentant le Christ au milieu des petits enfants.

Signé :

Légué par Mme MARÈS, en 1884.

T. — H. 1,04.— L. 0,89.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

41. (B.68) Albaydé.

Je veille, et, nuit et jour, mon front rêve enflammé, Ma joue en pleurs ruisselle, Depuis qu'Albaydé dans sa tombe a fermé Ses beaux yeux de gazelle; Car elle avait quinze anq, un sourire ingénu, Et m'aimait sans mélange; Et quand elle croisait ses bras sur son sein nu, On croyait voir un ange!

(Victor Hugo, les Orientales :—les tronçons du Serpent).

Albaydé, le regard tristement vaporeux, la tête directement tournée vers le spectateur, est couchée sur un sofa, le coude droit mollement enfoncé dans un coussin aux couleurs orientales. Elle tient dans les doigts une tige de volubilis en fleurs.

Au fond, un bosquet de lauriers.

Signé : Alexandre Cabanel. Home 1848.

T.—H. 0,79. - L. 0,78. - Fig. jusq. gen., gr. nat.

42. (B.68) Velléda.

a Je (Eudore) découvris aussitôt Velléda, assise sur la bruyère. Sa parure annonçait le désordre de son esprit. Sa guitare était suspendue à son sein par une tresse de lierre et de fougère flétrie; un voile blanc jeté sur sa tête descendait jusqu'à ses pieds.

On l'apercevait derrière un buisson à demi-dépouillée. n (Chateaubriand, les Martyrs).

La prêtresse, en tunique blanche, couronnée de chêne, ses cheveux blonds livrés au vent, est assise de face sur une roche, tapissée d'algues sèches, qui surplombe l'océan où volent des mouettes. Elle laisse pendre sa jambe droite. Sur la gauche repliée, Velléda appuie le bras gauche qui soutient sa lyre ; elle étend l'autre au-dessus des flots. Eudore, à demi-caché, l'observe, surpris.

Signé : Alexandre Cabanel 1852.

Lithographié par J. Laurens.

T.—H. 1,26.-L. 0,89. — Fig. quart gr. nat.

43. (B.68) Portrait de M. Cabanel, par lui-même.

Il s'est représenté de trois quarts ; cheveux noirs abondants, barbe et moustache. Redingote noire. Il avait alors 29 ans.

Signé : Alexandre Cabanel 1852.

T. — H. 0,49. — 0,15. — Buste gr. nat.

CABANEL (Pierre), né à Montpellier le 11 janvier 1838.

— Élève de son oncle Alexandre Cabanel.

44. Nymphe surprise par un satyre.

Le satyre, placé sur un rocher, se penche en avant et enlève de la main droite une draperie violette qui couvrait la nymphe qui, couchée sur le gazon toute nue, se défend de la main droite qu'elle porte vers les yeux du faune.

Signé:

Donné par l'AuTEUR, en 1887.

T. — H 1,44. — L. 2,10. Fig. gr. nat.

45. (G.) Héro retrouvant le corps de Léandre.

Léandre passait à la nage l'Hellespont, dont le trajet en cet endroit était de 875 pas ; Héro tenait toutes les nuits un flambeau allumé au haut d'une tour, pour le guider dans sa route. Après diverses entrevues, la mer devint orageuse; sept jours se passèrent.

Léandre, impatient, ne put attendre le calme, se jeta à la nage, manqua de force, et les vagues jetèrent son corps sur le rivage de Sestos. Héro, ne voulant pas survivre à son amant, se précipita dans la mer.

(Fr. NOEL, Dictionnaire de la Fable.) Léandre est étendu sur le rivage ; près de lui, à droite, Héro, vêtue de blanc, agenouillée, se désole et pleure son amant; à côté, des rochers, où la mer se brise.

Signé : Pierre Cabanel 1869.

Donné par LÉTAT, en 1869.

T. — H. 0,96. — L. 1,45. — Fig. demi-nat.

CASTELLAN (Antoine-Laurent), né à Montpellier le février 1772, mort à Paris en avril 1 838. — Élève de Valenciennes.

46. (F.iS) Paysage.

Une grande rivière avec un pont; des fabriques sur une hauteur; un philosophe étudie en se promenant. Sur le devant, une femme assise avec son enfant.

Peint à Florence, en 1798.

T. — H. 0,29. — L. 0,39.

47. Paysage.

Au fond, de vastes fabriques. Sur le devant, Psyché, qui demande à ses sœurs un asile contre la colère de Vénus.

Donné par I'Auteur.

T. — H. 0,51. — L. 0,62.

CHAMPMARTIN (Charles-Émile-Collande de), né à Bourges (Cher) le 2 mars 1797, mort à Laneuville-en-Her (Oise) en juillet 1 883. - E lève de Guérin.

48. (G.) Portrait du baron Portal, premier médecin consultant de Louis XVIII, l'un des fondateurs de l'Académie de médecine.

Il est debout, son chapeau dans la main gauche, la main droite appuyée sur une longue canne ; derrière lui, un grand fauteuil ; à gauche, un bureau couvert de livres.

Signé :

Donné par l'ÉTAT, en 1834.

e T. — H. 2,20. — L. 1,46. — Fig. en pied, gr. nat.

CHARDIN (Jean-Baptiste-Siméon), né à Paris en 1699, mort le 7 septembre 1779.

49. (G.) Portrait de Mme Geoffrin.

1 Elle est assise de face, vêtue d'une robe de satin blanc, ,ornée d'une bande brodée d'or; la tête, tournée à gauche, de trois quarts, est coiffée d'un bonnet de guipure. Elle a devant elle un métier avec une tapisserie commencée dont elle suspend le travail, sa main droite tient les lunettes qu'elle vient d'ôter ; elle a dans la gauche un peloton de laine. Fond d'appartement ; on aperçoit à gauche la cheminée.

Cet excellent portrait, acheté en 1839 à M. le marquis de Montcalm, a toujours été donné à Chardin. Quelques amateurs l'attribuent avec plus de raison à un des Vanloo. M. le comte d'Estampes, dont le bisaïeul était le frère du marquis de la Ferté-Imbault, gendre de M. Geoffrin, décédé sans enfant, possède parmi ses portraits de famille deux portraits de Mme Geoffrin: l'un peint par Nattier en 1738; l'autre, qui rappelle assez celui-ci, a été jpeipt par Le Barbier l'aîné, en 1777, année de la mort de Mrae Geoffrin.

- _.T. -Ñi. 1,37. — L. lm. — Fig. jusq. gen., gr. uat.

CHASSELAT (Pierre), peintre en miniature.— Élève de Vien, mort à Paris en 1814.

50. (V.) Une femme sortant du bain (miniature).

Ovale, sous verre.— H. 0,11.— L. 0,09.

CHAUVIN (Pierre-Athanase), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 9 juin 1 774, mort à Rome le 29 octobre 1 832. - E lève de Valenciennes.

51. (F.25) Vue prise aux environs de Naples.

Un berger conduit ses troupeaux; une femme porte un panier sur la tête; deux filles dansent sous de grands pins, au son d'un flageolet et d'un tambour de basque ; un paysan les regarde. Au fond, le Vésuve.

Signé:

T.- H. 0,43.— L. 0,58.

CHAZAL (Charles-Camille), né à Paris le 20 mai 1825.- Élève de Drolling et de Picot.

52. (G.) Jésus chez Simon.

A gauche, Jésus, suivi de ses disciples, se présente chez Simon, qui le reçoit sur le seuil de sa porte. Au premier plan, à droite, Marie-Madeleine tenant un vase de parfums.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1864. - T.-H. 2,60.— L. 2,12.— Fig. petite nal.

GHENAVARD (Paul-Joseph), Correspondant de l'Institut, Officier de la Légion d'honneur, né à Lyon le 9 décembre 1808.- Elève de Hersent et de Ingres.

53. (B.76) L'Enfer, du Dante.

Au milieu du tableau, Angelo Brunclleschi qu'un serpent

dévore. A droite, l'hydropique Adam, le taux monnayeur; derrière lui, Granni Schecchi mord la nuque de Capochio.

Plus bas, dans les flammes, le cupide Nicolas III. Au milieu près du cadre, Alexis Inlerminelli ; à gauche, la procession des hypocrites. Accablés du poids de leurs chapes doublées de plomb, ils marchent sur Caïphe jeté nu au travers du chemin.- Au-dessus, Pluton et Proserpine, sur leur trône, ayant près d'eux Cerbère. Dans le haut, divers damnés martyrisés par des démons ; au milieu d'eux, Paolo Malatesta et Francesca di Rimini se tiennent embrassés.

Ce tableau, exposé au Salon de 1846, futacquis plus tard par M. LedruRollin. qui, bientôt après, forcé de s'expatrier, pria l'artiste de résilier la vente. M. Chenavard reprit sa toile, et M. Bruyas ayant désiré posséder une œuvre de ce peintre, M. Chenavard la lui offrit gracieusement, en l'honneur de sa galerie.

T.- H. 1,20.— L. 1,13. —Fig. 0,46.

CHINTREUIL (Antoine), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Pont-de- Vaux (Ain) le 15 mai 1816, mort à Septeuil (Seine-et-Oise) en août 1873.— Elève de Corot.

54. (G.) Au soir.

Immense plaine au milieu de laquelle s'élève un groupe d'arbres, se détachant sur un ciel orageux très clair à l'horizon. Au premier plan, une pièce d'eau et une barque.

Signé:

Don de l'ÉTAT, en 1886.

T.- H 0,58.- L. 0,72.

COGNIET (Léon), Prix de Rome, Membre de VInstitut, Officier de la Légion d' honneur, né à Paris en 1794, mort dans la même ville le 20 novembre 1880.- Elève de Guérin.

55. (B.76) Tête de femme et d'enfant.

Une femme, au regard effaré, serre contre son sein son

enfant, dont elle couvre la bouche de sa main gauche pour l'empêcher de crier.

Élude plus grande que nature, pour son lableau du Massacre des Innocents.

Signé:

T.- H. 0,55.— L. 0,45.

COIGNARD (Louis), né à Mayenne (département de la Mayenne) en 1812.

56. (B.68) Vaches dans une forêt.

Les animaux sont au repos, dans une clairière. Au premier plan, une flaque d'eau.

Signé :

T.- H:0,18.- L. 0,30.

COROT (Jean-Baptiste-Camille) , Officier de la Légion d'honneu, né à Paris en 1796, mort dans la même ville en 1875.

— Élève de V. Bertin.

57. (B.68) Effet de brouillard.

Un chemin dans une vallée, entre deux tertres ; à droite, deux petits arbres. Sur le devant,, on voit, de dos, un paysan à cheval, eL une paysanne cheminant à son côté.

Signé:

T.- H. 0,25.— L. 0,35.

58. (B.68) La Pêche à l'épervier.

Cours d'eau ombragé, sur la droite, par de grands arbres.

Sur le premier plan, une grande barque avec deux hommes, dont l'un tire de l'eau un épervier. Effet de crépuscule.

Litliograpliié par J. Laurens.

T.— II. 0,32.— L. 0,24.

59. (B.76) Effet de matin.

A droite, un bouquet d'arbres se détache sur un fond clair, où le ciel et les collines sont noyés dans les vapeurs légères qui s'élèvent d'une pièce d'eau que traverse une vache.

T.— H. 0,34.- L. 0,46.

COT (Pierre-Auguste), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Bédarieux (Hérault), mort à Paris en 1883.- Elève de MM. Cogniet, Alexandre Cabanel et Bouguereau.

60. (G.) Prométhée dévoré par un vautour.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1871.

T.- H. 1,55.- L. 2,40— Fig. gr. nat.

COURBET (Gustave), né à Ornans (Doubs) le 10 juin 1819, mort à Genève (Suisse) en 1876.- Elève de Steuben et Hesse.

61. (B.68) La Fileuse endormie (Ornans, 1853).

Une jeune campagnarde, au solide embonpoint, à la chevelure brun-rouge abondante, est assise devant son rouet, ayant sur ses genoux la quenouille que le sommeil qui l'a surprise vient de faire échapper de sa main. La tête, de profil, inclinée sur l'épaule droite, laisse apercevoir le cou, d'un modelé large et puissant, qu'entoure un fichu à rayures bleues et blanches.

Signé :

Lithograpliié par J. Laurens.

T.-H. 1,15.-L. 0,98. — Fig. jusq. gen., gr. nat.

62. (B.68) L'Homme à la pipe. (Portrait de Courbet par lui-même.) Il est vu de face, les cheveux et la barbe emmêlés, les yeux à demi-voilés, tenant à la bouche une pipe qui semble prête à s'en échapper, tant la béatitude du fumeur est grande.

Signé :

T.—H. 0,45. — L. 0,37. -Buste gr. nat.

63. (13.68) Solitude, cours de la Loue (Doubs).

La rivière coule dans un encaissement de rochers couverts de mousse et de végétation. Au fond, des touffes defeuillage, d'un vert tendre, éclairées par le soleil.

Signé :

T.- H. 0,91.—L. 1,36.

64. (B.76) Portrait de femme. (Étude inachevée.) Elle est de trois quarts, vêtue d'une camisole blanche.

C'est le modèle qui a servi à l'auteur pour représenter dans son tableau des Baigneuses celle qui est vue de dos.

Signé :

T.— H. 0,45.- L. 0, 37. - Buste gr. nat.

65. (B.76) Portrait d'homme.

Tête vue de trois quarts.

Signé:

T.— H. 0, 48. - L. 0, 38.

66. (8.68) Les Baigneuses.

A l'ombre de grands arbres, une femme nue, au sortir de

l'eau, la tête à demi-inclinée, le bras droit en avant, tournant le dos au spectateur, semble s'éloigner vers le fond du paysage comme pour abriter sa nudité, à peine cachée par un fragment de draperie blanche. A sa droite, une autre femme à demi-habillée, assise de face, la tête tournée vers sa compagne, la regarde avec malice, et semble sourire de son embarras.

Signé: G. Courbet 1853.

T.— H. 2,57.— L. [1,19.— Fig. petite nat.

67. (B.76) Portrait de Baudelaire.

Le poète, vu de profil, la pipe à la bouche, vêtu d'une robe de chambre marron et assis sur un divan à coussins rouges, lit dans un livre, qu'il appuie sur sa table de travail, où l'on voit un carton, des livres, son encrier et sa plume.

C'est peut-être le seul portrait ressemblant qui existe de l'auteur des Fleurs du mal.

Signé: G. Courbet.

T.- H. 0,53.— L. 0,61. — Fig. tiers nat., jus(j. gen.

68. (B.68) La Rencontre (Montpellier, 1854).

Sur une route blanche, en plein soleil, M. Bruyas revenant de la villa Mey, et Courbet arrivant à Montpellier, se rencontrent. Le peintre, en bras de chemise, pantalon de coutil bleu, sa pique dans la main droite, son feutre gris à la main gauche, regarde M. Bruyas, qui salue en ôtant sa casquette noire. Derrière lui, un domestique, tenant un châle rouge sur le bras, s'incline, la casquette basse. - Fond de plaine. A droite, dans l'éloignement, une diligence attelée de quatre chevaux.

Signé : 54 G. Courbet.

T.—H. 1,25. - L. 1,49. - Fig demi-gr. nat.

69. (B.68) Autre portrait de l'Auteur.

Il est de profil, les cheveux courts, la barbe noire en éventail, veste noire à collet rabattu noir et blanc.

Signé : G. Courbet 54.

Signé: G. Courbet 54. T.- H. 0,45. — L. 0,37. - Buste gr. nat.

70. (B.68) Les bords de la mer à Palavas (près Montpellier).

Sur le devant, un peu à gauche, debout sur un rocher, un

homme vu de dos, levant son chapeau de la main gauche, salue l'immensité de la mer.

Signé : G. Courbet 54.

T. - H. 0,37. — L. 0,46.

71. (B.68) Tête d'étude avec main.

C'estle portrait de M. Bruyas. La tête, vue presque de profil, d'un aspect souffrant et pensif, soutenue par la main gauche, repose sur le dossier élevé d'un fauteuil, recouvert d'une guipure blanche. Gilet blanc et veste de chambre doublée de rouge.

Signé: G Courbet 54.

T. — H. 0,45. — L. 0,37. —Buste gr. nat.

72. (B.68) Tête d'étude.

Autre portrait de M. Bruyas, de profil, tourné à gauche ; vêtement noir, cravate verdâtre, col de chemise rabattu.

Signé : 54 G. Courbet.

T.— H. 0,45. — L. 0,37. — Buste gr. nat.

73. (B.68) Portrait de M. A. Bruyas (Paris, 1853).

Debout, le pouce droit dans l'emmanchure du gilet, M. Bruyas est représenté de trois quarts, les paupières à demi-baissées, le regard méditatif. Sa main gauche, demipliée, presse énergiquemeni un cartable où se lit: Etude sur l'art moderne. Solution. Alfred Bruyas. Cette main, ornée de sa hague, semble dire avec éloquence : Voilà l.

Signé: G. Çourbel 1853.

T.—H. 0,91. — L. 0,72. —Fig. mi-corps, gr. nat.

COURT (Joseph -Désiré), Pri.r de Rome, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Kouen (Seine-Inférieure) le 44 septembre 1797, mort à Paris le 23 janvier 1865.-Elève de Gros.

74. (B.68) Femme à mi-corps couchée sur un divan.

Elle est allongée, le haut du corps rplevé par des coussins rouges superposés, la tête tournée de trois quarts vers le spectateur ; les cheveux défaits retombent en nattes le long

du cou, jusqu'à la main gauche, qui est posée sur une draperie bleue, qui laisse à nu le haut de la poitrine et l'épaule droite. -

Signé:

T. — H. 0,33. — L. 0,40. — Gr. nat.

75. (B. 68) La mort de César. (Esquisse.) C'est la première pensée du grand tableau du Luxembourg (Rome, 1827).

Le cadavre sanglant de César est étendu sur les rostres, aux pieds de la louve romaine qui allaite les deux jumeaux.

Antoine, pour exciter le peuple contre les meurtriers, secoue à ses yeux la tunique ensanglantée du dictateur. Au fond, à droite, la silhouette du Capitole; à gauche, divers monuments du Forum. Au premier plan, à gauche, Brutus, le poignard encore à la main, s'éloigne sombre, préoccupé, comme en proie au découragement.

Cette toile faisait partie de la galerie de M. le marquis de Montcalm.

T. - H. 0,33. — L. 0,40.

76. (B.68) Louis XVI, Marie-Antoinette et le Dauphin se réfugiant à l'Assemblée législative. (Esquisse.) T. — H. 0.16. — L. 0,21.

COURTOIS, dit le Bourguignon (Jacques), né à SaintHippolyte, en Franche-Comté, en 1621, mort à Rome en 1 676. - Élève de Jérôme, peintre lorrain.

77. (F.25) Marche de cavalerie.

T. — H. 0,32. — L. 0,25.

COUSTOU (Jean), né à Montpellier en 1719, mort en 1791.— Élève de Restout.

78. Les trois Patrons de la Confrérie des PénitentsBleus, de Montpellier.

Esquisse d'un grand tableau représentant les trois principaux de cette Confrérie, érigée sous l'invocation de NotreDame du Charnier, - Bassin Saint-Claude, — Charité SaintBarthélemy.

Donné par M. l'abhé COUSTOU, vicaire-général, fils de l'auteur.

T. - H. 0,74.—L. 0,55. - Fig. 0,25.

79. Une jeune Négresse tenant un enfant.

Elle lui montre un perroquet, auquel il donne des cerises.

Donné par M. Philippe COUSTOU, fils de l'auteur.

T. —H. 0,54. — L. 0,68. —Mi-corps, gr. nal.

COUTURE (Thomas), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Senlis (Oise) le 21 décembre 1815, mort à Paris le 30 mars 1879. - Elève de P. Delaroche.

80. (B.68) Portrait de M. Bruyas.

Interprétation libre. — De profil, tourné à gauche. Vêtement noir, col blanc.

Signé:

T. ovale.—H. 0,60.—L. 0,50.—Buste gr. nat.

81. (B.76) Portrait de M. Bruyas.

Il est de trois quarts, tourné à droite, vêlu de noir, col blanc.

Signé: T. C. 1850.

T. ovale.- H. 0,60.— L. 0,50.—Buste gr. nal.

COUTURIER (Léon), né à Chalo?1S-S'H1'-Saône( Saône-et-Loire).

— Elève de Picot.

82. (B.68) Les Rongeurs.

Trois rats dévorent un gros fromage posé sur une table.

A droite, des oignons.

Signé :

T.- H. 0,45.— L. 0,58.— Fig. gr. nal.

COYPEL (Antoine), né à Paris en 1661, mort en 1722, — Fils et élève de Noël Coypel.

83. (G.) Énée sauve son père et ses dieux pénates de l'embrasement de Troie.

Dans la nuit où Troie succomba, Énée soutint vaillamment quelques combats dans les rues de la ville ; mais trop faible pour résister au nombre des ennemis, il chargea sur son dos son père Anchise, avec ses dieux pénates, et, tenant son fils Ascagne par la main, il se retira sur le mont Ida avec ce qu'il put recueillir des Troyens. Ce fut en ce moment qu'il perdit sa femme Créuse.

moment qu'il perdit sa femme Créuse. (Fr. Noël, Dictionnaire de la Fable.) Énée, un pied sur une pierre, soulève son père, qui tient dans ses mains une statuette enveloppée ; ils regardent tous deux le ciel, qu'ils semblent implorer. A droite, Ascagne a saisi le manteau de son père, tandis que Créuse, à gauche, lève avec effroi ses mains jointes.

Gravé par Duprédans Y Histoire des Peintres, par M Charles Blanc.

T.- 3,87.— L 1,90.— Fig. plus gr. que nat.

84. (G.) Mort de Didon.

Didon, couchée sur le bûcher qu'elle a préparé elle-même, vient de se percer le sein ; elle a placé sur ce bûcher les armes et le portrait d'Énée. Anne, sa sœur, plongée dans la plus vive douleur, baise sa main avec tendresse. — Iris, la messagère de Junon, détache le cheveu fatal qui la retient encore à la vie.

Ce tableau et le précédent faisaient partie de la galerie que Coypel peignit.

au Palais-Royal, pour le duc d'Orléans T.— H. 3,87.— L. 1,90.- Fig. plus gr. que nat.

85. (G.) Louis XIV se repose dans le sein de la Gloire, après la paix de Nimègue.

Tableau de réception de l'auteur à l'Académie, en 1681.

T.- H. 1,51.- L. 1,83.—Fig. demi-nat

COYPEL (Noël), Membre de V Académie de peinture, né à Paris le 25 décembre 162 8, mort dans la même ville le 24 décembre 1707.

86. Jésus-Christ guérissant un aveugle. (Esquisse.) Donné par M. CHABEK, en 1878.

T.— H. 0,48 — L. 0,65.- Fig. 0,4U.

DAGNAN (Isidore), né à Marseille, 87. (G.) Vue du lac de Genève, à Vevay.

Donné par I'ÉTAT, en 1852.

T — H. 1,03.— L. 1,15.

DANDRÉ-BARDON (Michel-François), Membre de VAcadémie de peinture, né à Aix en Provence en 1700, mort à Paris en 1783.

88. (G.) Tullie fait passer son char sur le corps de son père.

Tullie (Tullia) était fille du roi Servius Tullius et femme d'Aruns. Cette femme dénaturée fit périr son mari pour épouser Tarquin; elle fut l'âme du complot que trama celuici contre Servius, et fit passer son cher sur le corps sanglant de son père.

(Bouillet, Diction. univ. d'Hist. et de Géogr.) Assise sur son char, dont les chevaux se cabrent devant le cadavre de Servins Tullius, Tullia, pressée d'arriver au Capitole pour voir couronner son époux, ordonne au conducteur placé sur un des chevaux de continuer sa route.

Tableau de récoplion de l'auteur à l'Acadrmie de peinture de Paris.

T.- H. t,29.— L. 1,61 — Fig. demi-nat.

DAN VIN (Marie-Victor-Félix), né à Paris en 1802, mort dans la même ville en 1842. — Elevé de Rémond.

89. (G.) Vue des bords de la Seine, sous le château Gaillard, aux Andelys, lieu de la naissance de Nicolas Poussin.

Signé :

B.— H. 0,64.— L. 1,06.

DAUPHIN, né à Ma, 'seille. — Élève dp Lonbon.

90. Un jeune terrassier.

T.— H. 0,35.— L. 0,20.

DAVID (Jacques-Louis), Prix de Rome, Membre de l'Académie de peinture, Membre de VInstitut, Commandeur de la Légion d' honneur, né à Paris en 1748, mort à Bruxelles en 1825. — Élève de J.-M. Vien.

91. (F. 23) Tête de jeune homme. (Étude.)

uche,on lit Hep-nt à la plume: -

IAT L Jo. T.— H. 0J2.— L. 0,34.— Gr. nat. „

92. (✝) Portrait d'Alphonse Leroy, son mé decin. Il est représenté assis, appuyé sur un livre rmé, placé sur und table ; de la main droite il tient une p me et s'apprête à décrire. La tête, vue, presque de face, reeaflde le spec-

tateur.

, 1

lr.- Hi, 0,72.—JL. 0,91.- Fig. jusq. gen., g'rIar!

93./C.) Portraiu de M. de Joubert. (Ebauche.

Doiaé par M. COLLOT.

T. — H. 1,26. — L. 0,91. — Fig. jusq. gen., gr. n-Y,

?4. (C.) Hector. (Étude académique.)

Le corps d'un homme étendu sur le dos, le bras gauche plié, les jambes tendues, les pieds rapprochés, placés plus haut sur un rocher, dans l'attitude d'Hector traîné dans la plaine de Troie.

Cette toile, supérieure comme couleur et comme exécution à celle que possède le Louvre, sort de la galerie de M. le marquis de Montcalm. Dans la Notice des tableaux du Louvre, par F. Veuillot, il est question de celle figure qu'on représente par erreur comme étant vue de dos.

T. — H. 1,25. — L. 1,70. — Gr. nat.

95. (B.76) Une tête et une main. (Étude d'après nature. )

L'étude de tête d'après nature est le portrait préparatoire

à mi-corps du portrait définitif, en pied, de Mme de La Rochefoucauld, dame d'honneur de Joséphine, soutenant le manteau de l'impératrice, dans le grand tableau officiel du Sacre ou Couronnement de Napoléon, qu'on voit au Musée de Versailles. La tête est de profil, ornée d'un diadème à plusieurs rangs de perles.

A droite et peinte à part, une main sortant du parement rouge, appuyée sur le pommeau d'un sabre. C'est la main du vice-roi d'Italie.

délie loile a été donnée à la galerie Bruyas par M. Claye et provient de la vente Fremy, élève de David, ou elle ne fut vendue que 25 fr. (1859).

Lithugraphié pur J. Laurens.

T. — H. 0,54. — L. 0,44. Fig. gr. nat.

DAVID (ÉCOLE DE).

96. (B.76) Sujet historique. (Esquisse.) Un homme d'un certain âge est assis au premier plan ; trois jeunes gens l'entourent et lui présentent des couronnes de trois espèces différentes; autour d'eux cestes et autres engins des jeux gymniques. Dans le lointain, un char fuyant dans la carrière et les édifices qui rappellent Delphes ou Olympie. (A. B., la Galerie Bruyas.)

DEBRET (Jean-Baptiste), Prix de Rome, né à Paris le 18 avril 1768, mort dans la même ville le 11 janvier 1848.

— Élève de David.

97. Aristomène délivré par une jeune fille.

Ariatomène, roi et général des Messéniens, vers 684 avant Jésus-Christ, souleva ses compatriotes contre les Lacédémoniens et excita la deuxième guerre de Messénie. Deux fois il fut fait prisonnier, et chaque fois il s'échappa de la manière la plus merveilleuse.

Il remporta de grands avantages. mais il ne put empêcher l'asservissement de sa patrie.

(Bouillet, Diction, univ. cl'Hist. el de Géogr.) Une jeune fille, vue de dos, coupe avec une épée les liens d'Aristomène, qui, debout à gauche entre la table et le mur, avance ses deux mains vers elle. Derrière eux, une vieille femme les éclaire avec une lampe dont elle intercepte la lumière avec la main pour ne pas réveiller les gardes qui dorment à droite et à gauche de la table.

r, - H. 2,82. — L. 3,53. - Fig. gr. nat.

98. Régulus partant pour Carthage.

Régulus (M. Atilius), consul en 267 et 256 avant Jésus-Christ. Dans son second consulat, il battit les Carthaginois près d'Ecnome, en Sicile, avec son collègue Manlius Yulso, puis en Afrique, près d'Adis, et les réduisit à demander la paix; mais, pendant qu'on en débattait les conditions, il fut attaqué, défait et pris à Tunis par le mercenaire lacédémonien Xantippe. En 250, les Carthaginois lui donnèrent la liberté sur parole, afin qu'il accompagnât la députation chargée par eux de demander à Rome l'échange des prisonniers; mais, au lieu d'appuyer cette mesure, il ne prit la parole, dans le Sénat, que pour en dissuader ses concitoyens ; après avoir ainsi parlé, il ne craignit pas d'aller, malgré les prières de sa famille et du Sénat même, reprendre ses fers à Carthage. Il y périt au milieu d'atroces supplices.

(BouilLet, Diction. univ. d'fliqt. et de Géog ) Régulus, entouré de ses enfants en pleurs, repousse de la main ses amis qui voudraient le retenir, en lui montrant sa femme qui s'évanouit. Il s'avance vers le port où l'attend le bateau qui doit le conduire à CarLhage; derrière lui, deux députés carthaginois assistent à cette scène touchante.

Donnés par M. LAZARD fils, en 1842.

T. — H. 1,08. — L. 1,43. - Fig. demi-nal.

DELACROIX (Ferdinand-Victor-Eugène), Membre de l' Institut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à CharentonSaint- Maurice (Seire) le 17 avril 1799, mort à Paris le 13 août 1 863. - E lève de Guérin.

99. (B.68) Charge de cavaliers arabes.

Marocains courant la poudre (fantasia).

«Des cavaliers, dit Delacroix (livret du salon de 1832), parlent tous à la fois, en poussant des cris et en agitant leurs armes ; ils sont ordinairement servis à merveille par l'ardeur et l'émulation de leurs chevaux. Au bout de la carrière, chaque cavalier tire son coup de fusil, en arrêtant tout court sa monture pour aller recharger. Cela s'appelle courir la pondre.» Quatre cavaliers dressés sur leurs étriers et lancés à fond de train arrêtent tout court leurs chevaux, en faisant une décharge d'ensemble. A droite, un cinquième cavalier, dont le cheval se cabre sous la lusillade, lève son fusil en l'air. A gauche, par terre, un ruban déroulé.

Signé : l

T. -H. 0,50. — L. 0,72.

100. (B.68) Michel-Ange dans son atelier (1853).

Assis sur un escabeau, et s 'appuyant sur une selle qui sup-

porte son Moïse, la tête soutenue par la main droite, il semble plongé dans ses réflexions. A ses pieds, son ciseau, et à sa gauche, au second plan, sa Madone de la chapelle de Médicis.

C'est peut-être la seule toile de Delacroix dont on n'ait encore signalé aupune variante, et qui soit probablement unique dans l'œuvre du maître.

Signé :

Lilhographié par J. Laurens.

T.- H. 0,60.- L. 0,40.—Fig. 0,30.

101. (B.76) Mort de Caton.

Caton, tombé au bas du lit, la jambe étendue, la droite repliée, tient encore de la main droite l'épée dont il vient de s'ouvrir les entrailles. A gauche, son bouclier et son casque.

Au fond et dans l'ombre, apparaît une figure de femme.

.:e tableau a été, pendant quelque temps, attribué à Géricault On retrouve dans une esquisse de ce maître, la Mort d'Achille (galerie Bruyas), le même mouvement. Nous persistons cependant à penser que la Mort de Caton est de la première manière de Delacroix.

102. (B.68) La Mulâtresse.

C'est le portrait d'Aline la Mulâtresse, le modèle resté célèbre dans les ateliers de Paris.

Elle est assise dans un fauteuil, presque de face ; la chemise, descendant des épaules et retenue par l'avant-bras gauche, laisse voir toute la gorge.

T. - H. 0,80. - L. 0,64. - Fig. jusq. gen., gr. nat.

103. (B.68) Femmes d'Alger dans leur intérieur.

C'est, à très peu près, dans des dimensions moindres, la répétition du tableau qui est actuellement au Louvre. Il en diffère par l'éclairage, qui, dans notre toile, arrive de droite à gauche, tandis que c'est l'inverse dans l'autre. Ici les figures se trouvent plus à l'aise dans la toile, et les détails de l'ameublement sont différents aussi.

Signé: Eug. Delacroix.

Litliograpliié par J. Laurens.

B. — H. 0,84. — L. 1,11. - Fig. gr. nat.

104. (B.68) Daniel dans la fosse aux lions (1853).

((Mon Dieu a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions, tellement qu'ils ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui.» (Bible. - Daniel.) Daniel assis, les épaules recouvertes d'une draperie bleue que retient une lanière rouge en sautoir, et la tête entourée d'une auréole lumineuse, lève les yeux au ciel, qu'on aperçoit au-dessus de l'ouverture de la grotte par laquelle deux hommes plongent, vers lui leurs regards. A ces pieds, un lion accroupi; à gauche, un lion debout rugissant ; entre les deux, au premier plan, une lionne assise se léchant le flanc gauche.

A droite de Daniel, un lion dressé contre les rochers. Dans le fond, une autre lionne assise rugissant, et sur un plan plus en avant, une troisième lionne dont on ne voit que la moitié antérieure.

Signé : Euy. Delacroix.

T.- H. 0,67.— L. 0,68.— Fig. 0,40.

105. (B.68) Orphée et Eurydice. (Esquisse.) Eurydice, piquée, s'affaisse sur ses genoux, soutenue par Orphée. En arrière, à droite, une femme cueillant des fleurs se redresse, et dans le fond, à gauche, une autre accourt.

C'est la première pensée de l'un des quatre panneaux décoratifs, dits des Quatre saisons, restés aussi à l'état d'esquisse, que Delacroix avaitfaits pourla décoration du salon de M. F. Hartmann, et qui figurèrent, en 1864, à l'exposition pour la vente de ses œuvres, au boulevard des Italiens; c'étaient: Diane surprise au bain par A ctéon;- Bacchus, revenant des Indes, rencontreAriane abandonnée;- Junon implore d'Éole la destruction de la flotte d'Enée;- Orphée et Eurydice mordue par un serpent, en cueillant des fleurs dans une prairie.

T.— H. 0,56.— L. 0,47.

106. (B.68) Portrait de M. A. Bruyas.

Il est représenté de trois quarts, tourné à droite, assis dans un fauteuil d'acajou, un mouchoir dans la main gauche, la droite posée sur le bras du fauteuil. Epingle en émeraude à la cravate, chaîne de montre en or, avec breloque à cachet de cornaline.

Delacroix a peint peu de portraits, et seulement pour des parents ou des amis; il n'en avait plus fait depuis quinze ans lorsqu'il peignit celui-ci, après lequel il n'en exécuta plus d'autres. Voir pour plus de détails la Galerie Bruyas.

Signé : E. Delacroix.

Lithographié par J. Laurens.

T.- H. 0,92.- L. 0,73.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

107. (B.76) Portrait d'Eugène Delacroix par lui-même (dit au gilet vert), 1829.

Copie par M. P. Andrieux.

L'original est au Louvre.

T.- H. 0,65.— L. 0,54.— Buste gr. nat.

108. (B.) Ce cadre contient la croix de Commandeur de la Légion d'honneur d'Eugène Delacroix, la palette qui lui a servi pour le Massacre de Scio, ses pinceaux, un crayon et deux plumes.

Dans le même cadre, et eu exéculionde la volonté dernière de M. Bruyas.

ou a placé son diplôme et sa croix de Chevalier de la Légion d'honneur avec la bague qu'il portait habituellement.

109. L'Éducation d'Achille.

Esquisse d'une des peintures décoratives qui ornent la Chambre des Députés.

Légué par M.Louis BAZILLE, en 1887.

T.- H. 0,22.— L. 0,30.

110. Le Dante et Virgile aux Enfers.

Copie du tableau actuellement au Louvre exécutée par M. Rivemale, pensionnaire-peintre de la ville de Montpellier à l'Ecole des Beaux-Arts, en 1885.

Signé :

- T.- H. 1,80.- L. 2,38.

DELON (Jacques-Frédéric), né à Montpellier le 22 novembre 1778, mort à Paris en décembre 1838.

111. Paysage: vue de Suisse.

Près d'une rivière, entre deux montagnes, on voit, à droite, dans un chemin, un homme monté surun cheval bai etcondui-

sant par la bride deux autres chevaux. Des monLagnes couvertes de neige s'élèvent dans le fond.

T.—H. 0,96.—L. 1,16.

112. Paysage: vue de Suisse.

Dans un vallon fort boisé, sur un chemin vu de face, un homme et une femme, plus loin un chasseur et son chien; horizon borné par des montagnes couvertes de neige.

T.- H. 0,61.- L. 0,80.

Ces deux paysages ont été donnés par l'AUTEUR.

DELORME (François), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1783, mort le 7 novembre 1859.

113. Ève tentée par le Serpent.

Signé :

T.- H. 2,50.- L. 1,80.—Fig. gr. nat.

114. Portrait d'une jeune dame.

Elle est debout devant son chevalet, tenant à la main ses pinceaux et regardant le spectateur. Elle est vêtue d'une robe en velours grenat.

T.—H. lm.— L. 0.80.— Fig. jusq. gen., gr. nat.

115. Mort d'Abel.

Tableau fait à Rome, en 1810.

Donnés par la famille de l'AUTEUR, en 1865.

T.- H. 2,20.- L. 3,20.— Fig. gr. nat.

DEMOULIN (Jérôme-René), né à Montpellier en 1 75 8, mort à Augusta, en Sicile, en 1799.

116. Paysage.

Le site est pris aux environs de Sllbiacco, dans les Etats Romains. Des peupliers bordent une rivière dont le cours est

très rapide; de grandes et belles montagnes bornent l'horizon; sur le devant, deux jeunes bergers paraissent se défier à la flûte, Donné par M. Antoine DEMOULIN, architecte, de Montpellier, frère de l'auteur.

Signé: J. -R. Demoulin f.

T.- H. 0,73.- L. 0,96.

DESHAYES (Jean-Baptiste), Membre de l'Académie de peinture, né et Rouen en 1729, mort à Paris en 17 65. - Elève de Colin de Vermont, ensuite de François Boucher.

117. (G.) Vénus répand des fleurs sur le corps d'Hector.

Hector, dépouillé de ses vêtements, est étendu dans la plaine sur son carquois et sa lance brisée. A côté de lui, son casque empanaché. A droite, le fleuve Scamandre se penche vers lui, l'arrosant de son urne. Dans une nuée, Vénus étendue, avec l'Amour voltigeant devant elle, jette des fleurs sur le cadavre du héros pour le garantir de la corruption.

C'est sur ce tableau que Desliayes a été reçu membre de l'Académie, en 1758.

T.- H. 2,44.— L. 1,80.— Fig. gr. nat.

DESMARAIS (Frédéric), né à Paris, mort à Carrare.

118. (F.25) Horace tue sa Sœur.

Esquisse du tableau qui remporta le prix de peinture à Paris, en 1785.

T.- H. 0,32.— L. 0,40.

119. (F.25) Briséis enlevée à Achille. (Esquisse.) Peint à Rome, en 1793.

T.— H. 0,23.— L. 0,31.

120. (F.25) La Mort de Lucrèce. (Esquisse.) T.- H. 0,25.— L. 0,32.

121. (F.25) La Sainte-Vierge enlevée au ciel, à la vue des Apôtres. (Esquisse.) T.- H. 0,49.— L. 0,36.

DEVERIA (Eugène-François-Marie-Joseph), Chevalier de la Légion d' honneur, né à Parais le 22 avril 1 805, mort à Pau le 3 février 1865. - Elève de Girodet.

122. (B.68) Naissance d'Henri IV.

Esquisse du tableau du Louvre exposé au Salon de 1827.

T.— H. 0,64.-.L. 0.54.

DIAZ DE LA PÉNA (Narcisse-Virgile), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Bordeaux le 20 août 1808, mort en 1876.

123. (B.68) Les Rendez-Vous d'amour.

Une jeune femme en robe rose, assise dans un paysage, écoute de tendres propos que lui tient un jeune homme agenouillé près d'elle. A ses pieds est couché un chien, sur lequel s'appuie un second Amour, et de ses bras elle en enlace un troisième, debout près d'elle. Au second plan, à droite, un jeune homme et une jeune fille s'embrassent.

Signé :

Litliographié par J. Laurens.

T.- H. 0,27.— L. 0,19.

124. (B.68) Claude Frollo et la Esmeralda. (Esquisse.) Un moine, dans un cachot, enlace dans ses bras une jeune fille à peu près nue et qui vient de s'évanouir.

Ce tableau était primitivement intitulé le Moine, et ce Lilre lui convenait peut-être mieux que lenouveau, qui ne rappelle aucune scène du magnifique roman de Victor Hugo. C'est par un respect scrupuleux du catalogue ia Galerie Bruyas qu'il a été conservé.

Signé :

Lithographié par J. Laurens.

B.- H. 0,27.- L. 0,17.

125. (B.68) Jeune fille dans un bosquet.

Assise de face, avec un petil chien sur ses genoux, elle met des fleurs dans son chapeau de paille, placé à côté d'elle.

Robe de satin blanc ; corsage de velours noir décolleté. Fond de bois.

Signé: V. Diaz 50.

B.- H. 0,38.- L. 0,26.

126. (B.68) Fleurs; bouquet de roses, violiers, etc.

Signé: V. Diaz.

Lithographie par J. Laurens.

B. ovale — H. 0,22.— L 0,18.

127. (B.76) Roses, œillets et fleurettes bleues.

Signé: V. Diaz.

T. ovale.- H. 0,23.— L. 0,18.

DIDIER (Jules), Grandp rix de Rome (paysage), né à Paris.

— Élève de MM. L. Cogniet et J. Laurens.

128. (B.76) Une forêt de pins à Castel-Fuzano.

Un des bras du Tibre près d'Ostie. A droite, forêt de pins.

Sur le premier plan, un arbre mort jeté au milieu du fleuve.

A gauche, des. buffles sortent du marécage.

Signé:

T.- H. 0,75.—L. 1,15.

129. (B.68) Femmes de Terracine.

Trois paysannes devant une fontaine de pierre.

Signé: JUU3 wo.'e* Lithographie par J. Laurens.

T.- H. 0.24.— L. 0,34.

130. (8.68) Falaises normandes.

Une vache brune et une chèvre! blanche traversent le chemin, suivies d'un jeune homme et d'un petit enfant. Au fond, à travers une éraillure de la falaisr, la mer.

Signé: Jules Didier.

T.— H. 0,4'— L. 0,60.

131. (B.76) Paysage: souvenir d'Italie.

Prairie, avec un berger et un troupeau de moutons qu'un chien chasse devant lui. Effet de soir.

T.- H. 0,25.— L. 0,35.

DORÉ (Paul-Gustave), Officier de la Légion d'honneur, né à Strasbourg en janvier 1832, mort à Paris en janvier 1882.

132. (B.68) Le soir sur les bords du Rhin (1855).

Un étang avec des joncs, entre des massifs de hauts peupliers. A gauche, sur la berge, une troupe de cigognes. Au fond, une plaine bordée par un rideau de peupliers Soleil couchant.

Signé:

- T.- H. 1,20— L. 1,95.

133. (B.68) Souvenir des Alpes.

Une vallée étroite où tombe un maigre filet d'eau à travers d'énormes blocs de rochers. A droite, des pins et des mélèzes. Dans le fond, à gauche, la cime d'un glacier en pleine lumière.

Signé: G. Doré.

T.- H. 1,94.- L. 1,38.

DULIN (Pierre), né à Paris en 1670, mort en 1748. —

Élève de Bon Boullongne.

134. (G.) Jésus-Christ opérant des miracles au bord de la mer.

T.- H. 1,29.—L. 1.61. — Fig. quart nat.

DUTILLEUX (Constant), né à Dovai le 5 octobre 1807, mort à Paris le 21 octobre 1865, - Elève de* Hergent,

135. Le chenal de Gravelines.

Sur les bords du chenal, à marée masse, des bateaux sont amarrés à de grands pieux planLés en terre ; ils se détachent en vigueur sur le fond gris clair del'eau etdu ciel. A gauche, dans le lointain, les maisons de Gravelines.

Signé:

VEULE DUTILLEOX 1874.

T. - H. 0,42. - L. 0,60.

EHRMANN (François), C hevalier de la Légion d' honneur, né à StrasbourrJ, élève de Gleyre.

136. Paris, sous les auspices de la République, convie les nations aux luttes pacifiques des Arts et de l'Industrie.

A gauche, la République, sous un dais, préside à la distribution des récumpenses ; sur des nuages, deux Renommées sonnent de la trompe; près d'elles, la ville de Paris tient de la main gauche une couronne d'or. Adroite, une figure allégorique, les ailes déployées, porte le drapeau tricolore.

Signé :

Donné PAR l'ÉTAT, en 1880.

T. — H. 4,50. — L. 3,50.

FABRE (François-Xavier-Pascal), Prix de Rome, Correspondant d? V Institut, Chevalier ae la Légion d'honneur, né à Montpellier le lr avril 1766, mort dans la même ville le 16 mars 1837. — Elève d'abord de Jean Coustou, ensuite de Louis David. — C'est l'illustre FONDATEUR du Musée.

137. (F.25) Saiil, agité par ses remords, croit voir l'omhre du grand-prêtre Abimclech, qu'il a fait périr.

Abimelech montre sa blessure et prédit à Saul qu'il mourra

bientôt, non de la main de l'ennemi, mais de sa propre épée. — Saiil veut éviter ce fantôme, et, au même instant, l'ombre de Samuel, armée d'une épée flamboyante, le saisit par les cheveux et lui prédit à son tour la perte du trône et l'extermination de sa race. — Michol, sa fille, cherche à calmer ses terreurs. — Le fond représente le camp des Israélites attaqué par les Philistins, à la pointe du jour.

Abner vient annoncer à Saiil la déroute de l'armée et la mort de ses enfants. On aperçoit dans le lointain Nob et l'asile des prêtres incendié par son ordre.

Le sujet est tiré du 5"'e acte de la tragédie de Saül. de Vittorio Alfieri da Asti.

Signé:

T. -'H. 1,51.—L. 2,14.—|Fig. demi-nat.

138. (F.23) Paysage: la mort de Narcisse.

Narcisse vient d'expirer au bord de la fontaine où il admirait son image ; il tient encore une couronne de myrte. Son chien pousse des hurlements de douleur; les nymphes, ses soeurs, pleurent autour de lui. Une d'elles montre les fleurs nouvelles qui viennent de naître de son corps, etc.

Signé:

T.— H. 1,18.— L. 1,66.— Fig. 0,25.

139. (F.25) Portrait de Vittorio Alfieri da Asti.

Peint six mois avant sa mort.

Signé :

Gravé par Faschi.

T.-H. 0,40. — L. 0,31. - Fig. demi-nat.

140. (F.25) Portrait d'Antonio Canova, sculpteur.

Il est représenté debout, de trois quarts, le regard perdu,

appuyé sur le socle d'une statue, donl on voit le pied, en marbre ; il tient à la main gauche un ciséau.

Signé:

Grave par Saunders.

T.—H. 0,91. — L. 0,70. - Fig. mi-corps, gr. nat.

141. (F.25) Abel expirant.

Mortellement blessé à la tête, il est renversé au pied de l'autel sur lequel il offrait à Dieu les prémices de ses troupeaux ; on voit, plus loin, le sacrifice de son frère Caïn, dont la fumée est repoussée vers la terre.

Ce tableau a figuré au Salon de 1791.

Signé : f. x. Fabre, à Borne 1790.

T.—H. 1,44. — L. 1,96.— Fig. gr. nat.

142. (t) Sainte Famille.

La Vierge, assise, Lient l'Enfant Jésus debout devant elle ; saint Jean-Baptiste, à genoux, reçoit, avec respect la divine mission de préparer les voies du Seigneur ; saint Joseph, debout, contemple cette scène mystérieuse. Le fond représente un paysage orné d'architecture.

Tableau qui a figuré au Salon de 1812.

Signé : f. Xavier Fabre, de Montpellier, à Florence, 1801.

T. —H. 2,24.— L. 1,60. - Fig. gr. nat.

143. (F.25) Paysage.

OEdipe, accompagné de sa fille Antigone, s'est réfugié dans l'enceinte du bois sacré des Euménides, dont on voit le temple dans le fond. Les habitants de Colone cherchent, par menaces et par prières, à l'en faire sortir.

Signé: f. x. fabre 1808.

T.- H. 1,29.— L 1,94 — Fig. 0,25.

144. (F.25) Saint Jérôme en oraison.

Signé: f. x. fabre 1807.

T.— H. 1, 10. - L. 1,42 Fig. jusq. gen., plus gr. queual.

145. (F. 25) Saint Sébastien.

Il est attaché à un arbre ; son bras est déjà percé d'une flèche. — (Figure académique.) Signé : f. x. fabre 1789.

T.- H. 1,96 - L. 1,47.— Fig gr. nal.

146. (F.25) Soldat romain au repos.

Figure académique.

T.— H. 1.84.- L. 1,44.— Fig. gr. nal.

147. (F.25) Portrait de lady***, sous la forme de Psyché.

Elle pose la main sur son cœur.

Signé: f. x. fabre. f. flor. 1796.

T ovale.-H. 0,57.- L. 0,44.— Fig. mi-coi ps, gr. nat.

148. (F.25) Portrait de Francesco Fornacciari, ermite au Paradisino de Vallombrosa, en Toscane.

Peint en 1798, pour la comlesse d'ALbany.

B.- H. 0,49.— L. 0,56.— Bustii gr. nat.

149. (F.25) Portrait d'un chien danois.

C'est le portrait de Pyrrhus, le chien de la comtesse d'Albany, que Fabre peignit pour elle, à Florence, en août 1823.

T.- H. 0,65.— L. 0,78.— Fig. gr. nat.

150. (F.25) Portrait de Yittorio Alfieri.

Peint à Florence, en 1786.

T. oVflle.- H. 1,30.- L. 0,23.

151. (F. 25) Portrait de la comtesse d'Albany.

Peint à Florence, eu avril 1797.

T. uvale.- H. 0,30.- L 0,33.

152. (F .25) Portrait de Louis XVIII.

é T. ronde.— Diam. 0,31.

153. (F.25) Portrait de M. Joseph Fabre, père du Fondateur du Musée. T. ovale.- H. 0,65.- L. 0,51.— Buste gr. nat.

154. (F.25) Portrait de M. Henri Fabre, frère du Fondateur du Musée.

Signé: f. x. fabre, à Rome 1791.

T.- H. 0,93.— L. 0.75.—Fig. mi-corps, gr. nal.

155. (F.25) Portrait de François-Xavier FABRE, Fondateur du Musée.

Peint par lui-même, en 1835, deux ans avant sa mort.

T.- H. 0,7'2.- L. 0,58.- Buste gr. nat.

156. (F.25) Une tête de saint Jean-Baptiste.

T. ovale.- H. 0,61 - L. 0,48.-Fig. gr. nat.

157. (F .25) Une tête d'apôtre.

T.- H. 0,67.- L. 0,50.— Fig. gr. nat.

158. (F.25) Une tête de vieillard, à barbe blanche.

Peinte d'après nature, en septembre 1784.

T.- H. 0,57.—L. O,H.- Fig. gr. nat.

159. (F.25) Étude de paysage.

Peinte aux bains de Lucques. Pilpiel'.- H. 0.26 - L. 0.34.

160. (F.25) Étude de lion.

Il est couché dans une groLLe.

T.- H. 0,98.— L. 1,34 - Petite nal.

161. (F.25) Tête du même lion.

Etude de grandeur naturelle.

T.- H 0,72 - L, 0,96.

162. (F. 25) Nabuchodonosor fait tuer les fils de Sédécias, sous les yeux de leur père.

C'est l'esquisse du tableau qui remporta le Grand prix de peinture, en 1787.

T.- H. 0,44.- L. 0,54.

163. (F. 25) Prédication de saint Jean-Baptiste dans le désert. (Esquisse.) T.— H. 0,30.— L. 0,16.

164. (F.25) De jeunes enfants dérobent le vin d'une Bacchante endormie. (Esquisse.)B.- H. 0,18.- L. 0,'i5.

165. (F. 25) Léandre retiré des eaux. (Esquisse.) Héro se précipile dans la mer du haut d'une Lour qu'on aperçoit dans lé fond.

Signé : f. x. Fabre.

T. — H. 0,29. — L. 1,38.

166. (F.25) Tête de Joseph d'Arimathie. (Étude.) T. — H. 0,56. — L. 0,44.— Fig. gr. nat

167. (F.25) Un hibou grand-duc. (Étude.) T. - H. 0,36 — L. 0,56. - Fig. gr nat.

168. (F.25) Un vieillard. (Étude.) Il a les mains jointes.

T. — H. 0.48. — L. 0,37. — Fig. gr. nat.

169. (F.25) La Prédication de saint Jean dans le désert.

Esquissd dont la composition est différente de celle qui est indiquée au N* 163.

T.- H. 0,57.— L. 0,31.

170. (F. 25) Le Christ descendu de la croix. (Esquisse.) T. - H. 0,44. - L. 0,34.

171. (F. 25) Les trois Marie au tombeau de JésusChrist. (Esquisse.) L'Ange, resplendissant de lumière, leur annonce que celui qu'elles cherchent est ressuscité.

T.- H. 0,34.— L. 0,26.

172. (F .25) Jésus-Christ bénitles enfants. (Esquisse.) T.- H 0,32.- L. 0,24.

173. (F. 25) J ésus-Christ bénit les enfants. (Esquisse.) T.— H. 0, 2 7. - L. 0,20.

174. (F. 25) Ariane à l'entrée du labyrinthe. (Esquisse.) T.- H. 0,16. - L. 0,21.

FELON (Joseph), né à Bordeaux le 22 août 1818. — Elève de Court.

175. (B.7# ) Mort de Mgr Affre. (Esquisse.) Un groupe de comballanls portent l'archevêque de Paris mortellement blessé, et vont le déposer dans la maison d'un remouleur, dont une femme, une torche à la main, éclaire l'entrée.

Signé:

T. — H. 0,53. — L. 0,38.

FIGHEL (Eugène-Benjamin), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 30 août 1826. -Elève de P. Delaroche et de Drolling.

176. (G.) Scène de la Saint-Barthélémy, Un soldat vient de marquer une porte d'une croix blanche.

Un officier lit, à la clarté de la lune, un papier et indique d'autres maisons. Au fond, d'autres soldats. Dans le lointain, les tours de Notre-Dame.

Signé:

Donné par l'ITAl'. en 1874.

T.— H. 0,62.— L. 0,94.

FLANDRIN (Paul), Prix de Rome (paysage), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Lyon en 1811. - Elève de Ingres.

177. (B.68) Vallée d'Hyères.

Au premier plan, un berger debout, ayant son chien près de lui, fait paître ses moulons. Au loin, la vallée, coupée par des rideaux de peupliers et de saules, s'étend jusqu'à une colline boisée.

Signé:

T.- H. 0.26.— L. 0.26.

FONTENAY (Daligé-Alexis de), né à Paris en 1815.Elève de Watelet et de Hersent.

178. (G.) Vue prise de la vallée de Lauterbrünnen, canton de Berne (Suisse).

On aperçoit la cascade de Staubbach et le glacier de la Jung-Fraü.

Donné par l'ÉTAT, en 1857.

T. — H. 0,65. - L. 0,80.

FORBIN (comte de), ancien directeur du Musée Royal à Paris, né à la Roque (Bouches-du-Rhône) en 1779, mort à Paris le 25 février 184 1. - Élève de Botssieux et de Louis David.

179. (G.) Intérieur d'un cloître.

B. - H. 0, 52. - L. 0, 7 1.

FOSSE (Charles de La), né à Paris en 1 640, mort en 1716.

— Elève de Lebrun.

180. (t) Aristote et Campaspe.

La courtisane, entièrement, nue, est assise sur le philosophe comme à cheval, et le menace d'un fouet. — Une suivante éclaire avec un flambeau cette scène comique.

T.- H. 0,80.— L. 0,95.— Fig. quart nat.

FRAGONARD (Alexandre), né à Grasse en 17 80, mort à Paris en 1850.- Elève de son père Jean-Honoré Fragonard.

181. Portrait de M. Jules-Jecm-Baptiste de Joly, architecte du palais du Corps législatif, né à Montpellier le 22 novembre 1788.

Donné par lesenfauls de M. DE JOLY, en 1865.

T.- H. 2,30.- L. 1.53.— Fig. en pied, gr. nat.

FRANÇAIS (François-Louis), Officier de la Légion d' honneur, né à Plombières ( Vosges) le 17 11 ovembte 1 8 14. Élève de Gigoux et de Corot.

182. (B.68) Paysage : effet de soleil couchant.

De grands arbres, au bord du Tibre, se détachent vigoureusement sur le ciel, aux nuages dorés ; sur la berge, un berger et son chien ; dans le fond, des bœufs s'éloignent l'un après l'autre dans un sentier.

Signé :

T.- H. 0,44.- L. 0,65.

FROMENTIN (Eugène), Officier de la Légion d'honneur, né à La Rochelle (Charente-Inférieure) le 24 octobre 1820, mort à Saint-Maurice, près La Rochelle, le 27 août 1876.

— Elève de Cabat.

183. (B.) Tentes de la smalah de Si-Hamed-benHadj.

Des Arabes campent avec leurs troupeaux dans un terrain sablonneux. A gauche, une ruine, et, dans le fond, une forêt de palimers.

Signé:

T.- H. 0,44.- L. 0,83.

GAGNERAUX (Bénigne), né à Dijon en 1756, mort à Florence en 1795. — E lève de François Devosge.

184. (F.25) Un choc de cavalerie.

Signé:

B.- H 0,38.— L. 0,48.

185. (F.25) Paysage.

Groupe d'arbres, sous lesquels un moine, vêtu de blanc, est occupé à lire.

Signé :

T.- H. 0,41.— L. 0,32.

GALARD (Gustave, comte de ), né au Château de Lille, près Lectoure, vers l'an 1777, mort à Bordeaux en 1840.

186. Portrait de femme.

Signé:

Donné par Ml,e DE LASSUS, en 1877.

T.- H. 0,65.— L. 0,53.— Buste gr. nat.

GAMELIN (Jacques), né à Carcassonne en 1739, mort à Narbonne en 1 SOS.

187. Un buveur au milieu de sa famille.

Signé:

Donné par M. J. RENOUVIER. ancien député.

B.— H. 0.26.— L. 0,36.

GAUFFIER (Louis), né à Rochefort en 1762, mort à Florence en 1801

188. (F.25) Portrait d'un peintre.

Il est représenté debout, sur une terrasse ornée de vases de fleurs; la tête et le haut du corps , dans l'ombre, se détachent sur un ciel très clair.

Signé:

T.- H. 0,67.- L. 0,50.— Fig. 0,35.

189. (F.25) Vue du couvent de rallomhrosa, en Toscane.

B.- H. 0,16.- L. 0,04.

190. (F.35) Vue prise à Vallombrosa.

Des moines du couvent de Vallombrosa s'entretiennent avec un voyageur, sur la terrasse du Paradisino.

Signé: L. Gauffier.

T.— H. 0,38.— L. 0,50.

191. (F. 25) Vue du val d'Arno et du couvent de Vallombrosa, prise du Paradisino.

T.- H. 0,28.- L. 0,40.

192. (F.25) Étude d'un arbre au bord du Tibre.

Signé: L. Gauffier.

T.- H. 0.38.— L. 0,26.

193. (F.25) Étude d'un groupe d'arbres près du grand vivier de Vallombrosa.

Signé: L. Gauffier.

T.— H. 0,34.— L. 0,46.

194. (F.25) Herminie. (Esquisse.) Herminie, princesse d'Antioche, après s'être égarée dans un bois pour échapper à une garde avancée du camp des Chrétiens, trouve un vieux berger près des rives du Jourdain.

(Le Tasse, la Jérusalem délivrée.) Signé: L. Gauffier floree 1795.

B.- H. 0,24.- L. 0,3t.

195. (F.25) Sainte Famille. (Esquisse.) La Vierge, auprès d'une fontaine, lave les pieds de l'Enfant Jésus, qui caresse saint Jean. Saint Joseph est assis derrière eux.

Signé: L. Gauffier flor" 1795.

B.— H. 0.22.—L. 0,15.

GÉRARD (Pascal-Simon-François, baron), Membre de l'Institut, né à Rome le 4 mai 4 7 70, mort à Paris le 11 janvier 1837. — Élève de David.

196. (B.76) La Pasta, représentée en Muse.

Elle est debout, la tête de face, couronnée de lauriers, le bras droit accoudé sur une colonne, le gauche enveloppé dans une draperie rouge, doublée de jaune, jetée sur l'épaule.

Ce portrait, d'une ressemblance frappante, au dire de notre grand chanteur G. Duprez, qui, en 1829, âgé alors de 22 ans, jouait à Milan avec elle, en qualité de ténorino, a figuré au Salon de 1824.

Voir la Galerie Bruyas, par Alfred Bruyas.

T.- H. 1,00.— L. 0,88.— Fig. jusq. gen., gr. nat.

GÉRICAULT (Jean-Louis-André-Théodore), né à Rouen le 26 septembre 1791, mort à Paris le 18 janvier 1824. —

il lève de C. VerneL el de Guérin.

197. (B.76) Portrait de lord Byron.

Vêtu d'un manteau vert ; la tête, de trois quarts, appuyée sur la main gauche,'dont l'index est relevé sur la tempe.

Signé:

T.- H. 0,61.— L. 0,49.— Buste plus gr. que nat.

198. (B.76) La mort d'Hippolyte. (Esquisse.) Hippolyte, à droite, jeté à terre ; près de lui, un cheval abattu, les autres trois se cabrent malgré les efforts du conducteur qui monte l'un d'eux. A gauche, le monstre au milieu de l'écume de la mer. Fond sombre et orageux.

Signé:

T.- H. O,W.- L. 0,38.

199. (B.76j Études d'après la nature morte pour le naufrage de la Méduse (tableau du Louvre).

«Deux jambes, vues parles pieds, et un bras avec 'la clavicule; un linge blanc, maculé de sang, est placé sur le haut du bras et recouvre une partie de l'épaule. Ce morceau est, à l'égard de l'exécution, l'un des plus beaux qu'ail faits Géricault. »

Charles Clément: Géricaull, étude biographique et critique avec le catalogue raisonné de ['œuv/'e du maître.

T. — H. 0,5?.— L. 0,64.— Fig. gr. uat.

200. (B.'6) Deux chevaux à l'écurie.

Ils sont au râtelier, vus presque de dos, les pieds dans la paille fraîche. Sur celui de droite est une couverture blanche et bleue bordée de rouge, marquée avec la lettre G de la même couleur.

T.- H. 0,31. - 1. 0,40.

201. (B.) Un cheval attelé à un chariot. (Esquisse.) Attribué à Géricault.

T. - H. O,If>. - L. 0.21.

GÉROME (Jean-Léon), Membre de l'Institut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à Vesoul le 11 mai 1814.— Elève de P. Delaroche.

202. (B.76) Esquisse de la décoration d'une salle du Conservatoire des Arts et Métiers.

Deux médaillons : la Science etl'Art. — Au-dessous, quatre figures en pied : l'Orfévrerie, la Céramique, la Physique et la Chimie.

Signé:

T. — H. 0,22. — L. 0,80.

GIRAUD (Victor), né à Paris en 1840, mort dans la même ville en 1870. - E lève de Picot.

203. (G.) Le retour du mari.

Sur les marches d'un escalier, un homme, un pistolet à la main gauche, vient d'en abaLtre un autre qui roule, sanglanL, à ses pieds. De la main droite, il saisit convulsivement la rampe et retient une femme qui y est renversée évanouie.

Un second pistolet est à Lerre.

Signé :

Donné par l'ÉTAT, en 1868.

T.— H. 3,52. —L. 2,00.—Fig. gr. nat.

GIRODET-TRIOSON (Anne-Louis), Prix de Rome, Membre de V Institut,\Chevalier de la Légion d'honneur, né à Montargis en 1767, mort à Paris en 1824. — Elève de Louis David.

204. (F.25) Etude de vieillard, à demi-vêtu.

Il est dans une grotte, auprès d'un feu.

Signé:

T.- H. 0,61.— L. 0,48.

205. (V.) Buste d'une jeune fille.

Elle servait de modèle à Girodet.

T. - H. 0,10. L. 0,3.2. - Fig. g-r. nal.

206. (F.25) Anacréon, sa maîtresse et l'Amour. (Esquisse. )

Ils se reposent dans une grotte, ouverte à droite sur un fond de campagne dorée par le soleil couchant.

T.- H. 0.16.— L. 0,21.

207. (F. 37) Hippocrate refuse les présents d'Artaxercès. (Esquisse.) T.— H. 0,24.— L. 0,36.

208. (V.) Dante et Virgile. (Esquisse.) Le Dante et Virgile, aux Entprs, rencontrent les ombres de Paul Malatesta et de Françoise de Rimini. —Au récit dp leur triste aventure, le Dante lombe évanoui.

T.- H. 0,23.- L. 0,31.

209. (V.) Le Christ descendu de la croix. (Esquisse.) Elle fui donnée par Girodet à son ami Clienard. M. Valedau l'aclieta à la voule de ce dernier, au prix de 1,300 (Y.

Papier sur canevas.— H. 0, 1L. 0,32.

GLAIZE (Auguste-Barthélemy), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Montpellier Le 15 décembre 1807.-Elève d'Achille et d'Eugène Deveria.

210. (B.76) Intérieur de M. Bruyas.

Dans un cabinet artistique, plusieurs personnages debout devant un tableau placé sur un chevalet. L'un d'eux, M. Louis Tissié, de profil, appuyé sur le dossier d'une chaise, se penche pour mieux voir. Derrière lui, M. A. Bruyas, vêtu d'une robe de chambre bleue doublée de rose, la main gauche sur l'épaule de son ami, la droite sur la hanche, regarde le spectateur; en arrière, M. Bruyas père, M. A. Bimar et M. Bricogne. Au premier plan, une dame assise, vue de dos ; à droite, derrière un piédestal qui supporte les Trois-Grâces, un petit enfant de trois ou quatre ans.

Signé:

T.- H. 0,49 — L. 0,60.— Fig. 0,24.

211. (B.68) Portrait de l'Auteur.

Presque de face, vêtu d'une veste de velours noir.

Signé: Glaize, 1854.

T. ovale.- H. 0.60.— L. 0.50.— Buptegr. nal.

212. (B.68) Portrait de M. A. Bruyas.

Il est de trois quarts, cravate rouge, manteau noir qu'il retient de la main gauche.

Signé: Ag. Glaize. 48.

T. ovale. -H. 0,60.- L. 0,50.— Buste gr. nal.

213. (B.68) La mort du Précurseur. (Esquisse du grand tableau du Musée de Toulouse.) Le corps de saint Jean est affaissé à Lerre ; près de lui le bourreau, vu de dos, dépose la tête du Précurseur dans un plat que tient un jeune serviteur. A gauche, Hérodiade et sa

fille Salomé sur le seuil du cachot. A droite, un soldat et un groupe de personnages.

Signé: A G.

Liltiagrapbié par Mme Eslher Glaize, d'après le tableau exposé au Salon de 1848.

T.— H. 0,38.— L. 0,46.

214. (B.) Portrait de M. A. Bruyas (1876).

Presque de face, vêtu de noir, ruban rouge à la boutonnière.

Ce porlrail, qui porte l'empreinte fie la soulfrauee. a été fait dans les derniers lemps de la vie de M. Rrllya. Il a été peint au mois de novembre 1876, et M. Bruyas mourait le 1er janvier 1877.

Signé: A. Glaize, 1876.

T. ovale. - H. 0.54.— L. 0.46.— Buste gr. nat.

215. (G.) Le sang de Vénus.

Près d'une fontaine, Vénus, soutenue par des nymphes, porte la main droite à son pied, qu'une épine vient de piquer.

A gauche, une nymphe lui montre la fleur rougie de son sang; près d'elle, l'Amour regarde et sourit.

Signé: A. Glaize, 1845.

T. - H. 2.76.— L. 2,13.- Fig. gr. nat.

216. (G.) Ce qu'on voit à vingt ans.

Un jeune homme et une jeune fille, surle bord d'un fleuve, regardent sur l'autre rive les plaisirs de la vie qui leur apparaissent, dans une teinte claire et vaporeuse, sous laforme de danses et de jeux divers.

Signé: A. Glaize, 1855.

Donné par l'ÉTAT, en 1856.

T.- H. i,50.— L. 2,50.- Fig. demi-nat.

217. (G.) Les insultes au Christ.

Au pied du uiur de Jérusalem, Jésus, couronné d'épines, un roseau à la main, s'avance au milieu de la foule qui l'insulte.

Signé: A. Glaize 1869.

Donné par l'ÉT.\T.

T.- H. 0,65.— L. 0,80.

GRANET (François-Marius), Membre de VInstitut, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Aix en Provence le 17 décembre 1775, mort dans la même ville le 21 novembre 1849.- Élève d'abord de Constantin, peintre d'Aix, ensuite de Louis David.

218. (F.25) Torquato Tasso.

Il est visité par Michel Montaigne dans sa prison, à Ferrare.

Signé:

T. — H. 0,98. — L. 0,73. — Fig. 0,22.

219. (F. 25) Vue des souterrains de San-Martino de Monti, à Rome.

Un moine et un jeune clerc récitent les dernières prières près d'un cadavre enveloppé d'un drap mortuaire, et qui va être enseveli.

Signé: Granet, Ronia.

T.- H. 1,25.- L. 1,58.

GRENIER de SAINT-MARTIN (Francisque-Martin Grenier, diL François), né à Paris en J 793, mort en I 8 67.— Elève * de Louis David et de Pierre Guérin.

220. (V.) Le Factionnaire.

Signé:

T.- H. 0,25.— L.0,17.

GREUZE (Jean-Baptiste), Membre de l'Académie de peinture, né à Tournus [Saône-et-Luire) en 1 725, mort à Paris en 1805.

221. (V.) Le Gâteau des Rois.

A LabIe, entouré de sa l'emnie eL de ses huit entauls, un père de famille présente à l'un des plus jeunes d'entre eux une serviette où sont mêlées les parts du gâteau: celui-ci en

tire une dont la grosseur paraît lui causer une agréable surprise. - Une de ses jeunes sœurs, piquée de n'avoir pas été choisie pour désigner le roi de la lève, boude et l'ait la moue derrière le fauteuil du chef de la maison.

Ce tableau provient du cabinet de M. Ducloz du Fresnoy, avocat au Parlement.

Signé:

Gravé par Flippart..

T.- H. 0,72.— L. 0,91.— Fig. petite demi-nat.

222. (V.) La Prière du matin.

Une jeune fille, les mains jointes, appuyée sur son lit et à genoux, lève les yeux au ciel. Elle est nu-pieds et négligemment vêtue; ses épaules sont recouvertes d'une mantille de laffplas noir, garnie de dentelles ; ses cheveux blonds et dorés ornent son front et contournent moelleusement ses joues et son cou.- Derrière elle, à gauche, une table, un flambeau et sa bougie éteinte; à droite, la draperie d'un rideau bleuet une guitare jetée sur le lit.

Gravé J'ar Alph. Boily, sous le titre de la Vertu raffermie.

T.— H. 0,65.— L. 0,51 — Fig. demi-nat.

223. (V.) Le petit mathématicien.

Un jeune garçon, aux cheveux blonds abondants, tient de la main gauche un compas.

T.— H. 0,45. — L. 0,37. — Buste gr. nat.

224. (V.) La jeune fille aux mains jointes.

T.— H. 0,45. — L. 0,36. — Buste gr. ual.

225. (V.) La jeune fille au panier.

Tête dp fillette blonde, coiffée d'un bonnet de paysanne; elle s appuie, en souriant, sur sa main droite, passée dans l'anse d'un panier de pêches posé sur une pierre.

T. ovule.- H. 0,55. — L. (1,35. —Buste gr. nat.

226. (V). Une jeune fille, vue de dos, tourne la tête vers le spectateur.

Gravé par Henri Lesrand, sous le lilrç, de la Pudeur agaçante.

T.— H. 0,4i. —L. 0,37. — Buste gr. nal.

227. (V.) Petite fille de quatre à cinq ans.

T. — H. 0,39. - L. 0,31. — Buste gr. nal.

228. (F. 37) Le Paralytique.

T.- 0,63.- L. 0.53.— Buste plus gr. que nal.

229. (F. 37) Le petit paresseux.

Un jeune enfant, d'environ dix ans, s'est endormi sur son livre, qu'il tient ouvert de la main droite.

Ralon de 1755.

T.- H. 0.63.— L. 0.55.— Buste gr. nal.

230. (t) Tête de petit enfant à cheveux blonds.

B.- H. 0,39.- L. 0,31.—Busle enfant gr. nat.

231. (t) Le Désir.

Tête de jeune fille, de trois quarts, les yeux levés au ciel.

B.— H. 0.39.— L. 0,31.— Busle gr. nal.

GREUZE (attribué à)

232. (B. 76) Tête de jeune fille.

Elle est presque de face, les cheveux bouclés retenus par un ruban jaune. Corsage bleu et fichu blanc, laissant voirie sein nu.

T.— H. 0,45.— L. 0,38.- Fig. gr. liai.

GROS (Antoine-Jean, baron), Membre dfi! Institut, Chevalier' de la Légion d' honneur, né à Paris le 1 6 mars 1771, mort le 26 juin 1835. - Elève de David.

233. (B.76) Onze miniatures à l'huile dans le même cadre.

Portraits historiés, avec fond d'intérieur ou de paysage, parmi lesquels quatre portraits de généraux de la République.

Au milieu, un sujet antique.

Provenant de M. Marlin qui les tenait île M. Anatole de La Forge.

Sept miniatures.— H. 0.11 — L. 0,15.

Quatre — .- H. 0,11.- L. 0,07.

GUIGNET (Adrien), né à Annecy (Haute-Savoie) en 1817, mort à Paris en 1854.

234. (B ,68) Hommes d'armes jouant aux dés.

Dans un intérieur obscur, deux soldats du moyen âge jouent aux dés sur un large et épais bloc de pierre. Celui de droite, nu-tête, compte sur ses doigts et cherche à persuader ou à tromper son compagnon qui, le casque en tête et penché sur la pierre, le regarde avec attention et méfiance. Au premier plan, par terre, étoffes, vases, bijoux et crucifix, probablement fruit de leur butin et objet de leur enjeu.

Signé:

Lithographié par J. Laurens.

T.— H. 0,37.— L. 0,46.- Fig. 0,30.

HAUDEBOURT (Antoinette- Cécile-Hortense Lescot, épouse), liée à Paris en 1784, morte en 184b.— lilève de Lethière.

235. (V.) La Nécromancienne.

Assise dans un grand fauteuil près d'une table et indiquant du doigt le passage d'un livre, elle dit la bonne aventure à deux jeunes filles, dont une lui présente la main.

Signé :

B.— H. 0, 16. - L. 0, 38, - V i g. 0,30.

HEIM (François-Joseph), Prix de Rome, Membre de l'Institut, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Belfort (HautRhin) en 1787, mort à Paris en 18 65.

236. (B.76) Richelieu recevant un ambassadeur.

(Esquisse. )

Un personnage, vêtu de noir, s'incline en présentant un papier au cardinal, qui, assis dans un grand fauteuil sous un dais, fait un signe de la main droite; à gauche, plusieurs seigneurs.

Signé:

T.— H. 0, 5 1. - L. 0,44.

HENNER (Jean-Jacques), Prix de Rome, Membre de l' Institut, Officier de la Légion d' honneur, né à Beriviller (Alsace).

— Élève de Drolling et Picot.

237. Le bon Samaritain.

Un homme est couché sur le dos, complètement nu; le bon Samaritain est près de lui, agenouillé, la main droite sur le cœur, tandis que de l'autre il lui tient la main gauche..

Signé:

Donne par l'ÉTAT, en 1889.

T.— H. 1,08. - L. 1,58.

238. (B.76) Tête de jeune fille.

Elle est blonde, vue de face, un lichu bleu croisé sur la poitrine.

Signé :

T. — H. 0.40. — L. 0,32. - Fig. gr. nat.

HÉREAU (Jules), né à Paris le 29 août 1839, mort dans la même ville, d'un accident de chemin de fer, en i 880.

239. (G.) Le Berger et la Mer.

A la fin, les trésors déchargés sur la plage Le tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau, Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau.

Cet argent périt par naufrage ; Son maitre fut réduit à garder les brebis.

Et comme un jour les vents, retenant leur haleine, Laissaient paisiblement aborder les vaisseaux : uVous voulez de l'argent, ô Mesdames les eaux !

Dit-il; adressez-vous, je vous prie, à quelque autre.

Ma foi ! vous n'aurez pas le nôtre.» (La Fontaine, Fables).

Dans une prairie sur le rivage, un berger, au milieu de son troupeau, appuyé sur son bâton, montre de la main droite la mer. A l'horizon, un phare et un bateau aux voiles déployées.

Signé:

Donné pnr l'ÉTAT, en ISG'I.

T.— H. 1,45.- L. 2,36.

HERVIER (A.) 240. (B.76) Lisière de bois. (Étude.) Au premier plan, une flaque d'eau; plus loin, des arbres clairsemés à travers lesquels on distingue quelques masures ; ciel nuageux.

Signé:

T. -H. 0,33. L. 0, 47.

HILLEMACHER (Eugène-Ernest), né à Parts vers 18.20.

Elèvs de Léon C oigne t.

241. (G.) Marguerite d'Anjou attaquée par un homme.

Marguerite d'Anjou, reine d'Angleterre, se mit à la tête du parti de Lancastre (RoseKouge). Battue par le duc d'York à Saint-Albano, en 1455, puis à Northampton, en i468, elle remporta, la même année, à Wakefield, une éclatante victoire. Le duc d'York y perdit la vie; mais son fils le remplaça aussitôt, se fit proclnmer roi sous le nom d Edouard j IV, battit les troupes de Marguerite à Towlon (H6t), et la forra à chercher

un asile en France. Elle n'obtint de Louis XI qu'un faible secours ; mais elle rit ses espérances ruinées par la bataille d'Elhum (1463). Elle tomba, dans si fuite, au milieu d'une bande de voleurs.

(Bouillet, Diction Ulliv. d'Hul. et Geogr.) Au milieu d'un chemin, entre des rochers, un homme vu de dos, armé d'un bâton, se présente à la reine fugitive, qui s'est arrêtée à sa vue, le regard hautain, pendant que le jeune prince, son fils, porte la main à son poignard.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1866.

T.— H. 1,10.— L. 0,84— Fig. demi-nal.

HUET (Paul), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 6 octobre 803, mort dans la même ville le 10 janvier 1869.- Elève de Guérin et de Gros.

242. (G.) Gave débordé. (Paysage.) A droite, une forêt d'arbres séculaires, hêtres, bouleaux et chênes, devant lesquels paissent des vaches gardées par une petite bergère. A gauche, un gave écumant descend sur un lit de rochers. Fond de montagnes. Ciel orageux.

Signé :

Donné par I'ÉTAT, rii 186.).

t - h i.. ?,n.

243. (B.76) Paysage.

Un chasseur et son chien suivent un chemin conduisant à un bouquet d'arbres, au pied d'une roche.

Signé: Paul Huet.

T.- H. 0,35.— L. 0,53.

244. (B.76) Vue prise à Bas-Meudon : effet de brouillard.

Au premier plan, la Seine, dont les bords, à droite, sont

garnis de grands arbres. A gauche, un terrain nu; sur le bord, une femme lave.

ce tableau, qui provient du cabinet de M. de Sainte-Beuve, a été acheté, par M. Bruyas, à M. Troubat, secrétaire et héritier du célèbre critique.

T.- H. 0,65.— L. 1,03.

HUGO (Mme) Abel, née Julie Duirval. - Élève de Gérard.

245. Une jeune Grecque.

Les traits sont ceux de Mlle Hurault de Sorbée, fille du général de ce nom, devenue Mme Amédée Pichot (de la Revue britannique).

Donné par M. Léupold HUGO.

T.— H. 0,90.- L. 0,72. - Buste gr. nat.

INGRES (Jean-Auguste-Dominique), Prix de Rome, Membre de l'Institut, Grand-Officier de la Légion d' honneur, lié à Montauban le 29 août 1780, mort à Paris le 14 janvier 1867. — Élève de David.

246. (S.-E.) Stratonice.

u Stratonice, princesse grecque d'une grande beauté, fille de Démétrhis Poliorcète, »épousa Séleucus Nicator, roi de Syrie (vers 399). Antiochus Soter, fils de ce prince, _devinL amoureux de sa belle-mère au point d'en tomber gravement malade. Le médecin sEraiistrate qui avait deviné la cause du mal, quoiqu'il le cachât avec soin, ayant déclaré que le seul moyen de le sauver était de l'unir à la princesse, Séloucns con»Sontit 6 rompre son mariage pour la lui céder, a Le jeune Antiochus, couché dans un lit somptueux, ne peut cacher le trouble qu'il éprouve à la vue de Stratonice qui, à droite, se présente à ses yeux ; le médecin Erasistrate, la main sur la poitrine du jeune homme, devine l'amour qu'il voudrait cacher, tandis que le père, à genoux et les mains jointes, exprime la plus profonde douleur. — A gauche, deux autres figures.

Ce tableau, acheté à Mme Ingres. en 1884. au prix de 20,000 fr., prélevés sur la rente Saint-Etienue. est une répétition du tableau appartenant à M. le duc d'Aumale (galerie Chantillyr, mais, avec quelques variantes, la composition est/renversée et la tonalité générale est toute différente. Le tableau de Montpellier est beaucoup plus clair. Ils ont figuré tous les deux à l'exposition posthume des œuvres du maître.

Signé :

T. — H. 0,61.- L. 0,92.

247. (B.76) Études pour son. tableau Jésus chez les Docteurs.

A droite, saint Pierre, à mi-corps, le bâton à la main gauche, la main droite levée à la hauteur de la figure qui exprime l'étonnement. Près de lui, la tête de la Vierge, de profil, couverte d'un manteau bleu. Plus bas, un docteur, de face, le bras gauche appuyé horizontalement. A gauche, un autre docteur à mi-corps, la tête de profil, les mains croisées et appuyées sur ses genoux. Plus haut, une autre tête de trois quarts.

Signé :

T. collée sur bois.—H. 1,09. - L. 1,61. - Fig. tiers nat.

248. (B.76) Études pour le Plafond d'Homère.

Sur un fond de toile blanche, les têtes de Longin, Virgile et Cicéron, plus six mains, dont une dessinée à la mine de plomb.

Ces deux peintures ont été achetées à M. Haro, expert.

Signé : Ingres.

T. collée sur bois.—H. 0;2 t. - L. 0.25. - Fig. tiers nal.

ISABEY (Louis-Gabriel-Eugène), Officier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1804. — Elève de son père.

249. (B.68) Marine (1835).

La mer, par un temps d'orage, déferle sur un rocher sombre, près duquel, à gauche, des épaves, débris de hune et lambeau de voile, d'où sort un pied d'homme.

Signé:

Lilhographié par J. Laurens.

� T. - H. 0.65. - L. 0,80.

JAQUOTOT (Marie-Victoire), peintre sur porcelaine, née à Paris en 1778, morte en 1855.

250. (V.) Danaé.

Ce tableau est signé (Victoire Jaquotot) d'après Girodet ; il a été payé 10,000 fr. par M. Valedau.

Porcelaine.—H. 0,33. — L. 0,17:

JOLLIVET (Pierre-Jules), né à Paris en 1803. — Élève de Gros et de Déjuinne.

251. (B.68) Le Christ au prétoire. (Étude.) Il est. nu, assis, les mains croisées sur la cuisse gauche.

Derrière lui, deux mains soutiennent un manteau rouge.

Signé :

T.- H. 0,80.- L. 0,42.- Fig. demi-nat

252. (B.68) Étude d'homme pour le même sujet.

Nu, vu de dos, assis sur les marches d'un escalier, il présente, de la main droite, un roseau au Christ, dont on aperçoit les jambes et un bras.

Signé : J. Jollivet.

T.—H. 0,80. - L. 0,42. - Fig. demi-nat.

JOUBERT (Léon), né à Quimper (Finistère). — Élève de M. Pelouse.

253. (G.) Embouchure de l'Arguenon, Saint-Jacutde-la-Mer (Côtes-du-Nord.) Plage aride ; dans le fond, un village entouré d'arbres, ciel orageux.

Ce tableau a figuré à l'exposition artistique de Montpellier et a été donné par l'ÉTAT, en 1884.

Signé:

T.- H. 1,25.- L. 1,65.

JOUVENET (Jean), Membre de VAcadémie de peinture, né à Rouen en 1644, mort à Paris le 5avril 1717.- Elève de Laurent Jouvenet, son père.

254. (F. 37) La Vierge Marie recevant avec respect la mission de l'ange Gabriel.

Le Père éternel lui envoie le Saint-Esprit et lui communique un rayon de gloire, qui s'échappe de son sein.

T. ovale. - H. 0, 56. - L. 0,71.

JULLIARD.

255. (G.) Paysage.

Deux grands arbres au milieu du tableau ; un coteau, à gauche, avec une petite cascade. Plusieurs figures sur le devant.

T.—H. 0,95. — L. 1,27.

LAGRENÉE l'aîné (Jean-Louis-François, dit l'Albane français), Membre de l'Académie de peinture, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 30 décembre 1724, mort le 17 juin 1805.- Elève de Carl Vanloo.

256. (G.) Alexandre consultant l'oracle de Delphes.

Alexandre a saisi la Prêtresse de la main droite, il l'entraîne vers le trépied allumé et lui montre la statue d'Apollon. Au second plan, à droite, une femme s'éloigne effrayée.

T. - H. 3,20. - L. 3,20. - Fig. gr. nat.

LAGRENÉE le jeune (Jean-Jacques), Membre de VAcadémie depeinture, né à Paris en 1740, mort dans la même ville en 1821. — Elève de Lagrenée aîné, son frère.

257. (G.) Tauréa Jubellius se poignarde devant le consul Fulvius.

Le consul Fulvius venait de faire périr dans divers supplices les principaux citoyens de Capoue qui s étaient alliés aux Carthaginois. Lorsque le Campanien Tauréa Jubellius se présenta devant lui: "Ole-moi la vie aussi, s'écrie-t-il, pour que tu puisses te vanter

(Paroir fait périr un plus brave que toi,» Fulvius allègue que cet homme est fou et qu'un sénatus-Consulte lui défend de lui faire du mal. «Eh bien ! reprend Jubellius, puisqu'après avoir perdu ma patrie, tué ma femme et mes enfants pour les soustraire à tes outrages, je ne puis obtenir de périr comme eux, je saurai me délivrer de la vie qui m'est odieuse.» A. ces mots, il se frappe d'un poignard et tombe mourant.

(Tite-Live, Livre xxvi.)

Au milieu, Tauréa Jubellius vient de frapper sa femme et un * de ses enfants étendus sanglants à ses pieds ; il lève le poignard et, prêt à se frapper lui-même, regarde le consul Fulvius, qui, à droite, assis sur un trône au milieu de ses soldats saisis d'horreur, étend la main droite vers lui, tandis que de la gauche il tient le sénatus-consulte.

Signé :

T. — H. 3,20. — L. 3,20.- Fig. gr. nat.

LAHYRE (Laurent de), Membre de l'Académie de peinture, né àParis en [1606, mort dans la même ville en 165 6.— Elève de son père, Etienne de Lahyre et de Vouet.

258. (F. 37) Paysage.

Deux bergers, dont un assis, gardent des moutons ; un chien est auprès d'eux.

T. —H. 0,59. —L. 0,78.

259. (C.) Moïse sauvé des eaux. (Paysage.) T.— H. 0,84.—L. 0,99.

LAMBINET (Ëmile), Chevalier de la Légion d' honneur, né à Versailles (Seine-et-Oise) en 1816, mort en janvier 1878.

— Elève de Boisselier, de Drolling et d' Horace Vernet.

260.. (G.) Paysage.

A droite, une pièce d'eau sur les bords de laquelle paissent

quelques vaches. Dans le fond, une prairie et des bouquets d'arbres.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1851.

T.- H. 1,05.— L. 1,00.

LARGILLIÈRE (Nicolas), Membre de l'Académie de peinture, né à Paris en l 65 6, mort dans la même ville en il46. -Élève d'Antoine Goebow, peintre flamand.

,261. (C.) Portrait de l'Auteur.

Il est représenté devant son chevalet, la tête, de trois quarts, regardant le spectateur; il tient de la main droite un portecrayon.

T.—H. 0,79. — L. 0,63. - Fig. mi-corps, gr. nat.

262. (B. 76) Portrait de l'Auteur.

Peinture non terminée. Reproduction, en buste, du précédent ; les ombres sont ici légèrement frottées, ainsi que le vêtement.

T.- H. 0.56.— L. 0,47.— Fig. gr. nal.

LATOUR, né à Toulouse.

263. Paysage.

Une rivière, un pont ; à gauche, un moulin.

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézcnas.

T.- H. 0,35.- L. 0,28.

LAURENS (Joseph-Augustin-Jules), Chevalier de la Légion d' honneur, peintre et lithographe, né en 1825 à Carpentras (Vaucluse). - Elève de Joseph-Bonaventure Laurens, son frère, et puis de PaulDelaroche.

264. Paysage : effet de neige.

Signé:

Donné au Musée par la Société artistique de l'Hérault.

T.- H. 0,71.- L. 0,89.

265. (B.68) Souvenir d'Asie mineure. (Paysage.) Une source entourée de grands rochers gris ; sur l'un d'eux, un lion guette sa proie. A l'horizon, la mer, ciel doré par le soleil couchant.

Signé:

T. — H. 0,65. - L. 0,88.

266. (B.76) Le déjeuner du prolétaire.

Sur unedraperiebleue, une bouteille de vin; deux oignons, un œuf, un pain, un couteau. Une pipe est accrochée au mur.

Signé :

T.- H. 0.45.— L. 0,38.

267.(B.68) La soupe.

Un homme en blouse, assis, vu de dos, penché sur une table de laquelle s'élève une vapeur claire. A gauche, sur la table, un chal et une écuelle.

Signé: J. Laurens.

T.- H. 0,45.- L. 0,37.

268. La mosquée bleue.

Ruines d'une mosquée, en Perse ; effet de neige. Près de là, une caravane de chameaux s'éloignant vers la gauche.

Signé: J. Laurens.

Dunné par M"" DE LANGE, en 1886.

T.- H. 1,10— L. 1,65.

269. (B.76) Marine.

Au bord de la mer, une petite nacelle montée par un homme ; au fond, à gauche, une voile.

Signé: J. Laurens.

T.-H. 0,31. —L. 0,40.

270. (B.76) Nature morte.

Un lièvre et un canard suspendus; au-dessous, oignons, choux et carotte.

Signé: J. Laurens.

T.- H. 0,34.— L. 0,25.- Fig. tiers nat.

271. (B.76) Paysage : chemin des Sables à Fontainebleau.

Un chemin sablonneux, à travers de grands rochers : au premier plan, un homme, en blouse bleue, appelle son chien qui accourt vers lui.

Signé : J. Laurens.

T.- H. 0,95.— L. 1,45.

272. (B.68) Tête de vieillard. (Étude.) Il est presque de profil, cheveux et barbe gris, coiffé d'un chapeau de feutre noir, fond de mur blanchâtre.

Signé : J. Laurent.

T.- H. 0,50.— L. 0,40.— Fig. gr. nat.

273. (B.76) Chrysanthèmes variés.

Signé : J. Laurent.

T.- H. 0,38.— L. 0,32.

274. (B.76) Chrysanthèmes jaunes et blancs, dans un vase en verre.

Signé : J. Laurent.

T.— H. 0,44.— L. 0,31.

275. (B.76) Coquelicots et marguerites.

Signé: 7. Laurens.

T.- H. 0.35.— L. 0,27.

276. (B.76) Giroflées et chrysanthèmes blancs.

"Signé : J. Laurent.

Littiographié par l'auteur.

T.- H. 0,44.— L. 0,31.

277. (B.76) Vase de roses.

Signé : J. Laurens.

T. - H. 0.39. - L. 0,31.

278. (B.76) Dahlias variés.

Signé: J. Laurens.

T.— H. 0,38.- L. 0,47.

LAZERGES (Jean-Raymond-Hippolyte), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Narbonne (Aude) en 1817, mort à Alger en 1886.- Élève de Bouchot.

279. (G.) Le Reniement de saint Pierre.

Le Chris L, entraîné par des soldats qui le frappent, se retourne vers saint Pierre qui, au premier plan, au milieu de gens qui se chauffent, renie son maître. A gauche, dans l'ombre, Judas fuiL épouvanté. Dans le fond, des soldats écartent la foule, parmi laquelle on aperçoit la Vierge désolée.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1860.

T. — H. 1,28.— L. 1,60. —■ Fig. 0,50.

LEBRUN (Charles), Membre de l'Académie de peinture, né à, Paris en 1619, mort dans la même ville en 1690. — Elève de Voue t.

280. (F.37) Saint Jean l'évangéliste en extase.

Ce tableau porte la date de 1653.

T.- H. 0,55.— L. 0,46 - Fig. 0,80.

LE BRUN (Élisabeth-Louise Vigée), née à Paris le 16 avril 1755, morte dans la même ville le 30 mars 1842.— D'abord élève de Briard, elle reçut ensuite des conseils de Doyen, de Greuze et de J. Vernet.

281. (B.76) Portrait de Mme la princesse Marie de Russie (?).

Elle est vue la tête presque de face, coiffée d'une bande de mousseline qui lui passe sous le menton, vêtue d'une robe blanche et d'une écharpe transparente. Elle repose ses bras sur un coussin rouge, placé à gauche.

T. -H. 0,78. —L. 0,63. -Fig. mi-corps, gr nal.

LE BRUN (attribué à Mme)

282. (F. 37) Portrait de Mme Le Brun (?).

Coiffée d'un bonnet de mousseline blanche, elle est assise sur un fauteuil en velours rouge d'Utrecht; la tête, de face, regarde le spectateur. Un carton avec une feuille de papier gris est sur ses genoux; de la main gauche, elle tient un crayon qu'elle semble venir de tailler.

T.-H. 0,37 -L 0,27. — Fig. jusq. gen.

LEFEBVRE (Charles-Victor-Eugène), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 18 octobre 1805, mort en janvier 18 82.- Elève de Groset et d'Abel de Pujol.

283. La mort de Lucrèce.

Elle est assise sur un lit ; la poitrine découverte laisse voir, sous le sein gauche, une blessure d'où s'échappe le sang; de la main droite, elle tient un poignard; une lampe, derrière un rideau rouge, éclaire cette scène.

Signé :

T.- H. i,80.— L. 1,30.- Fig. gr. nat.

LE GRAND (Mlle Jenny), née à Paris. — Élève de Leroy de Liancourt.

284. (V.) Intérieur de cuisine.

Signé :

T.- H. 0,44.— L. 0,54.

LE MOINE (François), Membre de l'Académie de peinture, né à Paris en 16 68, mort dans la même ville en 1 737.— Élève de Galloche.

285. (t) Les noces de Cana. (Esquisse.) T.- H. 0,28.— L. 0,54.

LE SUEUR (Eustache), Membre de l'Académie de peinture, né à Paris en 1617, mort dans la même ville en 1655.- Élève de Vouet.

286. (F.25) La première nuit des noces de Tobie.

Tobie, à genoux devant une cheminée, jette dans un brasier la portion de foie de poisson qui, selon la prédiction de l'ange, doit mettre en fuite le démon. A gauche, Sara, couronnée de fleurs, est assise et regarde son mari.

Ce tableau faisait prolmblemenl partie de la série de sujets sur l'histoire'le Tobie, commandés à Le Sueur par M. deFieubet, trésorier de l'Épargne, pour son liôtel de la rue des Lions.

T.- H. 0,57.- L. 0,72.— Fig. 0,55.

LETHIÈRE (Guillaume-Guillon), Membre de l'Institut, Chevalier de la. Légion d'honneur, né à Sainte-Anne de la Guadeloupe en 1760, mort à Paris le 31 avril 1833. — Élève de Doyen.

287. (F.25) Néron fait enlever Junie pendant la nuit.

Esquisse peinte à Rome, en 1790.

T.- H 0,12.- L. 0,20.

LÉVY (Émile), Prix de Rome, Officier de la Légion d' honneur, né à Paris en 18.26.- Élève d'Abel de Pujol et de Picot.

288. (G.) Jugement de Midas.

Midas, fils de Gorgias et de Cybèle, régnait dans cette partie de la grande Phrygie où coule fe Pactole : Pan ayant eu la vanité de préférer sa flûte à la lyre d'Apollon et même de lui porter un défi, Midas, pris pour juge entre les deux rivaux, adjugea la victoire à son ami Pan. Apollon, pour s'en venger, lui donna des oreilles d'âne.

Métamorphoses d'Ovide.

Apollon, debout à gauche, se retourne vers Midas, qui, assis dans un fauteuil antique, le regarde et donne, d'un air d'importance, la couronne d'or à Pan, sans se douter des oreilles qui ornent sa tête.

Signé :

Donné par l'ÉTAT, en 1875.

T.- H. 1,78 — L. 1,12.— Fig. petite nal.

LOIR (Nicolas), né à Paris en 1624, mort dans la même ville en î 679. — Elève de Bourdon.

289. (B.37) L'Annonciation.

Signé:

T.- H. 0,23.— L. 0,19.

LONGUET. — Elève de Diaz.

290. (B.76) La sortie du bain.

Près d'une source, une femme debouL, nue jusqu'à la ceinlure, relève de ses deux mains sa chevelure. Une autre femme, assise près d'elle, tient une riche étoffe.

Signé :

T.- H. 0,32.— L. 0,25.

LORIN, peintre inconnu.

291. (G.) Une sainte.

Elle est. en oraison devant un crucifix posé sur un coussin de velours.

T. - H. 2,48. - L. 1,57. - Fig. gr. nat.

LOUBON (Émile), né à Aix en 1819, mort en 1863. —Elève de Granet.

292. (G.) Paysans fuyant le choléra.

Signé:

Donné par l'E; TAT, en 1851.

T.- H. 0,74. - L. 1,70.

MANGLARD (Adrien), né à Lyon en 1696, mort à Rome en 1760.

293. (t) Un port de mer avec une forteresse.

T. - H. 0,26.- L. 0,41.

MARIEIGE, peintre inconnu.

294. Un marché au milieu de ruines.

Dans le fond, on voit l'entrée d'un port; sur le devant, de nombreuses figures animent le tableau.

Signé: Marieige, 17.

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

T.- H. 0,65.- L. 0,83.

MARILHAT (Prosper), né à Vertaizon près Thiers (Puy-deDôme) en 1811, mort à Paris en 1844. Elève de Roqueplan.

295. (B.68) Village d'Auvergne. (Étude.) Amas de maisons au pied d'un monticule. Du milieu s'élève une tour avec restes de créneaux.

Le bas du tableau est frollé, sans indications.

T.- H. 0,5i.— L. 0,69.

MARTIN, dit des Gobelins (Jean-Baptiste), né à Paris en 1659, mort dans la même ville en 1 735. - E lève de Van der lVeulen.

296. (G.) Vue d'Elburg.

Beaucoup de militaires à cheval suivent la route qui conduit à la ville, qu'on voit dans le fond entourée d'eau.

Signé :

T.- H. 1,76.- L. 1,62.

297. (G.) Vue de Grave-sur-Meuse.

De nombreux convois militaires s'approchent de la ville, qu'on aperçoit dans le lointain.

T.- H. 1,76.— L. 1,62.-

MATET (Charles-Paulin-François), Chevalier de la Légion d' honneur, né à Montpellier le 13 février 1791, mort dans la même ville le 19 juillet 1870, ancien Conservateur du Musée Fabre. — Elève de son père et de Her'sent.

298. Portrait de l'Auteur.

Coiffé d'un chapeau de feutre noir, dont l'ombre se projette sur une partie de la figure. Il regarde le spectateur.

Signé:

Donné au MUSÉE, en 1846.

T.- H. 0.6?.— L. 0,51.— Buste gr. nal.

299. La veste de velours. (Étude.) Signé : Malet 1848.

Donné par I'AUTEUR, en 1856.

T. — H. 0,75.— L. 0,61.- Buste gr. nal.

300. Fruits.

Signé: Matet 1851.

Donné par l'AUTEUR, en 1856.

T. — H. 0,42. - L. 0,35.

301. (C.) La convalescente en prière.

Assise sur une grande chaise, une vieille dame, le corps et la tête enveloppés d'une mantille noire, tient un chapelet dans ses mains jointes.

Signé : Matet 1862.

Acheté à l'Auteur, en 1860, à l'occasion du Concours régional.

T.- H. 0,93.— L. 0,74.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

302. Portrait de M. le marquis de Montcalm.

Il est représenté de profil, assis, appuyé sur une table, lisant avec attention un livre qu'il tient des deux mains.

Signé: blatet 1855.

Donné par le frère TENPIER, en 1874.

T.—H. 0,79. — L. 0,96. - Fig. mi-corps, gr. nat.

303. (B.76) Portrait d'un prêtre.

T.- H. 0,46.— L. 0,38.— Buste gr. nat.

304. (B.76) Une main.

Cette main gauche, dont l'index porte une bague, a été détachée d'un portrait de M. Bruyas.

305. Portrait de femme.

Signé: Matet 1844.

Donné par Mlle DE LASSUS, en 1877.

T. - H. 0,91.— L. 0,72.— Fig. jusq. gen., gr. nat.

MÉRIMÉE (Louis-Léonor), né à Broglie (Eure) en 1757, mort en 1836.- Élève de Doyen et de Vincent.

306. (F.25) Yertumne et Pomone. (Esquisse.) T.- H. 0,37.— L. 0,29.

MEYNIER (Charles), Pi ix de Rome, né à Paris le 24novembre 1768, mort dans la même ville le 6 septembre 1 8.3.2. - Elève de Vincent.

307. (F.25) Timoléon, ne pouvant persuader à son frère Timophane de renoncer à la tyrannie, se couvre le visage de son manteau: à ce signal convenu, les conjurés tirent leurs épées et donnent la mort au tyran.

Esquisse peinte à Rome, en 1791.

T. — H. 0,47. — L. 0,61.

MICHALLON (Achille-Etna), Prix de Rome (paysage), né à Paris en 1 797, mort dans la même ville en septembre 1822.

- Elève de David, de Valenciennes et de Bertin.

308. (F. 25) Paysage : Philoctète dans l'île de Lemnos.

Philoctète, blessé au talon, se traîne dans les rochers, près

d'un ruisseau, pour ramasser une colombe qu'il a percée d'une flècbe; au fond, la mer.

Signé:

T.- H. 0,67.— L. 0,98.

MICHEL(Ernest-Barthélemy), Prix de Rome, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Montpellier le 31 juillet 1833, Conservateur du Musée de Mon tpellier et Directeur de l'Ecole régionale des Beaux-Arts.- Elève de Matet, Picot et Cabanel.

309. (G.) Argus endormi par Mercure.

Argus surnommé Panoptès, c'est-à-dire qui voit tout, prince argien, avait, suivant la Fable, cent yeux. Junon lui confia la garde d'Io, qu'elle venait de changer en vache; mois Mercure endormit le gardien au son de sa flûte et lui coupa la tête.

(Bouillet, Diction. univ. d'Hist. et de Géog.) Argus, assis sur un rocher, s'affaisse accablé par le sommeil, en croisant les bras sur ses yeux, tandis que Mercure, assis devant lui, à gauche, la main droite sur le pommeau de son épée, se penche avec altention, continuant à souffler dans sa flûte de Pan pour achever de l'endormir; au-dessus d'eux s'étendent les branches d'un grand arbre. Fond de paysage montagneux doré par le soleil couchant.

Ce lableau est un envoi de Rome; il a élé gravé dans Vllluslration de 1864.

Signé:

Don de l'ÉTAT, en 1865.

T. -H. 1,88. — L. 1,44.— Fig. gr. nal.

310. La voie lactée.

Esquisse du plafond de la salle du foyer du Grand-Théâtre de Montpellier.

Signé : Ernest Michel 1887.

Donné par I'AUTEUR, en 1890.

T.— H. 0,37.- L. 2,47.

311. Portrait de l' Auteur.

La tête de face, coiffé d'une toque de velours noir. Il regarde le spectateur.

Signé: Ernest Michel 1888.

Donné par l'AUTEUR, en 1890.

T.- H, 0,60.— L. 0,50 — Buste gr. nat.

MIGNARD d'Avignon (Nicolas Mignard dit), frère aîné de Mignard Pierre, né à Troyes en Champagne vers 1605, mort à Paris le 20 mars 1668.

312. Portrait d'une dame blonde.

Donné par M. CHARER, en 1875.

T.—H. 0,69.- L. 0,56. -Buste gr. nat.

MIGNARD (Pierre), surnommé le Romain, Membre de l'Académie de peinture, né à Troyes en Champagne en 1610, mort à Paris en 1695.— Élève de Vouet.

313. (F.37) Une tête de sainte Anne.

T.—H. 0,41. — L. 0,32. — Fig. gr. nat.

MILLET (Jean-François), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Greville [Manche) en 1815, mort à Barbizon le 20 janvier 1875-

314. (B.68) Offrande à Pan.

Une jeune femme, agenouillée devant un Lerme de Pan, couronne la statue d'une guirlande de verdure. Plus loin, deux autres femmes accroupies.

Signé:

T.- H. 0,5t.— L. 0.28.— Fig. 0.25.

MONOYER, dit Baptiste (Jean-Baptiste), Membre de l'Académie de peintvre, né à Lille en 1 635, mort à Londres en 1699.

315. (G.) Fleurs et fruits ; objets d'art et de science.

Différents vases posés sur un fragment de corniche, avec un sphinx, une horloge, un Lapis, une sphère, etc. Ces objets sont groupés avec des fleurs et des fruits.

Tableau de réception de l'auteur à l'Académie de peinture, en 1665.

T.- H. 1,30.- L. 1,82.

316. (C.) Vase de fleurs.

T.- H. 0,75.— L. 0,92.

MONVOISIN (Raymond), né à Bordeaux en 1790, mort en Russie en 1 8 70.- E lève de Guérin.

317. (G.) La mort de Charles IX.

Charles IX, deuxième fils de Henri II et de Catherine de Médicis, né en 1550, succéda à con frère François II en 1560. Sous co règne, le royaume fut "déchiré par les guerres des catholiques et des protestants. Enfin la paix fut signée à Saint-Germain, et le mariage de la sœur du roi avec un jeune prince protestant, le roi de Navarre, depuis Henri IV, semblait être le gage d'une réconciliation durable, lorsque dans la nuit de la Saint-Barthélémy, et pendant les réjouissances mêmes du mariage, Charles IX, cédant aux instigations de sa mère, ordonna le massacre des protestants sur tous les points de la France à la fois. Il mourut en 1574, déchiré de remords.

(Bouillel, Dict. univ. d'Hist. et de Géoy.) Charles IX, vêtu de noir, la. chemise ouverte sur la poitrine, est assis dans un grand fauteuil de velours rouge, la main gauche crispée et tenant l'acte de régence sur le bras du meuble, montrant de la main droite la fameuse croisée, qui semble lui être un reproche et un remords. Il regarde avec terreur sa mère, Catherine de Médicis, qui s'avance vers lui, tandis que la reine, à sa droite, se penche et l'embrasse en lui passant le bras sur l'épaule.

Signé:

Gravé par Desmadryl.

T.— H. '2,30.— L. 2,89.— Fig. gr. nal.

MOULINIER (Jacques), né à Montpellier le 14 novembre 1 75 7, mort dans la même ville le 19 février 1828..- Élève de Dominique-Joseph Van der Burch.

318. Paysage pris dans les environs de Bédarieux (Hérault),

Signé:

Donné au Musée par I'Auteub.

B.- H. 0,54.— L. 0,49.

319. (F.25) Paysage: vue du Colisée et de l'arc de Constantin.

Ce petit tableau a été peint à Rome.

T.- H. 0,32.- L. 0,5t.

MOUTTE (Alphonse), ne à Marseille. - Elève de M. Meissonier.

320. Pêcheurs catalans.

A gauche, une des vieilles constructions de Marseille, quartier des Catalans; un pêcheur raccommode un filet, deux autres reviennent de la pêche chargés, l'un des poissons, l'autre d'une paire de rames. Effet de plein soleil.

Tableau ayant figuré à l'exposition artistique de Montpellier et anlielé par l'État pour le Musée, eu 1881.

Signé :

T. — H. 1,00. - L. 0,75.

NATOIRE (Charles), Membre de l'Académie de peintvre, né à Nimes en 1700, mort à Castel-Gandolfo près de Rome en 1 7 77 .- Elève de Le Moine.

321. (G.) Vénus demande à Vulcain des armes pour son fils Énée. (Virgile, Enéide, livre viii.) Vulcain, assis près de son enclume, au milieu d'armes de toutes sortes, tient dans les mains un bouclier. Il regarde Vénus qui, sur des nuages entourés d'Amours, lui désigne les armes qu'elle préfère ; au-dessous d'elle, dans une grotte, les Cyclopes frappent sur l'enclume.

T. - H. 1,29. - L 1.38. - Fig. petite nal.

322. (F.37) Une jeune femme coiffée d'un turban.

T. - H. 0,79. -L. 0,64. - Fig. mi-corps, gr. nal.

NODE (Charles), né à Montpellier en 1811, mort dans la même ville le 16 novembre 1886.

323. (C.) Fleurs et fruits.

Signé:

Arlielé à l'auteur, en 1840.

T. - H. 0,78. — L. 0,60.

OUDRY (Jean-Baptiste), Membre de l'Académie de peiture, né à Paris en 1 68 6, mort à Beallvœis en 1 755. - E lève de son père et de Largilliùre.

324. (G.) Gibier, chien, fleurs et fruits.

Signé:

T. - H. 1,61. -L. 1,92. - Fig. gr. nat.

PATEL le père (Pierre), né en 1654, mort en 1703.

325., (t) Paysage orné de belles ruines d'ordre ionique.

Les figures représentent Céphale et Procris.

T. — H. 1, 54. - L. 1, 36.

PEYSON (Pierre-Frédéric), peintre sourd-muet, né à Montpellier le 21 mars 1807, mort dans la même ville le 1 3 janvier 1877. - Elève de Gros, Hersent, Ingres et Cogniet.

326. Une famille de Bohémiens.

Au milieu des ruines, une femme, la tête enveloppée d'un châle rouge, est assise près d'une marmite pendue à un clou. A gauche, un homme épouille son fils, qui, assis à

terre, appuie la tête sur les genoux de son père.

Signé:,

Donné par l'AUTEUR, en 1846.

T. — H. 0,63. - L. 0,75. — Fig. 0.50

327. Portrait de l'Auteur.

Assis près d'une table, il dessine sur un album posé sur ses genoux et qu'il retient de la main gauche.

Signé :

T.- H. 1,03.— L. 0,83. —Fig. jusq. gen., gr. nal.

328. Marguerite de Bourgogne.

Marguerite, assise sur une pierre, dans un cachot, écouLe Buridan qui éveille ses souvenirs parl'histoire de ses amours.

Scène tirée du drame de la Tour de Nesle, d'Alex. Dumas père.

Donné par l'AUTEUR, en 1846.

T.- H. 0,54.- L. 0,64.— Fig. 0,30.

329. Sainte Marguerite terrassant le Dragon.

La sainte est debout au milieu du tableau, une palme dans la main gauche. Elle regarde la tête du monstre terrassé à ses pieds.

C'est la première pensée du tableau de ce peintre placé à l'église-cathédrale Saint-Pierre, à Montpellier.

Ce tableau, ainsi que le N° ale7, ont été légués par leur auteur, en 1877. M. Peyson a laissé en même temps la somme de 10,000 fr. au Musée.

Signé: F. Peyson, sourd-muet, 1838.

T.- H. 1,13— L. 0,86.- Fig. 0,79.

PIERRE (Jean-Baptiste-Marie), Membre de l'Académie de peinture, né à Paris en 1714, mort en 1789. - Elève de N atoir.

330. (G.) Hercule terrasse Diomède et s'empare de ses chevaux, auxquels il le donne à dévorer.

Ce lableau, exécuté pour la réception du peintre à l'Académie de peinture, en 1712, a é'é gravé par G. Haas, pensionnaire du roi de Danemark T. — H. 1,91.—L. 1,38.- Fig. gr. nat.

PILLEMENT (Jean), né à Toulouse, mort à Pézenasen 1808.

331. Paysage.

Des rochers sur le devant; deux pâtres gardent des bestiaux.

Signe :

T.- H. 0,26.— L. 0,33.

332. Paysage: soleil couchant.

A droite, des rochers élevés ; un ruisseau à gauche.

Signé: Jean Pillement.

T.- H. 0.48.- L. 0,70.

333. Paysage.

A droite, un pont rustique ; à gauche, des rochers.

Signé : Jean Pillemenl 1791.

T.— H. 0,48.— L. 0,70.

334. Paysage.

Deux bergers assis sur le premierplan ; quelques animaux; un château dans le fond.

Signé. J. Pillement.

T.- H. 0,26.- L. 0,33.

335. Paysage.

Des rochers boisés, un ruisseau et une cascade ; deux personnages et des bestiaux animent le paysage.

Signé: J. Pillement, - T.— H. 0,48.- L. 0,70.

336. Paysage.

Une cascade entre des rochers ; deux femmes lavent du linge; du haut d'un rocher élevé, trois personnages les regardent.

Signé : J. Pillement.

T. — H. 0.48. — L. 0,7D.

Ces tableaux ont été donnés par M. Jules BONNET-MEL, de Przenas.

POITREAU (Etienne), né à Corbigny (Nièvre) en 1745.

337. (G.) Paysage.

Un grand pont avec des fabriques en ruine. Sur le devant, quatre figures et un chien.

1 T.- H. 0,89.— L. 0,22.

338. (G.) Paysage (pendant du précédent).

De grands rochers avec une cascade, des arbres desséchés, cinq figures, une chèvre et autres animaux.

T.- H. 0,89.—L. 0,72.

POUSSIN (Nicolas), né aux Andelys (en Normandie) en 1594, mort en 1665 à Rome, où il a passé la plus grande partie de sa vie. — Elève de Quintin Varin.

339. (F.25) La mort de sainte Cécile.

a Elle avait été enfermée dans une salle de bain qu'on avait chauffée à l'excès, espérant qu'elle serait suffoquée par la vapeur de l'eau bouillante. Elle résista miraculeusement à cette éprouve. Alors on décida de lui trancher la tête : elle reçut trois coupa de glaive sans qu'on parvint à la lui détacher ; cependant, elle mourut de ses blessure*, D

Le tableau représente sa paisible agonie : La sainte, à terre, la tête appuyée sur un coffre de bois, rend le dernier soupir, pendant qu'un ange descend du ciel et lui apporte une couronne de roses et la palme du martyre. A gauche, un pape donne à la jeune martyre sa bénédiction, tandis que des femmes, avec des éponges et des linges, recueillent son sang dans des urnes. —Composition de quinze figures.

Gravé par Car. Baroné, en 1761. - Celle gravure porte que le tableau faisait partie du cabinet de S. E. M Le Bailli de Breleuil, ambassadeur de Malte, à Rome.

T.— H. 0,99. - L. 1,35. —Fig. 0,50.

340. (F.25) Le Baptême de Jésus-Christ.

Au milieu du tableau, le Christ, le pied gauche dans le fleuve, s'incline devant saint Jean qui lui verse l'eau sur la tête; au-dessus d'eux, le Saint-Esprit, sous la forme d'une colombe, et le Père Éternel qui, de la main, désigne son Fils bien-aimé. Plusieurs figures s'habillent ou se préparent à recevoir le baptême. A gauche, le Jourdain s'appuie sur un vase d'où sort l'eau du fleuve. - Composition de vingt figures environ.

T.- H. 0,97.— L. 1,26.-Fig. 0,45.

341. (F.25) Naissance de Bacchus.

Mercure confie aux nymphes le jeune dieu ; on voit sur les nuages Jupiter qui vient de le mettre au monde et à qui Hébé présente le nectar. Sur le premier plan, la nymphe Echo pleure auprès de Narcisse mort.

Ce tableau parait plutôt une répétition qu'une copie du même sujet, qu'on voyait autrefois au Paliiis-Royal.

B. - H. 0,62 — L. O,:!.- Fig. 0,25.

342. (F.25) Un jeune enfant vole la flûte d'un satyre endormi. (Paysage historique.) Un Fleuve couché sur son urne et une jeune nymphe s'amusent de cette espièglerie.

T.—H. 0,75.—L. 0.99.

343. (F. 25) Rebecca donne à boire à Éliézer.

Éliézer boit dans le seau que lui présente Rebecca. Une jeune fille, un vase sur la tête, regarde cette scène.

T.— H. 0,43. - L. 0,34.- Fig. 0,28.

344. (F.25) Vénus et Adonis.

Ils sont couchés au pied d'un arbre. Un Amour, à gauche, joue avec des colombes, tandis que d'autres, à droite, cueillent des raisins.

Ce tableau est de l'époque où le Poussin clierclinil à imller nteule vénitienne.

T.- H. 0,79.- L. 1,1 i.- Fig. 0.30.

345. (F .25) L'Adoration des Bergers.

La Vierge découvre l'Enfant Jésus. Un des bergers, les mains croisées sur la poitrine, est en adoration devant lui; un autre regarde au dehors et paraît inviter ses compagnons r à s'approcher. Derrière la Vierge, saint, Joseph.

---. T.- H. 0,93.— L. 1,28.— Fig. mi-corps, gr. nat.

346. (F.25) Portrait du cardinal Jules Bospigliosi.

Il fut élu pape sous le nom de Clément IX.

Gravé par Picart.

T.- H. 0,64.— L. 0,48.— Buste gr. nat.

347. (F.25) Le jugement de Paris.

T.— H. 0,15.— L. 0,19.

348. (F.25) Paysage orné de belles fabriques.

Un grand chemin vu de face. Une femme cueille des fleurs; d'autres figures prennent leur repas auprès d'une fontaine rustique.

T.- H. 0.19.- L. 0.6-4.

349. (F.25) Paysage.

Pays montagneux. Une tour ruinée sur des rochers; deux voyageurs marchent à grands pas par un chemin rapide.

T.- H. 0,49.- L. 0,65.

350. (F.25) Paysage.

L'entrée d'une ville sur le bord d'un lac. Sur le devant du tableau, trois figures, dont une se lave les pieds.

T. - H. 0,48.- L. 0.63.

351. (F.25) Paysage (pendant du précédent).

Deux femmes jasent auprès d'une fontaine.

T.- H. 0.48. — L. 0,63.

352. (F.25) Paysage.

Deux bergers s'entretiennent avec une jeune femme. Une rivière, un bateau avec deux personnes; plusieurs fabriques dans le fond.

T.- H. 0.71.- L. 0,96.

353. (F. 25) Étude faite sous une des arcades du Colisée à Rome.

On voit le temple du Soleil et de la Lune, un côté du temple de la Paix, le clocher de Sainte-Françoise et celui du Capitole dans le fond. > T. - H. 0, 16. - L. 0,32

354. (P .2o) L'Assomption de la Vierge.

fiopie d'Alphonse du Fresnoy.

T.- H. 0,46.- L. 0,35,

355. (F. 23) Éthra révèle à Thésée le lieu où sont cachées les armes de son père Égée.

Copie de Frédéric Desmarais.

T. - H. 0,44. - L. 0,57.

POUSSIN (ÉCOLE DE) 356. (F.25) Paysage.

Dotlllé par M CHABER, en 1875.

T.— H. 0,45.— L. 0.65

PRUD'HON (Pierre-Paul), Membre de l'Institut, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Cluny (Saône-et-Loire) le 6 avril 1760, mort à Paris le 16 février 1823. — Elève de David.

357. (V.) Allégorie aux Arts et aux Sciences.

La Musique.- La Numismatique.- La Poésie légère.La Diplomatie.

Esquisses terminées.- Elles proviennent du cabinet Denon et sont la réduction des quatre figures exécutées par Prud'hon dans le salon de l'hôlel Saint-Julien, rue Cerulli. Les cartons de ces figures sont au Louvre.

Bois.— Chaque esquisse: H. 0:27.- L. 0,07.- Fig. 0.16.

PRUD'HON (attribué à) 358. (B.68) Portrait d'homme, ek trois quarts.

T.- H. 0,50.— L. 0,45. — Buste gr. nat.

RANG (Jean), né à Montpellier le 12 janvier 1 674, mort à Madrid en 173J.- Elève de Rigaud.

359. Portrait de Nicolas Lamoignon de Bas ville, intendant de la province du Languedoc, en 1685.

Il est assis dans un grand fauteuil, la Lêlc, de trois quarts, ornée d'une grande perruque, vêlu d'une robe de soie noire;

il tient des deux mains un livre ouvert appuyé sur une table.

On y lit des vers d'Horace, commençant par: Vir bonus est quis ?

Gravé par Habert, in-8".

Donné par M. Philippe COUSTOU.

T.- H. 1,21.- L. 0,97.- Fig. jusq. gell. gr. nal.

360. (F. 37) Portrait de Louis XIV.

T.- H. 0,72 — L. 0,58.— Buste gr. nal.

RAOUX (Jean), Membre de l'Académie de peinture, né à Montpellier le 12 juin 167 7, mort à Paris en 1734.- Elève de Ranc le père et de Bon Boullongne.

361. (G.) Une Vestale portant le feu sacré.

T.— H. 1,03.- L. U9.— Fig. jusq. gen., gr. na'.

362. Ariane consolée par Bacchus.

Ce tableau, 1res détérioré par le temps et les restaurations, a élé trouvé à Venise eu 1876.

On lit dans le bas: Ruoux Mnnlpel. 1701 ou 1706.

Donné par M. CHABER. eu 1876.

T.— H. 1,25.- L. 1,30.- Fig. demi-nal.

REGNAULT (Jean-Baptiste), Prix de Rome, Membre de VInstitut, Chevalier de la Légion d'honneur^ né à Paris en 1754, mort dans la même ville en 1 8.29.— Elève de Bardin.

363. (F. 37) Tête de vieillard à barbe blanche regardant le ciel.

T.- H. 0,60.- L. 0,'i6. - Fig. gr. nat.

364. (F.®7) Tête d'homme à barbe.

Il a les yeux tournés vers le ciel.

T.— H. 0.58. - L. 0,48.—Fig. plus gr. que uni.

REMILLIEUX (Pierre-Étienne), né à Vienne (Isère), mort à Lyon.- Elève de Thieriat.

365. Vase de fleurs.

Signé :

Donné par M. MICHEL, de Lyon, le 8 décembre 1852.

B.- H. 0,53.- L. 0.39.

RÉMOND (Jean-Charles), Prix de Rome (paysage), Officier de la Légion d' honneur, né à Paris en 1783, mort en 1875.- Elève de MM. Berlin et Regnault.

366. (G.) Paysage: la mort d'Abel.

Un pays montagneux; un orage accompagné d'éclairs; dans le lointain, un torrent tombe à pic de hautes montagnes et vient, après avoir sillonné la vallée, se précipiter dans un étroit ravin ; sur le devant, un gros chêne, et, à gauche, le tronc desséché d'un vieux hêlrê.- Au premier plan, Abel, frappé à mort par son frère, est étendu au pied de l'autel où brûle la victime agréable à Dieu.— Caïn s'enfuit dans un sentier de la forêt.

Signe :

1'.- H. 2,65.— L. 4,00.

RICARD (Louis-Gustave), né à Marseille en 1823, mort en 1873.- Élève de L. Cogniet.

367. (B .68) Portrait de M. A. Bruyas.

Il est de face, vêtu d'une redingote et d'un pardessus noirs.

Signé:

T.- H. 0,62. - L. 0,50.- Buste gr. nat.

RICHARD (Théodore), né à Millau (Aveyron) vers 1805.- Élève de Victor Bertin.

368. Vue de la ville et du chàteau de Pau.

Signé :

Donné par MM. LICHTEINSTEIN el VIALARS, le 27 avril 1846.

T. - H. 1, 15. - L. t,64.

369. (t) Paysage : une ferme aux environs de Pau (Basses-Pyrénées)

Un troupeau de moutons, conduit par un berger et son chien, sort d'une ferme, derrière laquelle s'élève un massif d'arbres. On voit, à droite, auprès d'une charrette, un cheval dételé.

Signé: T. Richard, 1841.

T. — H. 0,29. - L. 0.40.

RIGAUD (Hyacinthe), Membre de l'Académie de peinture, né à Perpignan en 1659, mort à Paris en 1743. — Elève de Ranc le père.

370. (C.) Portrait de Fontenelle.

Il est représenté de face, coiffé d'un bonnet de velours noir, le col de chemise retenu par un ruban bleu dénoué.

Une draperie violette lui couvre les épaules. Il porte au front une cicatrice.

Gravé par B. Picart. en 1727, dans une composition servant de frontispice à l'édilion desCEnvres de Fontenelle. La Haye. 1728, petit ill-fo.

T.- H. 0,79.- L. 0,63.— Buste gr. nat.

ROBERT (Hubert), Membre de l'Académie de peinture, né à Paris en 1733, mort dans la même ville en 1808.

371. (F. 37) Paysage.

Sur une rivière formant cascade, un grand pont d'une seule

arche, aboutissant à gauche à un village. Au premier plan, des paysannes t'ont boire leur troupeau.

T.—H. 0,76. - L. 1,0-1.

ROBERT-FLEURY (Joseph-Nicolas), Membre de VInstitut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à Cologne le S août 1 79-7. - Elève de Girodet, Gros et H. Vernet.

e

372. (B.68) La toilette.

Une jeune fille nue, assise sur le bord d'un lit, tient de la main gauche une draperie blanche dont elle cherche à se couvrir.

Signé:

'—

T.- H. 0,54.- L. 0,36.- Fig. 0,45.

RONOT (Charles), Correspondant de l'Institut, né à Belansur- Ource (Côte-d'Or).— Elève de M. A. Glaize.

373. (G.) La colère des Pharisiens.

Ils appelèrent donc une seconde fois cet homme qui avait été aveugle et que le Christ avait guéri, et lui dirent : «Rends gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur.» Il leur répondit : «Si cet homme est un pécheur, je n'en sais rien ; tout ce que je sais, c'est que j'étais aveugle et que je vois maintenant.». Sur quoi, ils le chargèrent d'injures, et ils lui direut: «Tu n'es que péché dès le ventre de ta mère!» {Nouveau-Testament, saint Jean, Ev. ch. IX, v. H et suivants.) A gauche, l'aveugle auquel le Christ a rendu la vue est poursuivi par six Pharisiens qui l'insultent et le menacent du poing.

Signé:

Donné par l'ÉTAT. en 1879.

T.- H. 2,60.- L. 2,00.- Fig. gr. nat.

374. A la Hotte.

Un chiffonnier, debout de l'ace, tient de la main droite une paire de souliers de bal en satin rose qu'il vient de ra-

masser dans un las d'ordures ; il regarde le public en souriant.

Signé: C. Honot.

Donné par I'ÉTAT, en 188 • T 9 00.— L. 1,20.

ROUSSEAU (Théodore), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1812, mort en 1 8 67.

375. (B.58) La mare (forêt de Fontainebleau).

Quelques vaches paissent près d'une mare au milieu de grands arbres.

Signé:

Acquis à une venle de ce maître, à Paris, en 1850.

T.-H. 0,53.-L. 0.64.

376. Paysage: la lisière de Clairbois.

A gauche, un groupe d'arbres sur un ciel gris très clair.

Signé:

Légué par M. Louis Bazille. T — H.0.27.- L. 0,25.

377. (B.76) Cadre contenant deux palettes de Théodore Rousseau, son appui-main, son couteau à palette et ses pinceaux.

SAINTIN (Henri), né à Paris le 13 octobre 1846. Élève de MM. Pils al Saint-Marcel.

378. (G.) Sentier dans la forêt.

Signé:

Don ni '1 1 par I' É tat, en 1S74. n T.—H. 0,90.— L. 1, 50.

SAUVAGE. — Cet artiste vivait à la fin du XVIIIme siècle.

379. (F.37) Une bacchanale d'enfants.

Peinture imitant un bas-relief en bronze.

Signé :

B.- H. 0.24.— L. 0,36.

SCHEFFER (Ary), Officier de la Légion d'honneur, né à La Haye en 1 795, naturalisé Français, mort à Paris en 1858.

— Elève de Guérin.

380. Portrait du docteur Lallemand.

Né à Metz en 1790, il devinl en 1819 professeur de clinique chirurgicale à la Faculté de Montpellier, fut membre de l'Académie des Sciences, et mourut à Paris en 1854.

Signé :

Donné par \Ime LALLEM"'fJ.

T.- H. 0,80.— L. 0,64.- Fig. mi-corps, gr. nal.

381. (B.68) Un philosophe. (Tête d'étude.) Tête de vieillard aux cheveux plats, lombanl sur les épaules, appuyée sur les mains, qui, ainsi que le vêlement, ne sont qu]ébauchés.

Signé:

T.- H. 0.59.- L. 0,49.- Buste gr. nat.

SCHEFFER (Henry), Chevalier de la Légion d'honneur, frère du précédent, né à La Haye en 1 798, mort à Paris en 18 62.

— Elève de Guénn.

382. (C.) Portrait de M. Collot.

Il est représenté presque de face, assis dans un grand fauteuil, la main droite appuyée sur le bras du meuble ; de la gauche, il tient un livre fermé sur ses genoux.

Signé:

M. Collol. qui a fondé deux rentes en faveur du Musée pour l'achat de tableaux, a donné ce portrait à la Ville en 1837.

T.- H. 1,13.- L. 0,82.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

STELLA (Jacques), né à Lyon en 1596, mort à Paris en 1657.

383. La Samaritaine.

Le Christ assis, la main gauche sur la poiLrine, s'adresse à la Samaritaine, qui l'écoute debout, la main gauche posée sur sa cruche et la droite sur la margelle du puits. Dans le fond, de grands arbres se détachenL sur le ciel bleu.

Donrni par M. Albin PAIiLlER, en 1842.

T.— H. 1,36.- L. 0,97.- Fig. demi-nat.

STENGELIN (Alphonse), né à Lyon.- Elève de Cabanel.

384. Paysage.

Au premier plan, de grands arbres se détachant sur un ciel clair; près d'eux, une bergère garde des moutons. Au loin, à l'horizon, on aperçoit une ville.

Signé :

Donné par l'AUTEUR, en 1887.

T. - H. 2,10.— L. 3,30.

SUBLEYRAS (Pierre), né à Uzès en 1699, mort à Rome en 1749.- Elève de son père.

385. Saint Étienne et saint François apparaissent à des pénitents.

T.- H, 0,40.- L. 0,30.

SUE (Eugène), littérateur, né à Paris en 1804, mort dans la même ville en 1857.

386. Marine.

Signé :

Donné par M. Paul LACROIX, en 1884.

T.- H. 0,32.- L. 0,39.

SWEBACH le père (dit Fontaine), peintre de batailles et de genre, né à Metz en 1769, mort à Paris le 10 décembre 1823.- Elève de Silfrède Duplessis.

387. (V.) Cavalcade et promenade en calèche.

Ce tableau, commandé par l'impératrice Joséphine, provient de la Malmatson. H. 0,2 6 .- L. 0,59.

S H.— H. 0,26.— L. 0,59.

388. Vue de la rue du Quai-de-l'Écolf', à Paris.

De nombreux personnages animent le tableau.

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

T.- H. 0,21.- L. 0,15.

SYLVESTRE (Louis), né à Paris en 1675, mort dans la même ville en 1760.- Elève de Bon Boullongne.

389. (G.) Prométhée animant sa statue avec le feu du ciel.

Prométhée, fils de Jnpet et de Clymène, et selon J'autres d'Asia ou de Thémis, fut le premier qui forma l'homme du limon de la terre. Minerve anima son ouvrage et lui donna la crainte du lièvre, la finesse du renard, l'ambition du paon, la férocité du tigre et la force du lion.

eF. Noël. Diet. de la Fable.) Prométhée, un flambeau à la main droite, le regard dirigé vers Minerve qui paraît à gauche sur les nuages, étend la main gauche vers sa statue, dont tout le haut du corps s'anime, tandis que les jambes sont encore en argile. A droite, un paon; à gauche, un lion, un tigre, un lièvre et un renard.

T.- H. i,42.— L. 1,79.- Fig. demi nat.

TANNEUR (Philippe), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Marseille.

390. (B .68) Marine.

B.- H. 0,09.- L. 0,15.

TASSAERT (Nicolas-François-Octave), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1800, mort dans la même ville en 18 74. - Elève de Lethière.

391. (B.") Ciel et Enfer.

Au milieu du tableau, une jeune fille se débat entre le bien et le mal. Le bien, sous la forme d'un Ange, lui montre le Ciel. Le mal, représenté par le Démon, cherche à l'entraîner en lui montrant, dans un miroir que lui présente une femme, toutes les séductions de la vie. Un monstre, à plusieurs têtes, enlace dans ses nombreux replis tous les vices représentés par des femmes nuesqu'il entraîne dans l'Enfer, qu'on aperçoit béant. Au-dessus, des flammes infernales, et au second plan, le Purgatoire. Danslehaut, et à gauche, groupes d'hommes, de femmes et d'enfants implorant la justice. A droite, un Ange enlève vers le Ciel deux jeunes filles.

Rigné:

T. - H. ^,12.— L. 1,'iî.— Fig. liers nat.

392. (B.68) Portrait de l'Auteur.

Il est représenté de trois quarts, vêtu d'un manteau brun à collet de velours noir. Il tient de la main droite un portecrayon. Sur un carton, près de lui, on lit:

Signé :

T.- H. 0,61.— L. 0,51.- Buste gr. nat.

393. (B.68) Ariane abandonnée.

Couchée nue sur un tertre, au pied d'un grand arbre, elle se tord de désespoir. - Dans le fond, la mer et le bateau qui emporte Thésée.

Signé :

T.- H. 0,24.— L. 0,t8.

394. (B.6S) Suicide.

Dans une mansarde, une vieille femme assise regnrde une image de la Vierge appendue au haut du mur et montre de la main un réchaud allumé. Sa fille, suffoquée, s'affaisse sur les genoux de sa mère en portant la main à son cou.

Signé :

Réduction du tableau du Luxembourg.

T.- H. 0,45.- L. 0,37.- Fig. 0.25.

395. (B.68) La mère convalescente.

Une malade, assise dans un fauteuil et enveloppée d'une couverture de laine, s'est endormie tenant son chat sur les

genoux. Assise près d'elle, sa fille a cessé sa lecture et la regarde avec attendrissement.

Signé: 0. Tassaert.

T.- H. 0,31.- L. 0,40. - Fig. 0.20.

396. (B.68) La jeune femme au verre de vin.

Une femme jeune, vêtue d'une robe de soie noire et coifiee d'un foulard bleu, est à moitié couchée, les jambes croisées sur un châle rouge. Elle élève de la main droite un verre de vin qu'elle regarde en souriant. Près d'elle, un paletot et un chapeau d'homme, ainsi qu'un plateau et des flacons de liqueur. Fond de paysage.

Signé: O. Tassuerl 1850.

T. — H. 0,31L. 0,4(1. - Fig 0,20.

397. (B 68) Ma chambre en 1825. (Esquisse.) Chambre à parois nues, avec deux fenêtres dans le fond.

A gauche, deux hommes, l'un assis, le bras droit sur une table, l'autre debout, accoudé sur l'épaule du premier. Un chien blanc les regarde.—Au milieu du tableau et par terre, matelas avec traversin et couverture, un chandelier d'un côté, de l'autre une toile adossée au mur. A droite, hardes, palette et couleurs sur une chaise. - En haut, on lit: « Ma chambre en 1825.»

T.- H. 0,32.- L. 0,40.

398. (B.68) L'atelier du peintre.

M. Bruyas, assis devant un chevalet, se retourne vers Tassaert qui, à gauche, prépare sa palette. Dans le fond, assis sur un divan rouge, le groom de M. Bruyas.

Signé: O.-F. Tassaert 1853.

T — H. 0,45. - L. 0,50. - Fig. 0,25.

399. (B.68) Jeune fille évanouie dans une église.

Au fond d'une église se célèbre un riche mariage. A cette vue, une jeune fille, au premier plan, se sentant abandonnée,

s'appuie contre un pilier en perdant connaissance. Une femme, tenant un enfant dans les bras, se retourne vers elle.

A droite, un gamin s'éloigne en la regardant avec surprise.

Signé: 0. Tassaert.

T. - H. 0,46. - L 0,37.-Fig.0,25.

400. (B. 68) Le retour de l'Enfant prodigue.

Dans un modeste et honnête intérieur, une jeune fille, vêtue d'un reste d'élégance, se précipite aux genoux de sa mère malade assise dans un fauteuil et qui lève les yeux au ciel pour le remercier du retour de son enfant. A côté d'elle, son autre fille regarde avec étonnement et pitié.

Signé : O. Tassaert 185?.

T. -. H. 0,45. - L. 0.37. - Fig. 0,25.

401. (B. 68) Interprétation libre (Étude). Portrait de M. A. Bruyas.

Il est vu de face, un manteau bleu, doublé de fourrure, sur l'épaule, col blanc. Fond de ciel.

Signé : O. Tassaert.

T. - H. 0,59. — L. 0,48. - Busle gr. nat.

402. (B.68) Chrétiens dans les Catacombes. (Esquisse.) Signé: O. Tassaert.

T. - H. 0,36. - L. 0,33.

403. (B.68) Clovis à la bataille de Tolbiac. (Esquisse.) Signé : O. Trtssaert.

T. - H. 0,31. - L. 0,4 0.

404. (B.68) Portrait de M. BruYFls.

Il est représenté de profil, la main près du mpntoll.

Signé ; 0. Tassaert, 1852.T. ovale. —H. 0,55. — L. 0,45. — Buste gr. lIat,

405. (B.68) Portrait de M. Bruyas.

Il est vu de face, assis dans un fauteuil d'acajou.

Signé: 0. Tauaert, 1852.

T.-H. 0,41.-L. 0.32. - Fig. jusq. gen.

TAUNAY (Nicolas-Antoine), né à Paris en 1755, mort dans la même ville le 20 mars 1830. — Elève de Casanova.

406. (V.) Le jeu de boules.

Plusieurs hommes jouent sur une place publique. L'un d'eux mesure le point.

B. — H. 0,12. — L. 0,21.

407. (V.) Fête de village.

Des paysans jouent, les uns aux boules, les autres aux cartes.

Ces deux tableaux sont de la bonne époque de Taunay, qui les fit avant son voyage au Brésil.

B. — H. 0, 12. - L. 0, 2 1.

408. (V.) Les bergers au repos.

B. - H, 0,36.—L. 0,45.

THÉAULON (Étienne), né à Aiguesmortes (Gard) en 1739, mort à Paris en 1781.

409. (F.37) Jeunes filles sortant du bain.

Elles sont groupées sur le devant et remettent leurs vêtements. Une colonnade demi-circulaire entoure une source qui forme un grand bassin. Dans le fond, une allée d'arbres en berceau,

Signé :

T,- H. 0,35.- Iv 0,47.

TISSIÉ-SARRUS, né Carcassonne en 1780, mort à Montpellier le 27 décembre 1866.

410. Étude de torse.

Signé:

Donné par l'A UTEUR. en 1846.

T.- H 1.00.— L. 0,80.—Fig gr. nat.

TOURNEMINE (Charles-Émile de), Chevalier de la Légion d'honnevr, né à Toulon en 1814, mort dans la même ville en 1872.- Elève d'Eug. Isabey.

411. (G.) Promenade de femmes turques en Asie.

Sur un pont dont les arches se reflètent dans l'eau, on voit une voiture traînée par des buffles et escortée par des cavaliers turcs. Ces personnages se détachent sur un ciel clair doré parle soleil couchant.

Signé:

Donné par I'ÉTAT, en 1863.

T.- H. 0,68.- L. 1,25.

r TRÉMOLLIÈRE (Pierre-Charles), Membre de l'Académie de peinture, né à Çholet [Maine-et-Loire) en I 703, mort à Paris en 1739.- Elève de Jean-Baptiste Vanloo.

412. (G.) Ulysse, naufragé, aborde dans l'île de Calypso.

Après avoir écliappê au détroit de Scylla et au gouffre de Charybde, Ulyste, accroché au mât de son vaisseau, fut pendant neuf jours le jouet des flots ; il put enfin aborder dans l'lie d'Ogygie, où il fut recueilli par Calypso.

(Homère. Odyssée).

Neptune, assis sur son urne, soutient Ulysse qui, épuisé,

s'est accroché à lui. Dans le ciel, à gauche, Minerve assiste, heureuse, à la fin des tourments de son protégé.

C'est sur ce tableau que Trémollière fut reçu membre de IAcadèmie de peinture en 1737.

T.- H. 1,68. - L. 1.98. - Fig. gr. nat.

TRINQUIER (Antoine-Guillaume), né au Vigan (Gard) le 1er juillet 1833.-Elève.de Matet.

413. Étal de tripière.

Sur une table, un chaudron et quelques têtes de mouton ; dans le fond, à travers une porte, on aperçoit une figure de femme de dos.

Signé:

Donné par I'AUTEUR, en 1881.

T.- H. 0.95.— L. 0,72.

TROY (François de), Membre de l'Académie de peinture, né à Toulouse en 1645, mort à Paris en 1730.- Elève de Nicolas Loir.

414. (t) Ariane et Bacchus.

Ariane, fille de Minos et de Pasiphaé, conçut de l'amour pour Thésée qui était venu en Crète pour combattre le Minotaure et le tira du labyrinthe en lui donnant un peloton de fil qui lui permit de retrouver son chemin. Thésée, en sortant de Crète, l'emmena avec lui; mais il l'abandonna bientôt dans l'ile de Naxo. Bacchus eut pitié d'elle, l'épousa et lui fit don d'une. couronne de diamants qui, à sa mort, fut changée en constellation.

Sous une grotte, Ariane reçoit avec complaisance les consolaLions de Bacchus. Des Amours portent en l'air des guirlandes de pampres eL de raisins dont ils vont les entourer.On voit, dans le lointain, le vaisseau qui emporte l'infidèle Thésée.— Sur le devant, un satyre exprime le jus d'une grappe de raisin dont il abreuve un jeune enfant qui le reçoit avec avidité, tandis qu'un autre en réclame sa part.

Signé :.

T.- H. 1.61.- L. t. '!8. — Fig. demi-oat.

415. (G.) Apollon et Diane percent de leurs flèches les enfants de Niobé.

Niobé, fille de Tantale et femme d'Amphion, roi de Thèbes, avait sept fils et sept filles. Fière de cette nombreuse pos lérité, elle brava Latone qui n'avait que deux enfonts.

Celle-ci, pour se venger, fit tuer toute sa famille à coups de flèches par Apollon et Diane.

Niobé, stupéfiée par la douleur, fut transformée en rocher.

(Bouillet, Dicl. univ. d'Hist. et Géog.) Au milieu de ses entants tombés mourants, Niobé, pâle, échevelée, est debout, soutenue par ses compagnes. Autour d'elle, tout le monde fuit épouvanté. Dans le ciel, Apollon et Diane qui viennent de tirer leur dernière flèche.

Tableau de réception à l'Académie, le 25 juillet 1708.

T. - H. 1,93. - L. t.61.— Fig. demi nat.

TROYON (Constant), Officier de la Légion d'honneur, né à Sèvres (Seine-et-Oise) le 28 août 1810, mort à Paris le 20 mars 18 6J. - Elève de Riocreux.

416. (B.68) L'abreuvoir.

Au milieu d'un ruisseau entouré de saules, quatre vaches s'abreuvent, les pieds dans l'eau.

T.- H. 0,25.- L. 0,35.

Signé:

417. (B.68) Trois bœufs et vaches.

J'.

y Près d'une mare, trois bœufs el vaches. Le premier animal de couleur fauve bai; le second, brun sombre, se retourne vers le troisième roux et blanc, vu de face etles jambes dans les roseaux. A droite, un chien noir, et plus loin le berger allongé. Fond de plaine, ciel nuageux.

Signé: C. Troyon 1852.

T.— H. 0,72.— L. 0,91.

VALENTIN (Moïse), né à Coulommiers (Seine-et-Oise) en 1600, mort à Route en 1634,— Élève de son pere.

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(C.) Deux jeunes gen dnsiant d'après ley ,

1 plâtre.

Acheléà M. DE MASCLARY, en 1845.

T.- H. 0,88.- L. 1.15.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

VAN DER BURCH (Jacques-André-Édouard), peintre de paysage, né à Montpellier le 1" décembre 175 6, mort à Paris en 1804.- Fils et élève de Dominique Van der Burch (de Cambrai).

419. Paysage.

Sur le premier plan, à droite, un grand arbre, au pied duquel un homme assis cause avec un voyageur ; à gauche, un ruisseau. Sur le second plan, une fabrique au milieu de grands arbres.

Donné par M. LEVAT.

T.- H. 0,74. — L. 0,99.

420. (F.25) Paysage.

Un chemin qui passe sous une tour; une rivière sur le second plan et un arbre sur le devant.

Peint à Rome en 1789..

T.- H. 0,32.- L. 0,52.

421. (F.25) Paysage (pendant du précédent).

Sur le devant, un ruisseau qui serpenteau pied d'un groupe d' arbres.

1'.- H. 0,33.- L. 0,52.

VANLOO (Charles-André, surnommé Carie), né à Nice en 1/05, mort à Paris en 1 765.- Élève de Benedetto Luti.

422. (F. 37) Le bon Samaritain. (Esquisse).

T — H. 0,53,-L. 0,44.

VANLOO (Jean-Baptiste), né à Air en Provence en 1684, mort dans la même ville en 1 745.

423. Portrait de Victor-Amédée II, duc de Savoie et premier roi de Sardaigne.

Ses guerres continuelles comme allié ou comme adversaire de Louis XIV, qui pendant 40ans lui laissèrent à peino quelques années de repos, expliquent l'attirail et le fond de bataille de ce portrait, qui fui peint à Turin en 1712.

La tête est vue de face, tandis que le corps est tourné à droite ; la main gauche, qui tient le bâton de commandement, désigne la bataille qu'on aperçoit dans le fond à droite. Habit blanc, cuirasse, écharpe bleue à la ceinture, et manteau rouge, doublé d'hermine, jeté sur l'épaule gauche.

Donné par M. CHABER, en 1878.

T.—H. 1.05. — L. 0,88. - Fig. mi-corps, gr. nat.

VERDIER (Marcel), né à Paris en 181 7, mort en 185 6.— Elève de Ingres.

424. (B.68) Le Christ.

Il est couronné d'épines; la tête, de trois quarts, penchée et les mains jointes.

Signé :

T. — H. 0,55.- L. 0,65. — Buste gr. nat.

425. (B.68) Portrait de femme.

Elle est de trois quarts, assise, la tête appuyée sur la main gauche, un bouquet de roses sur sa poitrine nue.

Signé: M. Verdier.

T. ovale. - H. 0,80. - L. 0, 65. - Fig. jusq. gen., gr. nat.

VERNET (Claude-Joseph), Membre de l'Académie de peinture, né à Avignon en 1714, mort à Paris en 1789.- Elève de son père Antoine Vernet, décoratevr habile; il reçut à Rome des leçons de Bernardino Fergio.ni, peintre de marine.

426. (Fi37) Paysage.

Un pont sur une grande rivière, une foire dans le lointain; sur le devant, des matelols débarquent différentes marchandises. On y voit plusieurs figures, dont trois à cheval.

Signé:

T.- H. 0,97.- L. 1,62.

427. (F.25) Tempête.

Sur le devant, à gauche, une femme évanouie, à laquelle on porte secours; un matelot jette une corde à un naufragé, qui cherche à se sauver à l'aide d'un tonneau. A droite, une chaloupe est sur le point de s'engloutir; plusieurs marins retirent des flots les débris d'un vaisseau naufragé ; dans le fond, autre vaisseau battu par la tempête.

T. - H. 0,81. — L. 1,58.

428. (F.35) Marine.

Soleil couchant par un temps de brouillard et un grand calme. Surle devant du tableau et vers le milieu, des pêcheurs retirent leurs filets. A gauche, une chaloupe à sec, et à droite, un chemin avec un grand nombre de figures; dans le fond, une tour et de grands rochers.

T. — H. 0,81. - L 1,28.

429. (V.) Marine: effet de soleil.

Vue de la Méditerranée ; barques et figures de pêcheurs ; rochers sur la rive.

T. —H. O,57.-L. 1,03.

VERNET (attribué à Horace), Membre de l'Institut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à Paris en 1789, mort en 1868. - Elève de son père Carle Verne t.

430. (B.76) Tête de Napoléon Ier.

Napoléon, mort, couronné de laurier, est représenté deprofil, couché sur un lit.

Signé:

T.- H. 0,18.- L. 0,24.

VIEN (Joseph-Marie), Prix de Rome, Membre de l'Académie de peinture, Commandeur de la Légion d' honneur, né à Montpellier le 18 juin 17 4 6, mort à Paris le 27 mars 1809.— Elèi^e de Giral et de Natoire.

431. (G.) Saint Grégoire le Grand.

Il est assis et en habits pontificaux ; il contemple le SaintEsprit qui, dans un rayon de lumière, lui apparaît entouré de chérubins.

Signé :

> T.-H. 1,82. — L. 2,51. - Fig. eu pied, gr. nal.

432. (F. 37) Un vieillard endormi.

Il repose la tête sur la main gauche.

T. ovale. — H. 0,64.- L. 0,51.- Buste gr. nat.

433. Ct) Saint Jean-Baptiste dans le désert.

Sur les bords du Jourdain, saint Jean est debout, accoudé

à un rocher ; il regarde la croix de roseau qu'il soutient, de la main gauche. Dans la droite, il tient la coquille qui lui sert à donner le baptême.

T.- H. 3,21.- I- 1,59.- Fig. plus gr. que nal.

434. (F. 37) Figure académique.

T.- H. 0.73.- L. 0,97.- Fig. demi-nat

435. (F.25) L'enlèvement d'Europe.

Jupiter, sous la forme d'un taureau, se laisse caresser et parer de guirlandes de fleurs par la belle Europe, fille d'Agénor, roi de Phénicie, par deux de ses compagnes et par FAmour.

Copie faite à Paris, en 1783, par M. F.-X. Fabre.

T.- H. 0.52.- L. 0,69.

VIEN (Joseph-Marie le Jeune, fils du précédent JosephMarie le Vieux), né en 1761.

436. Portrait de Vien, son père, en habit de sénateur.

Donné on 1863. par M COUBARD. de Paris, homme de lellres.

T. — H. 1,15.— L. 0,88.- Fig. jusq..gen., gr. nat.

VINCENT (François-André), Membre de l'Institut, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris le 3 décembre 1746, mort dans la même ville le 6 août 1816.-Elève de Vien le père.

437. (F. 37) Alcibiade, Socrate et son bon Génie.

Alcibiade, debout, le roude appuyé sur un pilastre, écoute Socrate qui, assis à ses côtés. lui parle, inspiré par son Génie placé derrière et personnifié par un jeune homme blond couronné de lauriers, une flamme sur la tête.

Signé :

T.- H. 0,98.- L. 1,'29.- Fig. jusq. gen., gr. ual.

438. (C.) Saint Jérôme croit entendre la trompette du Jugement dernier.

Le saint, assis à terre dans une grotte, est occupé à traduire, de l'hébreu en latin, l'Ancien Testament (la Vulgate).

Croyant entendre la trompette du Jugement dernier, il lève la tête, laisse échapper sa plume, et sa main entr'ouverte, élevée en l'air, exprime la surprise. — A droite, porté sur un nuage, un Ange souffle dans une trompette.

Ce tableau, exposé au Louvre en 1777. provient du cabinet de Mgr Fournier. évêque de 'Montpellier. et a été acheté par la ville à M. Lunaret, grand-vicaire, au prix de 1,600 fr, T.—H. 1,77. —L. 2,41.—Fig.gr. nat.

439. (F.) Bélisaire demandant l'aumône.

Bélisaire, général de Justinien, se signala par les victoires qu'il remporta sur les Perses, les Vandales, les Goths, les Bulgares, etc. Malgré ses services, il fut à la fin de sa vie accusé de conspiration. Selon une tradition fort répandue, le grand général aurait eu les yeux crevés et aurait été réduit à mendier son pain.

(Bouillet, Dictionnaire).

Bélisaire, un bâton à la main gauche, s'appuie de la droite sur un jeune garçon qui tient des deux mains un casque, dans lequel un guerrier dépose une offrande.

Signé : Vincent f. 1776.

T. -H. 0,98. —L. 1,29. -Fig.jul!q. gen., gr. nat.

440. (F. 37) Saint Jérôme croit entendre la trompette c( du Jugement dernier.

C'est l'esquisse, sauf quelques changements, du tableaudécrit plus haut N* 438, T. — H. 0,44. — L. 0,53.

441. (F. 37) Tête de vieillard, de grandeur colossale.

T. - Il. 0,73. - L. 0,60.

VOUET (Simon), né à Paris en 1582, mort dans la même ville en 1641. — Fils et élève de Laurent Vouet.

442. (F. 37) La Prudence.

Elle est personnifiée par une femme vêtue de blanc, qui se contemple dans un miroir que trois nymphes lui présentent. Un serpent est entortillé à son bras droit ; le Temps la considère avec admiration; un Génie la couronne.

T.-H. l,t4.-L. 0,89. — Fig. demi-nat.

WATELET (Louis-Étienne), né à Paris en 17 80.

443. (C.) Paysage avec figures et animaux.

Signé:

T.- H. 0,23.- L. 0,31.

ZIEM (Félix), Officier de la Légion d'honneur, né à Beaune l Côte-d'Or) vers 1826.

444. (B.68) Paysage : effet de soleil couchant.

Une grande route, vue de face, sur laquelle s'avancent des bestiaux et une charrette ; dans le fond, le soleil prêt à disparaître.

Signé:

B.- H. 0,25.— L. 0,36.

ÉCOLE FRANÇAISE (xvnme SIÈCLE)

445. (t) Paysage.

Derrière des rochers, on aperçoit sur la gauche un château ; à droite, un grand arbre.

T.— H. 0,71. - L. 0,90.

446. (t) Paysage (pendant du précédent).

A gauche, près d'un grand arbre, un homme, une femme et quelques moutons; à droite, des rochers.

T.- H. 0,71.- L. 0,90.

(xvmme SIÈCLE)

447. Portrait d'un jeune homme.

T.- H. 0,28.- L. 0,23.- Buste.

448. Une bataille: charge de cavalerie.

C. forme ovale.- H. 0,07.- L, 0,10.

449. Un choc de cavalerie (pendant du précédent).

C. forme ovale.- H. 0,07.- L 0,10.

450. Une halte de Bohémiens au milieu de ruines.

T.- H. 0,73.- L. 0,60.

451. Paysage.

A gauche, deux pêcheurs retirent des filets d'un ruisseau.

Derrière le tableau est écrit : Vernet Joseph.

T. — H. 0,40. - L. 0,45.

(XIXme SIÈCLE)

452. Tête de vieillard à barbe blanche.

T.- H. 0,67.- L. 0,49.- Gr. nat.

453. Tête de lion. (Étude.) T. - H. 0.45.- L. 0,35.— Gr. nat.

Ces sept derniers tableaux ont été donnés par M. BONNET-MEL.

INCONNUS

454. (F.25) Étude de moutons dans un paysage.

Donné par M. FABRE.

T.- H. 0,22.- L. 0,32.

455. (F. 25) L'Adoration des bergers.

La Vierge et saint Joseph regardent l'Entant Jésus ; à gauche, un berger à genoux, dans le haut un petit Ange.

Donné par M. FABRE.

T.- H. 0,35.- L. 0,25.

456. Assomption de la Vierge.

La Vierge s'élève, les mains jointes; elle est entourée d'Anges tenant des palmes; au-dessous, une ville et la mer.

Donné par M. BONNET.

T.- H. 0,51.- L. 0,38.

457. Paysage.

Un pont jeté sur une rivière, à gauche une petite maison; on aperçoit dans le fond un groupe d'arbres.

Donné par M. BONNET.

T.- H. 0,26.- L. 0,38.

458. Paysage (pendant du précédent).

A gauche, près d'un groupe d'arbres, une femme sur un âne et un homme conduisant une vache et une chèvre.

Dans le fond, une chaîne de montagnes.

Donné par M. BONNET.

T.- H. 0,24.- L. 0,35.

ÉCOLE ANGLAISE

BONINGTON (Richard-Parkes), né au village d'Arnold près de Nottingham le 25 octobre 1801, mort à Londres le 27 septembre 1828.- Fréquenta l'atelier de Gros, mais étudia surtout dans les galeries du Louvre.

459. (8.76) Paysage.

Effet d'orage dans une plaine aride; à gauche, une cabane de chaume.

T.- H. 0,25.- L. 0,35.

460. (B.76) Paysage (Esquisse).

Un fleuve coule à travers des rives boisées. A gauche une barque. (Effet de brouillard.) B.- H. 0,13.- L. 0,22.

461. (B.7#) Paysage.

A gauche, deux bergers et deux vaches sur le bord de l'eau se détachant sur le ciel. Plus loin, dans le brouillard, quelques voiles.

T.—H. 0,13.—L. 0.22.

REYNOLDS (sir Josué), né en 17 23 à Plymton près de Plymouth, mort le 23 février 1792,

462. (V.) Le petit Samuel.

A genoux, les mains jointes, les cheveux bouclés, vêtu d'une chemise blanche, il est de profil, les yeux tournés vers la gauche du tableau, qu'éclaire un rayon rougeâtre à travers des nuages noirs.

Ce tableau a été gravé plusieurs fois.

Signé:

T.- H. 0,89.- L. 0,70.- Fig. gr. nat.

ÉCOLES D'ITALIE

ABATE (Niccolo dell'), peintre, sculpteur et architecte, né à Modène vers 1512, mort à Paris en 1570, vint en France avec le Primtice, avec lequel il travailla beaucoup à Fontainebleau. (Ecole lombarde.)

463. Léda.

Elle est debout et nue, le corps complètement de face, la tête inclinée vers un cygne. Derrière, deux servantes tiennent un manteau et s'apprêtent à la couvrir.

Donné par M. CH-\BER, en 1878.

T.- H. 1,25.— L. 0,61.- Fig. petite nal.

ALBANE (Francesco Albani), né à Bologne le 1 7, mars 15 78, mort dans la même ville le 4 octobre 1660.- Elève d'abord de Denis Calvaert, il passa ensuite dans l'école de Louis Carrache. (Ecole bolonaise).

464. (V.) Loth et ses filles.

Loth, assis dans une grotte entre ses deux filles, boit avec avidité le vin qu'elles s'empressent de lui verser; dans le fond, à droite, la ville de Sodome livrée aux flammes et la femme de Loth changée en statue de sel.

C.- H. 0,41. — L. 0,72.

465. (G.) Adam et Ève chassés du Paradis terrestre.

L'Éternel, au milieu de sa gloire, est soutenu par les Anges, qui semblent s'apitoyer sur le sort d'Adam.

T.- H. 0,66. — L. 0,50.

ALLORI (Alessandro), surnommé le Bronzino, né à Florence le 3 mai 1535, mort dans la même ville le 2.2 septembre 1607.- Neveu et élève d'Agnolo di Cosimo, dit Bronzino.

466. (S.-E.) Vénus et l'Amour. (L'Amour désarmé.) Vénus, complètement nue, est couchée à terre sur une draperie verte; de la main gauche elle tient un arc et une flèche; de la main droite elle écarte l'Amour qui veut se saisir de ses armes; près d'elle, deux colombes se becquettent; à côté de roses, au premier plan, la Pomme d'Or, prix de sa victoire sur les déesses.

- Signé: ALEXANDER ALLORIVS Dessiné par Borel el gravé par Ph. Trière (Galerie dIt Palais-Roy al).

Acheté sur les fonds provenant de la rente Saint-Étienne.

T.- H. 0,96.- L. 1.35.— Fig. plus gr. que nal.

467. (F. 37) Saint Jean-Baptiste dans le désert.

Il est dans une grotte, assis, de profil, la tête appuyée sur lajnain gauche, et regarde la petite croix de roseau plantée à terre devant lui. Sur un rocher, à droite, signé: .4. D.

MDLXXXVI Alexander Bronzinus Allori, civ. flor. faciebat.

C.- H. 0,31.- L. 0.23— Fig. 0.35.

ALLORI (Cristofano), né à Florence en 1577, mort en 1621.

— Élève de son père, Alexandre Allori, surnommé il Bronzino. (École florentine.) 468. (F. 25) La Vierge embrasse l'Enfant Jésus, qu'elle tient sur ses genoux.

B.- Forme ronde.— Diam. 0,16

469. (F. 25) Étude pour un jeune David.

Il est de trois quarts, le regard tourné vers le spectateur, et Lient sous son bras gauche l'épée de Goliath.

B.- H. 0,49. — L. 0,39.- Buste gr. nat.

ANDREA DEL SARTO (Andréa Vannucchi, dit), né à Florence en 1488, mort en 1530.- Elève de Giovan Barile, sculpteur sur bois, et ensuite de Pier di Cosimo. (Ecole florentine. )

470. (F. 37) Sainte Vierge.

La Vierge, assise à terre, tient l'Enfant Jésus sur les genoux.

Dans le fond, saint Jean-Baptiste descend d'une montagne.

Signé à gauclie: 1\ V effacés.

B.- H. 0,54.- L. 0,42.— Fig. petite demi-nat.

471. (F.35) Le sacrifice d'Abraham. (Esquisse.) B.- H. 0,48.— L. 0,14.

AZEGLIO (Marchese Massimo d'), né à Turin en 1801, mort en 1866, homme d'État et littérateur, amateur distingué.

472. (F.95) Brigand de la campagne de Rome.

Il se repose à côté de son cheval.

T. — H. 0,21. - L. 0.29.

BARBIERI. Voyez GUERCHIN.

BAROCCHI (Frederico) , né à Urbin en 15.28, mort à Rome en 1612. -Elève de Battista Franco. (Ecole romaine.)

473. (F.37) Tête d'ange.

T. - H. 0,28 - L. 0,21. - Fig. gr. nat.

BASSANO (Jacopo da Ponto, dit il), né,à Bassano en 1510, mort dans la même ville en 1592. — E lève de Francesco da Ponto, son père. (Ecole vénitienne.)

474. (.37) Un Ange annonçant aux bergers la venue du Messie.

T.- H. 0,50.- L. 0,42.- Fig. 0,44.

475. (F.37) Judas et Thamar. Thamar est assise à terre. Judas se penche vers elle et lui donne son anneau et son bâton.

T.- H. 0,40.- L. 0,32.- Fig. 0.34.

BERNINI (Giovanni Lorenzo, dit le Chevalier BERNIN), peintre, sculpteur et architecte, né à Naplesen 1598, mort en 1680. (Ecole napolitaine.) 476. Portrait de l'Auteur.

-rIl est, de trois quarts, tourné à gauche; la main droite qui tient un porte-crayon est appuyée sur un carton à dessin; de lamain gauche il soutient un manteau rouge qui lui couvre l'épaule et le bras droit. Vêtement bleu-vert avec brandebourg d'or.

Ce portrait fut peint en France par Le Bernin, pour laisser un souvenir aux artistes qui l'avaient si bien accueilli.

Donné par M. CHABER, en 1878.

T — H. 0,99.- L. 0,73.- Fig. mi-corps, gr. nal.

BERRETTINI. Voyez PIETRE DECORTONE.

BOLOGNESE (Giovan Francesco Grimaldi, dit), peintre, graveur et architecte, né à Bologne en 1606, mort à Rome en 1680. (Ecole bolonaise.)

477. (F. 37) Paysage.

Un militaire à cheval, de grands arbres et une pyramide à gauche.

T.- H. 0.93.- L. 1,33.

478. (F.37) Paysage.

Une femme porte son enfant ; elle a son chien auprès d'elle.

T.- H. 0.59.- L. 0.49.

BOTICELLI (Sandro Filipepi, dit), peintre et graveur, né à Florence en 1447, mort en 1515. - Elève de Fra Filippo Lippi. (Ecole florentine.)

479. (G.) La Vierge avec l'Enfant Jésus.

Provenant du Musée Campana.

Donné par l'ÉTAT, en 1863.

B. forme ronde. — Diam. 0,82. -Fig. jusq. gen., demi-nal.

BUONAROTTI (d'après Michel-Angiolo), peintre, sculpteur et architecte, né au château de Caprese, près Arezzo, en 1474, mort à Rome en 1514. (Ecole florenLine.)

480. (G.) Le Jugement dernier.

Copie réduite de la belle fresque qui décore le fond de la Chapelle Sixline, à Rome.

Au son des trompettes des sept Anges de l'Apocalypse, les morts se réveillent et sortent de terre, tandis que d'autres

quittent le Purgatoire ; ils paraissent devant le Christ qui, sa mère près de lui et entouré des saints Martyrs, de la main droite levée fulmine la malédiction des réprouvés.

Ceux-ci sont, plus bas, à sa gauche, entraînés aux Enfers par les Démons, tandis qu'à sa droite, les élus s'élèvent vers le ciel. Dans le haut du tableau, le Saint-Esprit et le Père Eternel. De chaque côté, un groupe d'Anges jouant avec les instruments de la Passion. Dans le coin, à gauche, parmi les morts ressuscitant, Michel-Ange s'est représenté, tandis qu'à droite et en enfer, avec des oreilles d'âne, le peintre a placé Messer Biaggio, maître des cérémonies du pape Paul III, qui s'était permis de critiquer son ouvrage.

Cette copie est signée Robertus Le Voyer Aviel fac Romœ 1570 ; elle présente un grand intérêt en ce que les figures sont telles que les avait peintes Michel-Ange et par conséquent avant l'opération que fit subir à cette fresque le pape Paul IV, plus rigide que ses précédesseurs et qui, choqué de la nudité de plusieurs figures, voulait faire détruire cette peinture. On réussit cependant à persuader au Pontife de conserver ce chef-d'œuvro, en faisant couvrir les nudilés de légères draperies par Ricciardelli (Daniel de Volterre), qui reçut à celle occasion le surnom de Braghettone.

Ce tableau faisait partie de la galerie Aguado ; il fut vendu à M. Guingoux, au prix de 1,305 fr. ; il fut plus tard, en 1844, donné au Musée par l'Etat.

T. - H. 1,84.- L. 1,42.

CALABRESSE (Mattia Preti, dit il Cavalier), né à Taverna, en Calabre, en 1613, mort à Malte en 1699. - Elève de Giovanni Lanfranco. (Ecole napolitaine.)

481. (G,) Un prophète.

Il est représenté tenant un livre ouvert de la main gauche et de la droite montrant le ciel.

T.- H. 0,99.- L. 0,78.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

ÇALIARI (Paolo). Voyez Paul VÉRONÈSE.

CAMPO-VECCHIO, né à jfantoue, mort à Rome.

482. (F. 25) Étude de paysage, peinte à Tivoli.

T,- H. 0,25,- L. 0,29.

CANALETTO (Antonio Canale, dit), né à Venise en 1 69 7, mort dans la même ville en 17 6 8. - Elève de Bernardo L'anale, son père. (Ecole vénitienne.)

483. (F.37) Vue du grand canal et du pont du Rialto, à Venise.

T.— H. 0,41.- L. 0,54.

CANLASSI (Guido, surnommé Cagnacci), né à Castel-Sant' Arcangelo en 1601, mort à Vienne en 1681.- Elève de Guido Reni. (École bolonaise.)

484. (C.) Jeune martyre.

Elle est étendue à terre, le torse nu, près d'elle sont les instruments du supplice.

Tableau sorti de la galerie du duc d'Orléans.- Il a été gravé par Couche et est entré au Musée en 1852.

T.—H. 0,95. — L. 1,39. — Fig. gr. nat.

CARAVAGE (Michel-Angiolo Amerighi ou Morighi, dit le), né à Caravaggio pl'ès de Mi lan en 15 69, mort à PortoErcole en 1609. (École lombarde.)

485. (F. 37) Saint Marc, évangéliste.

Il tient un livre ouvert et une plume; il a les yeux fixés sur le ciel.

B.- H. 0,73.- L. 0,59. — Buste gr. nat.

CARAVAGE (ÉCOLE DU)

486. (G.) Ecce homo.

Donné par l'ÉTAT, en 1872.

T.- H. 0,98.- L. 1,25#— Fig. mi-corps, gr. nat.

CARDI (Lodovico). Voyez CIGOLI.

CARRACHE (Annibale Carracci), né à Bologne en 15 60, mort à Rome en 1609.

487. (F. 37) Le crucifiement de saint Pierre.

Cuivre rond.- Diam. 0.26.— Fig. 0,22.

488. (F.37) La Vierge, les mains jointes, contemple avec douleur le corps mort de son divin Fils.

T.- H. 1,34.- L. 0,94. - Fig.jusq. gen., gr. nat.

489. (F.5) Saint Sébastien.

Il est attaché à un tronc d'arbre et percé de flèches. Le fond représente un paysage.

C. — H. 0,28. - L. 0, 19.

490. (F.25) La Vierge et saint François.

La Vierge tient l'Enfant Jésus ; saint François, à genoux et les bras croisés sur la poitrine, est en adoration devant lui.

Gouache sur vélin.— H. 0,23.- L. 0, 18.

491. (F. 25) Tête de Christ couronnée d'épines.

B.— H. 0,39.- L. 0,30.- Fig. petite nat.

492. (F. 25) Tête de sainte Marie-Madeleine.

T. — H. 0,51. — L. 0,41.- Fig. plus gr. que nat.

493. (F.5) Portrait d'homme.

Il est vêtu de noir avec un collet blanc.

T.- H. 0,48.- L. 0,38.- Buste gr. nnt.

494. (F.iS) Paysage.

Un lac entouré d'arbres et un pêcheur sur son bord; un homme et une femme sur le devant du tableau.

T.- H. 0,73.- L. 0,60.

CARRACHE (Agostino Carracci), né à Bologne en 155 8, mort en 1601.- Frère aîné d'Annibal et élève de Louis Carrache, son cousin. (Ecole bolonaise.)

495. (F.25) Descente de Croix.

Le Christ mort est appuyé sur les genoux de la Vierge, évanouie et soutenue par une des saintes femmes ; saint Jean montre la plaie de la main du Sauveur à sainte Marie-Madeleine, qui témoigne la plus vive douleur.

T.- H. 0,26.— L. 0,30.— Fig. 0,24.

496. (F.25) La Vierge embrasse l'Enfant Jésus; saint Joseph les regarde.

Le fond représente un portique, à travers lequel on aperçoit des fabriques.

B.- H. 0.47.— L. 0,30.

CARRACHE (Lodovico Carracci), né à Bologne en 1555, mort dans la même ville en 1 619.- Élève de Prospero Fontana et fondateur de Vérole des ('arrache.

497. (F.25) Sainte Famille.

La Vierge est à genoux et tient un livre : un Ange enseigne à lire à l'Enfant Jésus; saint Joseph témoigne son admiration.

Dans le fond, un autre Ange conduit par la main le jeune saint Jean-Baptiste.

C.- H. 0,21.- L. 0,16,—Flg. 0,37.

498. (F. 23) La Vierge, assise sur un trône, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux.

Saint Charles Borromée, un pape et un saint évêque sont en adoration devant lui ; un Ange tient la tiare du pape.

T. — H. 0.50. — L. 0,39. - Fig. 0,37.

499. (F. 25) Le Christ au Jardin des Olives. (Esquisse.) B.— H. 0,17.- L. 0,13.

CASTIGLIONE (Giovan Benedetto), né à Gênes en 1616, mort à Mantoue en 1670.

500. (F.87) Caravane arabe.

Au milieu du tableau, une femme sur un cheval blanc ; un personnage, coiffé d'un turban, lui sert de guide. Surle devant, des troupeaux et un grand chien qui se désaltère dans un ruisseau.

T. - H. 0,52. - L. 0,92. - Fig. 0,15.

CATENA (Vincenzo), peintre vénitien, mort en 1530.

501. (G.) Le Christ.

Provenant du musée Campana.

Donné par l'ÉTAT, en 1863.

B.- H. 0,33.- L. 0,24.

CESARE DA CESTO, il vivait en 1510.- Élève de Leonardo da Vinci.

502. (F. 25) Le Sa-uveur du Monde.

Le Christ tient un globe de verre surmonté d'une croix

d'or; il lui donne la bénédiction. On voit derrière lui les têtes de saint Pierre, de saint Jean et de deux autres apôtres.

T. - H. 0,62.—L. 0,48. - Fig. mi-corps, gr. nat.

CIGOLI (Lodovico Cardi da), né à Bourg de Cigoli près de Florence en 1559, mort en 1613.— Élève d'Alessandro Allori. (École florentine.)

503. (F.25) Ecce homo.

Le Christ enchaîné, présenté au peuple par Pilate ; un bourreau, coiffé d'un chapeau rouge, le couvre par dérision d'un manteau de pourpre.

Ce tableau est une répétition de celui qui existe à Florence dans le palais M II i.

T.- H. t,83.- L. 1,45.— Fig. jusq. gen., gr. na'.

504. (F.37) La Fuite en Égypte.

La Sainte Vierge, montée sur un âne, donne le sein à l'Enfant Jésus; elle est précédée par un Ange et suivie par saint Joseph.

C. — H. 0,49.- L. 0,35.- Fig. 0,23.

505. (F. a5) Saint François recevant les stigmates.

B.- H. 0,30.- L. 0,23.- Fig. 0,31.

CORRÈGE (d'après Antonio Allegri ou Lieto, dit le), né à Corregio, dans le Modénais, en 1494, mort dans la même ville en 1534. (École lombarde.)

506. (F.25) Le Christ au Jardin des Olives. (Copie d'auteur inconnu.) T.- H. 0,42.— L 0,30. - Fig. 0,15.

GORRÈGE (attribué à ou de l'École d'Antonio ALLEGRI dit le.) (Ecole lombarde.)

507. Étude (probablement pour une Suzanne.) Presque de face, la tête de trots-quarts, tournée à gauche, elle presse avec la main une draperie sur sa poitrine.

Donné par M CHABER, en 1878.

T.- H. 0,52.— L. 0,44.- Buste gr. nat.

CREDI (Lorenzodi), peintre et sculpteur, né à Florence en 1453, mort dans cette ville le 12 janvier 1536. (École florentine. )

508. (G.) La Vierge adorant l'Enfant Jésus.

La sainte Vierge, deux Anges et saint Joseph sont à genoux en adoration devant le Petit Jésus placé à terre au milieu d'eux.

Donné par l'ÉTAT, en 1872.

B. f. ronde, 1.12 de tliam.- Fig. demi-nnl.

DANIEL DE VOLTERRE (Daniele Ricciarelli da Volterra), né à Volterra, dans la Toscane, en 1509, mort à Rome en 15 66.— Elève de Sodoma, de Balthazar Peruzzi et enfin de Michel-Ange. (École florentine.)

509. (F.25) La Décollation de saint Jean-Baptiste.

Un bourreau, à face stupide, rit en ramassant la tête de saint Jean-Baptiste qui est étendu à ses pieds ; dans le fond, Salomé, fille d'Hérodiade, qu'on aperçoit derrière les barreaux de la prison, tient un bassin pour recevoir la lête de saint Jean.

B.- H. 0,69.- L. 0,56.- Fig. demi-nat.

DOLCI (Carlo ou Carlino), né à Florence en 1616, mort en 1686.- Élève de Jacopo Vignali. (École florentine.)

510. (F.25) La Vierge au lis.

Lu Vierge s'incline devant l'Entant Jésus, qu'elle soutient dl la main droite ; de la gauche, elle lui présente un bouquet de lis et d'oeillets ; son divin Fils lui donne une rose. Une corbeille remplie de différentes fleurs est placée sur le devant à droite.

Signé :

T. ovale.- H. 0,79.- L. 0,65.- Fig. gr. nal.

511. (F.iS) Le Sauveur du monde.

Un jeune enfant, à la tête auréolée, lève les yeux au ciel ; de la main gauche il tient le globe terrestre, et de la droite il l'ait le signe de la bénédiction.

T.- H. 0.57. - L. 0,44.—Fig. à mi-corps, gr. nat.

512. (F.iS) Saint Antoine, abbé.

Il tient un livre et une sonnette, il a son cochon à sa droite.

Fond de paysage.

B. ovale.- H. 0,22.— L. 0,16.- Fig. 0,17.

513. (F.25) Saint Antoine, abbé, en oraison.

De trois-quarts, tourné à gauche, il a les mains jointes et regarde le ciel avec ferveur. Effet de clair-obscur.

T.- H. 0,70.- L. 0,55.- Fig. mi-corps, gr. nal.

514. (F.85) Sainte Thérèse.

Petite figure en buste.

B.-H. O,tt.- L. O,tO.

DOMINIQUIN (Domenico Zampieri, dit le ), né à Bologne en 1.5 8 1, mort à Auples en 1641. - Élève de Denis Calvaert et des Carrache. (École bolonaise.)

515. (F. 25) Paysage : Jésus-Christ, suivi de la multitude, va prêcher sur la montagne.

Campagne traversée par un fleuve, au loin la ville de Capharnaüm.

T.- H. 0,51.- L. 0.65.

516. (F. 25) Sainte Agnès.

Elle est debout et tient un livre de la main droite ; de l'autre, elle caresse un agneau posé sur un autel antique; ses yeux sont tournés vers le ciel.- Fond de paysage.

C.- H. 0,22.- L. 0,17.- Fig. 0,18.

517. (F. 25) Portrait d'un jeune homme.

Il est représenté de lace, vêtu de noir, coiffé d'une toque de même couleur, ganté de gris ; il tient un livre de la main gauche.

A. - H. 0,23. - L. 0,17.

518. (G.) Le roi David chante les louanges du Seigneur et s'accompagne sur la harpe.

Un Ange tient un livre ouvert devant lui, tandis qu'un autre transcrit ce qu'il improvise.

L'original existe au Musée du Louvre; ou ignore le nom de l'auteur de celte copie.

r T. — H. 2,47.—L. 1,51. - Fig. gr. nat.

DUGHET. Voyez Gaspre-Poussin.

FETI DOMENICO, né à Rome en 1589, mort à Venise en 1624.- Élève de C-iguli. (École romaine.)

519. La Mélancolie. (Copie.) L'original est au Louvre.

Donné par M. RECLUZ, curé de Saint-Roch, en 1865.

T.- H. 0,75.- L. 0,63.- Fig. à mi-corps gr. nat.

FRA BARTOLOMMEO DELLA PORTA ou il Frate, nommé d'abord Baccio della Porta, né à Savignano ( près de Florence) en 1469, mort en 1517.-Elèvede Cosimo Rosselli.

(École florentine.)

520. (F. 25) Sainte Famille.

La Vierge assise à terre, soutient l'Enfant Jésus, qui embrasse saint Jean-Baptiste. Saint Joseph tient un bâton et porte sa main droiLe sur sa poitrine.- Fond de paysage.

T. - H. 0,38.— L. 0,33.- Fig. 0,32.

FRANCESCHINI, dit il Volterrano (Baldassare), né à Volterra en 1611, mort en 168 g. - Elève de Matteo Rosselli.

(Ecole florentine.)

521. (F. 37) Le Père Éternel dans sa gloire, soutenu par un groupe d'anges.

T.- H. 0,96.- L. 0,66.

GAETANO (Scipion), peintre inconnu.

522. (G.) Portrait d'un prêtre.

Provenant du Musée de Hampann.

Donné par l'ÉTAT, en 1863.

T. — H. 0,26. —L. 0,21.

GAROFALO (Benvenuto Tisio da), né à Garofaln en 1481, mort en 1559. (École t'erraraise.) 523. (F.25) Saint Sébastien.

Saint Sébastien, percé de flèches, est attaché à nne colonne au milieu d'une foule de spectateurs; l'Éternel, entouré d'Anges, lui apparaît dans les nuages.

B.— H. 0,37. - L. 0,28. —Fig. 0,20.

GASPRE (Gasparo-Dughet), né à Rome en 1613, mort dans la même ville en 16 75. - Elève de Nicolas Poussin, qui avait épousé sa sœur; il prit le Jnom de son beau-frère et se fit appeler Gaspard Poussin. (Ecole romaine.)

524. (F.25) Paysage.

Sur le devant un large chemin qui longe une rivière ; un personnage, accompagné de deux lévriers, donne l'aumône à un pauvre couché à terre. Dans le fond, de riches fabriques entourées d'arbres ; horizon de montagnes. T.- H. 0,96.- L. 1,34.

525. (F. 25) Paysage.

Une rivière au milieu du tableau ; on aperçoit plus loin des fabriques et des montagnes. De grands arbres à gauche; sur le devant, un chemin au bord duquel un voyageur se repose.

T. - H. 0,51. - L. 0,66.

526. (F.25) Paysage : Apollon et Daphné.

Paysage très boisé; grandes montagnes dans le fond, Apollon poursuit Daphné, dont les bras commencent à se métamorphoser en laurier; l'Amour la poursuit de ses flèches.

T.- H. 0,93.- L. 1,35.

527. (F.2') Paysage.

Une grande rivière vue de face et formant cascade ; deux figures sur le second plan. ,

T.- H. 0,60.- L. 0,74.

528. (F.25) Paysage.

Un lac, entouré de rochers, occupe le milieu du tableau; sur le devant, trois figures, dont une est debout.

T.- H. 0,49.- L. 0,64.

529. (F. 25) Paysage.

Au premier plan, un moine vêtu de blanc, tenant un livre; à droite et à gauche des bouquets d'arbres. Fond de montagnes.

T — H. 0,27. - L. 0,40.

530. (F.25) Paysage: effet de crépuscule.

Deux figures sont assises sur un tronc d'arbre ; un lac dans le milieu du tableau.

T.- H. 0,51.- L. 0,82.

531. (F. 25) Paysage (pendant du précédent).

Deux bergers conduisent leurs troupeaux.

B. - H. 0,51. - L. 0,82.

532. (F. 25) Paysage.

Sur le devant, un paysan conduisant un cheval blanc, voyage avec une femme qui porte un vase sur la tête ; troupeau de moulons, etc; à gauche, grand arbre. Fond de montagnes.

T.- H. 0,60.- L. 0,49.

533. (F. 35) Paysage (pendant du précédent).

Vue du temple de la Sibylle, à Tivoli.

T.— H. 0,60.- L. 0.49.

534. (F.25) Paysage.

Un berger, couché par terre, garde des bœufs.

T.- H. 0,3t.- L. 0,4t.

535. (F.) Paysage. (Copie.) Sur le bord d'une rivière, un jeune homme appelle un batelier qui s'éloigne du rivage.

L'original est à nome, dans l'Académie de Saint-Luc.

T.— H. 0,29.- L. 0,36.

536. (F.25) Paysage (Copie.) Rivières, cascades; bois à droite. Trois figures sur le premier plan.

T. - H. 0,64. - L. 0,98.

537. (F. 25) Paysage (pendantdu précédent). (Copie.) - Une rivière sur le bord de laquelle s'élèvent des constructions. A droite de grands arbres.

T.- H. 0,64.- L. 0,98.

Ces trois copies sont de F.-X. Fabre, fondateur du Musée.

GHIRLANDAJO (Ridolfo Corradi del), né à Florence en 1482, mort en 1560. -Elève de Corradi, son oncle. (Ecole florentine. )

538. (F25.) Portrait de Francesco Petrarca. (D'après une miniature ancienne.) Il est de profil et couronné de laurier.

B.- H. 0,26.— L. 0,19.-Têle demi-nal.

GIORDANO (Luca), né à Naples en 1632, mort dans la même ville en 1701 ou 1705. -Elève de Ribera. (Ecole napolitaine.) rl539. (F.37) Sainte Famille.

La Vierge montre à saint Jean le Petit Jésus qui joue sur ses genoux avec une balle; saint Jean s'agenouille devant lui, joignant les mains. On aperçoit saint Joseph dans le fond, et sur les nuages le Père Eternel, lançant ses rayons.

Signé:

T.—H. 1.17.- L. 1,38.-Fj. gr. nat.

GIOTTO, peintre, sculpteur et architecte, né à Vespignano, en Toscane, l'an 1276, mort en 1336. — Elève de Cimabue.

(Ecole florentine.)

540. (F.25) La mort de la Vierge.

Elle est sur son lit de mort, entourée des apôtres. Jésus, debout au milieu, a déjà recueilli son âme sous la forme d'un nouveau-né emmaillotté. Dans le ciel, Jésus apparaît de nOuveau, tenant l'âme, entre les Anges qui viennent l'accueillir.

, t , B.-H. 0,10. —L. 0,15.

GIOVANNI DA PONTE, né en 1307, mort en 1 3 6 j

541. (G.) Notre-Dame du Bon-Secours.

- Provenant du Musée Campana.

Abonné par l'ÉTAT, en 1863.

T.- H. 1,81.- r., 1,50 k i/ X" T. - H. 1, 8 4.- L. 1,50.

qmmALDI. Voyez Bolognese.

GUERCHIN (Giovan Francesco Barbieri, dit le ) , né à Cento en 1590, mort en 1 666. — Elève de Cremonini et de Benedetto Gennari le Vieux. (Ecole bolonaise. )

542. (F.25) La Sainte Vierge tient dans ses bras l'Enfant Jésus.

Elle a la tête ornée d'un voile, qui lui passe sous le menton.

c. - H. 0,21. - L 0,16

543. (F.25) Tète de jeune homme.

T.- H. 0,32.- L. 0,23.- Fig. gr. nat.

544. (F.37) Le prophète Isaïe.

Vu de trois-quarts, il tient, de la main droite une banderole de papier sur laquelle est écrit son nom Isaia.

T.- H. 0,57.— L. 0,43. — Buste gr. nal.

545. (F. 25) Saint François en méditation.

Il a la tête appuyée sur la main droite, et dans la gauche il tient un crucifix.

T.- H. 0,61.- L. 0,51. - Buste gr. nat.

546. (F. 25) Hérodiade portant la tête de saint JeanBaptiste.

Elle est de trois-quarts, la tête presque de face. Elle tient dans un plat d'argent la tête du Précurseur.

Donné par M. MICHEL, de Lyon, le 20 aoûl 1854.

T.- H. 1,17.- L. 0,96.- Fig. jusq. gen., gr. nal.

GUfDO RENI (dit le Guide), né à Calvenzano près de Bologne en 1575, mort en 1642.- Reni était son nom de famille; son père s'appelait Daniele Reni.- Elève de Denis Calvaert.

(École bolonaise.)

547. (F.25) Saint Pierre.

Il a les mains jointes et regarde le ciel avec l'expression du repentir.

) T. — H. U,79.- L. 0,65.- Buste gr. not.

548. (F.25) Tète de Vierge.

Vue de face, un peu inclinée vers la droite, cheveux châtain foncé en bandeaux, à demi couverts d'un voile grisâtre.

T. ovale.—H. 0,62.— L. 0,53. - Fig. gr. nat.

549. (F.25) Sainte Agathe.

Les yeux au ciel, vêtue d'une robe bleue, elle porte sur un plat d'or son sein coupé, recouvert d'une palme.

T. — H. 0,50.- L. 0,37. — Buste gr. nal.

550. (F.25) Saint François en extase.

A gauche deux Anges lumineux descendent vers le Saint agenouillé qui dresse sa tête.

T.— H. 0,56. - L. 0,41.

551. (F.25) La Sainte-Vierge.

Le coude appuyé sur une table, elle tient sur ses genoux l'Enfant Jésus endormi.

Ce petit tableau a été gravé à l'eau-forle par Le Guide.

C.-H. 0.21. -L. 0.17.

552. (F ,25) Une Vierge, les mains jointes, regardant le ciel.

T.- H 0.22.— L. 0,17.

JOSEPPIN ou il Cavaliere d'Arpino (Giuseppe Cesari, di t le), né à Arpino en 1560 ou 1568, mort en 1640.- Elèvedv Pomerancio. (École romaine.) 553. (F. 25) La Visitation angélique.

Ce tableau est peint sur une plaque d'albàlre oriental, que l'on voit à découvert dans la gloire, dans les colonnes et dans la majeure partie du fond.

Albâtre oriental.- H. 0.18.— L. 0,18.

JULES ROMAIN (Giulio Pippi, dit), né à Rome en 1492, mort à Mantoue en 1546.- Élève de Raphaël. (École romaine. )

554. (F.37) Portrait d'homme.

A mi-corps, longs cheveux et barbe noire, il est vêtu d'un justaucorps et d'un manteau noir qu'il ramène de la main droite sur la poitrine.

Ce portrait parait être celui de ifiwc-Anloine Ruimondi, célèbre graveur et arui de Jules Romain.

T.- H. 0.70.— L. 0,56.- Buste gr. nal.

555. (F,25) Le Sabbat (lo Stregazzo).

Une sorcière est traînée dans la carcasse d'un animal. Elle est entourée de petits enfants, dont quelques-uns sont morts; elle porte un vase .enflammé. Différentes figures l'accompagnent ; plusieurs sont montées sur des monstres bizarres.

T. -. H. 0.44. - L. 0.79. - Fig, 0,20.

LAURI (Philippe), né à Rome en 1623, mort dans la même ville en 1694. (École romaine.)

556. Vénus et le Satyre.

Vénus est assise sous des arbres, deux Amours lui amènent un Satyre enchaîné qui s'agenouille à ses pieds.

Derrière le tableau est écrit: Venus de Philippe Lauri avec le Satire 360.

Donné par BONNET-MEL. de Pézenas.

, T.- H. 0.43.— L. 0,36.

LOCATELLI (Andréa), mort à Rome en 1741 : l'époque de sa naissance n'est pas conflue.- Élève de Paolo Anesi. (École romaine. )

557. (F.37) Paysage.

Dans le milieu du tableau, on voit une rivière qui forme une cascade; un chemin rocailleux, auprès duquel sont quatre figures et deux chiens.

T.— H. 0.57.— L. 0,78.

558. (F. 37) Paysage.

Quatre figures groupées au pied de deux grands arbres.

B.- H. 0,34.— L. 0,52.

LUTI (Benedetto), né à Florence en 1666, mort à Rome en 1724.- Elève d'Antonio Domenico Gabbioni. (Ecole florentine.)

559. (F.25) L'Enfant Jésus endormi.

Il a le pied droit posé sur une tête de mort ; il est entouré des attributs de sa passion. Trois Chérubins le contemplent avec amour.

T.- H. 0,46.— L. 0,37. - Fig. 0.20.

MAZZUOLI (Francesco). Voyez Parmesan (le).

MOLA (Pier-Francisco), né à Lugano en 1612, mort en 1668.

Élève d'A lbane.

560. (F. 25) La Sainte Famille (Esquisse.) La Vierge lave des linges que saint Joseph étend sur des arbres ; l'Entant Jésus, couché sur une pierre, est entouré de Chérubins au milieu d'une gloire céleste.

T.— H. 0,32.— L. 0,47.

561. (F. 37 ) Laban qui cherche ses idoles.

Laban, debout au milieu, parle à une femme assise entourée d'enl'ants, à droite deux soldats fouillent dans un coffre.

T.- H. 0,32.- L. 0,41.

MONTAGNA (Niccolo), né à Venise vers 1 600.

562. (F.25) Marine., La mer est très agitée ; un vaisseau est près de s'engloutir.

T.- H. 0,36.- L. 0,47.

563. (F. 37) Une tempête sur mer.

T. - H. 0,35. - L. 0,41.

MORONI (Gian-Battista), né à Bergame en 1510, mort dans la même ville en 1578. - E lève de Bonvicino, dit il Moretto da Brescia. (Ecole vénitienne.) 564. Portrait d'Aléoni, général vénitien.

Aléoni soutint contre les armée* Turques de Sélim II, le fameux siège de Famagouste, capitale do l'iltl de Chypre ; le siège dura huit mois, et Aléoni no se rendit qu'à la dernière extrémité (1570).

Il est debout, couvert d'une armure en acier avec ornements d'or. La tête nue, de trois-quarts. Il appuie la main gauche sur son gantelet, placé sur une table couverte d'un tapis de velours rouge. De la main droite, pendante, il tient le bâton de commandant.

Ce portrait, peint un mémoire du siège de Famagousle, el par ordre du Sénat de Venise, provient de la galerie des comtes Bou-Algarotli. On lit en haut, à droite : ASTOR BALEONIVS. FAM. GVB. ET DEF. A. D. 1570.

Donné par M. CHABER, en 1878.

T. —H. 1,25. —L. 1,04. -Fig.jullq. gen., gr. nal.

OTTINO (Pascale), né à Vérone vers 15 70, mort en 1630.

— Élève de Felice Riccio, dit il Bruciasorci. (École vénitienne. )

565. (F. 25) Le Christ mis au sépulcre : effet de flambeau.

C.- H. 0,45.— L. 0,38.

PALIZZI (Joseph), né à Lanciano, dans les Abruzzes, en 1813.

(Éole napolitaine.)

566. (B.68) Trois chèvres sur les montagnes des Abruzzes.

Trois chèvres, les pieds dans une flaque d'eau. A gauche, un talus surmonté d'une maisonnette.

Signé:

T. - H. 0,22. — L. 0,26.

PALME le Jeune (Jacopo Palma), né à Serinalla, dans le Bergamasque, en 1544, mort en 1628. — Elève de son père, peintre médiocre. — Il se forma sur les ouvrages du Giorgione. (École vénitienne.)

567. (G.) Le Massacre des habitants d'Hippone.

Saint Augustin, prévoyant que sa patrie allait être envahie par l'ennemi, et certain de toutes les horreurs qu'on exercerait sur ses concitoyens, obtint du Ciel la grâce de mourir pour ne pas en être témoin : des Anges l'enlèvent en paradis, pendant que des soldats massacrent et martyrisent des prisonniers.

Signé : Jacob", Palma f. 1573.

T.—H. 3,33. - L. 2,37. - Fig. gr. nat.

PANNINI (Giampolo), né à Plaisance en 1691, mort à Rome en 1764. (Ecole romaine.)

568. (V.) Assemblage des principaux monuments de Rome antique.

Signé :

T.— H. 0,57.— L. 1,34.

PARMESAN (Francesco Mazzuoli ou Mazzuola, dit le), né à Parme vers 1503, mort en 1540. (École de Parme.)

569. (F. 25) L'Enfant Jésus est couché sur les genoux de la Vierge.

Sa main gauche est appuyée sur le globe terrestre, et de la droite il présente une rose à sa mère.

B. — H. 0, 52. - L. 0, 43.

PAUL VÉRONÈSE (Paolo Caliari, dit), né à Vérone en 15.28, mort en 1588.- Elève d'Antonio Badile. (École vénitienne.)

570. (F. 37) Le Mariage de sainte Catherine.

La Vierge, assise de face, tient son fils sur ses genoux ; l'Enfant Jésus se penche vers sainte Catherine pour l'embrasser. La sainte à genoux, à gauche, vêtue d'un manteau noir à grands ramages d'or, s'incline devant lui. A droite, saint Joseph, dont on n'aperçoit que la tête, l'épaule et la main, s'appuie sur le berceau.

Ce tableau faisait partie de la galerie du marquis Gerino ; il a été gravé par Lorenzi, dans l'ouvragd publié sur cette collection.

T. - H. 1,28. - L. 1,29. - Fig. petite nat-

571. (F. 25) La Vierge, sur des nuages, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux.

Deux Anges sonten adoration à sescôtés. Au bas du tableau, saint Bernard, abbé, tient le démon enchaîné, et, en face de lui, saint Mathieu écrit sur un livre soutenu par un ange.

T.— H. 0,80.— L. 1,46. —Fig. 0,50.

572. (F. 25) Saint François recevant les stigmates.

(Pendant du précédent.) Le Saint est soutenu par un Ange; sainte Claire. vêtue de blanc et les mains jointes, est sur le devant du tableau.

T.— H. 0,80.— L. 0,46.- Fig. 0.50 ?' PÉRUGIN (Pietro Vannucci, dit le), né à Città délia Pieve (près de Pérouse) en 1446, mort à Çastello-Fontignano en 1524. (Ecole ombrienne.) 573. Saint Christophe portant l'Enfant Jésus.

Cette fresque a été enlevée de la maison du Pérugin, où l'artiste l'aurait peinte en mémoire de son père. Elle est citée dans un ouvrage intitulé : « Elogio e memorie delïegregio pittore Pietro Perugilto) et publié en 1804 par Carlo Baduel de Pérouse.

Donné au Musée Fabre en 1875 par M™8 HUGUES, en souvenir de son père William Thibaud, né à Montpellier.

Fresque transp. sur T.- H. 2,38.- L. 1.50.- Fig. plus gr. que nat.

PIETRE DE CORTONE (Pietro Berretini, dit) peintre et architecte, né à Cortone, en Toscane, le 1er novembre 1596, mort à Rome le 16 mai 1669. (École romaine.)

574. Groupe de deux femmes et d'une petite fille regardant un sacrifice; dans le fond, un homme conduit les animaux.

Cette toile paraît être un morceau délaclié d'une grande composition.

Donné par M. CHABER en 1875.

T.- H. 0,98.— L. 0,73.— Fig. demi-nal.

PIPPI (Giulio). Voyez Jules Romain.

PRETI (Mattia). Voyez Calabrese.

PRIMATICE (ÉCOLE DE le).

575. La Charité.

Donné par M. Paul LACROIX, en 1884.

T. - H. 0,98. - L. 0,77.

RAPHAEL (RaRaello Sanzio), né à Urbin le jour du VendrediSaint en 1483, mort à Rome le même jour en 1520. —

Élève de Pietro Vannucci, dit le Périt gin. (École romaine.)

576. (F. 37) Portrait de Laurent de Médicis, duc d'Urbin.

C'est le père de Catherine de Médicis, reine de France; son père était Pierre de Médicis, frère de Léon X. Coiffé d'une toque noire, il porte un justaucorps de drap d'or et une pelisse rouge foncé à larges manches. Un bijou d'or est dans sa main droite ; la gauche est appuyée sur le côté.

Il a un poignard à la ceinture. Le fond du portrait est vert.

Ce tableau, de la dernière manière de Haphaël, est cité par Vazari dans

la vie de ce grand peintre ;il se trouvait alors chez les héritiers d'Ottaviano de Médicis. Egaré pendant plus de deux siècles, il a été heureusement retrouvé à Florence, où le baron Fabre l'acheta en 1826 d'un peintre florentin, qui l'avait reçu en paiement, en 1824, du propriétaire d'une villa, près de Sienne, où il était depuis longtemps. Il existe deux copies de ce portrait au Musée des Uftizzi. à Florence.

B.-H. 0,98. — L. 0,71. - Fig. mi-corps, gr. nat.

.577. (F. 25) Portrait de jeune homme.

J Il porte sur la tête une toque noire ; ses longs cheveux blonds sont coupés à la hauteur des épaules. Sa veste noire est nouée sur la poitrine avec un ruban de même couleur ; son manteau, pareillement noir, est jeté sur l'épaule gauche et retenu par sa main droite.

Gravé par A. DIDIER, en 1875.

Ce superbe portrait, de la deuxième manière de Raphaël, est le morceau capital de la galerie Fabre. Quelques critiques d'art, tout en reconnaissant la supériorité de cette peinture, ont voulu y voir une autre main que celle de Raphaël, sans cependant s'entendre sur le nom du peintre auquel ils voudraient le voir attribuer : les noms de Francia, Ghirlandajo, Pontormo ont été timidement avancés ; d'autres ont cru reconnaître la même main que celle du beau portrait d'homme du salon carré du Louvre, n" 318 de la notice Villot, tableau qui, après avoir été insciitsous le nom de Hapliaël, et attribué successivement à Giorgione, à S. del Piombo, puis à Francia, est resté dans cette notice sous ce dernier nom.

Nous avons dù, dans l'intérêt de la vérité, recueillir l'impression des amateurs et artistes distingués (peintres et graveurs) qui, de retour d'Italie, ont séjourné à Montpellier. Leur opinion a été conforme à celle de M. Fabre, ils n'ont pas hésité à reconnaître dans ce tableau l'oeuvre de Raphaël. Maintenant, si l'on pense que ce portrait est resté longtemps dans la galerie Fabre à Florence, que le frère puîné du roi de Prusse en offrit 48,000 fr., prix considérable pour l'époque, que dans cette ville d'Italie, qui possède les plus beaux portraits de ce Maître, il ne s'éleva aucune voix contre l'opinion qui attribuait l'œuvre à Raphaël, on comprendra que c'est à juste titre que nous conservons l'attribution donnée jusqu'ici à ce tableau remarquable. M. Boucher Desnoyers, membre de l'Institut, ancien premier graveur du Roi , dit dans son appendice à l'ouvrage sur Raphaël, par M Quatreinère de Quincy : « - Il y a dans le Musée de la ville de Montpellier un tableau de Raphaël d'une riche couleur et parfaitement conservé ; c'est le portrait du neveu du pape Léon X, beau jeuno homme, avec uim barbe naissante. On y voit aussi le carton original de la Vierge dite du Palais Temp;..- Ce tableau et ce carton ont été donnés par M. Fabre, peintre d'histoire, artiste plein de goût et grand connaisseur.» B. - H. 0,61.—L. 0,51. - Buste gr. nat.

578. (C.) Saint Michel terrassant le démon.

Ancienne et belle copie du superbe tableau qui existe à Paris dans le

Musée du Louvre, et que Raphaël peignit pour François Ier en 1518.- L'auteur de cette copie est inconnu.

T.- H. 2,62.— L. 1,68.- Fig. gr nat.

579. (F.25) La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean.

Madonna ilella Seggiola, du Musée Pitti à Florence. - Très belle copie par F.-X. FABRE, fondateur du Musée, faite en 1798.

T. f. ronde.- Diam. 0,75.— Fig. gr. nat.

580. La Transfiguration.

Copie attribuée à Jules Romain.- Ce tableau a été légué au Musée Fabre, en 1835, par M. CURÉE, de Pézenas, ex-sénateur de l'Empire.

T. - H. 0,86. - L. 0,61.- Fig. 0,34.

RENI. Voyez Guido Reni.

RESCHI (Pandolfo), né à Da.ntzig. — il vint très jeune à Rome, où il chercha. à imiter Le style du Bourguignon; il y mourut à l'âge de cinquante-six ans, on ignore dans quelle année.

581. (F. 25) Une Bataille.

Le groupe principal représente un choc de cavalerie. On voit dans le lointain une Terme embrasée.

T.- H. 0,58.- L 1,15.

RICCIARELLI. Voyez Daniel de Volterre.

ROSSELLI (Matteo), né à Florence en 1578, mort dans la même ville en 1650.— Élève de Gregorio Pagani. (Ecole florentine. )

582. (F.25) Saint Antoine, abbé.

Il tient de la main droite son bâton et sa clochette de bronze ; la gauche est posée sur sa poitrine.

T. f. ronde - 0,80 de diam.— Buste gr. nat.

583. (F. 25) Tête de vieillard.

T.- H. 0,27.-L. 0,20. — Petite nat.

SALIMBENI, dit il Bevilaçqua (Ventura), né à Sienne en 1557, mort en 1617.- Élève de son père. (Ecole de Sienne.)

584. (F.25) Tête de Vierge entourée de rayons d'or.

B. ovale.- H. 0,19.— L. 0,14.

SALVATOR ROSA, né à VArenella près de Naples en 1615, mort à Rome en 1 673. (École napolitaine.)

585. (F. 25) Marine.

A droite, de grands rochers qui forment une voûte naturelle ; sur le devant, plusieurs barques et des pêcheurs.

T.- H. 0,57.— L. 0,61.

586. (F.25) Paysage.

Site sauvage. Des arbres presque secs ont leurs racines dans les fentes de grands rochers; sur le devant, trois figures, dont l'une retire un filet.

,J" T.- H. 0,61.- L. 0,77. -

587. (F.25) Plusieurs Nymphes au bain devant une grotte.

Sur le second plan, une danse de satyres et de jeunes femmes.

T. - H. 0, 62. - L. 0.86.

588. (F.25) Paysage.

A droite, un chemin tournant sur un monticule; à gauche, une rivière en contre-bas ; on voit le jeune Tobie qui retire

le poisson de l'eau, par ordre de l'Ange qui l'accompagnait dans son voyage. Au loin, une plaine avec des colonnades en ruines, bornée par des montagnes. Effet de soleil couchant.

T.- H. 0,74. — L. 0,59.

589. (F.25) Une marche de cavalerie.

T.- H. 0,45.- L. 0,35.

590. (F. 37) Diogène brise sa tasse comme un meuble inutile, en voyant un jeune homme qui buvait dans le creux de sa main.

La scène se passe sous de grands arbres, au milieu d'un paysage.

T.- H. 1,28.— L. 0,76.

SALVI. Voyez Sassoferrato.

SANTI di TITO TITI, né à Borgo San Sepolcro (en Toscane) en 1538, mort en 1605.— Elève d'abord de Bastiano da Monte-Carto, puis d'Angelo Bronzino et de Baccio Bandinelli. (École florentine.)

591. (F. 25) Le Christ sur la croix.

B.- H. 0,35.— L. 0,25.

SASSOFERRATO (Giovan Battista Salvi da), né à Sassoferrato en 1605, mort en 1685. (Ecole romaine.)

592. (F.85) La Sainte-Vierge en oraison.

Elle a les mains jointes el la lète couverte d'un voile blanc.

T.— H. 0,74- L. 0,59.— Buste gr. nut.

593. (F.37) Une jeune Vierge martyre.

Elle tient à la main des tenailles qui serrent une dent.

T.- H. 0,17. — L. 0,37.— Busto gr. nal.

594. (F.25) La Sainte-Vierge.

Copie très soignée, et peinte sur une lame d'argent, d'un tableau grec qui se voit, à Home, dans l'église de J'Ara-Cœli, Lame d'argent.— H. 0,10.- L. 0,08.

595. (F. 25) La Vierge et l'Enfant Jésus.

C'est la copie d'un tableau grec qui est dans l'église de Santa-Marici-Maggiore, à Rome; elle représente la Vierge tenant dans ses bras l'Enfant Jésus, vêtu d'unelongue tunique et portant un livre.

lame d'argent.— H. 0,10.— L. 0,08.

SCHIDONE ou Schedone (Bartolommeo), né à Modène en 1580, mort à Parmeen 1618. (Ecole de Parme.) 596. (F.25) La Sainte Famille.

La Vierge tient l'Enfant Jésus debout sur une pierre où se trouve un livre ouvert; saint Joseph, vu de profil, est appuyé sur un bâton.

Répétition du tableau conservé au Musée du Louvre.

Gravé par Landon.

B.-H. 1,08. — L. 0,88. — Fig. gr. nat.

597. (F.25) La Sainte Famille.

La Vierge, Jésus, saint Jean et saint Joseph dans un paysage-. v B.— H. 0,29.- L. 0,39.

SÉBASTIEN del PIOMBO (Fra Bastiano Luciano, dit), né à Venise en 1485, mort à Rome en 1547.— Elève de Jean liellin et du Giorgione. (École vénitienne.)

598. (F.37) Portrait d'un sculpteur.

Il ala barbe brune, une toque noire sur la tête, collerette et manchettes blanches et tout le reste de son vêtement noir; il tient des deux mains une statuette.

Ard. ovale.- H. 0,68.— L. 0,51.- Buste gr. nal.

SODOMA (Giovan Antonio Razzi da Vercelli, dit le), né en 1479, morten 1 ô ô 4. - Elève de Giacomo della Fonte.

599. (F. 35) La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean.

B.— H. 0, 18. - L. 0,17.

TESTA (Pietro), né à Lucques en 1 611. Il fut trouvé noyé dans le Tibre en 1650. - Il fréquenta d'abord l'école au Dominiquin, etpassa ensuite dans celle de Pietro da Cortona.

600. (F.ss) L'Adoration des Mages.

Sous un portique ruiné, d'architecture corinthienne, les trois Mages, suivis d'un nombreux cortège de serviteurs, de chevaux et de chameaux, offrent des présents à l'Enfant Jésus. En haut, au milieu du tableau, on voit entourée d'Anges et resplendissante de clarté, l'étoile miraculeuse qui les guida dans leur voyage.

Gravé à l'eau-forte par Pietro Testa.

T. - H. 1,34.—L. 0,95. - Fig. 0,50.

601. (F.25) L'Annonciation.

Un Ange, une tige de lis à la main, apporte à Marie les volontés du Ciel.

T.— H. 1.29.— L. 0.94. — Fig. demi-nat.

TINTORET (Jacopo-Robusti dit le), né à Venise en 1512, mort le 31 mai 1594.- Elève du Titien. (Ecole vénitienne.) 602. Portrait d'un sénateur.

Il est représenté assis, de trois quarts, tourné à droite, vêtu d'une grande robe de velours rouge doublée d'hermine.

Donné par M. CHABER, en 1878 T. - H. 1,20.— L. O,UP.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

TITIEN (Tiziano Vecelli), né à Pieve di Cadore en 1477, mort à Venise en 1576.- E lève d'abord de Giovanni Bellini, ensuite du Giorgione. (École vénitienne.)

603. (F. 37) Portrait d'un vieillard chauve et à barbe blanche.

Il est vêtu de noir, avec un collet garni de dentelles.

T.- H. 0,61.- L. 0,51.- Buste gr. nal.

VANNI (François), né en 15 63, à Sienne, mort dans la même ville en 1609.- Elève de Salimbeni. (École florentine.)

604. (F. 37) L'Enfant Jésus porté par les Anges.

L'Enfant Jésus, tenant dans la main gauche le globe du monde et montrant de la main droite une croix plantée en terre, est porté par deux enfants ailés qu'on voit, l'un de face, l'autre de dos.

T.- H. 0,26.— L. 0,36.

VANNUCCHI. Voyez Andréa del Sarto.

VANNUCCI. Voyez PÉRUGIN (le).

VENUSTI (Marcello), né à Mantoue en 1515, mort à Rome en 15 76.- Elève de Pierrino del Vaga. (École lombarde.) I.J '-.

605. Le Corps de Jésus mis dans le sépulcre.

Au milieu du tableau, Joseph d'Arimalhie, Nicodème et leurs serviteurs descendent le corps de Jésus dans le sépulcre. — A gauche, Marie-Madeleine et ses femmes succombent à la plus vive affliction. — De l'autre côté, la mère du Sauveur est plongée dans la plus profonde tristesse : ses genoux fléchissent, ses bras pendent, sa tête tombe sur sa poitrine ; mais elle est soutenue par saint Jean l'Evangéliste et par des femmes suivies d'une foule de peuple.

Ce tableau a été légué, en 1835, au Musée, par M. CURÉE, de Pézenas.

ex-sénateur de l'Empire.

C.- H. 0,60.— L. 0,40.

ZAMPIERI (Domenico). Voyez Dominiquin.

ZUCCHERI (Federico), né à Sant'Angelo-in- Vado, dans les Etats du Pape, en 1543, mort à Ancône en 1616.- Elève de Tadeo Zuccheri, son frère ainé. (École romaine.)

606. (F. 25) Le Père Éternel soutient entre ses genoux le corps mort de son Fils.

Deux Anges lui soulèvent le bras ; divers Chérubins sont à l'entour.

C.- H. 0,41.— L. U,32.

607. Portrait de Marguerite de Valois, première femme d'Henri IV.

Elle est représentée de trois quarts, assise, la main droite appuyée sur le bras du fauteuil et la gauche sur les genoux caressant un petit chien. Ecusson fleurdelisé avec l'inscription, Mar.-Val. M. G. R, 1590.

Donné par M. CHABER, en 1875.

T.- H. 0,95.- L. 0,79.— Fig. jusq. gen , gr. nal

ECOLE BOLONAISE

(XVIme SIÈCLE)

608. (G.) Moïse reçoit les Tables de la loi sur le mont Sinaï.

Aaron remercie le Ciel pour le bienfait delà manne envoyée au peuple d'Israël.

T. - H. 1.21. - L. 2,70. - F i g. 0,50.

609. Ecce homo.

Petites figures à mi-corps.

Donné par M. FINOT, en 1887.

C.— H. 0,33— L. 0,26.

610. Tête de jeune femme.

T.- H. 0,51.- L. 0,40. gr. nat Donné par M. CHABER, en 1875.

ÉCOLE ROMAINE (XVIme SIÈCLE)

611. (B.) Une ville antique.

A droite, un fleuve coulant au milieu de monuments de toute espèce dans le goût antique ; au premier plan, un guerrier couronné d'or, monté sur un cheval blanc qui se cabre, décoche une flèche à un lion qui s'avance sur lui.

B. — H. 0,35. - L. 0,35.

612. (F.37) Jésus-Christ apparaît à sainte Marie-Madeleine, sous la forme d'un jardinier.

T. - H. 0,85.— L. 1.05. - Fig. demi-nat.

613. (G.) Portrait d'un jeune prince.

Provenant de la galerie Campana.

Donné par I'ÉTAT.

T.- H. 0,53.— L. 0 41. -Busle gr. nal.

ÉCOLE VÉNITIENNE (XVIme SIÈCLE)

614. (F.37) Portrait d'un vieillard.

Cheveux blancs, barbe en pointe, grande collerette blanche.

T.— H. 0,6"2. — L. 0,19. — Buste gr. nul.

615. Les noces de Cana.

Personnages richement costumés autour d'une table co-

pieusement, servie. Au milieu, le Christ désigne de la main droite les vases que soutient un serviteur.

Donné par M. BONNET-MEL, en 1864. T - H. 0,80. - L 0,64.

ÉCOLE ITALIENNE

(xvume SIÈCLE)

616. (F. 37) Deux grappes de raisin et plusieurs pêches sur une assiette.

B. — H. 0,2i. — L. 0,33.

617. (F.25) Paysage.

Des vaches et autres animaux au pâturage.

T.- H. 0.66 - L. 0.85.

618. (t) Portrait d'un moine.

C.— H. 0,2t.— L. 0,16.—Buste.

ÉCOLE FLORENTINE (Xvme SIÈCLE) 619. (G.) Naissance de Jésus-Christ, et adoration des Mages.

A gauche, sainte Marie et saint Joseph, en adoration devant l'Enfant Jésus placé sur la paille, de l'étable. Au milieu du tableau, la Vierge assise, tenant son fils sur les genoux, et saint Joseph assis à ses côtés. A droite, les Mages, dont deux à genoux, suivis d'une foule nombreuse. Costumes florentins.

Donné par l'ÉTAT, en 1876.

T.— II. 0,26.— L. 1,16.

620. (B.76) Mater dolorosa.

La Vierge embrasse la tête du Christ qu'elle tient dans ses bras.

B.- H. 0,20.— L. 0,17.

ÉCOLE ROMAINE (XVIme SIÈCLE) 621. Portrait d'homme.

Il est debout, de trois quarts, vêtu d'un justaucorps gris clair, sur lequel il porte une cuirasse brunie. Sa main gauche

est posée sur un bâton. Au bras droit, dont la main est sur la hànche, est nouée une écharpe rouge.

Donné par M. CHABER, en 1878.

T.- H. 1,15.- L. 0,91.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

(xvnme SIÈCLE) 622. (G.) Vue de Rome.

A droite, les jardins de la villa Panfili ; à gauche, SaintPierre; plus loin, le fort Saint-Ange, sur les bords du Tibre qui traverse la ville ; au milieu, le Panthéon ; dans le fond à gauche, l'église de la Trinité et la villa Médicis ; à l'horizon, les montagnes de la Sabine.

Doirné par l'ÉTAT, en 1876.

T. - H. 1, 15. - L. 2,16.

- ECOLE MILANAISE (XVIme SIÈCLE) • 623. Sainte Marie-Madeleine.

Elle est à mi-corps, la tête de trois quarts, et tient dans les mains un vase de parfums.

Donné par M. CHABER, en 1879.

Donné par M. CHABER, on 187a. B.- H. 0,35,- L. 0,45.— Gr. nat.

ÉCOLE ESPAGNOLE

ESPAGNOLET (Josef ou Jusepe de Ribera, dit 1'), né à Jativa (près de Valence) en 15 8 8, mort à Naples en 165 6.

624. (F. 37) Sainte Marie Égyptienne.

Elle prie debout, les mains jointes, le regard vers le ciel et b.

à demi-nue. Au devant d'elle, sur une pierre, on voit une tête de mort et un morceau de pain.

Signé:

Ce tableau faisait partie de la galerie du marquis Gerlni ; il a été gravé par Carlo Fauci, dans l'ouvrage publié sur celte collection.

T.—H. 1,31.- L. 1,04. - Fig. jusq. gen., gr. nat.

625. (F. 37) Une tête d'apôtre.

T.- H. 0,39.— L. 0,31.— Gr. nat.

JOANÈS (Vincent dit Juan deJoanès), né en 1523, à Fuente de la Higuera, mort en 1579.

626. (C.) Portrait de saint François de Borgia.

François de Borgia, grnnd d'Espagne. fut la personnification la plus illustre de la saintoté chrétienno et J'une des plus grandes figures du xvie siècle. Devenu l'ami et le confident de Charles-Quint, il fut nommé par ce prince. d'abord grand écuyer de l'impératrice Isabelle, son épouse, et un peu plus tard vice-roi do Catalogne.- François île Borgia

avait une haute et riche taille, des manières nobles, un esprit supérieur, une vertu éprouvée. En 1539, ayant été chargé de conduire à Grenade le corps de l'impératrice, décédée à Tolède, pour y être déposée dans le tombeau des rois, il fut si frappé, à l'ouverture du cercueil de la décomposition rapide de cette tête naguère si belle, que ce tableau do la mort lui suggéra à l'instant même la résolution d'embrasser l'état religieux.

La légende espagnole ajoute que plusieurs années après, étant supérieur général de son ordre en Espagne, François de Borgia pénétra secrètement dans le caveau royal, et qu'il en retira avec respect le crâne d'Isabelle, pour en faire le sujet de ses méditations.

Le Saint, la tête nue, les yeux au ciel, tient dans ses mains un crâne posé sur un linge blanc.

Provient du cabinet de l'abbé Fourgez, chanoine honoraire de Montauban, il a été acquis en 1860 au moyen de la rente Col loi.

T. -H. 1,25.- L. 0,81.- Fig. jusq. gen., gr nal.

MURILLO (attribué à).

627. Portrait d'homme.

Donné par M. CHABER. ,

Tête, grundeur naturelle.

T. — H. 0,41. — L. 0,35.

RIBERA. Voyez Espagnolet (1').

RIZI ou Ricci* (Dom Francisco), né à Madrid en 1608, mort à VEscurial le 2 avril 1685.— Élève de Vincente Carducho.

628. (C.) L'Adoration des bergers.

La Sainte Famille, rassemblée dans l'étable de Bethléem, est visitée par les bergers, qui viennent adorer l'Enfant et lui offrir des fruits et des légumes. Des Anges, groupés dans les nuages, exécutent un concert et chantent les louanges du Seigneur. Plusieurs soutiennent un livre ouvert, sur lequel on lit : Gloria in excelsis.

Ce tableau, composé do treule-huit ligures, provient de la galerie Aguado, et a été donné à la ville par M. COLLOT, en avril 1843.

T.— H. 3,65. - L. 2,81.— Fig. gr. nat.

SARABIA (Joseph de), né à Séville en 1608, mort en 1769.

— Élève de Zurbaran.

  • Ce peintre est appelé Rizi dans le Catalogue de la vente Aguado et la Biographie universelle. L'abbé de Fontenay, Dargenville et Watelet l'appellent Ricci.

629. (C.) La Vierge et l'Enfant Jésus.

La Vierge, couronnée d'étoiles, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux; l'Enfant divin regarde le ciel qui s'ouvre et laisse voir sur des nuages à droite des têtes d'anges qui le contemplent.

Acheté à la vente du maréchal Soult, en 1852.

T.- H. 1,45.— L. 1,03.- Fig. gr. nat.

VÉLASQUEZ (attribué à).

630. (B.76) Portrait d'un Alguazil.

Figure brune, de trois quarts, cheveux noirs tombant sur les épaules.

T.- H. 0,59.— L. 0,48.- Buste gr. nat

ZURBARAN (François), né à Fuente-de-Cantos(dans l'Estramadure) en 1598, mort en 1663.

631. (C.) L'ange Gabriel.

Il est debout, de trois quarts, vêtu d'une tunique blanche et rose, le regard levé vers le ciel ; il tient de la main gauche une baguette surmontée des lettres A. V. A. M. et entrelacées.

T.— H. 1,45.— L. 0,60.- Fig. demi-nat.

632. (C.) Sainte Agathe.

Elle est debout, vêtue d'une robe à manches jaunes et d'un manteau rouge tombant jusqu'à terre; elle tient de ses deux mains un plat qui contient ses seins coupés.

Cea deux tableaux ont été achetés à la vente du maréchal Soult, en juin 1852.

T. - H. 1, 27. - L. 0, 60.

ECOLE ESPAGNOLE (XIVme SIÈCLE)

633. (G.) Le Christ sur la croix.

Provenant du Musée Campana.

B.- H. 0,53.— L. 0,42.

(xvnme SIÈCLE) 634. (V.) L'Assomption.

C.— H. 0, t8 - L. 0,09.

ÉCOLES

ALLEMANDE, FLAMANDE ET HOLLANDAISE

ASSELYN (Jean), né à Anvers vers 1610, mort à Amsterdam en 1660.- Elève d'Isaac van Ostade. (École hollandaise.)

635. (F35) La Chasse au lion.

A gauche, un des chasseurs est renversé de son cheval, qui a été blessé par un lion qu'on voit mort auprès de lui. Survient à droite un nouveau lion ; les deux autres chasseurs prennent la fuite et abandonnent leurcompagnon. Le paysage représente une immense plaine.

T. - H. 0,97. - L. 1,34.— Fig. 0,45.

BERCKHEYDEN (Gérard), né à Harlem en 1643, mort .dans la même ville en 1693.- Sonmaître n'est pas connu. (Ecole hollandaise.)

636. (C.) Vue de la place et de la cathédrale de Harlem.

Sur la place un grand nombre de figures.

T.- H. 0,87.— L. 1,18.

BERGHEM (Nicolas ou Klaas, dit), né à Harlem en 1624, mort dans la même ville en 1 68.3. - Elève de van Haerlem son père, de van Goyen et de J.-B. Weenix. (École hollandaise. )

637. (V.) Paysage: les Fagots.

Le site est coupé par une rivière. Une jeune fille, avec son troupeau, accompagne des paysans qui chargent des fagots sur leur âne.

Signé :

B.-H. 0,29.- L. 0.36 Ce tableau a été gravé.

638. (F.25) Paysage avec grand nombre d'animaux.

Sur le premier plan, au milieu, un berger sur un cheval, vêtu d'une veste rouge, par dessus une peau de mouton. Un paysan frappe de son bâton un bœuf qui s'effarouche de l'aboiement d'un chien. Un fleuve parcourt une vaste plaine.

L'horizon est terminé par une très grande montagne ; des nuages peu élevés se groupent sur ses flancs.

r* T.- H. 0,65.— L. 0,77.

639. (V.) Paysage.

Une jeune fille trayant une vache au milieu de son troupeau.

Signé: Berghem, f. t 677.

B. - H, 0,27. - L. 0.34.

BERRÉ (d'Anvers), peintre moderne. Cet artiste a été longtemps dessinateur au Jardin des plantes, à Paris.

640. (V.) Paysage avec différents animaux, vaches, génisses, moutons et chevaux au pâturage.

Signé:

B. — H. 0,43. - L. 0,69.

641. Attelage rustique.

Signé : Berré, 1831 Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

B.- H. 0,16.— L. 0,26.

BLOEMAERT (Abraham), né à Gorkum en 15 67, mort à Uti-echt en 1647. (Ecole hollandaise.).

642. (F.37) Sainte Famille.

Saint Jean présente des fruits à l'Enfant Jésus. Le fond représente un paysage.

C. ovale.— H. 0,13.— L. 0,10.

BLOEMEN dit Orizzonte (Jean-François van), né à Anvers en 1 6Ô6, mort à Rome en 1748 ou 1749. — On ignore de qui il est l'élève. (École flamande.)

643. (F.25) Paysage.

Un pont aboutit à une tour adossée à une grande porte.

Deux figures sur le devant ; à droite, un grand bouquet d'arbres.

T.- H. 1,00.- L. 0,65.

644. (F.*5) Paysage (pendant du précédent.) Deux grands arbres sur le devant; deux femmes assises par terre et un homme debout ; un lac, quelques fabriques

entourées d'arbres, et des montagnes coupées par des nuages.

T.- H. t,OO.- L. 0,65.

645. (F.25) Paysage.

Différents plans très inclinés sur le revers d'une montagne.

T.— H. 0,73.— L. 0,60.

646. (F.25) Paysage.

Le site paraît pris aux environs de Grotla-Fel'rala,. on voit la plaine de Rome dans le lointain.

T.— H. 0,66.— L. 0,86.

BLOEMEN dit Standaert (Pierre van), frère du précèdent, né à Anvers en 165 8, mort, en 1713. (Ecole flamande.)

647. (F.25) Halte de cavaliers devant une hôtellerie.

T.- H. 0,48.- L. 0,64.

648. (C.) Paysage.

Trois chevaux menés à l'abreuvoir par leur conducteur.

Fond d'architecture.

T.- H. t,oo.- L. 0,77.

649. (F. 37) Paysage.

A gauche du tableau, on voit un homme sur un cheval blanc.

T.- H. 0.49.— L. 0,64.

650. (F. 37) Paysage (pendant du précédent.) Une ville dans le fond, et sur le devant un troupeau avec son conducteur.

T.- H. 0,49.- L. 0,64.

651. (F.37) Chiens attaquant un ours enchaîné.

L'ours en tient un renversé sous sa patte.

T.- H. 1,00.— L. 1,40.

BOTH (Jean), né à Utrecht en 1610, mort en -165 0. - Élève d'Abraham Blœmaert. (École hollandaise.) — Son frère André peignait les figures et les animaux de ses paysages.

(École hollandaise.)

652. (t) Paysage.

A gauche, un homme monté surunâne, et un autre paysan marchant derrière un bœuf; à droite, un massif d'arbres.

Signé :

B.—H. 0,35. - L. 0.47.

653. Paysage.

Au premier plan, de grands arbres bordant une route, sur laquelle passe un homme assis sur un âne et poussant devant lui quatre moutons. A gauche, dans le lointain, une chaumière dans un bouquet d'arbres. Ciel éclairé par le soleil couchant.

Signé :

Légué par M. le docteur CAVALIER, en 1888.

B. — H. 0,53, - L. 0,77.

BOUDEWYNS (Antoine-François), né à Bruxelles vers 1660.

On ignore Vépoque de sa mort. - Élève de Vander-Meulen.

(École flamande.)

654. (F.25) Paysage.

Les figures, en grand nombre, qui ornent ce tableau, sont de Pierre Bout, né à Bruxelles vers 1660.

B. H. 0,24.- L. 0 29.

655. (F. S7) Paysage.

Sur le devant, de grands arbres et plusieurs figures, dont trois sont à cheval. (Les figures sont de Pierre Bout.) B.- H. 0.22.— L. 0.29.

BRAWER (Adrien), né à Harlem, en 1608, mort à Anvers en 1640. (École hollandaise.)

656. Le retour du chasseur.

Donné par M. CHABER.

B.— H. 0,45.— L. 0,61.

BREEMBERG (Bartholomeus), né à Utrecht en 1620, mort en 1660. (Ecole hollandaise.)

657. j(G.) Paysage.

Deux femmes sur le premier plan, au pied de ruines antiques qui s'étendent à droite.

Donné par l'ÉTAT, en 1872.

T.- H. 0,32 — L. 0.12.

658. (G.) Paysage.

A gauche, une femme avec deux chèvres, au pied de ruines antiques. A droite, une vallée.

Donné par l'ÉTAT, en 1872.

H.- H. 0,32.- L. 1,42.

BREUGHEL dit de Velours (Jean) , né à Bruxelles vers 15 89, mort à Anvers en 1642.— Elève de Goekint. (Ecole flamande. )

659. (F. 37) Paysage.

Au second plan, plusieurs habitations de paysans, ,un canal et une digue sur laquelle passe une charrette. Beaucoup de figures sur le premier plan ; dans le lointain, on s'occupe des travaux de la moisson. Le ciel est orageux ; les nuages portent de grandes ombres sur les rpontagnes.

B. — H. 0,41. —L. 0,34.

BREUGHEL dit le Vieux (Pierre), né Breughel en .1510 ou 1530, mort à Bruxelles en 1600. (École flamande.)

660. Tête grotesque, coiffée d'une toque rouge surmontée d'une plume blanche.

Signé:

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

B. f. ronde. — Diam. 0,16.

661. (B.76) Rixe de paysans.

Un homme, armé d'un fléau, est retenu par un vieillard, au moment où il vient de porter un coup à son adversaire, qui se dispose à riposter avec une fourche, qu'une femme cherche à retenir. D'autres personnages accourent pour se mêler au combat. A terre, un banc renversé et un jeu de cartes éparpillé.

B.- H. 0,70.— L. 1,05.- Fig. 0,35.

BRIL (Paul), né à Anvers en 1554, mort à Rome en 1626.

(École flamande.)

662. Paysage : les Disciples d'Emmaüs.

A gauche, un grand arbre au pied duquel sont les deux disciples accompagnant Jésus-Christ. Au milieu, au second plan, un tertre élevé couronné de verdure. A droite, dans l'éloignement, une vallée boisée.

Donné par M. GADSSORGUES, de Mootpellier. le 5 juin 1851.

B.- H. 0,6'2.— L. 0.79.

CAMPANA (Pierre), né à Bruxelles en 1503, mort dans la même ville en 1580. (École flamande. )

663. (C.) Descente de croix.

Trois hommes, placés sur des échelles, descendent le corps du Christ. Au pied de la croix, la Vierge à terre, soutenue par les Saintes Femmes, lève ses yeux noyés de larmes vers son Fils. A droite, un Saint debout, tient dans ses deux mains la couronne d'épines qu'il regarde avec une profonde douleur.

Acheté à la vente de M. AGUADO, et donné par M. COLLOT, en 1845.

B.- H. 0.25.— L. 0,29.

CHAMPAIGNE (Philippe de) né à Bruxelles en 1602, mort à à Paris en 1 674, — Elève de Fouquières. (École flamande.) i 664. (F. 37) Une tête de Vieillard chauve.

T. ovale.- H. 0,42.— L. 0.38. - Buste gr. nat.

COCK (Xavier de), né à Gand (Belgique.)

665. (G.) Vaches à l'abreuvoir.

Une vache blanche et une vache noire descendent, de face, à travers les herbes, vers une eau couverte de nénufars. Entre elles, marche une petite paysanne, une gaule à

la main. A gauche, deux autres fillettes plus petites, dont l'une caresse la tête de la vache noire.

Signé:

Donné par l'ÉTAT, en 1871.

T.- H. 1,50.— L. 1,10.- Fig. demi-nat.

CUYP (Albert), né à Dordrecht en 1605 ; L'époque de sa mort est inconnue.- Élève de son père. (École hollandaise.)

666. (V.) Vue des bords de la Meuse.

Sur une large nappe d'eau qui s'étend jusqu'à l'horizon, une multitude de barques voyagent en tous sens. A droite, dans un marais, d'où s'élèvent les murailles ruinées d'une forteresse, des vaches se reposent ou paissent en liberté.

Au delà de ce marais, deux voiles, enflées par une légère brise, vont doubler et passer derrière le château-fort.

Signé :

B.- H. 0.53.— L. 0.83

DEMARNE (Jean-Louis), né à Bruxelles le 7 mars 1744, mort à Paris en 18 29.— Elève de Briard; d'autres disent de Nicasius, peintre flamand.

667. (C.) Paysage : l'éducation de Bacchus.

Des nymphes et Bacchus enfant se baignent dans les ondes transparentes d'un ruisseau. Plus loin, sur une verte prairie, des Bacchantes, se tenant en rond par la main, se livrent avec ardeur au plaisir de la danse. A gauche, un massif .de rochers d'où tombe une cascade. Sur le devant, paissent une vache et des chèvres.

T,- H. 0,45.- L. 0,64.

668. (V.) Canal, barques, passagers et animaux.

T. — H. 0.48. - L. 0,60,

669. (V.) Paysage.

Un voyageur, monté sur un cheval blanc, est arrêté devant une hôtellerie ; il paie à l'hôtesse un verre de vin qu'il va boire. Plusieurs figures et animaux ornent le premier plan.

T.— H. 0,31.- L. 0,39.

670. (V.) Le retour du marché.

Médaillon f. ronde.— Diam. 0,09.

671. (V.) La Fermière.

Miniat., médaillon f. ronde.- Diam. 0,09

DENIS (Simon-Joseph-Alexandre-Clément), né en Flandre en 1755, mort à Naples en 1813. (Ecole flamande.)

672. (F. 25) Vue prise de Civita-Castellana, dans les Etats Romains.

,-Î, Des bœufs s'abreuvent dans un torrent.

T. - H. 0,46, - L. 0,38.

DIETRICH ou DIETRICY (Christian-Guillaume-Ernest), né à Weiinar en 1712, mort à Dresde en 1 7 74. - h lève de son père, ensuite d'Alexandre Thiele. (Ecole allemande.)

673. (F. 25) Le Couronnement d'épines.

Un soldat, armé de gantelets de fer, enfonce une couronne

d'épines sur le front de Jésus-Christ; iun autre lui présente un roseau. Un des bourreaux est prêt à le frapper au visage ; d'autres éclatent de rire.

Signé :

B, - H. 0,31. - L. 0.2!1. - Fig 0,20.

674. (F.") Paysage et rochers.

Un ermite se repose à l'entrée d'une grotte.

Signé :

B.— H. 0,23.— L. 0,18.

"675. (F. 25) Paysage.

Entrée d'une grotte, avec deux ermites.

B. - H. 0.23. —L. 0,18.

676. (Y.) Le Temple de la Sybille, à Tivoli.

Signé: Dietricy, 1760.

B.— H. 0,36. — L. 0.27.

677. (V.) Les Cascatelles de Tivoli.

Des chasseurs font la guerre aux mouettes.

B.- H. 0,36.- L 0,27.

DOV (Gérard), ne à -Leyde en 1598, mort dans la même ville en 1674, ou 1680 suivant d'antres aulew's.- Élève de Rembrandt. (École hollandaise.)

678. (V.) La Souricière.

Dans une cuisine hollandaise, une ménagère ratisse des racines de carotte sur le fond d'un tonneau. Elle regarde un

petit garçon qui lui montre une souris prise dans une souricière. Sur une volière en planches, une cruche en cuivre et un beau chou. A droite, un superbe coq accroché par la patte à la muraille.

Signé:

B.— -H.0,46.— L. 0,35.— Fig. 0,18.

679. L'Arracheur de dents.

Le tableau original est au Musée du Louvre.- Copie par C. MATET T. — H. 0,31 — L. 0,25.- Fig. 0.18.

DUCQ (Jean le), né à La Haye en 1636, mort en 4 671.— n, lève de Paul Potter. (Ecole hollandaise.)

680. (F. 37) Paysage avec des boeufs, un chien et autres animaux.

T. - H. 0,46. - L 0,63.

DU JARDIN (Karel ou Carie), né à Amsterdam en 1635, mort à Venise en 1678.— Élève de Berghem. (Ecole hollandaise. )

681. (V.) Paysans et leurs ànes à la porte d'une hôtellerie.

Devant la porte de la cour, on voit le maître dulogis tenant une bouteille ; il vient de verser à boire à un paysan arrêté, avec son compagnon de voyage, à l'ombre de l'hôtellerie. Ce paysan, monté sur sa bête, élève en l'air un verre rempli de vin, et regarde aux rayons du soleil la couleur purpurine et transparente de la liqueur. Son compagnon arrange le bât de sa bourrique. Plus loin, sous une treille, des voyageurs jouent à la morre.

Signé :

B. -Il. 0,32, — L. 0,39. — Fig. 0,12.

DYCK (Antoine van) , né à Anvers en 1599, mort à Londres en 1641.- Élève de Rubens. (École flamande.)

682. (F. 25) La Vierge tient l'Enfant Jésus debout sur ses genoux.

Sainte Marie-Madeleine, le roi David et Adam, le contemplent avec ravissement.

T.- H. 1,14.— L. 1,45.— Fig. jusq. gen., gr. nat.

683. (F.25) La Vierge et l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux.

G.— H. 0,21.— L 0,16.

684. (F.25) Une main tenant la garde d'une épée.

Seul reste d'un beau portrait détruit dans un incendie.

T.- H. 0,25 — L. 0,19.- Gr. nal.

ELSHEIMER (Adam), né à Francfort en 1574, mort à Rome en 1620.- Elève de Philippe Offenbach. (École allemande.)

685. (F. 25) Saint Laurent.

Debout de face, en habits de diacre. Il tient de la main gauche le gril, instrument de son martyre, de l'autre une palme.

Le fond représente un paysage.

Nota.— Descamps cite ce petit lableau avec le plus grand éloge, dans la vie d'Elsheimer.

B.- H. 0,09 — L. 0,07.

FRANCISQUE. Voyez Milé.

GÉNOELS (Abraham), né à Anvers en 1540, mort fort âgé dans la même ville.

686. (F.25) Paysage.

Un voyageur se repose sur le gazon; on voit dans le fond, des fabriques entourées-de pins et de cyprès.

Gravé à l'eau-forte par Génoels.

T.- H. 0,41.- L. 0.32.

GRIMOU (Jean), né à Romont, canton de Fribourg, en 1680, mort à Paris en 1 740.— Il n'eut pas de maître. (Ecole allemande. )

687. (F.37) Un jeune soldat.

Il est vu presque de dos,* coiffé d'une toque, couvert d'une cuirasse, une fraise au cou, il tient de la main droite une lance, il se retourne et regarde le spectateur.

Signé :

T. — H. 0,90. - L. 0, 71. - Fig. j usq. gen., gr nat.

HACKERT (Philippe), Prussien, contemporain de Fabre, mort à Florence.

688. (F.25) Vue prise du parc de l'Arriccia, près d'Albano.

Effet de soleil couchant ; des cerfs se reposent sur le gazon.

Signé :

T. - H. 0, 64. - L. 0,96.

689. (F.25) Paysage.

Vue de Montelupo, en Toscane.

Peint en 1805.

T.- H. 0,64.— L. 0,34.

HÉEM (Jan-Davidz de), né à Utrecht en 1600, mort à Anvers en 1674.— Élève de son père, David de Héem. (École hollandaise. )

690. (F. 37) Fruits et pièces de marée.

Sur un plateau d'argent, des huîtres et des crevettes, à côté des écrevisses ; des pêches, du raisin, un citron moitié pelé et différents verres remplis de liqueurs; le toutposé sur une table recouverte en partie d'une étoffe de soie bleue, avec une frange d'or et d'argent.

Signé:

B,- H. 0,46.- L. 0,62.

6Ô1. (B.76) Guirlande de fleurs.

Au milieu d'une guirlande de fleurs, on aperçoit une voûte obscure, au fond de laquelle une porte laisse voir le jour; vers ce point lumineux, se dirigent des bergers conduisant leurs troupeaux.

T.— H. i,01.— L. 0,81.

HEMMELINCK (Eole de), né à Damme, près de Bruges, contemporain de Van Dyck.

692. (V.) La Visitation.— L'Adoration des Mages.—

La Fuite en Égypte.- La Circoncision.- L'Assomption.

Cinq petits tableaux de forme cintrée, réunis sur un panneau de bois.

B.— H. 0,22.- L. 0,84.

HEUS (Jacques de), né à Utrecht en 165 7, mort à Amsterdam en 1701.— Elève de son oncle Guillaume de Heus.

(École hollandaise.)— Les deux tableaux qu'on va décrire sont signés : J. Heusch.

693. (F. 5) Paysage.

Un port de mer avec de grandes fabriques. Un homme monté sur un cheval blanc, et un grand nombre d'autres figures.

T.- H. 0.85.— L. 0,27.

694. (F. 25) Paysage (pendant du précédent).

Des soldats groupés, écoutent un de leurs camarades qui paraît leur raconter ses aventures ; ils sont assis auprès de grands arbres.- Site sauvage, dans le style de Salvator Rosa, que ce peintre cherchait à imiter.

C.- H. 0.85.— L. 1,27.

HEYDEN (Jean van der), né à Gorcum en 1637, mort à Amsterdam en 1712. (École hollandaise.)

695. (V.) Vue du couvent du Béguinage, à Gand.

Au milieu de la place publique, pavée en larges cailloux, s'élèvent le portail et la façade de l'église du couvent; les toits sont en carreaux d'ardoise, dont on distingue l'arrangement symétrique. A droite, construit en briques rouges parfaitement alignées, est le mur d'enceinte du jardin. Sur le devant, dans le voisinage d'un égout, une marre d'eau pluviale réfléchit la façade de l'église.

Figures d'Adrien van der Velde.

B. - H. 0,18. - L. 0,24.

HINTZ (Jules), né à Hambourg.

696. (G.) Vue de la ville et du port de Cette.

Signé :

Donné par l'ÉTAT, en 1852.

T.- H. 0,74.— L. 1,11.

HONDEKOETER (Melchior),, né à Utrecht en 1636, mort à Amsterdam en 1695.— Élève de son père Gisbret. (École hollandaise. )

697. (F.37) Une poule blanche avec cinq petits poussins, deux pigeons posés sur une pierre, et un paon dans le lointain.

Signé :

T. - H. 0,69. -L. 0,57. -Gr. nat.

HONDIUS (Abraham), né à Rotterdam en 1638, mort à Londres en 1691. (Ecole hollandaise.) 698. (C.) Chasse au sanglier.

Une meute de chiens de diverses espèces: bouledogues lévriers, mâtins, épagneuls, etc., s'élance contre un énorme sanglier. Le sauvage animal vient d'éventrer un magnifique épagneul; en tombant, il écrase de son poids un bouledogue qui hurle.

Signé: 1

T.- H. 1,66. - L. 1,93.—Gr. nat.

HUYSMANS (Cornille), surnommé Huysmans de Malines, né à Anvers en 1648, mort à Malines en 17,2 7. - Élève de Jacques van Artois. (École flamande.)

699. (F .25) Paysage.

Sur le devant, plusieurs femmes puisent de l'eau dans une fontaine naturelle.

T. — H. 1,02. — L. 1,19.

700. (C.) Paysage.

Sous de grands arbres, dont les feuillages se découpent sur un ciel chargé de nuages, se meuvent quelques figures vivement éclairées. Au deuxième plan, des fabriques, un pont à l'entrée duquel on aperçoit quelques ruines.

Ce tableau a été acheté par la VILLE, à la vente de M. le duc de Morny, en juin 1865.

T. — H. 1,18. - L. 1,40.

HUYSUM (Jean van), né à Amsterdam en 1682, mort en 1749.- Élève de son père Juste van HUYSlint. (Ecole hollandaise. )

701. (V.) Bouquet de fleurs.

Sur une console de marbre, dans un vase orné de bas-reliefs, un bouquetde roses jaunes, blanches et rouges. Ces roses sont surmontées de deux œillets, d'un pavotcapucine, d'une tulipe, d'un iris et d'un brin de pied d'alouette.- Des papillons, une abeille et d'autres insectes voltigent sur ces fleurs, entremêlées de leurs feuilles et de quelques liserons et fleurs des champs. A droite, un nid de moineaux avec des œufs et des plumes.

Signé :

C.- H. 0,49.- L. 0,40.

702. (V.) Fruits (pendant du précédent).

Un melon découpé, grappes de raisins blanc et noir, figues, pêches, abricots, framboises, grenade ouverte, sous les feuilles jaunies d'un cep de vigne, posés sur une table de marbre.

Sigpé: Jean van Huysum fecit.

T.- H. 0,49.- L. 0,40.

KABEL (Adrien van der), né à Rysivick en 1631, mort à Lyon en 1695. (École hollandaise.)

703. (F. 25) Paysage au soleil couchant.

Un berger conduit un troupeau de moutons et de chèvres ; une femme est montée sur un cheval.

T.- H. 0,43. — L. 0,32.

704. (F. 37) Paysage.

Une rivière sur le milieu. Au premier plan, un homme debout et deux femmes assises.

B. ovale.- H. 0,26.— L. 0,35.

705. (F. 37) Paysage (pendant du précédent).

Plusieurs figures sur le bord d'une rivière. Trois hommes dans une barque.

B. ovale.- H. 0,26.- L. 0,35.

KALF (Guillaume), né à Amsterdam vers 1630, mort dans la même ville en 1693.- Élève de Henri Pot. (Ecole hollandaise. )

706. (F.37) Intérieur d'une cuisine rustique.

Sur le devant, un chat, des choux, un chaudron, etc. Une

femme, appuyée sur sa cruche, au bord d'un puits, s'entretient avec un homme qui tient son cheval par la bride.

Signé :

B.- H. 0,35.- L. 0,20.

KLAUBERT (Johanus), né à Utrecht en 1646, mort à Arnsterdamen 1726. (Ecole hollandaise.) 707. Paysage.

Figures de Chérard de Lairesse.

Signé :

Donné par M. CHABER, en 1875.

T. f. ovaÍe.- H. 0,45.— L. 0,38.

KNAUS (Louis), né à Wiesbaden, duché de Nassau.- Élève de l'Académie de Dusseldorf.

708. (G.) Intérieur d'un cabaret.

- Signé :

Donné par l'ÉTAT, en 1853.

T.- H. 0,49.— L. 0,61.- Fig. 0,30.

LINT (Pierre van), né à Anvers en f 609; on ignore l'époque de sa mort. (Ecole flamande.)

709. (F. 25) Les Vierges sages et les Vierges folles.

Signé : P.V.L.F.

C.- H. 0,18.- L. 0,25.

MAAC, peintre inconnu.

710. Paysage: effet de neige.

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

T.- H. 0,31.- L. 0,38.

MARCELLIS ou MARSOEUS (Otho), np à Amsterdam en. 1613, mort dans la même ville en 1673. (École hollandaise.)

711. (F.37) Un serpent et un lézard.Ils se disputent un papillon auprès d'une plante de chardon, autour de laquelle le peintre a placé plusieurs insectes.

Signé :

T.— H. 0.73.— L. 0,55.- Gr. nat.

MAAS (Nicolas), né à Dordrecht en 1632, mortà Amsterdam en 169 3.-Elève de Rembrandt. (École hollandaise.)

.712. (C.) Portrait de vieille femme.

Elle est. de profil, coiffée d'une étoffe blanche, vêtue d'un corsage rouge; elle Lient des deux mains un livre ouvert.

Provenant df la galerie san UONATO à Florence, et-acheté lors de la venle do celle g.derie, eu 1880, avec les fonds provenant de la rente Collot.

B. - H. 0.59.—L 0,50.—Buste gr. nat.

MENGS (Antoine-Raphaël), né à Aussig, en Bohême, le * 12 mars 1728, mort à Rome le 29 juin 1779.- Fils et élève d'Ismaël Mengs. (École allemande.)

713. (F.25) Portrait du cardinal duc d'Yorck.

T.- H, 0.44.— L. 0.35.— Buste gr. nat.

METSU (Gabriel), né à Leyde en 1615, mort à Amsterdam vers l'année 1658.- Son maître est incertain. (École hollandaise. )

714. (V.) La Marchande hollandaise.

Une femme âgée, vue à mi-corps, est assise devant une table où sont un paquet d'oignons, une grande tige de lis et un petit baquet d'où elle tire, de la main gauche, un hareng qu'elle montre. Elle est coiffée d'un chapeau de feutre noir, sur une coiffe blanche et porte une robe rouge, un justaucorps noir et une collerette blanche.

Signé:

B.- H. 1,26.— L. 0,22.

715. (V.) L'Écrivain.

Un docteur, dont les cheveux noirs, naturellement bouclés, descendent sur les épaules, est assis devant une table couverte d'un tapis rouge. Appuyant une main sur un cahier; de l'autre, tenant une plume suspendue sur le papier, il lit et semble corriger les lignes qu'il y vient d'écrire. Dans le fond, une servante, portant une bougie allumée, attend que son maître ait terminé cette lecture.

Ce tableau a coûté 10,000 fr. à M. Valedeau; il est signé Meltu, sur le dos d'un livre placé dans la Bibliothèque à gauche.

B. - H. 0,26. - L. 0.24.

MEULEN (Antoine-François van der), né à Bruxelles en 1634, mort à Paris en 1690. - Élève de Pierre Snayers.

(Ecole flamande.)

716. (F. 35) Halte de cavaliers.

A gauche, sept cavaliers sont arrêtés près d'une chaumière

ombragée par de grands arbres; à droite, un chemin creux, par lequel débouche une charrette couverte attelée de trois chevaux; dans le fond, on aperçoit plusieurs groupes de voyageurs.

Signé :

T.- H. 0,55.— L. 0,79.

717. (F.37) Paysage.

Des brigands, armés de fusils, attaquent des cavaliers et leur suite.

B.— H. 0,17.- L. 0,23.

MIEL ou Méel (Jean), né à Vlaenderen (près d'Anvers) en 1599, mort à Turin en 1664.- Elève de Guérard Seghers et d'Andrea Sacchi. (École flamande.)

7ia. (F .25) Une Fontaine d'eau minérale.

On y voit plusieurs figures qui boivent de ses eaux, et d'autres qui en éprouvent les effets.

T. — H, 0,71. - L. 1,03.

MIERIS le Vieux (François), né à Delft en 1655, mort à Leyde en 1681.— Elève de Gérard Dow. (Ecole hollandaise.)

719. (V.) L'Enfileuse de perles.

Assise sur une cliaise à dossier de velours, devant une table couverte d'un riche tapis d'Orient, une jeune dame blonde, coiffée à la Ninon, passe un fil de soie dans des perles. Elle est vue presque de l'ace et regarde le spectateur.

A gauche, dans la demi-teinte, une jeune camériste ; à droite, dans l'obscurité, les quenouilles empanachées d'un grand lit.

Vendu en 1804, au prix de 12,1)01 fr. à la vente van Layden d'Amsterdam.

B.- H. 0,22.- L. 0,17.

MILÉ ou Milet, dit Françisque (François), né à Anver's en 1644, mort à Paris en 1680.- Élève de Laurent Frank.

720. (F. 37) Paysage.

On voit de grands arbres sur le devant, une femme sur un âne et quelques autres figures.

T.- H. 0,64.—L. 0,81.

721. (F.25) Paysage.

Une femme porte sur sa tête des fruits dans un panier.

B.- H. 0,37.— L. 0.45.

722. (F. 37) Paysage (pendant du précédent).

Un berger se repose auprès de ses moutons.

T.- H. 0.37.— L. 0.45.

MIREVELT (Michel-Janson),,né à Delft en 1568, mort dans la même ville en 1 641.— Elève de Blockland. (École hollandaise.)

723. (F.37) Portrait d'homme à moustaches.

Il est vêtu de noir, avec un large collet de dentelles.

T.— H. 0,54.- L. 0,41.- Buste gr. nat.

724. Portrait de femme âgée.

A droite, on lit: jEta. Anno D. D.

Provenant de la vente CAZAL, et donné par M. Louis Bazillk, en 1875.

P. f. ovale.- H. 0,63. - L. 0,51. Buste gr. nat.

725. (B.76) Portrait de femme.

B.- H. 0.50. — L. 0,35.- Buste gr. nat.

726. (B.76) Portrait d'homme.

Cheveux et barbe gris, collerette et vêtement noir bordé de fourrures.

B.- H. 0,65.- L. 0,52.— Buste gr. nat.

MOLÉNAER (Cornille), né à Anvers en 1540 ; on ignore l'époque de sa mort.

727. (F.25) Effet de neige.

Des voyageurs sont sur le point de monter à cheval; plusieurs figures patinent sur la glace.

Signé:

B.- H. 0.35.— L. 0,48.

MOUCHERON (Isaac), surnommé à Rome Ordonnantio, né à Amsterdam en 1670, mort en 1734 ou 1744.-Elève de sonpère Frédéric Moucheron. (École hollandaise.)

728. (F.37) Paysage.

Le site rappelle les environs de Tivoli, surtout la Villa d'Este, d'où l'auteur paraît avoir pris les pins et les cyprès qui forment la partie droite du tableau. On voit plus loin une grande fabrique dans le style de l'abbave de Grotta-Ferrata, et la plaine de Rome dans le lointain. Une femme avec son

enfant, un homme, un chien et des moutons ornent le devant du tableau. Des femmes lavent du linge au bord d'une rivière. 1

Signé :

T.— H. 0,96.— L. 1,39.

NEEFS (Peeter), né à Anvers vers 15 70, mort vers 1638.

— Elève dé Steenwich le père. (Ecole flamande.) 729. (F. 37) Vue intérieure d'une vaste église, éclairée aux flambeaux par différentes lumières.

A droite, un prêtre est à l'autel, où brûlent deux cierges.

Signé :

Le3 figures sont de Frank.

B.- H. 0,28.— L. 0,45.

NÉER (Églon van der), né à Amsterdam en 1643, mort à Dusseldorf en 1703. — Élève d'abord de son père Arnould van der Néer, ensuite de Jacques Vanloo. (Ecole hollandaise).

73o:\(F.25) Paysage.

A droite, différentes fabriques sur un rocher; une dame à cheval, précédée d'un coureur, suivie d'un écuyer et de - plusieurs autres personnages à cheval. Fond de bois et de montagnes.

B.— H. 0,21.— L. 0,27.

731. (F. 25) Paysage (pendant du précédent.) Une grande rivière avec plusieurs bateaux, différentes personnes à cheval, des bœufs et autres animaux.

B.- H. 0,21.- L. 0,28.

732. (V.) Paysage et figures.

Une femme assise et un enfant tendent leurs tabliers à un jeune garçon qui, monté sur un arbre, leur jette des fruits.

T.- H. 0.52.— L. 0,39.

NÉER (Arnould van der), né à Amsterdam en 1619, mort dans la même ville en 1683. (Ecole hollandaise.)

733. (F. 37) Paysage: clair de lune.

Un homme, monté sur un cheval blanc, conduit à l'abreuvoir un cheval qu'il mène en laisse.

B.—H. 0,16 — L. 0,25.

ORRIZZONTE. Voyez Bloemen (Jean-François van).

OSTADE (Adrien van), né à Lubeck en 1610, mort à Amsterdam 1685.- Elève de François Hals. (Ecole hollaniaiser

(V.) Intérieur d'un estaminet hollandais.

Deux hommes du peuple sont occupés à boire et à fumer; l'un, coiffé d'un bonnet noir, assis sur un banc, fume sa pipe en appuyant son coude sur son genou ; l'autre, de face, assis sur une chaise, coiffé d'un chapeau noir, lui parle tenant une cruche de grès dans la main droite et un verre plein dans la main gauche. A droite, un manteau de cheminée.

Signé:

B. - H. 0.32.— L. 0,2 Il.

735. (F.37) Le joueur dp luth.

Signature effacée daas le coin à droite.

B. f. dlllrée.- H. 0,21.- L. 0,18.

à Utrecht en 15 8 6, nioi~t danç POELEMBURG (Corneille), né à Utrecht en 15 86, mort dans la même ville en 1660.- Elève d'Abraham Bloemaert.

(École hollandaise.)

736. (F. 37) Ruines des Thermes de Caracalla.

T.- H. 0,50.- L. 0,39.

737. (V.) Paysage.

Un voyageur sur le premier plan. Plus loin, un paysan garde ses bœufs.

T. - H. 0,08. - L. 0.10

738. (V.) Nymphe endormie.

C.— H. 0,08.— L. 0,10.

POL (Çhrétian van), né à Aeskeirade en 1 752, mort en 1813.

— Elève de van Doel.

739. (V.) Fruits et fleurs.

Deux médaillons ronds sous verre, peints au fixé.

Signés :

J Diam. 0,08.

PORBUS le Fils (François), Hé fi Anvers en 1570, mort à Paris en 1622. (Ecole flamande.)

740. (F. 25) Portrait de Henri IV.

T. ovale,- H. 0,54.— L. 0,41.— Buslo gr. iiiil-

POTTER (Paul), né à Enkuisen en 1625, mort à Amsterdam en 1654,— Elèvç de Potier, son père. (Ecole hollandaise.)

741. (V.) Trois vaches.

Elles sont au pâturage, dans une plaine dont l'horizon est très bas ; la première, blanche et rousse, de profil, broute l'herbe; la seconde, couchée contre un arbre, rumine et ferme à demi les yeux ; la troisième, noire, est placée de dos, derrière celle-ci.

Signé:

Ce tableau a été adjugé à Paris, vente de REUIL en 1811. 9000 fr., et a ensuite fait partie de la galerie TALLEYRAND.

B — H. 0.23.- L. 0,29.

PINAKER (Adam), né à Pinaker, près de Delft, en i621, mort en 1673. (Écolehollandaise.)

742. (F.IS) Paysage.

Effet d'une matinée fraîche et vaporeuse. Un grand chemin avec deux arbres sur le bord ; une rivière avec un pont et une longue chaîne de montagnes. Un paysan avec son âne, et autres figures, sont arrêtés au milieu du chemin.

T.- H. 0,60.- L. 0,95.

743. (V.) Paysage.

Effet de soleil éclairant un massif de bois. Deux figures sur un chemin.

B.- H. 0,33.— L. 0,28.

ElNHART. peint,.e allemand, établi à Rome. Contemporain de Fabre.

744. (F.85) Paysage.

Vue de la grotte des Sirènes, à Tivoli.

T.- H. 0,67.— L. 0,50.

REMBRANDT (ÉCOLE DE).

745. Des marchands présentent à un vieillard des bijoux, des vases d'or et d'argent, et d'autres objets curieux.

Donné par M. Vialars aîné.

B.- H. 0,42.—L. 0,62.

ROGHMAN (Roeland), né à Amsterdam en 1597, mort en 1685.

746. (F. 37) Paysage.

Un coup de soleil éclaire le second plan du tableau ; à droite, une chute d'eau avec un pont de bois. Des fabriques, sur une élévation, se dessinent en vigueur sous un ciel clair; au premier plan, deux mulets avec leurs conducteurs.

Signé:,

T.- H. 0,87.- L. 1,17.

RUBENS (Pierre-Paul), né à Cologne en 157 7, mort à Anvers en 1640.— Elève d'Otto Vxnius. (Chef de l'École flamande.)

747. (F.25) Le Christ en eroix.

Le Christ expire en levant les yeux vers le ciel, etles membres tordus par la douleur. La Madeleine, vue à mi-corps, embrasse la croix et lève vers lui ses yeux remplis de larmes.

Le ciel est sombre et orageux.

B.- H. 1,13.- L. 0,61.- Fig. demi-nat.

748. (V.) Paysage mêlé de ruines et de monuments antiques : paysannes, pâtres et bestiaux.

Ce tableau provient de la colleclion de M. Rendbrs de Bruxelles. Il a été gravé par Bolswert.

B.- H. 0,33.- L. 0,56.

749. (V.) Episode d'une guerre de religion.

Esquisse eu grisaille.

B.- H. 0,50.- L. 0,67.

750. (C.) Portrait de François Frank, peintre de la ville d'Anvers.

Il porte la barbe et des moustaches ; il est vêtu de noir, avec un collet blanc. De la main droite, il retient le manteau fermé sur sa poitrine.

Ce portrait a été gravé à l'eau forte par Van DYCK.

B. ovale.- H. 0,61.— L. 0.47.- Buste gr. nat.

RUBENS (ÉCOLE DE).

751. (B.68) Portrait d'homme.

T. - H. 0,54.— L. 0,33.— Buste gr. nat.

RUYSDAEL (Jacques), né à Harlem en 1630, mort dans la même ville en 1681.- On croit qu'il n'a pas eu de maître.

— Il fit fort jeune des tableaux qui surprirent tous les artistes. (Ecole hollandaise.)

752. (F.25) Paysage.

Une rivière forme une cascade vers le milieu du tableau ; des champs cultivés, à gauche, et une maison rustique sur la cime d'un rocher couronné d'arbres.

Signé :

Les figures sont très petites pour la proportion du tableau.

T.- H. 0,44.— L. 0,57.

753. (V.) Paysage.

Effet de temps couvert; site d'après nature: un arbre isolé et dépouillé de ses feuilles.

Signé : J. R., t649.

B.- H. 0,24.- L. 0,20.

754. (V.) Paysage.

Au milieu, une rivière formant cascade; à droite et à gauche, des bouquets de chênes vigoureux; au fond, une plaine; ciel nuageux.

Signé des initiales: J. R.

T.- H. 0,57.- L. 0,66.

RICKAERT (David), né à Anvers en 1615.- On ne connaît pas l'époque de sa mOl't.- Elève de David Rickaert, son père. (Ecole flamande.)

755. (t) Un arracheur de dents.

Un jeune garçon est assis, de face, sur un escabeau; l'opérateur le tient par derrière et lui arrache sa dent avec les doigts. A gauche, sur une table, des pots et des verreries. A droite, au premier plan, un panier rempli de provisions ; au second plan, un homme se chauffe à une cheminée. Un autre est assis le dos dans la pénombre.

Signé :

T.— H. 0,41.- L. 0,30.

SCHOWAERT (Mathieu). On ne connaît aucun détail sur la vie de ce peintre. Il vivait dans le milieu du XVIIe siècle.

(Ecole flamande.) 756. (F.25) Paysage.

Un chariot vient de se renverser; une femme a roulé à terre; plusieurs personnes viennent à son secours.

T.- H. 0,57.- L. 0,83.

SCHUPPEN (Pierre van), né à Anvers en 1623. (École flamande.)

759. (G.) Méléagre tue le sanglier de Calydon, auquel Atalante a porté le premier coup.

Au milieu du tableau, le sanglier cerné par les chiens. A gauche, Méléagre va lui donner un coup de sa lance, tandis qu'Atalante, le bras droit levé, vient de lancer son javelot.

T.- H. 1,59.-L. 2,21. — Fig. demi-nal.

SEGHERS (Gérard), né à Anvers en 1589, mort dans la même ville en 1651.- Elève de van Balen. (Ecole flamande.)

760. (F.25) Saint André tenant deux poissons.

T.- H. 0,58.— L. 0,47.— Buste gr. nat.

STEEN (Jean), né à Leyde en 1636, mort à Delft en 1689.

— Elève de Kunpfer, de Brauwer et de van Goyen. (Ecole flamande. )

761. (V.) Le repos du voyageur.

Sous une treille, assis sur une tonne, un voyageur a demandé à boire. Accoudé du bras droit sur la table, de la main gauche tenant une gaule, il regarde d'un air agaçant et goguenard la jeune et blonde fille du logis, qui lui verse etlui sert un verre de vin.

Signé:

B. — H. 0,54. — L. 0,40. — Fig. 0,30.

762. (V.) Repas hollandais.

Dansun intérieur hollandais, richement décoré, une famille entoure une table copieusement servie de fruits, d'huîtres, etc.; à gauche, une dame se penche sur le côté droit de son l'auteuil et, retournant la tête, elle tend en souriant son verre à un serviteur qui lui verse une liqueur dorée. A droite, une vieille dame lit un papier, en désignant les lettres avec son doigt. A gauche, un enfant retire une des bouteilles qui ont été mises au frais. Derrière la table, près de la cheminée, un joueur de cornemuse souffle dans son instrument. Dans le

fond, une porte ouverte, dans laquelle on voit une servante et un jeune enfant.

Signé :

Gravé par Lebas.

T.- H. 0,87.- L. 0,79. — Fig. 0,40.

STEENWICK le jeune (Henri van), lié à Amsterdam en 15 89, mort en Allgletel're.- Elève de son père. (Ecole hollandaise.)

763. (F. 25) Intérieur d'une chambre gothique.

Des soldats se chauffent auprès d'une grande cheminée. On aperçoit, dans le fond, saint Pierre délivré de prison par un Ange. Effet de nuit.

Signé:

C.- H. 0.14.- L. 0,18.

STORK (Abraham), né à Amsterdam vers 1650; on ne connaît pas l'époque de sa mort. (Ecole hollandaise.)

764. (t) Vue d'un port de mer.

A droite, une chaussée qui conduit à une place publique, sur laquelle s'élève une église ; plusieurs personnages sont occupés à débarquer des marchandises d'une barque à voile latine qui stationne à gauche. Plus loin, un lougre cargue sa voile. A l'horizon, deux vaisseaux dont un tire un coup de canon. Ciel orageux.

T.- H. 0,36.— L. 0,48.

SWANEVELT, dit Herman d'Italie (Herman), né à Voerdem en 16.20, mort à Rome en 1690, et en 1655 suivant les l'egistres de VAcadémie de peinture de Pa?,is.-F, lève de Claude Lorrain. (Ecole hollandaise.)

765. (F.iS) Paysage.

Une hôtellerie placée au milieu de grands arbres. Des voyageurs y arrivent avec leurs chevaux; un homme et une femme sont assis sur le devant du tableau.

T - H. 1,19.— L. 1,66.

766. (F .iS) Paysage.

Un grand arbre peu feuillé au milieu du tableau. Au pied, un homme, assis à terre, remet son soulier; plus loin, deux figures avec un âne. Au fond, une grande plaine terminée par des montagnes.

T. - H. 0, 49. - L. 0,74.

767. (F. 37) Paysage (pendant du précédent).

Sur le milieu du chemin, un paysan monté sur un mulet en conduit un autre par la bride.

T.- H. 0,49.- L. 0,74.

TEMPEL (Abraham van den), né à Leyde vers 1618, mort à Amsterdam en 1 672.— Elève de Georges van Schooten.

(Ecole hollandaise.)

768. (F. 37) Portrait d'une dame hollandaise.

Elle est vêtue de noir et dans le costume de ce temps.

Signé :

T.- H. 0,91.- L. 0,79.- Fig. mi-corps gr. nat.

TENIERS le jeune (David), né à Anvers en 1610, mort à Perk en 1694.- Elève de son père et d'Adrien Brauwer.

(École flamande.)

769. (V.) Le grand Château de Teniers.

A gauche, une rivière avec un pont à deux arches conduisant au château, entouré d'arbres, qui occupe le milieu du tableau. Au premier plan, à droite, sur le chemin, David Teniers, coiffé d'un feutre gris et drapé dansun manteau rouge, marche près de sa femme en riche costume blanc et jaune.

Un vieillard en veste blanche, la tête nue, les accompagne et leur montre le paysage. Derrière, le jeune van Thulden tenant en laisse un lévrier.

Signé :

Ce tableau, qui a été gravé, provient de la vente Sollier, où il fui vendu 3,300 livres (1781).

T.- H. 0,77.- L. 0,11.

770. Intérieur d'une grotte.

A gauche est une source près de laquelle une femme lave dans un baquet. A droite, quatre femmes assises. Dans le fond de la grotte, on voit des personnages près du feu et un autre couché.

Signé :

Donné par M. CHABER, en 1883.

B.— II. 0,40.— L 0,30.

,J 771. (V.) Kermesse ou fête de village.

Cinq groupes de paysans sont distribués dans la partie gauche du tableau. Le premier de ces groupes est composé de quatre figures qui dansent au son de la vielle et dutriangle.

Cinq autres figures sont à table; un pauvre homme, appuyé sur un bâton, s'approche de celles-ci et semble leur demander l'aumône, que l'un des convives se dispose à lui donner.

Devant la porte du cabaret, quatre autres figures, debout en rond, paraissent s'entretenir des nouvelles du jour. Plus loin, sous un toit de chaume, une réunion bruyante de villageois et de villageoises faisant un repas. Enfin, à droite, quatre autres figures, parmi lesquelles un vieux paysan, à mine grivoise,

vient par derrière dire un petit mot à l'oreille d'une jeune fille et lui passer la main sous le menton. Plus loin, une chaumière, près de laquelle passe un groupe enlacé. Au fond, la campagne et un clocher.

Signé: D. Te nier s f.

B.— H. 0,42. — L. 0,57.

772. (F. 87) Paysage.

Sur une grande route, entre deux massifs de rochers, un paysan, un petit garçon et une bohémienne sont arrêtés. Au premier plan, à gauche, quatre autres figures de bohémiens.

Au fond, sur des rochers jaunâtres, un château.

Signé: D Tenif.rs f B.- H. (U3.— L. 0,45..

773. (F. 37) Noce de village.

A droite, des paysans boivent et fument devant une hôtellerie ; un d'eux est endormi à terre. Plus loin, arrive une noce précédée d'un joueur de musette.

Signé: D. Teniers f.

B.- H. 0,26.— L. 0,35.

774. (F.'uS) Paysans jouant aux boules.

Une cour de ferme entourée de constructions. Cinq paysans jouent aux boules. A gauche, une femme entre sous une porte. A droite, la campagne.

B. — H. 0,17. — L. 0,18.

775. (F.25) Paysage.

On y voit trois figures ; deux sont debout, et la troisième, assise, noue les cordons de sou soulier.

B.- H. 0,16.— L. 0,24.

776. (V.) Concert champêtre.

Une jeune femme, assise sur un rocher, s'essaye à souffler dans une flûte, sur laquelle un personnage pose les doigts.

Assis à ses pieds, un homme joue de la cornemuse.

B. ovale. - H. 0,30. — L. 0,23.

777. (V.) Bohémien blessé.

Il marche la main enveloppée de linges et le bras en bandoulière, s'appuyant sur un bâLon; a gauche, deux maisons; à droite, dans le lointain, un village.

B. - H. 0,19. - L. 0,14

778. (V.) Un Mendiant.

Il est debout, appuyé sur un long bâton, tendant des deux mains son chapeau.

Ces cinq derniers tableaux portent le monogramme de Teniers :

B. - H. 0, 19. - L. 0, 14.

779. (V.) Un Fumeur.

Il est vu de trois quarts, assis, accoudé sur une planche posée sur un tonneau. De la main droite, il tient un pot à bière ; de l'autre, il lève sa pipe. A gauche, derrière lui, un autre fumeur.

Signé: D. Teniers f.

---.- B.— H. 0,21.— L. 0,16.

780. (V.) Une Tabagie (VHomme au chapeau blanc).

Cinq fumeurs autour d'une rpëtite table. Celui de gauche, ayant posé son chapeau blanc sur le dossier de sa chaise, tranche en morceaux un reste de carotte de tabac, dont il régale ses compagnons. Un autre, sa pipe à la bouche et la regardant fixement, en aspire les premières bouffées, afin de décider de la suavité du parfum. Un troisième bourre la sienne, tandis que son voisin, ayant mis le feu à une allumette, attend que le soufre ait brûlé. Un cinquième, sa pipe à la main, s'approche du groupe. A droite, dans une arrièrechambre, un groupe de buveurs.

Signé : D Tenier8 f.

Ce tableau provient de la collection de la présidente Bandeville, vendu 6,020 fr. à la vente Tolozan, en 1801. B.- H. 0.48.- L. 0,69.

781. (V.) Une Tabagie (l'Homme à la cruche de grès).

01

H gauche, au premier plan, assis sur un escabeau, un paysan, dont la vue est obscurcie par les vapeurs de la boisson, se courbe et cherche à poser à terre une cruche de grès.

En face de lui, un fumeur, à qui il a versé à boire, ôtant sa pipe de la bouche et relevant la tête, fait filer du bout des lèvres une bouffée de fumée et se prépare à vider le verre de bière qu'il tient en l'air. Derrière, trois autres fumeurs, l'un assis entre eux deux, les deux autres debout. A droite, dans le fond, des paysans se chauffent et jouent aux cartes.

_-.----. B.- H. 0,37. - L. 0,59. -

782. La prompte obéissant

Un paysan, la main droite sous sa veste, se retourne vers un de ses camarades, qui tient une pipe et sourit en le regardant.

Gravé par Beauvalet.

On lil au bas de colle gravure : « Quitte ta pipe et crois moy, viens compère, YI Sons raisonner sur l'avis proposé, » Viens rafralchir ton gosier embrasé : o Le fumeur suit, quel heureux caractère.» Légué par M. le docteur CAVALIER, en 1889.

B.-H. 0,17. - L, 0,13. - Fig. mi-corps.

TERBURG (Gérard), né à Zivol en 1608, mort à Deventer en 1681. — Elève de son père. (Ecole hollandaise.)

783. (V.) Jeune fille hollandaise versant de la liqueur dans un verre.

Une fille blonde, aux cheveux retroussés sous une légère coiffe noire, vêtue d'une casaque grise, d'une robe rouge et d'un tablier blanc, verse d'un pot d'étain une liqueur jaune dans un verre de cristal. A gauche, la tête sur ses bras, un jeune garçon dort pesamment sur une table, où l'on distingue un plat d'argent et une pipe.

-en.

VAN ARTOIS (Jacques), né à Brunel en 1613; quelques auteurs donnent Vannée 1665 comme celle de sa niort. Élève de Wildens. (École flamande.) 784. Paysage: figures de David Teniers.

Trois Flamands dégustentle liquide d'un tonneau. Adroilo, au second plan, une rivière sur le bord de laquelle des personnages débarquent des futailles; au fond, un coteau et une ville fortifiée.

Signé:

D. T.

Donné par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

T. — H. 0.82. - L. 0,53.

VAN COYEN (Jan), peintre-graveur, né à Lejrde en 1 ô!J6, mort à La Haye en 1656.— Elève de Jan Nicolai, de Chnderpoort, de van Mann, de Henri Klok et de Willem Gerritz. (Ecole hollandaise.)

785. (S.-E.) Paysage.

De grands arbres et quelques cabanes de pêcheurs, sur le bord d'une rivière. Dans le milieu du tableau, au-dessus des arbres, s'élève un clocher.

Acheté en 1879, avec le produit de la renie SAINT-FTIENNE.

B. - H. 0,5. - L. 0,58.

VAN DER ELST (Thomas), né à Piershil en 1692, mort à Delft en 1 727.— Élève de Verkolye. (École hollandaise.) 786. Portrait d'homme.

Donné par M. CBABER, en 1878.

T.- H. 0,65.— L. 0,55.- Buste gr. nat.

VAN DYCK (Antoine), né à Anvers en 1599, mort à Blackfriars près de Londres en 1641. (École flamande.)

787. Portrait de François de Moncade, marquis d'Aytone, gouverneur des Pays-Bas pour Philippe IV, roi d'Espagne.

Copie par un inconnu.

L'original de ce lalilenu esl au Louvre.

Douuê par M. BONNET-MEL, de Pézenns.

B.- H. 0,18.— L. 0,13.

VAN FALENS (Cari), né à Anvers en 1684, mort à Paris le 29 mai 1 733.— Elève de P. Franchen, étudia particulièrement les ouvrages de Fh. WOllwennans. (Ecole flamande.) 788. Halte de cavaliers.

A gauche, une dame assise près d'un jeune seigneur. Au milieu, deux chevaux Lenus par les serviteurs. A droite, un homme est resté à cheval. Dans le fond, un château.

Signé :

Donné par M. DE VERSÉS, ancien inspecleur général des finances.

T.- H 0.55— L. 0,35.

VAN SPAENDONCK (Gérard), peintre de fleurs, né à Tilbovry (Hollande) en 1 747, mort à Paris le 11 mai 1822.- Elève de Herreyns (d'Anvers. )

789. (V.) Grappe de raisin noir.

Signe:

M.- H. 0.26.— L. 0.20.

VEERENDAL (Nicolas), né à Anvers en 1659, mort dans la même ville en 1717. (Ecole flamande.)

790. (F. 37) Vase de fleurs.

Sur une table à demi-couverte d'un tapis de velours, bordé d'une frange d'or et d'argent, un bocal en verre à moitié rempli d'eau. Dans ce bocal, un bouquet composé de roses, d'oeillets, de boules-de-neige, d'une anémone, de deux belles tulipes, d'un pavot rouge, de liserons, de framboises, etc. Le bocal réfléchit le vitrage d'une fenêtre et réfracte les rayons du jour. A gauche, auprès du bocal, deux pêches; à droite, une montre ancienne en cuivre jaune.

Signé:

T.- H. 0.6L— L. 0,47.

VELDE (Adrien van den), né à Amsterdam en 1639, mort dans la même ville en 1672.- Elève de Wynants. (École hollandaise. )

791. (V.) Paysage et animaux.

Sur le premier plan, un paysan avec des vaches et des moutons. A gauche, des ruines antiques. A droite, dans l'éloignement, une petite chapelle xte la Madone, devant laquelle passe une femme sur un mulet, accompagnée d'un piéton.

Ciel très brumeux, chargé de nuages.

Signé :

Ce lableau appartenait à M. LENOU-DUBREUIL, qui le céda à M. EGUARD au prix de 10,000 fr.

B—H. 0,32.-L. 0.27.

VELDE (Guillaume van den), surnommé le Jeune, ne à Amsterdam en 1633, mort à Greenwich en 1707.- Elève de Guillaume van den Velde, dit le Vieux, son père, et de Vliéger. (École hollandaise.)

792, (V.) Marine (connue sous le nom de la Petite Flotte.) Au premier plan, à gauche, une barque marchande. Au milieu, une chaloupe chargée de nombreux personnages. A droite, une barque plale, chargée de ballots et de canons, derrière laquelle se tient un bâtiment de guerre. De nombreux bâtiments de commerce et de pêche, arrêtés, sont dans les eaux à perte de vue.

B -H. 0,46. - L 0.63.

VOOGD (Henri), Hollandais, établi à Rome, contemporain de Fabre.

793. (F. 25) Paysage au soleil couchant.

Une chaîne de montagnes dans la vapeur; de grands arbres à droite. Une rivière, que des bœufs et différentes figures passent à gué.

Signé :.

T.- H. 0,99.- L 1,34.

794. (F.25) Paysage et animaux.

A gauche, des animaux dans une vallée; au fond, des montagnes. A droite, un bouquet d'arbres sur un Lertre.

Signé: h. Vongd.

T.- H. 0,46.- L. 0,38.

WÉENIX ou WAÉNINX le fils (Jean), né à Amsterdam en 1644, mort en 1719.- Elève de Jean-Baptiste Véenix, son père. (École hollandaise.)

795. (F. 87) Gibier et ustensiles de chasse.

Un coq, un faisan doré, deux perdrix, un couteau de chasse, une trompe en corne, sont posés au pied d'un grand vase. Le fond représente un jardin avec de l'architecture.

T.- H. 0,94.- L. 0,76.— Fig. gr. nat.

WERFF (Adrien van den), né à Kralinger-Ambach (près Rotterdam) en 1659, mort à RotterdaTnen 1722 (*).— Elève d'abord de Camille Picolet, ensuite d'Eglon van der Néer.

(Ecole hollandaise.)

796. (V.) Suzanne au bain.

Suzanne, nue, se retourne en entendant les deux vieillards qui se dressent au fond, à gauche, derrière une balustrade de marbre. Elle fait un geste de surprise, et tient suspendu un linge au-dessus d'un bassin placé à droite, sur un banc, à côté d'un tapis oriental.

Signé:

Vendu 4,300 fr. à la vente POULLAIN (1780).

B.- H. 0.43.— L. 0,32.

C) LU Biographie universelle fixe In mort de ce peintre en 1718; Descamp et Watelet, en 1722 ; Dargenville et Fontenay, en 1727.

,J'" J WERSTAPPEN, Flamand, établi à Rome.

797. (F.25) Vue de la forêt de Papigno, près de Terni.

Deux ermites sont au milieu du chemin. On voit à travers les arbres le cours précité du Velino.

Signé: (

T.- H. 0,62.- L. 0,48.

WILLAARTS (Adam), né à Anvers en 1577, mort dans la même ville en 1640. (École hollandaise.) 798. Marine: Effet de lune.

A gauche, un groupe de maisons, d'où s'élève une tour surmontée d'un phare. Au premier plan, un quai, où quelques personnages débarquent des marchandises apportées par des barques. Plus loin, un bâtiment marchand. Ciel orageux,

au milieu duquel brille la pleine lune.

Dunuô par M. Bunnkt-Mel, de Pézeuns.

B.- H. 0,12.- L. 0,20.

WOUWERMANS (Philippe), né à Harlem en 1620, mort dans la même ville en 1668.- Elève de son père, Paul Wouwermans, et de Jean Wynants. (École hollandaise.) 799. (C.) Le Repos du laboureur.

Au premier plan, à gauche, deux arbres effeuillés près d'une barrière, au pied desquels une femme, assise, joue avec son enfant. Devant elle, un homme, vu de dos, se tient debout, ayant près de lui une charrue et un cheval blanc harnaché, mais débridé; au fond, quelques chaumières dans la campagne.

Signé:

B.— H. 0,30.— L. 0,35.

JèGO. (V.) Les Petits-Sables.

c - --

A gauche, un grand tertre sablonneux,surmonté d'un artyfe et d'une haute chaumière au-dessus d'une flaque d'eau, où pêchent deux gamins et où un autre puise de l'eau ; deux bûcherons sont arrêtés dans le chemin, avec leurs chevaux, chargés de bois mort. Plus loin, plusieurs cavaliers, une femme assise et quelques piétons allant et venant. Le chemin s'enfonce dans une campagne sablonneuse, bossuée de tertres croulants, entre lesquels la vue s'étend au loin sur une grande plaine bornée par des montagnes. Large ciel semé de nuages.

Signé: Ph. IV.

Co tableau, gravé dans l'œuvre de Moyreau, sous ie litre : Occupations

champêtres, provient de la vente LAMBERT et du PORAIL (1787), où il fut vendu 10,000 Ir.

T.- H. 0,63.- L. 0,79.

801. (V.) Le Coup de l'étrier.

Dans la campagne, devant la porte d'une hôtellerie, trois cavaliers se sont arrêtés. L'un d'eux, vu de dos, se penche sur son cheval pour prendre un verre de vin que lui verse l'hôtellier; le second, de face, s'enveloppe de son manteau, après s'être désaltéré ; le troisième, qui vient de boire, met la main à la poche pour payer l'écot, tandis que de l'autre il retient son cheval.

Signé des Initiales: Ph. W.

Vente BLONDEL DE GAGNY (1776), 2,500 livres. Vente BLONDEL D'ARGENCOURT (1783) 1,861 livres.

B. - H. 0,27. —L. 0,22.

802. (V.) Une foire aux chevaux (le Rueur).

Un cavalier examine un cheval blanc qui, monté par un valet, se dresse, sous l'éperon, sur ses jambes de devant, et lance une ruade vigoureuse. Sur la droite, un gentilhomme debout, un bâton à la main, ayant à ses côtés un paysan, regarde la scène. D'autres chevaux sont arrêtés devant une auberge où sontétablis des buveurs qui se frappent dans la main pour conclure un marché.

Signé: Ph. W.

B. - H. 0,41. —L. 0,52.

803. (V.) Marche d'armée.

A gauche, sur le devant du tableau, le commandant de la troupe, monté sur un cheval blanc qui se cabre, donne des ordres à un fantassin qui tient son chapeau bas d'une main et une hallebarde de l'autre.

Ce tableau, signé: Pli. n' a été gravé sous le titre: Marche d'armée.

T.- H. 0,34.— L. 0,47.

WOUWERMANS (Pierre), frère de Philippe, né à Harlem en 1625, mort en 1683. (Ëcole hollandaise.)

804. (F. 35) Paysage, avec chevaux.

Dans une cour d'hôtellerie, trois chevaux avec leurs palefreniers. Sur une terrasse, à gauche, un homme et une femme.

B.— H. o,:n.- L. 0.50.

WYCK (Thomas), surnommé le Vieux, né à Harlem en1616, mort à Utrecht en 1686. (École hollandaise.)

805. (F.25) Paysage: marine.

A gauche, des marchandes de légumes et d'autres figures ; à droite, au bas des maisons, le port, quelques barques amarrées ; au loin, un golfe et des montagnes.

Signé:

B.- H. 0.45.— L. 0,65.

806. (F. 37) Le Corsaire levantin et le Juif; intérieur de bazar sur le quai d'un port de mer.

Un corsaire, coiffé d'un turban, se présente au bazar. Il est accompagné d'une jeune dame, et il vient assister à l'inventaire des objets qu'il a vendus à un juif, portant une casaque rouge. Un proxénète, en habit noir, est attentif à en prendre noie. Derrière eux sont divers groupes de matelots, dont la mine patibulaire annonce qu'ils font partie de l'équipage de cet écumeur de mer. A droite, on voit un entassement considérable d'ustensiles et de marchandises, tels que malles, barriques, dames-jeannes, fusils, matelas, etc. A gauche, la vue se projette sur le port.

Signé : T. Wyck.

T. — H. t,07, - L 0,86.

WYNANTS (Jean,) né à Harlem vers 1600, mort en 1680.

(École hollandaise.)

807. (V.) Paysage.

A gauche, au premier plan, le tronc d'un grand chêne brisé par la foudre, dont une énorme branche gît à terre, à côté d'une touffe de chardons sauvages. Au milieu, dans des terrains sablonneux, un piqueur, accompagné d'un chien, suit une piste ; tandis que sur la droite, au premier plan, un cavalier regarde en faisant boire son cheval. Derrière, un petit page tient par la bride un cheval blanc et deux chiens en laisse. Ciel chargé de grands nuages

Signé:

Les figures sont d'Adrien van de a Velde.

T.- H. 0,46.- L. 0,55.

ZORG (Henri Rokes surnommé), né à Rotterdam en 1621, mort en 1682 - Elève de David Teniers. (École hollandaise. )

808. (t) Intérieur d'une salle basse.

Sur une table, supportée par des pieux de chêne, et dans un grand panier d'osier, l'on voit des choux frisés de différentes couleurs, des racines de carotte, des raves rondes, des oignons, etc. De semblables légumes se trouvent aussi entassés à terre sous la table, au milieu de casserolles de cuivre et de barillets. A gauche, entourée de trois chèvres et d'une vache, une servante nettoie un chaudron; tandis qu'à droite, une ménagère se montrant à la porte delacuisine, à laquelle on monte par un petit escalier de bois, jette de l'eau qui ruisselle sur le pavé.

B.- H. 0,52.— L. 0,63.

ÉCOLE FLAMANDE OU HOLLANDAISE

(xvnme SIÈCLE)

809. (V.) La dame aux bijoux.

Une jeune dame, la tête appuyée sur la main gauche, est assise près d'une table, sur laquelle sont placés plusieurs bijoux. Elle tient de la droite le couvercle d'un vase d'or. Un petit chien est auprès d'elle, tandis qu'un jeune chat dort plus bas sur un coussin.

B. f. ronde. — Diam. 0,23.

810. (t) Intérieur d'une taverne.

B.- H. 0,68.— L. 0,57.

811. (t) Paysage avec différents animaux.

T.- H. 0,41.- L. 0.59.

(xvmme SIÈCLE) 812. Le Bac.

Au centre du tableau, des bestiaux passent la rivière sur un bac; plus loin, un pont et une fabrique; de nombreux personnages animent ce paysage.

Donné par M. BONNBT-MEL, de Pézenas.

T.— H. 0,52.—L. 0,82.

813. Le Savetier.

Un homme à cheveux blancs, coiffé d'une toque, regarde le spectateur. Il est vêtu d'une vieille vesLe, sur laquelle est placé un tablier de cuir; dans ses deux mains, il tient une écuelle de terre.

Donné par M. BONNRT-MEL, de Pézenas, T.- H. 0,50.— L. 0,45.— Busle gr. nal.

ÉCOLES DIVERSES

AUMONT (Louis), né à Copenhague en 1805 .(École danoise.) 814. Portrait du marquis de Massilian, colonel d'EtatMajor.

Signé:

Donné par Mme veuve DE LAMONIE, en 1865.

T.- H. 1,66.- L. 0,86.- Fig. jusq. gen., gr. nat.

BODMER (Karl), né à Zurich [Suisse] vers 1805. (Ecole suisse.)

815. (G.) Intérieur de foret en hiver.

Signé:

Donné par I'ETAT, en t856.

T.- H. 1,00.— L. 0,80.

JENSEN, peintre de fleurs. (École danoise.) 816. (F. 37) Fleurs.

Petite chélidoine, liseron, viorne, rose trémière et verveme.

B.- H. 0,24.— LT 0,31.

817. (F. 37) Fleurs.

Grenade, morelle lancéolée, argémone à grandes fleurs.

Ces deux tableaux, faits à Montpellier, sontjsignôs :

B.- H. O,'H.- L. 0,31.

MATWEFF (Théodore), né en Russie, vivait à Rome vers 1800.

818. (F.25) Paysage.

Un torrent, vu de face, roule de ses eaux bouillonnantes un rocher couvert de broussailles.

T.- H. 0.55.— L. 0,70.

819. (F. 35) Vue des Cascatelles, à Tivoli.

T.- H. 0,20.— L. 0,39.

POTTER (A.), né à Genève (Suisse).- Élève de Daubigny.

820. Étang de Valcarès (Camargue).

Effet d'orage se déchaînant sur la Camargue et agitant les étangs. Un gardien à cheval chasse les taureaux devant lui.

Signé :

Tableau ayant figuré à l'Exposition de la Société artistique de l'Hérault et donné au Musée par l'AUTEUR, en 1881.

T.- H. 0,99.- L. 1,85.

RIVE (Pierre-Louis de la), né à Genève le 21 octobre 1 753, mort dans la même ville le 7 octobre 1 S55.

821. (F.25) Paysage.

Deux vaches et deux chèvres au pâturage; une femme porte un paquet de linge sur la tête.

Signé :

B.- H. 0.39.— L. 0.33.

ZIMMERMANN (Frédéric), né à Genève.- Élève de Calaine.

822. Lac des Quatre Cantons de Genève.

A droite, le lac qui baigne les montagnes immenses, sur la crête desquelles on aperçoit la neige. Au premier plan, à gauche, une route avec deux figures et quelques animaux.

Signé:

Donné en 1887 par Mme veuve CANNAC, née Pouzin.

T.— H. 0.96.— L. 1,35.

SCULPTURE

ÉCOLE FRANÇAISE

AIGON (Antonin), né à Montpellier en j 837, mort à Paris en 1885.

823. Chat sauvage et faisan.

Signé : j

Donné par l'AuTEUR.

Groupe bronze.— Gr. nat.

AIZELIN (Eugène), Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris.--- Élève de Ramey et de M. Dumont.

824. (G.) Une suppliante.

Une femme nue jusqu'à la ceinture, la tête inclin4e à droite, s'appuie sur un autel dont elle embrasse la statue de la main gauche, tandis qu'elle en approche une branche de laurier qu'elle Lient de la main droite.

Signé:

Statue, marbre.- Gr. nat.

ALBER-LEFEUVRE (Louis-Étienne-Marie), Chevalier de la Légion d' honneur, né à Paj'is.—Élève de MM. Falguières et Dumont.

825. L'adolescence.

Une jeune fille, appuyée contre un arbre, les mains levées près de la tête, regarde dans le vide.

Signé:

Slatue, marbre.— Gr. nat.

Donnée par LÉTAT, en 1886. Statue, marbre.- Gr. nat.

AUBE (Jean-Paul), né à Longwy (Meurthe-et-Moselle). Elève de Duret et Dantan.

Auteur du groupe la Sirène, qui décore la promenade du Peyrou.

826. (G.) Galathée.

Pygmalion, fameux sculpteur de l'lie de Chypre, devint, selon III foble auinureiu de la statue de Galathée qui était son propre ouvrage; il obtint de Vénus que cette statue s'animât, et l'épousa.

(Bouillel, Dictionn. univ. d'Hist. et de Géogr.) Complètement nue et debout, la statue commence à s'animer. Elle ouvre à demi les yeux et étend les bras en avant.

Signé :

Statue, marbre.— Gr. na4.

BARRIAS (Louis-Ernest), Prix de Rome, Membre de VInstitut, Officier de la Légion d'honneur, né à Paris.— Élève de MM. Cavelier, Jouffroy et L. Cogniet.

827. (G.) Paysan de la campagne de Rome.

Signé:

Donné par ¡'ÉTAT, en 1875.

Buste, marbre.- Gr. iiat.

BARYE (Antoine-Louis), Officier de la Léqion d'honneur, né à Paris en 1 796, mort dans la même ville en 1 875. - E lève de Bosio et de Gros.

828. Thésée terrassant le Minotaure.

Signé :

Statuette, bronze.- H. 0,45.

829. Le Centaure et le Lapithe.

Statuette, bronze.- H. 0,35.

830. Buffle monté par un gorille.

Statuette, bronze.- H. 0.24.

831. Jaguar dévorant un agneau.

Staluelle, bronze.- H. 0,07.

832. Jaguar terrassant un crocodile.

Statuette, bronze.- H. 0,08.

833. Cheval terrassé par un lion.

Rtntiifllle. bronze — H. 0,40.

834. Lionne d'Afrique.

Slatui'ilp, bronze.— H. 0,20.

835. Lionne d'Asie.

Statuette, bronze. — H. 0.20.

836. Lion terrassant un serpent.

Statuette, bronze. - H. 0,26.

837. Cheval turc.

Statuette, bronze. — H. 0,28.

838. Lion assis.

Statuette, bronze. —H. 0,35.

839. Lion en marche.

Statuette, bronze. - H. 0,22.

840. Éléphant d'Afrique.

Statuette, bronze. - H. 0,13.

841. Taureau attaqué par un tigre.

Statuette, bronze. -H. 0,21.

842. Taureau qui bondit.

Statuette, bronze. - Il. 0,21.

843. Tigre royal.

Statuette, bronze. — H. O,'!1.

Ces 17 bronzes ont été légués par M. Bruyas, en 1876. Un petit dépliant d'Asie qui faisait partie de ce legs et porté sur l'ancien Catalogue, a été volé en 1885.

BAUSSAN (Auguste-Sébastien), né à Avignon en 1 830. —

Élève de son père, Joseph Baussan, et de Charles Matet. —

(Professeur de sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts de Montpellier.)

844. Portrait de M. Charles-Émile Saint-Étienne, de Montpellier.

Signé :

M. Saint-Étionne a légué au Musée la somme de 50,000 fr.. dont les revenus doivent èlre affectés à l'achat de tableaux ou objets d'art.

Buste, marbre. - Gr. nat.

BEAUMONT (Mme Jeanne de), née à Paris. — Élève de Crauk.

845. Portrait du marquis de Castries, maréchal de France et Ministre de la Marine en 1780.

Donné par LAUTEUR, en 1878.

Buste, plâtre. -H. 1,04.

BOLOGNE (d'après Jean), né à Douai en 1 ô$4, mort à Florence en 1608. - Reçut les premières leçons de Jacques Beuch.

846. (F. 32) Mercure.

L'original est au Musée des Offices, à Florence.

Statuette, hronze. - H. 0,67.

BULIO (Jean), né a Montpellier.

847. Sébastien Bourdon, peintre, né à Montpellier.

Cette statue, en plaire, grandeur naturelle, fut envoyée de Pnris au Musée par M. Bulio, alors qu'il étail pensionnaire de la ville, en 1854

CLODION (Claude), né à Nancy vers 1745, mort en 1814.

848. Jeune Satyre couronné de pampres, portant un candélabre à deux branches.

M Ce candélabre et son pqndnul par l'ig.illi; (N° *460) ont appartenu à Mme du Barry et proviennenl du château de Lucienncs. L,'s soclus riaient originairement eu lapus-lnzznli ; ils avaient été remplacés avant la vente par les actuels en marbre blanc.

Léguée par M. Fages, eu 1877.

Statuette, IJ ronzc. - H. 0,24.

CORNEILLE (Barthélémy), né à farseille.

849. (F.25) Portrait de Vittorio Alfieri.

Signé :

Buste, marbre. - Gr. nat.

850. (F.25) Portrait de Xavier Fabre, fondateur du Musée Fabre.

Médaillon, marbre. — Diam. 0,23.

DEBAY (Jean-Baptiste-Joseph), né à Malines (Belgique) en 1779.

Auteur du Louis XIV, statue équestre, qui décore la promenade du Peyrou à Montpellier.

851. Argus endormi.

Il dort assis, la tête pendante, la jambe gauche en avant, abandonnant son bâton qu'il tenait de la main droite.

Statue, plâtre. - Gr. nat.

852. Mercure épie le moment où Argus s'est endormi pour lui trancher la tête.

Il est assis, la tête tournée à droite, la main gauche dirigée vers son épée placée à terre, la droite levée.

Ces deux plâtres, donnés par I'AUTEOR, sont les modèles des statues colossales exposées au Salon de 1827.

Statue, plâtre. — Gr. nat.

DELAPLANCHE (Eugène), Prix de Rome, Officier de In Légion d'honneur, né à Belleville-Paris. -Elève de Duret.

853. Message d'amour.

Une jeune fille nue, debout, Lient sa main près de son oreille et écoute en souriant ce qu'une colombe semble.lui dire.

Celle statue provient du Musée du Luxembourg. Elle a été envoyée au Musée de @ >lonlpellier on ocliange de la Vierge au lys, autre statue du même auteur qui, après avoir- fuit partie pendant dix ans du Musée Fubre, a été envoyée, sur la demande de M. le Ministre, a l'lixposilion universelle de 1889, à Paris, el déposée ensuite au Musée du Luxembourg

Signé:

Don de l'ÉTAT, en 1890.

Statue, marbre.—Gr. nat.

DUBOIS (Paul), Membre de l'Institut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à Nogent-sur-Seine (Aube). — Élève de Toussaint.

854. Portrait d'Alexandre Cabanel.

Signé :

Donué parla famille du peintre, en 1889.

Buste, marbre. -Gr. nat.

DUMONT (Augustin-Alexandre), Prix de Rome, Membre de l Institut, Officier de la Légion d' honneur, né à Paris en 1801. - Elève de Cortelier.

855. (t) Portrait de M. Jean-Pierre Collot, de Montpellier, ancien directeur de la Monnaie à Paris, bienfaiteur du Musée.

Signé:

Buste, marbre.—Gr. nat.

GAYRARD (Raymond), statuaire et graveur en médailles, né à Rodez (Aveyron) en 17 77, mort à Paris en 1858.

Auteur du monument élevé à M. Fabre dans le jardin du Musée.

856. Enfant jouant avec une levrette.

Il est nu, assis à terre, appuyé sur le bras gauche ; il tient de la main droite un tout jeune chien que caresse une levrette placée à côté de lui.

Signé:

Donné par l'AUTEUR, en 1855.

Groupe marbre.— Gr. nat.

r

GOIS (Pierre-Adrien), né à Paris en 1751, mort en 1823.

857. Jeanne d'Arc.

Modèle de la statue qui décorait anciennement la place du Martroy, à Orléans, et qui est actuellement placée à l'entrée de la ville, à l'extrémité sud du pont de la Loire; exposée à Paris en 1802.

Elle est représentée marchant, la jambe droite en avant, la tête tournée à gauche ; elle tient de la main droite son épée et de la gauche l'oriflamme qu'elle serre sur sa poitrine.

Achetée à Mm. FAGES, née Fontanel.

Statue, plàtre,- H. 2,10.

GROS (Pierre Le), né à Paris en 1666, mort à Rome en 17 19. - Hli:ve de son père.

858. La Religion terrassant l'Hérésie.

Esquisse du groupe de la chapelle Saint-Ignace, de l'église du Giésü, à Home Donnée par M. BONNET-MEL.

Terre cuite.— H. 0,75.

GUILLAUME (Claude - Jean - Baptiste - Eugène), Prix de Rome, Membre de l'Institut, Commandeur de la Légion d'honneur, né à Montbard (Côte-d'Or) en 1822.— Élève de Pradier.

859. (B.76) Portrait de M. A. Bruyas.

Signé :

Médaillon, bronze.— Diam. 0,18.

GUMERY (Charles-Alphonse), Prix de Rome, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1827, mort dans la même ville en 1870.- L'lève de Toussaint.

860. (G.) Faune jouant avec un chevreau.

Un faune debout, les jambes croisées, regarde en souriant un jeune chevreau qu'il élève dans ses deux mains au-dessus de sa tête.

Signé :

Donnée par l'ÉTAT, en 1863.

Statue, bronze.- Gr. nat.

HOUDON (Jean-Antoine), Prix de Rome, Membre de l'Institut, né à Versailles en 1741, mort en 1828.- Elève de Lemoine et de Pigalle.

861. L'Hiver, connu sous le nom de la Frileuse.

Debout, la tête et les épaules enveloppées dans une draperie, qu'elle retient avec ses bras croisés sur la poitrine, une jeune fille grelotte de froid. A ses pieds, une urne que l'eau glacée a fait rompre.

Signé:

Statue, marbre.— Gr. nat.

862. L'Été.

Une jeune fille debout, coiffée d'un mouchoir, tourne la tête à gauche. Elle est vêtue d'une simple tunique qui, tombant de l'épaule gauche, laisse voir le sein. Sous son bras droit elle porte une gerbe de blé et dans la main une faucille ; de la main gauche elle relève sa tunique et tient un petit arrosoir. A ses pieds, un tambour de basque et des fruits.

Ces deux statuer, exécutées, la première en 1783, la seconde en 1785, ont été données en 1828 par M. le baron CREUSÉ DE LEilSER, alors Préfet de l'Hérault.

Statue, marbre.— Gr. nat.

863. Voltaire.

Modèle de la statue de marbre qui décore le foyer du Théâtre Français.

Le grand écrivain est représenté assis, les mains sur les bras de son fauteuil; le corps, enveloppé d'une grande draperie, se penche légèrement en avant, la tête tournée à droite, le regard fixe, la bouche prête à parler.

A son arrivée à Montpellier, cette statue fut l'occasion, le 15 nivôse an XI (5 jauvier 1803). d'une brillante fète en l'honneur do Voltaire Cette fête eut lieu à la salle de l'Athénée, où Fontanel et Matet, tous deux zélés pour les arts, avaient formé un musée de tableaux et une bibliothèque de livres précieux. L'Athénée était situé dans la maison Mion, qui occupe aujourd'hui le N° 2 de la rue des Étuves. — Voir pour plus de détails le

rapport que Martin-Choisy fit, le 14 pluviôse an XI (3 février 1803), à la Société libre des Sciences et Belles-Lettres de Montpellier (in Bulletin de cette Société, tome i, p. 303).

Donnée par M". FAGES, en 1874.

Statue, terre cuite.— Gr. nat.

LEGENDRE-HÉRAL (Jules-François), Professeur de sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, Membre de la Légion d'honneur, né à Montpellier le 23 janvier 1796, mort près de Meaux en 1852. — Elève de Chinard et de Révoil.

864. Portrait de Puget, sculpteur.

Signé: (

Donné par I'ÉTAT. Buste, marbre.— Plus gr. que nat.

MENGUE (Jean-Marie), né à Bagnères-de-Luchon (HauteGaronne).

865. Icare.

Icare, fils de Dédato, s'enfuit avec son père du labyrinthe de l'lie de Crète, au moyen d'ailes attachées avec de la cire. Mais, s'étant approché irop près du Soleil, la cire te fondit et il tomba dans la mer Égée, près de l'lie qu'on a appelée depuis Icarie.

Icare est étendu sur le dos, la main droite près de la tête, la gauche sur la hanche.

Signé:

Donnée par l'ÉTAT, en 1889.

Statue, marbre.- Gr. nat.

PIGALLE (Jean-Baptiste), né à Paris en 1714, mort en 1 785.

866. Jeune enfant couronné de pampres et de raisins, tenant un candélabre à deux branches.

Le pendant esl de Clodion. Voir ce nom au NI 848 pour les détails sur la provenance de ces candélabres.

Léguée par M. FAGES, en 1877.

Statuette, bronze.— H. 0,24.

PRADIER (James), Prix de Rome, Membre de l'Institut, Officier de la Légion d'honneur, né à Genève en 1792, mort à Paris en 18 5 2. - É lèv e de Denon.

867. (G.) Nyssia.

Nyssia était la femme de Candole, roi de Lydie. Son mari eut l'imprudence de la faire voir dans le hain à Gigès, son favori, pour qu'il admirât sa beauté. La reine l'ayant appris, soit amour, soit vengeance, l'engagea à tuer son mari, et donna au meurtrier sa main et la couronne.

(Hérod., i, c. 7.) Elle est représentée debout, complètement nue, les deux mains au-dessus de la tête, relevant son abondante chevelure que soutient un trépied antique; son pied gauche est posé sur un coussin placé à terre.

Signé:

Donnée par l'ETAT, en 1848.

Statue, marbre.— Gr. nat.

868. Portrait de M. Jules Canonge, donateur au Musée Fabre d'une collection de dessins.

Légué par M. CANONGES, en 1865.

  • Buste, plâtre.— Gr. nat.

PRÉAULT (Auguste), né à Paris en 1809, mort dans la même ville en 1878. - Elève de David d'Angers.

869. Jacques-Cœur.

Modèle de la statue en marbre placée dans l'intérieur de l'Hôtel-de-Ville de Bourges (ancien hôtel de Jacijues-Cœur).

Célèbre commerçant, né à Bourges, acquit une fortune considérable et

fut argentier du roi Charles VII; il habila Montpellier, comme général des Finances du Languedoc; on 1450, il y fit bâtir la maison, rue Sainte-Foy, qui devint en 1632 celle des Trésoriers de France.

Jacques-Cœur est représenté debout, vêtu d'une robe à manches très larges, la main gauche est sur la hanche. Près de lui, divers attributs du commerce: une ancre, des ballots de marchandises et une carte, sur laquelle est placé un sac qu'il tient ouvert de la main droite et d'où s'échappent de nombreuses pièces de monnaie.

Statue, plâtre.- Plus gr. que nat.

TRAVAUX (Pierre), né à Corsaint (Côte-d'Or) en 1824.Elève de Jouffroy.

870. (G.) La Frileuse.

Une femme transie de froid tient de ses deux mains, serrées sur sa poitrine, une draperie qui l'enveloppe des pieds à la tête.

Signé :

Donnée par I'ÉTAT, en 1871.

Statue, marbre.- Gr. nat.

VIDAL (Louis Navatel dit), sculpteur aveugle, né à Nimes en 1831.— Elève de MM. Rouillard et Barye.

871. Un lion en marche.

Donné par l'AuTEUH, on 1871.

Bas-relief, plâtre.— H. 1,38.- L. 2m.

ÉCOLE ITALIENNE

AMMANATI (Bartolomeo), architecte-sculpteur, né à Florence en 1511, mort en 15 8 9. - Elève de Boccio Baudinelli et de Sansovino, de Venise.

872. (F.25) Neptune.

Modèle de la statue qui est au milieu de la fontaine de la place Signoria, à Florence.

Statuette, cire bronzée — H. 0,52.

BARTOLINI (Lorenzo), né à Florence en 1 776, mort dans la même ville en 1850.

873. (V.) Vénus couchée.

Reproduction du tableau du Titien, du Musée des Offices, à Florence.

Signé:,

Statue, marbre.— Petite nat.

BERNINI (d'après Giovani Lorenzo), dit le cavalier Bernin, peintre, statuaire et architecte, né à Naples en 1598, mort le 28 novembre 1680.

874. (V.) Apollon et Daphné (groupe de la villa Borghèse ).

Sur socle, bronze florentin et d'ancienne fonle très rare.- H. 0,85.

BUONAROTTI (d'après Michel-Angelo), né au château de Caprise, près Arezzo, en 1474, mort à Rome en 1564.

875. (F. 37) Bacchus.

Statuette, bronze.- H. 0,34 c. 4 mm.

CANOVA (Antonio), né à Possagno en 1757, mort à Venise en 1822.

876. (F.25) Une Muse.

Signé..

Buste, marbre.— Gr. nat.

877. Portrait de M. le baron Daru.

On lit derrière: Il baron Daru Nello Studio di Canova Antonio d'Esté, Rome, 1812.

CANOVA signé-.ANTONIO - D'ESTE ROMA 1812 Buste, marbre.— Gr. nat.

878. Portrait de Mme la baronne Daru.

On lit derrière : La baronnessa Daru Nello Studio, etc.

Buste, marbre.— Gr. nat.

Ces deux bustes ont été donnés par M. DARU et M. DES MOUSSEAUX DE GIVRÉ, en 1866.

MONTI (Gaetano), né à Ravenne.

879. Portrait de l'abbé Bary.

Signé:

Donné en 1854 par M. Sébastien REY, neveu de l'abbé Bary.

Buste, marbre.— Gr. nat

SANTARELLI (Jean-Antoine), né à Alanopello en 1759, mort en 1826. - (Était professeur à l'Académie de Florence)

880. CF. 25) Portrait de François-Xavier-Pascal Fabre, fondateur du Musée.

t;e buste, commencé par Antoine Santarelli, a été terminé par Emile Santarelli, son fils.

Busle. marbre. — Gr. nat.

SANTARELLI (Émile), fils du précédent, Antoine SANTARELLI, de Florence.

r*?" 881. (V.) Portrait d'Antoine-Louis-Joseph-Pascal Valedau, donateur de la galerie qui porte son nom.

Signé:

Buste, marbre. - Gr. nat.

0

882. Portrait de M. Gâche.

Signé : E. Santarelli F. 1838.

Légué par Mlle FOURCHÉ, en 1889.

Buste, marbre. — Gr. nat.

f

INCONNUS MARBRES

883. (G.) Vénus accroupie. (Copie d'après l'antique.) Statue, marbre. -Gr. nat

884. (t) Restes d'un petit sarcophage antique, orné d'un bas-relief représentant un cadavre étendu sur un bûcher.

Marbre, forme ovale. — H. 0,28.

885. (t) Jupiter, Neptune et Junon.

Bas-relief, marbre, forme ronde. - Diam. 0,35.

886. (t) L'ensevelissement d'un guerrier.

Bas-relief, marbre, forme ronde. - Diam. 0,35.

887. (t) Des Faunes entourent Silène ; une Nymphe est appuyée sur un lit.

Bas-relief, marbre. - H. 0,28. - L. 0,46.

888. Portrait de M. Collot.

Donné par M. COLLOT fils, en 1873.

Buste, marbre. -Gr. nat.

889. (V.) Une tête de Jupiter.

Buste, marbre antique. — H. 0,21 c. 5 mm.

890. (V.) Une femme sortant du bain.

Statuette, marbre blanc. — H. 0.56 c. 4 mm.

891. (V.) Figure drapée, avec piédestal de marbre.

Statuette, marbre. — H. 0,49.

892. (G.) Mercure.

Buste, marbre. - H. 0,65.

893. (G.) Vénus.

Buste, marbre. —H. 0,65.

894. (G.) Hercul e enfant.

Statue, marbre. -H. 1.10.

Ces trois dmiers marbres proviennent du Musée Campana, et ont été donnés par l'ÉTAT.

895. Tête d'enfant.

Buste, marbre antique. - H. 0,30.

896. Néron enfant.

Buste, marbre antique. -H. 0.35.

Ces deux marbres ont été donnés par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

BRONZES ÉCOLE FRANÇAISE (XVIme SIÈCLE)

897. (V.) Hercule terrassant Achéloüs.

Statuette, bronze. — H. 0.64.

898. (V.) Polyphème lance le rocher à Ulysse et à ses compagnons.

Statuette, bronze. — H. 0,65.

899. Vénus couchée.

Femme nue, couchée sur un lit. Elle tient une draperie de la main droite.

Léguée par M. FAGES, en 1877.

Statuette, bronzç. — H. 0,14. — L. 0,37.

900. (V.) Figure de guerrier.

Statuette, bronze. - H. 0,54.

901. (V.) Louis XV à cheval.

Statue, bronze.—H. 0,42.

902. (V.) Henri IV à cheval.

Statuette, bronze. - H. 0,37.

ÉCOLE ITALIENNE

(XVIme SIÈCLE) 903. (V.) Une Pallas tenant une lance d'une main et de l'autre une patère.

Statuette, sur fût de colonne marbre blanc.—H. 0,25 c. J& mm.

904. (F.) Mercure.

Statuette, sur piédestal de marbre. - H. 0,17.

905. (V.) Un cheval.

Statuette, sur socle de porpli vre. - H. 0,11.

(XVIIme SIÈCLE) 906. (V.) Un taureau.

Statuette, sur socle de porphyre.—H. 0,10.

907. (F.) Faune antique jouant des cymbales.

Statuette, bronze. - H. 0,30.

908. (V.) Jupiter tenant la foudre.

Statuette, bronze. - H. 0,54.

909. (V.) Hercule tuant le dragon des Hespérides.

Statuette, bronze.— H. 0,41.

910. (V). Hercule combattant le lion de Némée.

Statuette, bronze.— H. 0,17.

(xvmme SIÈCLE)

911. (F.) Un lion.

Statuette, sur socle de porphyre.— H. 0,15. - L. 0,30.

912. (F.) Un lion (pendant du précédent).

Statuette, sur socle de porphyre.— H. 0,15.- L. 0,30.

TERRE CUITE, ALBATRE, BISCUIT

913. (V.) Le Christ sur les genoux de sa Mère.

Petit groupe d'albâlre,- H. 0,46 c. 8 mm.

914. Neptune appuyé sur un dauphin.

Statuette, terre cuite.— H. 0,26.

915. Pie VII.

Ces deux terres cuites ont été données par M. BONNET-MEL, de Pézenas.

Buste, terre cuite.- H. 0,25.

916. Groupe de femmes jouant avec un cygne.

Donné par M. BONNET-MEL.

Biscuit.— H. 0,35.

917. Polyphème jouant de la flûte.

Léguéo par M. FAGES, en t877.

Statuette, terre cuite.— H. 0,35.

PLATRE

918. Portrait de M. le baron Creusé de Lesser, ancien Préfet de l'Hérault, et donateur des deux statues de Houdon (Nos 861 et 862).

Buste.— Gr. nat.

SUPPLÉMENT

FABRE (Xavier).

919. Portrait de M. Gâche.

Signé: F. X. Fabre, 1832.

Légué par Mlle FOURCHÉ, en 1889.

T.— H. 0,63.— L. 0,53.— Buste gr. nat.

BING (Valentin), né en 1812. - Elève de J.-A. Kruseman (École hollandaise).

920. Une femme de l'îlot de Schokland.

Elle est assise sur une grande chaise près d'une table, où sont déposés des objets de cuisine, tasse, théière, etc.

Signé :

T.- H. 0.41.— L. 0,34.

COUTURIER (Philippe-Léon), né à Chalon-sur-Saône.- Élève de Picot.

921. Scène de basse-cour.Sur un tas de fumier, des poules, des coqs, une pintade, - un faisan, un canard, etc.

Signé :

B.- H. 0,34.— L. 0.53.

GUILLEMINET (Claude), no à Paris le 6 janvier 1821.

922. Coq, poules et canards.

Près d'une pile, un coq, des poules et un canard becquettent sur des détritus jetés à terre.

Signé :

B.- H. 0,23.-L. 0,33.

KIERS (Pierre), né à Groeneveld, près de Meppel (Drenlhe Pays-Bas).- Elève de D. de Roop.

923. Une dame hollandaise lisant la Bible: effet de lampe.

Elle est vue de face et lit une grande Bible appuyée sur une table; au-dessus, une grande lampe avec son abat-jour.

Signé - ,

B.— H. 0,44.-L 0,35. — Fig. mi-corps.

LASSALLE (Louis-Simon), né à Paris en 1815.— Élève de MM. Paris et Ch. Muller.

924. Le jour des Rameaux; l'école des sœurs de Saint- Vincent-de Paul sortant de l'église SaintLaurent.

D'une porte d'église vue de face sortent des petites filles ; deux sont arrêtées et achètent des rameaux à une femme

assise à gauche. A droite, une sœur dirige la sortie des enl'anls.

Signé:

NJ T.- H. 0,58.— L. 0,71.

LAURE (Jules), né à Grenoble (Isère).- Élève de Hersent et Ingres.

925. Portrait de Mmc Galibert.

Elle est debout, de trois quarts, le coude gauche appuyé sur un meuble, la main près de sa joue.

Sifrné :

T.- H. 0,91.—L. 0,71.- Fig. mi-corps.

926. Portrait de M. Galibert.

Il est représenté de trois quarts, debout, les bras croisés appuyés sur le dossier d'un fauteuil et tient ses gants de la main gauche.

T.- H. 0.41.- L. 0,34.- Fig. mi-corps.

ROSIERSE (Johannes), ne à Dordreeht. (École des Pays-Bas.) 927. Les bulles de savon.

Une femme est occupée près d'une table de cuisine ; en face d'elle, une petite fille regarde les bulles de savon qu'elle vient de lancer dans les airs.

Signé :

B.- H. 0,36.- L. 0,29.

VAN DE BROECK (François), né à Berinqeîî, (Liinbourg).Elève de l'Académie d'Anvers. (Ecole belge.) 928. Jeune femme à sa toilette.

Intérieur de chambre à coucher; une femme, debout, se regarde dans une glace.

Signé :

B.- H. 0,32.- L. 0,27.

VERHOEVEN-BALL (Adrien-Joseph), né en i 824, mort en 1882.- Elève de Leys. (École flamande.)

929. Portrait de M. Adrien Willaert, né à Bruges, fondateur des Ecoles de musique à Venise.

Dans un riche salon, un vieillard à barbe blanche, vêtu de noir, joue du violoncelle. Derrière lui, une dame, vêtue d'une robe de satin blanc, est debout accoudée sur le dossier de sa chaise et écoute avec attention le musicien.

Signé :

B.- H. 0,54.- L. 0,45.

ZELGER (Joseph), né à Stanz.- Élève de M. Diday. (École suisse.)

930. Paysage pris dans les Alpes, canton d'Unterwalden.

Un torrent coule en cascade; à droite, de grands sapins,

dont l'un est complètement détruit et desséché. Fond de montagnes noyées dans d'épais nuages.

Signé:

T.- H. 1,17.- L. 1,63.

ZUBER-BULHER (Fritz), né à Locle (Suisse). — Élève de JfM. Gros-Claude et Picot. (Ecole suisse.)

931. Viens-tu manger?

Dans un intérieur de salon richement meublé, une petite filleLLe blonde, à genoux sur le Lapis, caresse un chien lévrier et lui offre des cerises.

Signé:

T.- H. 0,55.- L. 0,45.

Ces douze durniers tableaux ont été légués au Musée Fabre par M. GALIBERT, en 1889.

APPENDICE

PRINCIPALES ŒUVRES D'ART

EXISTANT

DANS LA VILLE DE MONTPELLIER

EN DEHORS DU MUSÉE

PROMENADE DU PEYROU

Louis XIV; statue équestre en bronze, par Debay (J.-B.).

Érigée sur l'emplacement de l'ancienne statue exécutée par Simon HurIrelle et Pierre Mazeline, el délruile en 93.

L'AMOUR DOMPTANT LA FORCE; groupes en pierre, par Injalbert (Antonin), de Béziers.

JEUNESSE ET CHIMÈRE; groupe en bronze, par Aubé (Jean-Paul).

LA SIRÈNE; groupe en bronze, par Granet (Pierre).

Ces deux groupes, médailles l'un et l'autre au Salou de 1874, ont été donnés par l'ET.>\T en 1877.

LE PARADIS PERDU; groupe en marbre, par Dieudonné, né à Arles.

Donné par l'ÉTAT, en 1879.

HÉCATE ET CERBÈRE ; statue en marbre, par Marcello (duchesse Golonna).

Donné par J'ÉTAT, en 1889.

PLACE DE LA COMÉDIE

FONTAINE DES TROIS-GRACES ; groupe en marbre, par Etienne d'Antoine, né à Carpentras en 1737.

GRAND THÉÂTRE MUNICIPAL

Façade.

STATUES DE L'HORLOGE, par Injalbert (Antonin).

Sixfigures, haut-reliefs,d¡(iis\lesécoinç.ons, par Baussan (Auguste)

Grand escalier.

L'AuRORE, le JOUR et la NUIT; coupoles, peintes par Ernest Michel, de Montpellier.

Foyer.

LA VOIE LACTÉE; plafond, peint par Ernest Michel.

Salle de spectacle.

Plafond, peint à la détrempe, par Arnaud-Durbec.

ÉCOLE DES BEAUX-ARTS.— MUSÉE

Façade.

Groupes, par Baussan (Auguste).

Façade latérale.

SÉBASTIEN BOURDON; statue, par Barthélemy (Raymond), de Toulouse.

JOSÈPH VIEN; statue, par Amy (Jean), de Tarascon.

RAOUX; statue, par Guglielmo (Lange), de Toulon.

Escalier de la Bibliothèque du Musée.

L'ÉTUDE ET L'IGNORANCE ; plafond, par Ernest Michel.

PLACE DE LA CANOURGUE

FONTAINE DES LICORNES OU CHEVAUX MARINS ; par Étienne d'Antoine, élevée en l'honneur du marquis de Castries, qui commandait la bataille de Clostercamp, représentée dans le bas-relief.

Cette fontaine élait primitivent adossée au mur d'une maison de IR place des Elals-de-Langlledoc, dans l'encoignure da la maison poriant le N* 3, place puur laquelle elle avait été faite et proportionnée.

PLACE DE LA PRÉFECTURE FONTAINE REPRÉSENTANT LA VILLE DE MONTPELLIER DISTRIBUANT L'EAU A SES HABITANTS ; groupe en marbre, exécuté en 1775, par Jean-Louis Joiirnet, duVigan.

HOTEL DE LA PRÉFECTURE

Vestibule.

L'HÉRAULT; statue en marbre, par Injalbert (Antonin)

LA SOURCE DU LEZ ET L'ORB ; haut-reliefs en marbre, par Injalbert (Antonin).

Escaliers.

LES VILLES DE LODÈVE, GLERMONT ET BÉZIERS; vues, peintes par Baudouin (Eugène).

Intérieur.

LES VILLES DE MONTPELLIER, CETTE ET AGDE; vues, peintes par Baudouin (Eugène).

PLACE DE LA SAUNERIE

ÉDOUARD ADAM, chimiste, né à Rouen, inventeur d'un procédé pour la distillation du vin ; statue en bronze, par Vidal Aubray.

Érigée en 1860 sur l'emplacement Je la porte d'entrée du square de l'Esplanade, cette statue fut transportée, lors de la construction de ce square en 1877, sur la place qu'elle occupe actuellement.

PALAIS DE JUSTICE

LE CARDINAL FLEURY; statue en marbre, par Debay (Jean), 1862.

CAMBACÉRÈS ; statue en marbre, copie d'après la statue de Versailles.

1re Chambre de la Cour d'appel.

LA PROVINCE DE LANGUEDOC SE METTANT SOUS LA PROTECTION DE LA JUSTICE; plafond, peint par Vien en 1771.

2mu Chambre de la Cour d'appel.

LOUIS X.IV S'APPUYANT SUR LA JUSTICE ET LA RELIGION ; plafond, peint par Jean de Troy en 1688.

Salle des Audiences solennelles et Cour d'Assises.

LE RÈGNE DE LA JUSTICE ;—LA COUR DES AIDES, COMPTES ET FINANCES DE MONTPELLIER, RÉUNIES EN UNE SEULE COUR PAR RICHELIEU EN 1629; — LA RELIGION; — LA FORCE — LA VÉRITÉ ;—LA JURISPRUDENCE ; — LA PERSÉVÉRANCE;— L'ELOQUENCE ;—LA SAGESSE;— LA Loi ; peintures décoratives, par Ernest Michel.

ÉCOLE DE MÉDECINE

DE LA PEYRONIE (François) ; statue en bronze, par A. Gumery.

BARTHEZ (Paul) ; statue en bronze, par A. Lami.

GALERIE ATGER, importante collection de trois cents dessins de maîtres, léguée à l'Ecole de Médecine par M. Atger, en 1882, et qu'on peut voir à la Bibliothèque, les mardis et vendredis, de 1 heure à 3 heures (1).

BASILIQUE SAINT-PIERRE

Façade latérale.

Tympan et meneau central de la porte, sculptures, par Baussan (Auguste).

Intérieur.

LA CHUTE DE SIMON LE MAGICIEN; important tableau, par Sébastien Bourdon.

JÉSUS-CHRIST REMETTANT LES CLEFS A SAINT PIERRE ; tableau commencé par Jean de Troy, et achevé par Ranc.

SAINT PIERRE GUÉRISSANT UN PARALYTIQUE DEVANT LA PORTE Du TEMPLE; tableau, par Jean de Troy.

LA VIERGE; statue en marbre, par Santarelli, de Florence, et donnée à la Cathédrale par Fabre.

(t) On peut regretter que celle intéressante collection ne se trouve pas au Musée de la Ville, où le public pourrait la voir plus rummodémeut.

ÉGLISE DE NOTRE-DAME DES TABLES

LE CHRIST EN CROIX AVEC LA VIERGE, SAINT JEAN, SAINT IGNACE ET SAINT FRANÇOIS-XAVIER ; tableau, par Guido Bon'o dit le prêtre de Savona (1).

L'ASSOMPTION DE LA VIERGE; tableau, par Jean Périn.

LA VIERGE ASSISE TENANT L'ENFANT JÉSUS; statue en marbre, par André Fanzoni.

ÉGLISE DE SAINT-DENIS

DESCENTE DE CROIX; tableau de petite dimension, par Jouvenet.

LES DISCIPLES D'EMMAUS ; - LA RÉSURRECTION DE LAZARE; — LE BAPTÊME DU CHRIST; - LA TRANSFIGURATION; tableaux, par Lagrénée.

LE CHRIST CONSOLATEUR ; - SAINTE THÉRÈSE ; tableaux, par Auguste Glaize.

EGLISE DE SAINT-ROCH

SAINT ROCH DISTRIBUANT SES BIENS AUX PAUVRES; SAINT ROCH PRIANT POUR LES PESTIFÉRÉS ; — LA MORT DE SAINT ROCH; tableaux, par Auguste Glaize.

(1) Cet excellent tableau a fait partie du Musée de la Ville. Il a été faussement attribué depuis à Guido Gagnacci, ensuite àGuitlu Reni,

JÉSUS AU JARDIN DES OLIVIERS; tableau, de la jeunesse d'Alex. Cabanel.

L'ENTERREMENT D'UN TRAPPISTE; tableau, de la jeunesse d'Ernest Michel.

ÉGLISE DE SAINT-MATTHIEU

SAINT VINCENT FERRIER ; tableau, du Guerchin (?).

SAINT JEAN DE LA CROIX; tableau, du Dominiquin (?).

CHAPELLE DE LA MISÉRICORDE

SAINT VINCENT DE PAUL FAISANT DISTRIBUER LA SOUPE AUX PAUVRES; tableau, par Eugène Deveria.

SAINT VINCENT DE PAUL PRÊCHANT DEVANT LES DAMES DE LA COUR; tableau, par Auguste Glaize.

J'-\

LA SAINTE FAMILLE ; tableau, par Stella (?).

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES ARTISTES

CITÉS DANS LE PRÉSENT VOLUME

Pages ABATE (Niccolo dell') 119 ArGON (Antonin). 215 AIZELIN (Eugène) 215 ALBANE (Francisco Albani). 119 ALBER-LEFEUVRE (Louis-Etienne-Marie). 215 ALLEMAND (Hector) 3 ALLORI dit le Bronzins (Alessandro) 120 ALLORI (Cristofano) 120 AMY (Jean). 247 AMMANATI (Bartolomeo). 228 ANDREA DEL SARTO (Andréa Vannuchi, dit). 121 ANTOINE (Etienne .1') 246-247 ARNAUD-DURBEC 247 ASSELYN (Jean) 161 ATGER [galerie) 250 AUBÉ (Jean-Paul). 216-245 AUMONT (Louis). 210 AZEGLIO (marchese Massimo d1) 121

BALFOURIER (Adolgshe-Paul-Euiile) 3 BARBIERI, voyez GUERCHIN. 121

BAROCCHI (Freierico) 121 BARRIAS (Louis-Ernest). 216 BARTHÉLÉMY (Raymond) 247 BARTOLINI (Lorenzo). 228 BARYE (Antoine-Louis). 217 BASSANO (Jacopo da Ponte, dit le) 122 BAUDOUIN (Eugène). 4-248 BAUSSAN (Auguste-Sébastien). 218-246-247-250 BEAUBRUN, BAUBRUN ou BOBRUN (Henri-,. 4 BEAUMONT (MME Jeanne de). 219 BELLEL (Jean -Joseph) 5 BELLENCER (Georges) 4 BÉNOUVILLE (Léon). 5 BÉROUD (Louis). 5 BERCKIIEYDEN (Gérard). 161 BERGHEM (Nicolas ou Klaas, dit). 162 BERNINI (d'après Giovani Lorenzo, dit le cavalier Bernin) 122-228 BERRÉ (d'Anvers). 162 BERRETTINI, voyez PIETRE DE CORTONE 122 BERTIN (Edouard-François). 6 BING (Valentin) 237 BLŒMALRT (Abraham). 163 BLŒMEN, dit Orrizzonte (Jean-François van). 163 BLŒMEN, dit Standaert (Pierre van). 164 BODMER (Karl, 210 BOGUET (Didier). 6 BOLLY. 7 BOLOGNE (d'après Jean) 219 BOLOGNESE (Giovan Francesco G rimai di, dit) 123 BONINGTON (Richard Parkes) 117 BONVIN (François-Saint). 7 BORELY (Jean-Baptiste). 8 BOTH (Jean). 165 BOTICELLI (Sandro Filipepi, dit) 123 BOUCIIER (d'après) 8 BOUDEWYNS (Antoine-François) 165

BOUHOT (Etienne) 8 BOULANGER (Louis). 8 BOURDON (Sébastien) 9-250 BRASCASSAT (Jacques-Raymond) 10 BRAWER (Adrien). 166 BREEMBERG (Bartholomeus) 166 BRUUGHEL, dit de Velours (Jean). 167 BREUGHEL, dit le Vieux (Pierre). 167 BRIL (Paul). 167 BRONZINO, voyez ALLORI 120 BRUN (Charles le), voir LEBRUN (Charles). 11 BRUN (Mme Vigée le), voir LEBRUN (Mme Vigée) 11 BULIO (Jean). 219 BUONAROTTI (Michel-Angelo). 123-229 BUTTURA (Eugène-Ferdinand) 11

CABANEL (Alexandre). 11-252 CABANEL (Pierre). 15 CALABRKSSE (Mattia Preti, dit il Cavalier). 124 CALIARI (Paolo), voyez Paul VÉRONÈSE 124 CAMP AN A (Pierre). 168 CAMPO-VECCHIO 124 CANALETTO (Antonio Canalc, dit) 125 CANLASSI (Guido, surnommé Cagnacci). 125 CANOVA (Antonio). 229 CARAVAGE (Michel-Angiolo Amerighi ou Morighi, dit le).. 125 CARDI (Ludovico), voyez CIGOLI 125 CARRACHE (Annibale Carraci) 126 CARRACHE (Agostino Carraci) 127 CARRACHE (Ludovico Carraci, 127 CASTIGLIONE (Giovan Benedetto) 128 CASTELLAN (Antoine-Laurent). 15 CATENA (Vincenzo) 128 CESARE DA CESTO. 128 CHAMPAIGNE (Philippe de). 168 CIIAMPMARTIN (Charles-Emile) 16 CHARDIN (Jean-Baptiste-Siméon) 16

CIIASSELAT (Pierre). 17 CHAUVIN (Pierre-Athanase). 17 CHAZAL (Camille) 17 CHENAVARD (Paul-Joseph). 17 CHINTREUIL (Antoine). 18 CIGOLI (Ludovico Cardi daï 129 CLODION (Claude) 219 COCK (Xavier de) 168 COGNIET (Léon). 18 COIGNARD (Louis). 19 CORNEILLE (Barthélémy) 220 COROT (Jean-Baptiste-Camille). 19 CORRÈGE (attribué à ou de l'École d'Antonio Allegri, dit le) 129-130 COT (Pierre-Auguste). 20 COURBET (Gustave). 20 COURT (Joseph-Désiré). 23 COURTOIS, dit le Bourguignon (Jacques). 24 COUSTOU (Jean) 24 COUTURE (Thomas)., 25 COUTURIER (Léon) 25-237 COYPEL (Antoine). 25 COYPEL (Noël). 26 CREDI (Lorenzo di) 130 CUYP (Albert). 169 DAGNAN (Isidore). 27 DANDRÉ-BARDON (Michel-François). 27 DANIEL DE VOLTERRE (Daniele Ricciarelli da Volterra). 130 DANVIN (Marie-Victor-Félix) 27 DAUPHIN 27 DAVID (Jacques-Louis). 28 DEBAY (Jean). 220-245-249 DEBRET (Jean-Baptiste). 29 DELACROIX (Ferdinand-Victor-Eugène). 30 DELAPLANCIIE (Eugène). 220 DELON (Jacques-Frédéric). 33

DELORME (François). 34 DEM\RNE (Jean-Louis). 169 DEMOULIN (Jérôme-René). 34 DENIS (Simon-Joseph-Alexandre-Clément) 170 DESHAYES (Jean-Baptiste) 35 DESMAIIAIS (Frédéric). 35 DEVERIA (Eugène-François-Marie-Joseph). 36-252 DIAZ DE LA PÉNA (Narcisse-Virgile) 36 DIDIER (Jules). 37 DIEUDONNÉ (Marius-Guillaume). 246 DIETRICII ou DIETRICY (Christian-Guillaume-Ernest). 170 DOLCI (Carlo ou Carlino). 130 DOMINIQUIN (Domenico Zampieri, dit le). 131-252 DORÉ (Paul-Gustave) 38 Dov (Gérard). 171 DUBOIS (Paul). 221 DUCQ (Jean le). 172 DUGHET, voyez GASPRE-POUSSIN 132 Du JARDIN (Karel ou Carie) 172 DULIN (Pierre). 38 DUMONT (Augustin-Alexandre). 221 DUTILLEUX (Constant). 38 DYCK (Antoine van) 173 EURMANN (François). 39 ELSHEIMKR (Adam). 173 ESPAGNOLET (Josef ou Jusepe de Riboi-a, dit l') 157 ETIENNE D'ANTOINE 246

FANZONI (André). 251 FABRE (François-Xavier-Pascal). 39-237 FELON (Joseph). 45 FETI (Domenico) 132 FICIIEL (Eugène-Benjamin) 45 FLANDRIN (Paul) 46 FONTENAY (Daligé-Alexis de). 46 FORBIN (comte de). 46

FOSSE (Charles de la) 47 FRA BARTHOLOMMEO DELLA PORTA. 133 FRAGONARD (Alexandre) 47 FRANÇAIS (François-Louis). 47 FRANCESCHINI, dit il Volterrano (Baldassare). 133 FRANCISQUE, voyez MILE 173 FROMENTIN (Eugène). 47

GAETANO (Scipion) 133 GAGNERAUX (Bénigne). 48 GALARD (Gustave, comte de) 48 GAMELIN (Jacques) 49 GAROFALO (Benvenuto Tisio da). 133 GASPRE (Gasparo-Dughet) 134 GAUFFIER (Louis). 49 GAYRARD (Raymond). 222 GÉNOELS (Abraham). 173 GÉRARD (Pascal-Simon-François, baron) 50 GÉRICAULT (Jean-Louis-André-Théodore). 51 GÉROME (Jean-Léon). 52 GHIRLANDAJO (Ridolfo Corradi del) 136 GIORDANO (Luca). 136 GIOTTO 137 GIOVANNI DA PONTE. 137 GIRAUD (Victor). r~ 52 GIRODET-TRIOSON (Anne-Louis). 53 GLAIZE (Àuguste-Barthélemy) 54-251 Gois (Pierre-Adrien). 222 GRANET (François-Marius) 56 GRANET (Pierre) 245 GRENIER DE SAINT-MARTIN (Francisque-Martin Grenier, dit François) 56 GREUZE (Jean-Baptiste). 56 GRIMALDI, voyez BOLOGNÈSE - 137 GRIMOU (Jean) 174 GROS (Antoine-Jean, baron). 58 GROS (Pierre Le) 223

GUERCHIN (Giovan Francesco Barbieri, dit le). 137-252 GUGLIELMO (Lange). 247 GTJIUO-BONO 251 GUIDO-RENI (dit le Guide) 138 GUIGNET (Adrien) 59 GUILLAUME (Claude-Jean-Baptiste-Eugène i 223 GUILLEMINET (Claude). 238 GUMERY (Charles-Alphonse). 223-249 HACKEKT (Philippe) 174 HAUDEBOURT (Antoinette-Cécile-Hortense Lescot, épouse). 59 HEIM (François-Joseph) 60 HÉEM (Jean-Davidz de). 175 HEJIMELINCK (Ecole de) 175 HENNER (Jean-Jacques). 60 HÉHEAU (Jul s) 60 HERVIER (A.) 61 HEUS (Jacques de) 176 HEYDEN (Jean van der) 176 HILLEMACHER (Eugène-Ernest). 61 HINTZ (Jules). 177 HONDEKŒTER (Melchior). 177 HONDIUS (Abraham) 177 HOUDON (J^an-Antoine ) 224 HUET (Paul) 62 HUGO (Abel, née Julie Duirval). 63 HuYSMANs (Cornille, surnommé Huysmans de Malines). 178 HUYSUM (Jean van). 178

INlilŒS (Jean-Auguste-Doniinique 63 INJALIÎKRT (Antoniri) 245-246-248 ISABEY (Louis-Gabricl-Eugène: 64

JAQUOTOT (Marie-Victoire). 6I JENSEN 210 JOANÈS, dit Juan de Joanès ^Vincent) 157 JOLLIVET (Pierre-.lules) (Î5

JOSEPPIN ou il cavaliere d'Arpino (Giuseppe Cesari, dit le). 139 JOUBERT (Léon) 65 JOURNET (Jean-Louis). 248 JOUVENET (Jean). 66-251 JULES ROMAIN (Giulio Pippi, dit) 139 JULLIARD. 66

KABEL (Adrien van der) 179 KALF (Guillaume) 179 KIERS (Pierre). 238 KLAUBERT (Joanus). 180 KNAUS (Louis). 180

LAGRENÉE l'ainé(Jean-Louis-François,ditl'Albane français).. 66 LaGRENÉE le jeune (Jean-Jacques). 66 LAHYRE (Laurent de) 67 LAMBINET (Emile). 67 LAMI (Alphonse). 250 LARGILLIÈRE (Nicolas). 68 LASSALLE (Louis-Simon). 238 LATOUR. 68 LAURE (Jules). 239 LAURENS (Joscph-Augustin-Jules). 68 LAURI (Philippe). 140 LAZERGES (Jean-Raymond-Hippolyte^ 71 LE BRUN (Charles) 71 LE BRUN (Elisabeth-Louise-Yigéo) , 72 LEFEBVRE (Charles-Victor-Eugène). 72 LEGENDRE-HÉRAL (Jules-François) 225 LE GRAND (MUe Jenny) 73 LE MOINE (François). 73 LE SUEUR (Eustache) 73 LETIIIÈRE (Guillaume-Guillon) 73 LÉvy (Emile). 74 LINT (Pierre van) 180 LOCATELLI (Andréa) 140

LOIR (Nicolas)., 74 LONGUET 74 LORIN 75 LOUBON (Emile) 75 LUTI (Benedetb). 140

MAAC 181 MAAS. 181 MAITCELLIS OU MARSOEUS (Otho). 181 MARCELLO (duchesse Colonna). 246 MANGLARD (Adrien). 75 MARIEIGE. 75 MARILHAT (Prosper) 76 MARTIN, dit des Gobelins (Jean-Baptiste). 76 MATET(Charles-Paulin-François). 76 MATWEFF (Théodore). 211 MAZZUOLI (Francesco), voyez PARMESAN (lei 141 MENGS (Antoine-Raphaël). 181 MENGUE (Jean-Marie). 225 MÉRIMÉE (Louis-Léonor). 78 METSU (Gabriel) 182 MEULEN (Antoine-François van der). 182 MEYNIER Charles) 78 MICHALLON (Achille-Etna) 78 MICHEL (Ernest-Barthélemy) 79-246-247-249-252 MIEL OU MÉEL (Jean). 183 MIÉRIS le Vieux (François) 183 MIGNARD D'AVIGNON (Nicolas Mignard, dit.) 80 MIGNARD (Pierre), surnommé le Romain. 80 MILÉ OU MILET, dit Francisque (François) 184 MILLET (Jean-François). 80 MIREVELT (Michel-Janson). 184 MOLA (Pier-Francisco) 141 MOLENAER (Cornille) 185 l\!oNOYER, dit Bptite (.Jean-Haptite). 81 MONTAGNA (KiuOlu). 141 MONTI (Gaetano) 230

MONVOISIN (Raymond) 81 MORONI (Gian-Battista). 142 MOUCHERON (Isaac) 185 MOULINIER (Jacques). 82 MOUTTE (Alphonse). 82 MURILLO 158

NATOIRE (Charles). 82 NEEFS (Peeter). 186 NÉER (Eglon vander) 186 NÉER (Arnould van der) 187 NODE (Charles) 83

ORRIZZONTE, voyez BLŒMEN (Jean-François van) 187 OSTADE (Actrien van). 187 OTTINO (Pascale). 142 OUDRY (Jean-Baptiste). 83

PALIZZI (Joseph). 142 PALME le jeune (Jacopo Palma) 143 PANNiNi (Giampo o) 143 PARMESAN (Francesco Mazzuoli ou Mazzuola. dit le*. 143 PATEL le père (Pierre) 83 PAUL YERONÈSE (Paolo Caliari, dit). 144 PERIN (Jean) .j.-. 251 PÉRUGIN (Pietro Vannucci, dit le) 144 PEYSON (Pierre-Frédéric). 84 PIERRE (Jean-Baptiste-Marie). 85 PIETRE DE CORTONE (Pietro Borretini, dit) 145 PIGALLE (Jean-Baptiste). 225 PILLEMENT (Jean). 85 PINAKER (Adam) 189 PIPPI (Giulio), voyez Jules ROMAIN 145 PŒLEMBURG (Corneille). 188 POITREAU (Etienne) 86 POL (Chrétian van) 188

PORBUS le tils (François) 188 POTTER (Paul) 188 POTTER (A.). 211 POUSSIN (Nicolas) 87 PRADIER (James). 226 PRÉAULT (Auguste). 226 PRETI 'Mattia), voyez CALABRESSE 145 PRUD'HON (Pierre-Paul). 90 PRIMATICE (Ecole de le) 145

RANC (Jean). 90-250 RAoux(Jean). 91 RAPHAËL (Raffaello Sanzio). 145 REGNAULT (Jean-Baptiste) 91 REINHART. 189 REMBRANDT (Ecole de) 190 REMILLIEUX (Pierre-Etienne). 91 RÉMOND (Jean-Charles) 92 RENI, voyez GUIDO RENI. 147 kESCHI (Pandolfo) 147 REYNOLDS (sir Josué) 117 RIBERA, voyez I'ESPAGNOLET 158 RICARD (Louis-Gustave) 92 RICHARD (Théodore). 93 RICCIARELLI, voyez Daniel DE VOLTERRE 147 RICKAERT (David). 192 RIGAUD (Hyacinthe). 93 RIVE (Pierre-Louis de la) 211 RIZI ou RICCI (Dom Francisco). 158 ROBERT (Hubert). 93 ROBERT-FLEURY (Joseph-Nicolas). 94 ROGHMAN (Roeland). 190 RONOT (Charles). 94 ROSIERSE (Johannes} 239 ROSSELLI (Matteo). 147 ROUSSEAU (Théodore). 95 RUBENS (Pierre-Paul). 190

RUYSDAEL (Jacques). 1!1l

SAINTIN (Henri) 95 SALIMBENI, dit il Bevilacqua (Ventura). 148 SALVATOR-ROSA H8 SALVI, voyez SASSOFERRATO 14D SANTARELLI (Emile) 230-250 SANTARELLI (Jean-Antoine). 230 SANTI, dit Tito Titi 149 SARABIA (Joseph de) 158 SASSOFERRATO (Giovan Battista Salvi da) W.) SAUVAGE. DO SCHEFFER (Ary) DO SCHEFFER (Henry). DO SCHIDONE ou SCHEDONE (Bartolommeo). 150 SCHOWAERT (Mathieu) 192 SCHUPPEN (Pierre van). 1D2 SÉBASTIEN DEL PIOMBO (Fra Bastiano Luciano, dit). 150 SEGHERS (Gérard). 1D3 SODOMA (Giovan Antonio Razzi de Vercelli, dit le). 151 STEEN (Jean) 11)3 STEENWICK le jeune (Henri van) IDi STELLA (Jacques; 97-252 STENGELIN (Alphone). 97 STORK (Abraham) 194 SUBLEYRAS (Pierre). 98 SUE (Eugène) 98 SWANEVELT, dit Herman d'Italie (Herman). 19t SWEBACII le père, dit Fontaine. 98 SYLVESTRE (Louis). 98

TANNEUR (Philippe) 99 TASSAERT (Nicolas-Franvois-Octave) 99 TAUNAY (Nicolas-Antoine) lU3 TEMPEL (Abraham van den) 195 TENIERS le jeune (Davidi 195

TERBURG (Gérard). 199 TESTA (Pietro). 151 THE AULON (Etienne) 103 TINTORET (Jacopo Robusti, dit le). 151 TISSIÉ-SARRUS 104 TITIEN (Tiziano Vecellil 152 TOURNEMINE (Charles-Emile de). 104 TRAVAUX (Pierre). 227 TRÉMOLLIÈRE (Pierre-Charles). 104 TRINQUIER (Antoine-Guillaume). 105 TROY (Jean de). 249-250 TKOY (François de) 105 TROYON (Constant). 106 VALENTIN (Moïse). 106 VAN ARTOIS (Jacques) 200 VAN COYEN (Jan) 200 VAN DE BRŒCK (François). 240 VAN DER BURCH (Jacques-André-Edouard). 107 VAN DER ELST (Thomas). 200 VAN DYCK (Antoine) 201 VAN FALENS (Carl). 201 VANLOO (Charles-André, dit Carie) 107 VANLOO (Jean-Baptiste). 108 VANNI (François). 152 VANNUCHI, voyez ANDREA DEL SARTO. 152 VANNOCCI, voyez PÉRUGIN (le; 152 VAN SPAENDONCK (Gérard) 201 VEERENDAL (Nicolas). 202 VELASQUEZ. 159 VELDE (Adrien van den) 202 VELDE le jeune (Guillaume). 202 VENUSTI (Marcello) 152 VERHOEVEN-BALL (Adrien-Joseph). 240 VERDIER (Marcel). 108 VERNET (Claude-Joseph) 109 VERNET (Horace). 110

VERONÈSE, voyez Paul VERONÈSE. 144 VIDAL (Louis Natavel, dit) 227 VIDAL-AUBRAY 248 VIEN (Joseph-Marie). 110 VIEN le jeune (Joseph-Marie) 111-249 VINCENT (François-André). 111 VOOGD (HenriJ 203 VOUET (Simon) 112

WATELET (Louis-Etienne) 113 WÉENIX ou WAÉNINX le fils 'Jean) 203 WERFF (Adrien van den) 204 WERSTAPPEN 204 WILLAARTS (Adam) 205 WOUWERMANS (Philippe) 205 WOUWERMANS Pierre) 207 WYCK (Thomas). 207 WYNANTS (Jean) 208

ZAMPIERI (Domenico), voyez DOMINIQUIN 153 ZELGER (Joseph) 240 ZIEM (Félix). 113 ZIMMERMANN (Frédéric) 212 ZORG (Henri Rokes, surnommé). 208 ZUBER-BCJLHER (Fritz I 241 ZUCCHERI (Federico) ! 153 ZURBARAN (François) 1f)





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