Marquis de Sade and Comte de Mirabeau  

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Marquis de Sade and Comte de Mirabeau

From Marquis de Sade timeline:

June 28 - The Captain of the Guard, M. de Valage, who comes to inform the prisoner officially of the supression of his walks, is threatened and berated by Sade. According to the report of the warden, M. de Rougemont, Sade then begins to shout at the top of his voice trying to arouse the other prisoners. Spying a fellow prisoner whom he detested, Mirabeau, down below in the prison yard taking exercise, Sade shouts at him out of his cell window, calling him the Commandant's (i.e. de Rougemont's) catamite, blaming him for his, Sade's, being deprived of his walks, suggesting he might go kiss the warden's ass. Sade dares him to answer, adding for good measure that he intends, once free, to lop off Mirabeau's ears. To which Mirabeau replies: "My name is that of a man of honor who has never either dissected or poisoned any women, a man who will be only too pleased to write his name on your shoulders with a razor, if only you're not broken on the wheel before I have a chance to do so, a man you inspire with one fear only, and that is that you might put him in mourning a la Greve" (The square where executions are taking place.)

July 24 - The motives for holding Sade prisoner are debated at Versailles, and the First Minister orders that all information relating to the Marquis' case be gathered and given him for examination.

December 13 - Mirabeau, leaving Vincennes prison endorses his official discharge on the back of the record of Sade's arrival there on February 13, 1777.


From L'oeuvre libertine du Comte de Mirabeau by Guillaume Apollinaire

Bon nombre de détails aussi libres figurent dans celles de Mirabeau.

Arrêté le 14 mai 1777, l'amant de Sophie fut enfermé à Vincennes le 8 juin 1777 et n'en sortit que le 17 novembre 1780.

Le marquis de Sade était au donjon depuis le 14 janvier de la même année. Mais Mirabeau semble avoir ignoré ce détail à cette époque et la lettre adressée à M. Le Noir, le 1er janvier 1778, témoigne de cette ignorance.

«Faut-il citer un de mes parents ? Pourquoi des crimes horribles et pour qui une prison perpétuelle est une grâce que toute la bonté du souverain pour leurs familles a eu peine à leur accorder, plusieurs scélérats de cette espèce, dis-je, sont dans des forts où ils jouissent de toute leur fortune, où ils ont une société très agréable et toutes les ressources possibles contre le mal-être et l'ennui inséparable d'une vie renfermée.

Faut-il citer un de mes parents ? Pourquoi non ? La honte n'est-elle pas personnelle ? Le marquis de Sade, condamné deux fois au supplice, et la seconde fois à être rompu vif, le marquis de Sade exécuté en effigie ; le marquis de Sade dont les complices subalternes sont morts sur la roue, dont les forfaits étonnent les scélérats même les plus consommés ; le marquis de Sade est colonel, vit dans le monde, a recouvré sa liberté et en jouit, à moins que quelque nouvelle atrocité ne la lui ait ravie...

Vous me blâmeriez, Monsieur, si je m'avilissais jusqu'à mettre en parallèle M. de Railli3, M. de Sade et moi ; mais je me ferais cette question simple... De quoi suis-je coupable ? De beaucoup de fautes sans doute ; mais qui osera attaquer mon honneur ?... Mon père, parce qu'il est le seul que je ne puisse pas repousser et couvrir d'infamie. Qu'il articule des faits et que ces faits me soient communiqués. Je l'ai demandé cent fois, mais il a trop beau jeu lorsqu'il parle seul pour changer de partie... Cependant, quelle différence de la situation des monstres que j'ai cités à la mienne ? Je suis dans la prison du royaume la plus triste et la plus cruelle, à la considérer sous tous les aspects (je parle de celle destinée aux gens de ma sorte) ; j'y suis dans la plus extrême pénurie ; dans l'isolement le plus absolu, je dirais le plus affreux, si vous n'étiez venu à mon aide...»

Mais le marquis de Sade devait lui révéler sa présence et, le 28 juin 1780, Mirabeau écrit au premier commis de la police, l'agent Boucher, qu'il appelait son bon ange : (...)



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