Section des Piques  

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Discours prononcé par la Section des Piques, aux manes de Marat et de Le Pelletier, par Sade, citoyen de cette section et membre de la Société populaire (1793)[1]

La section des Piques était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.

Contents

Historique

Appelée, à l’origine, Template:Guil, elle compte lors de sa création en 1790, Template:Formatnum:1200 citoyens Template:Guil (imposables) habitant le quartier Vendôme-Madeleine (Template:Formatnum:13428 habitants, dont 785 économiquement faibles). Elle tient ses assemblées à l’ancienne église des Capucines, aujourd’hui disparue. Elle est alors l’une des plus modérées de Paris. Elle se radicalise après le Template:Date par l’arrivée des citoyens Template:Guil, comme toutes les sections de Paris et change de nom le 9 septembre quand la place Vendôme devient la place des Piques. Elle compte alors Template:Formatnum:3540 citoyens.

Limites

La rue de la Madeleine, à droite, en partant de la rue Saint-Honoré : la rue de l’Arcade, à droite : la rue de la Pologne, à droite : la rue Saint-Lazare, à droite, depuis la rue de la Pologne jusqu’à la rue de la Chaussée-d’Antin : la Chaussée-d’Antin, à droite, jusqu’au boulevard : la rue de Louis-le-Grand, à droite, depuis le boulevard jusqu’à la rue Neuve-des-Petits-Champs : la rue Neuve-des-Petits-Champs, depuis la rue de Louis-le-Grand, à droite, jusqu’à la Place Vendôme : la Place Vendôme, à droite, jusqu’à la rue Saint-Honoré : la rue Saint-Honoré, à droite de la Place Vendôme, à la rue de la Madeleine.

Intérieur

Les rues Neuve-des-Capucines, Sainte-Croix, de l’Égout, Neuve-des-Mathurins, de la Ferme, Thiroux, Caumartin, Trudaine, Boudreau, Basse-du-Rempart, le Boulevard, les rues de Luxembourg, des Capucines, etc. ; et généralement toutes les rues, culs-de-sacs, places etc., enclavées dans cette limite.

Local

La section des Piques se réunissait dans l’église des Capucines.

Membres célèbres

Robespierre en fait partie. Il est l’un des cinq commissaires délégués le Template:Date par la section des Piques au conseil général de la Commune de Paris avec Moulins, Duveyrier, Piron, Laignelot. Il est nommé président de la section le 27 août. Il fait alors le va-et-vient entre la Commune, l’Assemblée législative, sa section et le club des Jacobins. Une fois élu à la Convention, il ne viendra presque plus à la section, mais y laissera comme commissaire son logeur, le menuisier Duplay.

Le fameux Vincent, dit Template:Guil, meneur hébertiste, qui sera guillotiné en mars 1794 en compagnie de son ami Ronsin.

Le marquis de Sade, membre de la section depuis juillet 1790, fut nommé secrétaire en septembre 1792. Le 2 novembre, il lut à la section son Idée sur le mode de la sanction des lois qui lui valut les félicitations de ses collègues ; on en décida unanimement l’impression et l’envoi aux autres sections, avec invitation de Template:Guil. L’année suivante, il devint président de séance. Il rédigea son Discours aux mânes de Marat et de Le Pelletier qu’il lira lors de la cérémonie organisée en hommage aux Template:Guil et un projet pour changer les noms des rues de l’arrondissement. En novembre 1793, il présenta à la Convention au nom de sa section une pétition antireligieuse.

9 Thermidor an II

Lors de la chute de Robespierre le 9 thermidor an II, la section des Piques soutint la Convention nationale, mais trois de ses représentants prêtèrent serment à la Commune de Paris : Robert Jean-Jacques Arthur, fabricant de papiers peints d’origine anglaise, J.-J. Beaurieux (1749-1794), horloger, R. Granard (1749-1794), fabricant de papiers peints. Ils furent guillotinés le 11 thermidor an II.

On trouve au musée Carnavalet, une très curieuse pièce autographe, un appel à la section des Piques lancé dans la nuit fatale du 9 thermidor. Louis Blanc, dans son Histoire de la Révolution française, la décrit ainsi :

Template:Guil

Lien externe

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Sources

  • Louis Blanc, dans son Histoire de la Révolution française, Paris, Langlois et Leelereq, 1847-69.
  • Ernest Mellié, Les Sections de Paris pendant la Révolution française, Paris, 1898, p. 24-5.
  • Maurice Lever, Sade, Fayard, 1991, p. 496.





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