First descriptions of the excavations of the Herculaneum  

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En 1748, l'humaniste toscan [[Marcello Venuti]] publie la ''[[Descrizione delle prime scoperte della antica città d'Ercolano]]'' (''Description des premières découvertes de l'antique cité d'Herculanum''), que le Français [[Charles de Brosses]] présente en 1749 à l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] de Paris. ''[[Le Antichità di Ercolano]]'' (''Les Antiquités d’Herculanum'') de [[Francesco Valleta]], publiées en 1757 sous le patronage de [[Charles III]], exposent enfin aux amateurs impatients des copies des peintures, sous forme de gravures, que l'ambassadeur de France à Naples communique au directeur de l'[[Académie de France à Rome]], puis à Paris. Les pensionnaires furent autorisés à aller à Naples, s'imprégner d'art antique et en rapporter l'inspiration pour leurs futures réalisations. D'autres amateurs passionnés comme l'Allemand [[Johann Joachim Winckelmann|Winckelmann]] visitent aussi les fouilles et les collections du musée des Bourbons. Winckelmann par ses publications et son enthousiasme impulse le mouvement [[Néoclassicisme|néoclassique]]. En France même, les premières et rares informations sur les découvertes ne suscitent guère d'écho. L'Académie des inscriptions se concentre sur les monnaies antiques, les gens de lettres ne prennent en considération que les textes anciens, et comme [[Pline le Jeune]] n'a pas fait mention d'une Herculanum dans son récit de l'éruption du Vésuve, l'indifférence persiste plusieurs années en dépit de l'intérêt manifesté par de Brosse ou par [[Anne-Claude de Tubières, comte de Caylus|comte de Caylus]]. Malgré ce dédain pour les « antiquaires », l'[[Encyclopédie]] produit en 1758 un article enthousiaste de quatre pages sur Herculanum ([[Louis de Jaucourt]], ''Herculanum'', L'Encyclopédie, tome VIII, pp [[:s:Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_8.djvu/152|150]] - [[:s:Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_8.djvu/156|154]]). En 1748, l'humaniste toscan [[Marcello Venuti]] publie la ''[[Descrizione delle prime scoperte della antica città d'Ercolano]]'' (''Description des premières découvertes de l'antique cité d'Herculanum''), que le Français [[Charles de Brosses]] présente en 1749 à l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] de Paris. ''[[Le Antichità di Ercolano]]'' (''Les Antiquités d’Herculanum'') de [[Francesco Valleta]], publiées en 1757 sous le patronage de [[Charles III]], exposent enfin aux amateurs impatients des copies des peintures, sous forme de gravures, que l'ambassadeur de France à Naples communique au directeur de l'[[Académie de France à Rome]], puis à Paris. Les pensionnaires furent autorisés à aller à Naples, s'imprégner d'art antique et en rapporter l'inspiration pour leurs futures réalisations. D'autres amateurs passionnés comme l'Allemand [[Johann Joachim Winckelmann|Winckelmann]] visitent aussi les fouilles et les collections du musée des Bourbons. Winckelmann par ses publications et son enthousiasme impulse le mouvement [[Néoclassicisme|néoclassique]]. En France même, les premières et rares informations sur les découvertes ne suscitent guère d'écho. L'Académie des inscriptions se concentre sur les monnaies antiques, les gens de lettres ne prennent en considération que les textes anciens, et comme [[Pline le Jeune]] n'a pas fait mention d'une Herculanum dans son récit de l'éruption du Vésuve, l'indifférence persiste plusieurs années en dépit de l'intérêt manifesté par de Brosse ou par [[Anne-Claude de Tubières, comte de Caylus|comte de Caylus]]. Malgré ce dédain pour les « antiquaires », l'[[Encyclopédie]] produit en 1758 un article enthousiaste de quatre pages sur Herculanum ([[Louis de Jaucourt]], ''Herculanum'', L'Encyclopédie, tome VIII, pp [[:s:Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_8.djvu/152|150]] - [[:s:Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_8.djvu/156|154]]).

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En 1748, l'humaniste toscan Marcello Venuti publie la Descrizione delle prime scoperte della antica città d'Ercolano (Description des premières découvertes de l'antique cité d'Herculanum), que le Français Charles de Brosses présente en 1749 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres de Paris. Le Antichità di Ercolano (Les Antiquités d’Herculanum) de Francesco Valleta, publiées en 1757 sous le patronage de Charles III, exposent enfin aux amateurs impatients des copies des peintures, sous forme de gravures, que l'ambassadeur de France à Naples communique au directeur de l'Académie de France à Rome, puis à Paris. Les pensionnaires furent autorisés à aller à Naples, s'imprégner d'art antique et en rapporter l'inspiration pour leurs futures réalisations. D'autres amateurs passionnés comme l'Allemand Winckelmann visitent aussi les fouilles et les collections du musée des Bourbons. Winckelmann par ses publications et son enthousiasme impulse le mouvement néoclassique. En France même, les premières et rares informations sur les découvertes ne suscitent guère d'écho. L'Académie des inscriptions se concentre sur les monnaies antiques, les gens de lettres ne prennent en considération que les textes anciens, et comme Pline le Jeune n'a pas fait mention d'une Herculanum dans son récit de l'éruption du Vésuve, l'indifférence persiste plusieurs années en dépit de l'intérêt manifesté par de Brosse ou par comte de Caylus. Malgré ce dédain pour les « antiquaires », l'Encyclopédie produit en 1758 un article enthousiaste de quatre pages sur Herculanum (Louis de Jaucourt, Herculanum, L'Encyclopédie, tome VIII, pp 150 - 154).

L'inspiration néoclassique se diffuse en Europe, et de façon plus limitée en France dans la mode à l'antique et l'art de la décoration. À la fin du Template:XVIIIe siècle, les motifs propres à Herculanum font leur apparition sur l'ameublement, les tapisseries, les tables et les tasses à thé.




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