On the Passage of a Few Persons Through a Rather Brief Unity of Time  

From The Art and Popular Culture Encyclopedia

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Passages featuring Anna Karina:

« Ce qui était immédiatement vécu reparaît figé dans la distance, inscrit dans les goûts et les illusions d’une époque, emporté avec elle » ("What was directly lived reappears frozen in the distance, engraved in the tastes and illustions of an era and carried off with it.") --13:53

« Il n'y a plus de devoir-être : l'être est à ce point consommé qu'il a perdu l'existence. Les détails sont déjà perdus dans la poussière du temps. Laquelle avait peur de la vie, avait peur de la nuit, avait peur d'être prise » ("There is no more should-be; being has been consumed to the point of ceasing to exist. The details are already lost in the dust of time. "Who was afraid of life, afraid of the night, afraid of being taken, afraid of being kept?") --14:41

« En dernière analyse, ce n'est ni le talent ni l'absence de talent, ni même l'industrie cinématographique ou la publicité, c'est le besoin qu'on a d'elle qui crée la star. » ("In the final analysis, stars are not created by their talent or lack of talent, or even by the film industry or advertising. They are created by the need we have for them.") --17:30

« Les images des entr'actes conviennent mieux que toutes les autres pour évoquer un entr'acte de la vie. » ("The advertisements during intermissions are the truest reflection of an intermission from life.") --18:09

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On the Passage of a Few Persons Through a Rather Brief Unity of Time (French: Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps) is a 1959 French film by Guy Debord, the title of which suggests its own subject matter. The film’s narrated content concerns itself with the evolution of a generally passive group of unnamed people into a fully aware, anarchistic assemblage, and might be perceived as a biography of the situationists themselves. Among the rants which construct the film (regarding art, ignorance, consumerism, militarism) is a desperate call for psychogeographic action:

When freedom is practiced in a closed circle, it fades into a dream, becomes a mere image of itself. The ambiance of play is by nature unstable. At any moment, “ordinary life” may prevail once again. The geographical limitation of play is even more striking than its temporal limitation. Every game takes place within the boundaries of its own spatial domain.

Voiceover transcript excerpts

Le souvenir de Rembrandt, ce sont les tableaux dans les musées. Alors nous, nous avons beaucoup d'orgueil,Au_bar_avec_clap_cin_ma_enlumin_ mais pas celui d'être Rembrandt dans les musées.

Ce quartier était fait pour la dignité malheureuse de la petite bourgeoisie, pour les emplois honorables et le tourisme intellectuel. La population sédentaire des étages était abrité des influences de la rue. Ce quartier est resté le même, il était l'environnement étranger de notre histoire.

Les êtres humains ne sont pas pleinement conscients de leur vie réelle, agissent le plus Bord_de_seine_la_nuit_enlumin_souvent en tatônnant, leurs actes les suivent, les entraînent, les débordent par leurs conséquences. A chaque moment donc, les groupes, et les individus se trouvent devant des résultats qu'ils n'avaient pas voulus.

Tout comme on n'apprécie pas la valeur d'un Homme selon la conception qu'il a de lui-même, on ne peut pas apprécier de telles époques de transformations selon la conscience qu'en a l'époque.

La jeunesse s'écoulait entre les divers contrôles de la résignation.Ecran_blanc_enlumin_

Notre vie est un voyage dans l'hiver et dans la nuit. Nous cherchons notre passage.

C'était une réalité en trompe-l'oeil à partir de laquelle il fallait découvrir la richesse possible de la réalité.

Extraits du texte prononcé par les diverses voix off du film.

Réalisation : Guy Debord / Montage : Chantal Delattre / Genre : Essai, expérimental / 1959.

Pour ceux qui voudraient mieux comprendre les enjeux du cinéma - de l'anti-cinéma - de Guy Debord, je ne saurais trop recommander la lecture du livre de Giorgio Agamben "Le cinéma de Guy Debord, Image et mémoire", livre dont j'ai tiré l'extrait qui va suivre. La qualité des "analyses" qui parcourent cet ouvrage nous épargne d'avoir à refaire ce travail ici, ce qui ne va pas sans combler pleinement notre désir d'oisiveté.

Léolo

Mon propos est de définir ici certains aspects de la poétique ou plutôt de la technique Le_Pape_enlumin_compositionnelle de Guy Debord dans le domaine du cinéma. Je fais exprès d'éviter la formule "œuvre cinématographique", car il a lui-même exclu qu'on puisse s'en servir à son sujet. "A considérer l'histoire de ma vie, a-t-il écrit dans In girum imus nocte et consumimur igni [1978], je ne pouvais pas faire ce que l'on appelle une œuvre cinématographique." D'ailleurs je crois non seulement que le concept d'œuvre n'est pas utile dans le cas de Debord, mais je me demande surtout si aujourd'hui, chaque fois qu'on veut analyser ce qu'on appelle une œuvre, qu'elle soit littéraire, cinématographique ou autre, il ne faudrait pas mettre en question son statut même. Au lieu d'interroger l'œuvre en tant que telle, je pense qu'il faut se demander quelle relation il y a entre ce qu'on pouvait faire et ce qui a été fait. Une fois, comme j'étais tenté (et je le suis encore) de le considérer comme un philosophe, Debord m'a dit : "Je ne suis pas un philosophe, je suis un stratège." Il a vu son temps comme une guerre incessante où sa vie entière était engagée dans une stratégie. C'est pourquoi je pense qu'il faut se demander quel est le sens du cinéma dans cette stratégie. Pourquoi le cinéma et non pas, par exemple, la poésie, comme cela a été le cas pour Isou, qui avait été si important pour les situationnistes, ou pourquoi pas la peinture, comme pour un autre de ses amis, Asger Jorn ?

Je crois que cela tient au lien étroit qu'il y a entre le cinéma et l'histoire. D'où vient ce lien, et de quelle histoire s'agit-il ?

Giogio Agamben, Le cinéma de Guy Debord, Image et mémoire

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